Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
C’est à Ger, situé à une dizaine de kilomètres après Puigcerdà, que nous quitterons la N260 pour nous diriger vers Meranges et prendrons la direction du refuge de Malniu. Un kilomètre après le minuscule village pittoresque de Girul, nous stationnerons au creux de la vallée du Riu Duran et établirons le camp non loin des voitures.
Le matin nous progresserons plein nord par sa rive gauche en direction des Engorgs jusqu’au refuge Folch i Girona où nous rencontrerons le fameux GR11. C’est alors plein ouest que ce sentier longeant les étangs sauvages nous mènera à la Portella d’Engorgs. Une dernière petite grimpette par la crête s’ouvrant sur la vallée de la Llosa et nous serons arrivés sur le sommet nord de notre objectif. Une option nous sera offerte de visiter le Roc de Lliçà avant de rejoindre le sommet sud du Bony del Manyer où nous prendrons notre repas en contemplant l’immensité des massifs environnants.
Le retour en boucle se fera directement par sa crête sud-est jusqu’à retrouver le chemin du matin au niveau de la Cabana del Tarter.
Après un bivouac non loin du parking de Bena, nous entamerons une belle boucle sur les contreforts du massif du Carlit au nord. Après 500m de montée par la vallée du Brangoli, on débouche sur les hauts plateaux, paysages de steppe tibétaine, avec de superbes panoramas sur la Cerdagne.
Par une montée longue mais tranquille, on gravit encore 400m pour atteindre le Punxó avec ses vues sur la chaîne des Pyrénées.
Le retour s'effectuera par un autre itinéraire passant par deux beaux orris, dont celui de Corbil, jusqu'au départ.
Cette randonnée, aux pentes assez régulières pour la plupart, demandera cependant de l'endurance (18km au total) mais, si la visibilité est au rendez-vous, les paysages en valent bien la peine.
A la fin du XIème siècle le site appelé Perellos possédait un château autour duquel s’est constitué un village. Le seigneur local -Jacques Séguier de Perellos- était vassal du comte de Roussillon. En 1172, lorsque le comté fut intégré au royaume d’Aragon, le seigneur de Perellos devint vassal d’Alphonse II d’Aragon. Le château joua, par sa position géographique, un rôle important de sentinelle à la frontière avec les terres des seigneurs de Languedoc et du royaume de France........
Protégée par un relief sévère, la beauté de cette vallée s’exprime aussi bien dans la richesse de sa flore que dans la solitude de sa majestueuse conque terminale.
Versants abrupts et moraines chaotiques excluent toute pénétration trop facile à partir des vallées voisines.De plus la vallée n’a pas d’accès direct sur l’arête frontière. Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit restée à l’écart de tous les circuits classiques qui sillonnent la plupart des vallées voisines.
En ce qui nous concerne notre randonnée se déroulera par l’arête du Serrat de l’Escaldat et vers le pic de l’Orri 2561m.
Pour clore la première partie du programme de l’année, comme à l’accoutumée, le POT propose une rando en soirée la veille de notre fête nationale. L’éventualité d’une restriction d’accès aux massifs forestiers en raison des risques d’incendie élevés*, notamment sur le secteur de l’Albera, a inspiré une sortie atypique, loin de nos habituelles pérégrinations montagnardes… (*voir https://www.prevention-incendie66.com/)
C’est depuis la côte rocheuse que nous entamerons une marche de piémont qui nous éloignera rapidement des axes routiers et nous conduira sans difficulté sur une modeste éminence d’où nous apprécierons la lumière exceptionnelle du couchant sur la mer. De ce point de vue sur les anses vermeilles s’étalant du cap Béar au cap de la Vella et s’endormant doucement en cette veillée républicaine, l’envie nous prendra de rallier la grève pour une soirée conviviale et une nuitée rythmée par le chant des galets…
A 6h23, le premier rayon de soleil offrira aux plus motivés d’entre nous l’occasion d’un bain régénérant.
La suite à l’appréciation de chacun….
