Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Au cœur des Pyrénées ariégeoises, et de la magnifique vallée d’Ustou,l’étang de la Hillette et l’étang d’Alet font partie des perles lacustres de ce secteur. Tout comme son voisin de la Hillette, l’étang d’Alet est un lac à la beauté sauvage. Il domine le cirque de Cagateille et le cheminement pour l’atteindre, en traversée sur le flanc de la Tése de Campet et ses roches moutonnées, nous permet d’en apprécier la splendeur.
NB: Il est permis d'ajuster les téléobjectifs car nous devrions rencontrer mère ours et ses petits :)
L’actuel étang de Bages-Sigean est le résultat de transformations naturelles (variations du niveau de la mer, alluvionnement…) et artificielles (remblaiement, dragage…) qui ont modifié la côte languedocienne au cours des siècles et qui se poursuivent toujours.
Quelques millénaires en arrière, ce littoral était très différent de celui que l’on voit maintenant : la mer pénétrait profondément dans l’actuelle plaine de Narbonne formant une sorte de golfe en partie fermée par les îles de la Clape, de Sainte Lucie et de Saint Marti.
D’une superficie de 20.000 ha, bien protégé des tempêtes, communiquant avec la Méditerranée par une série de larges passes, ce golfe constituait un idéal abri naturel dont les navigateurs surent en profiter. Ce lieu était le théâtre d’un très important commerce maritime lié au port de Narbonne, un des plus fréquentés de la Méditerranée occidentale.
Durant les périodes préromaine et romaine, les gros vaisseaux et galères s’arrêtaient aux débarcadères entourant le golfe antique : l’île de Sainte Lucie, l’île de l’Aute, Port La Nautique et Port Mahon. La marchandise était alors transbordée sur des barques à fond plat qui remontaient vers le port de Narbonne.
Le fleuve Atax (l’Aude) se jetait au nord-ouest de ce golfe. Les importantes alluvions charriées par ce fleuve firent reculer et comblèrent en partie le nord du golfe. Les eaux en se retirant laissèrent de petits, des marécages. Le cordon littoral ferma presque complètement le golfe ne laissant que de petits graus.
Lorsqu’au Moyen Age, l’Aude changea son cours inférieur et déplaça son embouchure plus au nord, l’apport d’alluvions diminua, les transformations et le comblement ralentirent. Le golfe a été séparé en deux étangs celui de Bages-Sigean et celui de Campignol l’Ayrolle par la langue de terre de l’Ardillon empruntée de nos jours par deux voies de chemin de fer et par le canal de la Robine, ancien lit de l’Aude.
Occupant aujourd’hui une superficie de 5.500 ha, l’étang de Bages-Sigean communique avec la mer par le grau de Port La Nouvelle. La plupart des îles de l’ancien golfe sont maintenant rattachées aux rivages hormis les îles du Soulier et de la Planasse...
Je vous propose une belle boucle dans le massif du Canigó au départ de Los Masos de Valmanya. Nous monterons dans une jolie hêtraie en direction du refuge de Pinatell pour rejoindre le balcon du Canigó actuellement en début de floraison vers le Ras de Prat Cabrera et le refuge des Cortalets. Nous redescendrons sur Prat Cabrera par une petite variante et attaquerons une belle descente dans le bois de Patriques pour revenir au point de départ.
Cette année nous renouvelons l’expérience de la grillade 5 étoiles chez notre cher camarade potiste Jacques, à la Selva sur le parcours du GR10. Nous partirons de l'Hostal dels Trabucaires à Les Illes. Dans ce haut lieu de mémoire de la retirada une plaque rappelle que les présidents catalan (Luis Companys), basque (Jose Antonio Aguirre) et espagnol (Manuel Azaña) sont passés par là la nuit du 5 au 6 février 1939. Nous prendrons comme eux mais en sens inverse le Coll de Lli pour basculer en Espagne. Nous emprunterons par la suite une piste sur une longue distance. La montée passe à côté du Castell de Cabrera. Si le temps nous le permet, nous ferons un écart de 5 minutes pour aller voir ce monument en ruines mais classé monument historique et qui offre de belles vues sur l'Empordà et la Garrotxa. Après une montée toujours régulière, nous quitterons la piste pour prendre un sentier plus plat qui nous mènera au Sanctuaire de Les Salines. Nous pourrons nous désaltérer dans l'espace aménagé en gîte, ou plus sobrement remplir les gourdes déjà vidées à la Font des 3 Fontaines. Après cette pause fraicheur nous suivrons une montée inédite vers le Pic de les Salines. Une vue à 360° s'offrira à nous, pour contempler la chaîne des Pyrénées, le Roussillon et l'Empordà. Plus en contrebas, au Coll dels Cirerers, nous retrouverons le GR 10. La descente sera beaucoup plus soutenue jusqu'à La Selva. Nous pourrons alors profiter d’une pause tout confort. Après le repas, pour la digestion, nous attendra une petite heure de marche par des sentiers cachés pour rejoindre Les Illes en passant par l'église Notre Dame du Remède à mi-chemin entre les 2 hameaux.
