Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Plusieurs vestiges attestent d’une occupation humaine ancienne : trois dolmens ruinés existent sur la ligne de crête, à l’ouest du village (Serrat de les Fonts, Coll de l’Oratori) ; on y trouve également de nombreuses roches gravées de cupules et de cruciformes.
Le début de l’exploitation et particulièrement le traitement du minerai de fer à Saint-Marsal datant du deuxième siècle avant J.-C. a laissé sur la commune de nombreuses traces. Il y a eu ensuite une période forte au début du XXe siècle.
La première période concernait les Romains, qui exploitaient le minerai de fer à ciel ouvert........
Au fin fond du Capcir, un beau plateau offre des panoramas inédits tant sur le « petit Canada » (le Capcir) que sur l’Ariège, la haute vallée de l’Aude et le massif du Madres, avec le Canigou en toile de fond.
L’itinéraire proposé sort des sentiers battus avec, en prime , des vues panoramiques sur la vallée du Galbe.
La « villa Paladdanum » apparaît dans l’histoire dès le IXe siècle : un précepte de Louis le Pieux, en date de 833, donne son territoire comme confrontant à celui de Céret à l’occident.
Les scribes de l’époque lui attribuent l’étymologie de Palatium Dani, Dano ou Dan faisant référence à un ancien palais (latin Palatium= palais ; catalan palau= demeure seigneuriale). La graphie de Palauda se conservera jusqu’à la Révolution Française et aboutira à la forme actuelle de Palalda.
Depuis 1945, Palalda est rattaché à la commune dels Banys d’Arles aujourd’hui Amélie-les Bains.
Si ce Dan qui avait là un palais ou palau ne nous apporte pas plus d’indications, le nom d’au moins un seigneur du lieu nous est donné en 1087 et 1179 : il s’agit de Guillem Ramon.........
Cette ascension exigeait de bonnes conditions météorologiques qui ne sont pas réunies.
SORTIE ANNULÉE
Le village est mentionné pour la première fois en 899 (villa Tordarias) ; le nom dérive du latin turdus (en catalan tord), désignant la grive.
Le site correspondrait peut-être à un lieu giboyeux où abondaient les grives.
Tordères était l’une des nombreuses possessions des Aspres confirmées, le 14juin 899, par Charles le Simple, « à son fidèle Estève » et à son épouse Anna, petite fille de Bera 1er comte de Razés : la villa Tordarias relevait d’Estève et Anna « avec ses vilars, limites et adjacences et l’église Saint-Martin qui y est située ».
Le 18 septembre 927, Ato, fils et héritier des précédents, vend la totalité de son héritage-sous réserve d’en jouir sa vie durant-à l’église d’Elna et à l’évêque Wadalde ; entre autres, Tordères, mais seulement la moitié (car il avait une sœur, qui avait hérité probablement de l’autre moitié). Or cette autre moitié se trouvera un peu plus tard entre les mains du comte de Cerdagne, Seniofred, qui la légua, le 1er octobre 965, à l’abbaye bénédictine de Ste-Marie d’Arles qui, par la suite va acquérir la totalité de la seigneurie jusqu’à la Révolution...
Nous voici donc à nouveau en Cerdagne, du côté d’Eyne, plus exactement sur la crête qui sépare la vallée d’Eyne et la vallée du Sègre. Si la première partie de la montée se mérite, car elle emprunte une ancienne tire forestière, elle nous permet de nous élever rapidement vers cette crête peu fréquentée, d’où nous surplomberons la superbe vallée du Sègre au sud, la non moins belle vallée d’Eyne au nord et où nous pourrons encore une fois partager ensemble ces émotions toujours renouvelées devant la beauté de la Cerdagne hivernale. Puis nous basculerons vers le sud afin de rejoindre la Solana del Pou, où un chemin nous ramènera tranquillement vers notre point de départ.
Cette balade propose la découverte d’un château fort s’inscrivant dans un univers où le calcaire est roi, avec en prime un formidable panorama sur la mer, les étangs et tout le pays catalan. C’est aussi une grande boucle, au coeur du relief karstique, à la rencontre de la forêt domaniale d’Opoul et de spectaculaires défilés en l’occurrence des Vivers. Assurément c’est un site à découvrir au royaume du minéral.
Grâce à un départ à flanc depuis les Angles, la vallée de la Balmeta est facilement accessible l’hiver. Encaissée, entre le mont Llaret et le puig du Pam, elle dévoile, dans un décor sauvage, son joli lac puis sa cabane. Elle constitue une porte d’entrée idéale et rapide vers le petit Péric.
Depuis toujours on a parcouru le littoral. A l’époque romaine, le rivage de la Méditerranée faisait partie des « res communis omnium » : bien à l’usage de tous.
Sous le premier Empire, les propriétaires riverains étaient obligés de laisser libre un passage le long des rivages de France : le sentier du douanier.
Ce n’est que récemment que de nombreuses propriétés bordant le littoral se sont octroyées le « droit de barrer » cette libre circulation à grands renforts de barbelés, plages privées, murs de parpaings les pieds dans l’eau…
Le ministère de l’Equipement a entrepris un programme de reconquête et de réouverture au public de ce cheminement immémorial ; ceci est juridiquement possible depuis la loi Littoral de 1976 qui instaure pour toutes les propriétés riveraines du D.P.M. (domaine public maritime) une servitude de 3 m de largeur afin de permettre la continuité du cheminement le long de la mer.
Les sentiers du littoral ainsi redécouverts tout autour de la France sont très souvent « le sentier du douanier », profondément gravé tout au long de la frange côtière, et ressuscitant la mémoire des gabelous, des garde-côtes et des contrebandiers.
A Banyuls sur Mer, le sentier du littoral est aussi vieux que la contrebande qui se faisait par terre ou par mer à l’époque ; les barques catalanes croisent au large du Cap Cerbère et débarquent les marchandises dans les grottes naturelles telles que la « Cova Foradada » à Cerbère. Presque toute la population de Banyuls se livre aux fructueuses activités de la contrebande des marchandises qui varient selon les époques .......
Nous voici à nouveau dans le petit pays du Donezan, petite enclave ariégeoise entre l’Aude et les Pyrénées Orientales, préservée de l’urbanisation intensive. Son emplacement soumis aux influences océaniques est généralement une garantie de bon enneigement à une basse altitude, en contrepartie d’un climat rude. Cette randonnée nous mènera vers le roc de l’Ermite, sommet peu fréquenté et sauvage, qui sort des sentiers battus. Ce sommet offre malgré tout la caractéristique d’être assez facilement accessible, contrairement à ce que son nom laisse entendre, même si quelques bons raidillons nous attendent. A côté du sommet se trouve un surprenant refuge rénové récemment, qui pourra être bien utile en cas de besoin.