Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Durée : 5h30 (sans les pauses).
Dénivelé : 830 m (cumulés)
Difficulté : moyenne
Repas : tiré du sac…
Départ : 8h00 au parc des sports de Perpignan (présence non assurée)
8h45 Cerbère (parking Gare)
Conditions : Licence annuelle 35€
Contrairement à que l’on pourrait penser, l’origine étymologique de Cerbère ne vient pas du chien polycéphale de la mythologie grecque mais des cerfs. En effet la première fois que le lieu est mentionné pendant l’époque romaine, il portait le nom de Locus Cervaria (lieu peuplé de cerfs). Lors de l’époque Carolingienne, le hameau qui s’y installa s’en inspira pour prendre le nom de Vall de Cervera, le nom évolua en Cervera au bas moyen âge, puis en Cerbère en version francisée après le traité des Pyrénées.
Comme un symbole la randonnée partira de la gare qui a permit le développement du village au XIXème siècle et son indépendance vis-à-vis de Banyuls sur mer en 1888 en obtenant le statut de commune.
La boucle qu’on va parcourir ce jour suit presque exactement les trois quarts des limites terrestres du territoire communal et il y a peu de chance qu’on croise des cerfs. Pour rejoindre ces limites au niveau du pic Galline une première rude montée nous attendra depuis le lieu-dit La Solana.
A partir de ce pic nous profiterons de belles vues sur le littoral et les Albères en suivant les lignes de crêtes.
De petites descentes et des montées nous amènerons au Coll des Portes, en passant par le Puig Joan et le Col de Cerbère. Par la suite nous effectuerons une montée continue jusqu’à la tour de Querroig avec quelques petits passages techniques où la pause des mains est nécessaire.
La construction de la tour est postérieure au château médiéval attenant édifié à la fin du XIIIème siècle par le comte d’Ampurias (aujourd’hui en ruines). Elle fut intégrée au réseau des tours à signaux des Rois de Majorque, elle assurait le lien avec la Catalogne sud et appartient à ce jour à la Generalitat de Catalunya.
Elle est en meilleur état que le Château. Nous profiterons de ce point de vue idéal sur la côte Vermeille et la Costa Brava pour casser la croûte.
Pour digérer nous affronterons une descente un peu difficile jusqu’au col de la Farella. Nous emprunterons après des pistes jusqu’au col des Belitres, avec une petite incursion en Espagne pour éviter le puig dels Frares.
Le dernier sentier en descente nous permettra de rejoindre le village
Pour tout renseignement : Jean : 06 63 80 33 35 Didier : 04 68 92 91 05
Randonnée en boucle. La première partie permet d'atteindre une ancienne zone de pacage. Un orri encore debout, une grande cabane avec son toit voûté en pierre sèche et une cabane récente, en très bon état, confortable sont au programme. La seconde partie se déroule sur un chemin montant en balcon.
La dernière partie de la randonnée, par la piste, permet de descendre confortablement.
De beaux paysages accessibles tout au long de la journée.
Si Nohèdes est une destination reconnue en Conflent, Urbanya, sa vallée cousine, l’est beaucoup moins. C’est d’ailleurs un de ses intérêts que de nous faire sortir des sentiers battus pour cheminer à travers crêtes et cols vers le Pic de Portapàs, en passant par le coll de les Bigues, le pic del Rocater, le coll del Mener, enfin le coll del Torn contournant le pic éponyme. Si le sommet, boisé et débonnaire n’est pas une fin en soi, une jasse située juste sous le pic nous offrira le gîte pour manger, avec une superbe vue vers le massif du Canigó.
Au dessus de Lamanère, village le plus au sud de la France continentale, ce circuit ne dépasse pas les 1600 m d’altitude, mais offre un regard curieux sur cette région peu connue du Vallespir.
La forêt très présente vient s’échouer sur la crête frontière à l’assaut du col de Mpalrens (1131m), de la cime de Bordellat (1194m) et du Puig de Coma Negre (1553m) où l’impression d’être au bout du monde n’est pas totalement usurpée.