Véritable barrière géologique et météorologique entre l'Aude et les Pyrénées Orientales, la Serre de la Quille s’étend sur une dizaine de kilomètres de long et offre de somptueux points de vue sur les deux départements.
Notre cheminement en partant du parking du Grau de Maury nous amènera à travers un parcours très accidenté, tout en dents-de-scie et soumis en grande partie à la tramontane.
Et comme le terrain est uniquement calcaire, on trouve régulièrement sous les semelles, soit de la castine ou de gros blocs, soit de fines lames aiguisées par l’érosion.
Après l’ascension de la Quille nous reviendrons sur nos pas et par le chemin de la boite aux lettres nous rejoindrons le groupe de JF à Cucugnan.
Cucuniano est mentionné pour la première fois en 951 : le comte du Razès, Roger de Carcassonne, fait don de certaines de ses possessions sur le territoire de Cucugnan à l’abbaye de Lagrasse.
Le territoire de Cucugnan fait partie du pagus du Perapertusès, division administrative du comté de Razès, alors sous le contrôle des souverains carolingiens.
Dans les années 863-864, le comté du Razès est octroyé au comte de Carcassonne. Après la guerre du Razès en 981, une majeure partie du Perapertusès, dont Cucugnan passa entre les mains du comte de Besalu vers 1010.
A la fin du Xe siècle, l’émiettement du pouvoir carolingien entraîne la multiplication des forteresses sur les hauteurs (Quéribus, Peyrepertuse).
En 1111, Peyrepertuse et tout le territoire qui appartient au comte de Besalù entrent dans le domaine du comte de Barcelone....
Le départ de la randonnée se situe sur le parking à l'entrée du village de Saint-Marsal. On rejoint ensuite le village de La Bastide puis le col de Palomère.
Un itinéraire en amont nous permet d'atteindre une portion de l'ancienne voie ferrée minière de la Pinosa puis le GR de la Ronde du Canigou jusqu'à la tour de Batère au splendide panorama si le temps le permet...
Le retour s'effectue par une crête riche d'un magnifique "pou de gel" et finit en plongée sur Saint-Marsal en contrebas.
Après un énième reconfinement, nous retrouverons avec plaisir nos montagnes et le massif de notre pic sacré, le Canigou.
Le point de départ de notre rando est le village de Baillestavy, site occupé depuis l'antiquité du fait de la présence de minerai de fer. Un inventaire archéologique a recensé 37 sites liés à la métallurgie et à l'extraction minière. Cette activité se retrouve dans la toponymie du hameau de La Farga d'où nous commencerons notre balade.
Un vieux chemin, puis une piste nous mèneront au mas Miquelet. Ce nom peut être une référence à l'héro historique local Joan Miquel Mestres un des plus célèbres Angelets de la Terra lors de la rébellion du XVII ème siècle. Après avoir tenu tête à l'armée de Louis XIV, il se réfugia vers Olot et fit une brillante carrière militaire à la tête de ses "Miquelets".
Une fois la piste disparue nous longerons une clôture qui monte rudement vers la crête, la fin de la montée se fera hors sentiers à travers les broussailles typiques des maquis, les shorts ou bermudas sont déconseillés. Sur la crête du Serrat del Ginebre nous retrouverons un terrain moins hostile, après un long faux plat nous effectuerons la dernière montée pour atteindre notre point culminant de la journée. Sur ce mont arrondi, nous retrouverons les ruines de l'ancienne chapelle Sainte Anne construite en 1699, et qui abritera même un ermitage sur la seconde moitié du XVIIIème siècle avant de tomber en ruines.
Nous profiterons de ce joli site pour prendre notre repas et profiter du panorama sur le Canigou et la plaine du Roussillon.
