Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le nom d’HORTOUX, pour beaucoup de visiteurs et de passants, est resté longtemps associé aux ruines
du cortal. La tour qui se tient en retrait, quasi inaccessible dans son labyrinthe de verdure, n’était connue que de quelques initiés, de médiévistes et bien sûr des feuillantins. Une histoire de famille en quelque sorte.
Le toponyme désigne les « jardins » qui occupaient une place importante dans l’économie médiévale. Le nom de lieu Horte est répandu au Moyen Âge, l’ort étant une des composantes principales de village : on en compte pratiquement autant qu’il y a d’ostal. Pour en savoir plus il fallait, et il faut encore remonter la combe et le temps.
Les habitants de Feuilla disent « tour de la Ville » ou tout simplement « la Ville » comme le note le cadastre. Et le viticulteur ou le chasseur pour leurs activités, s’en vont malicieusement « à la Ville ».
En général cette appellation de ville, traduction du latin classique villa désigne un domaine rural, entre en composition avec de nombreux épithètes (Villeneuve, Villerouge, Villesèque…) mais l’emploi isolé du nom « Ville » de par son absence de connotation suscite sa part de mystère…
C’est du petit hameau de Leca situé en amont de Corsavy que nous débuterons notre marche d’approche après avoir pris le repas sur l’esplanade herbeuse près des voitures. En deux heures environ, sur un agréable sentier au travers de la forêt, nous atteindrons notre abri. Il sera alors temps de préparer chaudement notre gîte pour la nuit qui arrive déjà tôt en cette période de l’année.
Au matin nous quitterons rapidement la zone boisée par une steppe d’altitude pour une large crête herbeuse qui, progressivement, deviendra plus minérale jusqu’à atteindre notre objectif. Il sera alors temps de nous réconforter devant le spectacle grandiose que nous donneront les géants du Canigó. Le retour se fera par le même itinéraire jusqu’au refuge où nous aurons la possibilité de terminer notre marche par un sentier peint aux couleurs automnales et différent de celui de la veille…
Les collines de l’Aspre qui dominent le site et la vallée de la Têt ont été très tôt occupées, dès le Néolithique ; en témoignent les trois dolmens au-dessus de l’ermitage de Saint Maurice et les vestiges de la grotte de Montou.
Corbera fait partie de ces agglomérations dont la situation géographique s’est modifiée au fil des siècles. C’est au cours du Xe s. que deux villages sont mentionnés à plusieurs reprises :
il s’agit de Vallventosa (vallée venteuse) et Corbera. Ce Corbera est cité en 953 mais ne correspond à aucun des trois villages que nous connaissons aujourd’hui et qui se trouvent sur le même territoire à savoir
ï‚· Le vieux village en ruines près du château : Corbera de Dalt
ï‚· L’actuel village de Corbera : les Cortals ou Corbera del Mig
ï‚· Corbera les Cabanes
La présence de l’église romane St Pere del Bosc sur une petite éminence au sud-est de la Coume permet de situer le premier Corbera. Cette église, citée en 1163 dans une liste des possessions de St Martin du Canigou demeurera paroissiale jusqu’au XVIIe s. Son cimetière, où l’on trouve de nombreuses tombes médiévales, sera utilisé jusqu’à la fin du XIXe s.
Nous renouons cette année avec la randonnée gastronomique.
C’est avec plaisir qu’après une « petite » montée à partir de Prats nous nous attablerons au gîte de Notre Dame du Coral.
Durant toute l'époque médiévale le port de Collioure fut le débarcadère de Perpignan et du Roussillon parce qu'étant le seul mouillage abrité de la côte. En un temps où la voie maritime était souvent le moyen de communication le plus pratique et le plus rapide, les ports étaient d'une importance capitale.
Collioure possédait alors non seulement de nombreux bateaux de pêche mais encore une flotte de commerce
fréquentant tout le pourtour du bassin méditerranéen.
C’est là que débarquaient aussi troupes, vivres et munitions destinés à la défense de la province, l'escadre
elle-même y était souvent ancrée.
Ainsi des impératifs économiques et stratégiques expliquaient l'absolue nécessité de fortifier la ville et de la maintenir en état de défense. De port marchand actif jusqu'au XVIIème siècle, Collioure se transformera par la
suite en port de guerre; la nouvelle agglomération deviendra une forteresse.
En 1538, Charles Quint vint inspecter la frontière et, à la suite de cette visite, on renforça la protection extérieure
de la place dont la faiblesse était précisément de pouvoir être bombardé à partir des collines environnantes qui la dominent.
Ainsi furent entourées d'une enceinte en forme d'étoile, au nord, la tour Ste-Thérèse (remplacée plus tard par le fort Mirador) et au sud, la tour Saint-Elme. Le nom proviendrait de la corruption de St-Erasme qui était le protecteur des marins. Une tour à signaux s'élevait au XIVs à cet emplacement, on l'appelait la Guardia.
A la fois donjon et citadelle elle dominait la ville et le port. Bâtie à un endroit exceptionnel elle en interdit
l'approche par le sud et en assure la surveillance des côtes........