La visite de la chapelle Sainte-Christine conclura cette boucle unique
Le mot pena ou penya signifie roche. Il désignait au Moyen Age le château bâti dans le roc sur la montagne. Notre Dame de Pena fut construite sur l’emplacement d’une forteresse citée en 1011 dans le testament de Taillefer, comte de Besalù (Castellum Pena).
Ce château avait un rôle défensif et contrôlait la vallée de l’Agly et son méandre. Il était renforcé, dans la partie la plus haute et la plus escarpée, d’une tour à signaux dont il ne reste plus que la base.
En 1111, faute de descendance directe, le dernier comte de Besalù laisse sa succession au comte de Barcelone.
La famille de Pena est citée pour la première fois en 1130 et occupera les lieux jusqu’en 1267, date à laquelle le chevalier Pere de Pena cède tous ses droits sur le château aux chanoines augustins d’Espira de l’Agly. Il dépendra ensuite de Notre Dame de Real de Perpignan en 1381............
Cet itinéraire emprunte, depuis Thuès-Entre-Valls, un sentier en forte pente et rejoint la crête Est de la vallée de la Carança. En suivant cette crête, on atteint des prés d'altitude qui nous offrent des vues superbes sur le massif sud-ouest jusqu'à la Cerdagne et le Carlit.
Le retour s'effectuera par le même chemin.
Le site est juché à 1,5 km environ en aval d’Ille sur Têt, sur la rive gauche du fleuve, sur un lambeau de terrasse alluviale, au pied des collines dont les sommets des crêtes matérialisaient les limites de l’ancienne frontière du Roussillon et du Languedoc de 1258 à 1659.
L’habitat de Reglella était déjà occupé par une petite communauté bénédictine à l’époque carolingienne, communauté
confirmée dans ses possessions par Charles le Chauve en 844.
Ces premiers religieux étaient très certainement, comme les pères fondateurs des monastères de Saint Génis des Fontaines et de Sainte Marie d’Arles sur Tech, des Chrétiens venus de la péninsule ibérique, fuyant l’autorité musulmane.
Contrairement aux abbayes précitées, celle de Reglella ne réussit pas à prendre un réel essor.
Mise sous la tutelle du monastère de Saint André de Sorède, ce que confirme un acte de 1121, l’église Saint Clément tomba au rang de simple paroissiale. Mais le monastère périclita et les droits seigneuriaux passent à des seigneurs laïques..........
Bienvenue dans une terre d’accueil pour les fées et les sorcières.
Selon la légende ces personnages hantaient le village d’Evol et ses montagnes jusqu’au Gorg Nègre (lac noir). Toute notre randonnée est située donc dans cette zone concernée. Si on déclenche la colère des sorcières, elles sont capables de déchainer les éléments.
Pour exorciser ces mauvais sorts un conjurador a été d’ailleurs construit à l’église du village au moyen-âge.
La randonnée débute au pied de cette belle église romane à la sortie du désormais hameau d’Evol. En effet Evol ne compte plus qu’une vingtaine de résidents et a été rattachée à la commune d’Olette. Un second hameau au cocasse nom de Thuir d’Evol sera traversé en début de matinée.
Pour la montée nous suivrons le cami ramader, cheminemprunté par les villageois pour monter les troupeaux en estive. Le pastoralisme était l’activité prédominante. Nous suivrons la vallée de la ribera d’Evol sur 9 kilomètres rendant l’ascension très régulière. Le sentier tout en pierres sèches maçonnées mène, au fil de l'eau le long de bergeries et ardoisières, aux pâturages de la Molina. A cet endroit nous trouverons le refuge de la Mouline entre le cours d’eau qui prend sa source au Gorg Nègre, et la piste qui mène au col de Portus. Nouspourrons en profiter pour manger à l’abri si le temps à été victime de mauvais sorts.
Après le repas, une petite montée nous mènera à une autre piste un peu plus en hauteur. Nous suivrons par la suite sur deux kilomètres ce chemin en balcon, ce qui nous offrira de jolis panoramas. Puis nous quitterons les pinèdes d’altitude et les chênes vert par une descente abrupte vers le maquis et le village. Nous découvrirons alors la suite du patrimoine historique d’Evol. Tout d’abord le château en ruine des vicomtes de So puis sa chapelle Saint Etienne avant d’arriver au hameau de départ.