Par la suite la descente sera abrupte vers le col de Montportell, puis plus douce jusqu'à la Creu d'en Touron. Nous abandonnerons la crête pour un chemin plus ombragé en direction des ruines de Rabollèdes avec leurs anciens fours à Chaux. La descente s'achèvera quand nous retrouverons la Lentilla que nous longerons jusqu'au Pont de Ferro. Ce petit pont de fer nous permettra de traverser le torrent, et retrouver la route de Baillestavy.
Pratum est mentionné pour la 1ère fois dans les textes en 878. La première agglomération « vila vella » se développe au pied d’une cella (cellule) bénédictine et d’un castrum ou «palau » bâti par le comte de Besalù pour y séjourner l’été.
C’est entre 984 et 988 que l’église, dédiée aux saintes Juste et Ruffine, est consacrée par l’évêque d’Elne Hildesind en présence d’Oliba comte de Besalù. Aucun vestige de l’église primitive n’est parvenu jusqu’à nous car la construction sur son emplacement au XIIIe siècle d’une église romane puis au XVIIe siècle (de 1643 à 1681) d’une église plus vaste a entraîné sa complète disparition. Ne subsiste qu’une grande cuve monolithe de granit qui sert de fonds baptismaux.
En 1245 une nouvelle église de style roman sera consacrée par l’évêque d’Elne Bernard Berga.
Prats verra son destin changer au fil du temps et des différents seigneurs qui se succéderont entre 1111 et 1344. De village agro-pastoral de montagne elle deviendra une ville royale, franche, marchande, consulaire, fortifiée et industrieuse.
D’abord sous l’autorité du comte de Cerdagne, Prats de Mollo passe sous la tutelle des comtes de Besalù. Lorsque le dernier comte de Besalù meurt sans descendance en 1111, son héritage est capté par le comte de Barcelone qui devient par alliance roi d’Aragon. Enfin le royaume de Majorque est créé (1276-1344) en faveur de son fils cadet par le roi Jacques 1er d’Aragon. A sa disparition en 1344 le Vallespir réintégrera le royaume d’Aragon....
Il y avait déjà un château à Vinçà au Xème siècle puisqu’il fut donné au monastère de Sant Pere de Roda par le comte Seniofred en 939 « … Castro Vinsano in locum quem vocant Villela… ».
Bernard Alart a trouvé mention d’une forcia en 1019, mais le village prit vite de l’importance, beaucoup de maisons avaient débordé à l’extérieur. Aussi en 1245, le roi Jacques 1er d’Aragon affranchit à perpétuité les habitants de Vinçà de tous droits d’exorquia1, cugucia2 et intestia3 à la condition qu’ils construiront et feront à leurs frais toute l’enceinte fortifiée de cette ville de telle sorte qu’elle soit entièrement entourée de murs.
Le castrum Vinsanum devint villa Vincanum (950), Vinzanum (982),Vincianum (1009) et le nom de Vinçà, apparaît au XIVe siècle.
Une bonne partie de l’enceinte édifiée en 1245 subsiste encore mais elle n’a conservé que deux portails sur les quatre érigés à l’origine. : celui de Domanova ou dels Barris (des faubourgs) et celui de Marcevol.
Les faubourgs extérieurs furent fortifiés à leur tour à partir de 1330, par une seconde enceinte d’assez faible consistance et un profond fossé recevra les eaux du Real détournées de son cours naturel.
Vinçà devient ville royale lorsque les comtés de Roussillon et de Cerdagne-Conflent sont intégrés dans le royaume d’Aragon en 1172.Vinçà relève alors du domaine royal jusqu’en 1356.
Pierre IV d’Aragon avait eu de son 1er mariage avec Marie de Navarre, deux filles : l’une Constancia, épouse Frédéric II, roi de Sicile, la seconde, Joana, était née à Barcelone le 7 11 1344.
Le roi donne aux deux Infantes, les seigneuries de Vinçà, Clayra et de Sant Llorenç de la Salanque, dont Joana devint seule propriétaire après le mariage de sa soeur.
En 1372, elle épousa Joan, comte d’Empories, qui fut presque continuellement en guerre avec son beau-père et avec le successeur de celui-ci, Joan 1er d’Aragon. Joana mourut en 1384 désignant comme héritier son second fils Pierre d’Empories....
Pour se renseigner, tél à : Jean-François 04 68 56 81 03 / 06 20 40 63 05