C’est depuis le Coll de Jou, où nous parquerons nos voitures, que débutera notre randonnée par le GR10 bien ombragé en direction de Marialles. Nous poursuivrons en direction des Cortalets par le Collet Verd puis traverserons le Cadí avant de quitter les balisages au niveau de l’intersection avec le sentier menant au Canigó via la Cabane Arago et la cheminée. En moins de cinq minutes une sente descendante nous permettra d’atteindre la Jaça de Cadí où nous dresserons le camp pour la nuit.
Au matin, revenus sur le GR, nous l’emprunterons jusqu’au Coll de Segalers. C’est à partir d’ici que débutera le parcours de crête hors sentier, dans un premier temps au travers le bois de pins. Au niveau de l’éminence rocheuse du Roc dels Isards nous entrerons alors dans une zone d’éboulis jusqu’au Pic Casemí depuis lequel nous poursuivrons l’ascension des trois-cents mètres restants et atteindre le Casemí de Dalt dominé d’une soixantaine de mètres seulement par le Canigó tout proche.
Un ermitage, de l’eau (c’est bon pour le moral), des petites chapelles romanes, des gorges encaissées où s’écoulent de grandes cascades, des falaises vertigineuses… tels sont les ingrédients de cette balade transfrontalière qui du Vallespir, plonge le temps d’une journée dans les Sierras catalanes.
REMPLACÉE
Cette sortie sera l’occasion de retrouver le Ripolles et le Vall de Camprodon de l’autre côté de la frontière du col d’Ares en Catalogne sud. La randonnée s’effectue à partir du village de Villalonga de Ter. Cette commune a toujours vécu du pastoralisme, à partir des années 60 on est passé de l’élevage ovin à l’élevage bovin. Nous retrouverons donc des vaches tout au long de notre balade, et avec un peu de chance nous apercevrons à nouveau des isards. En effet c’est dans la région du Ripolles qu’on trouve la plus grande population d’isards de Catalogne.
Pour débuter la randonnée nous irons à la rencontre d’un autre animal, plus légendaire, le dragon qui domine un léger promontoire rocheux en hauteur du village : el mirador del drac. Après ce point de vue original nous retrouverons le GR210 et nous suivrons la direction de Setcases. Cette portion de GR sera assez courte, et une partie hors sentier assez pentue nous permettra de rejoindre sans difficulté la Serra Llevada, grâce à une clôture qu’on longera tout au long de la montée.
Une fois la première Serra atteinte, des pistes nous amèneront au Serrat de Sant Pere puis une bonne montée nous permettra d’atteindre le sommet du Puig de les Agudes.
A partir de là en fonction du temps (météo et horaires) nous pourrons rejoindre un second sommet à peine plus haut. En suivant la ligne de crête nous traverserons le Pla Rodó et le Pla de les Bigues pour atteindre le col de Lliens en empruntant un bout de GR11. Du col, une dernière ascension permet d’arriver au Puig Sistra (1990 m).
Pour la descente nous retrouverons de manière très éphémère à nouveau le GR11, puis nous contournerons le Puig de les Agudes. Des pistes nous permettront de redescendre sur le hameau de Llebro. De là nous suivrons à nouveau le GR210 qui nous amènera au village initial de Villalonga de Ter.
REPORTEE
Ce parcours en balcon, dans le Haut Conflent, témoin des projets fous et cyclopéens des ancêtres, offre de très belles perspectives sur les sommets des vallées perpendiculaires à la rive droite de la Têt ainsi qu'une grande variété de végétation suivant l'altitude.
Si l'effort pour la montée est quasi inexistant (bâtons inutiles), il est cependant contrebalancé par une exigence d'attention soutenue sur de fréquentes portions rocailleuses du parcours. De plus, le chemin longe souvent des murs verticaux prolongés par des pentes vertigineuses.
Quand le chemin est inexistant, car éboulé, il faut utiliser des planches posées au dessus de l'eau du canal, ou bien certains passages demandent quelques acrobaties.
Les ronces et les orties abondantes par endroits condamnent le pantalon court.
Il n'y aura pas d'abri possible pour le piquenique si pluie (orri fermé). Un parapluie si besoin peut convenir (vu qu'on a les mains libres).
Malgré tous ces désagréments obligatoires ou possibles, cet itinéraire vaut la peine pour qui a le pied ferme, un penchant pour l'aventure et la forme du sportif.