Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le pic du Bernard Sauvage au départ du Col de Jau par la Glèbe en remplacement du Pilo de la Miranda
Le couvre-feu nous impose des gymnastiques horaires et l’adaptation de nos
randonnées. Le massif du Madres répond à ces exigences, avec l’avantage d’être une
valeur sûre quant à la neige. Nous partirons de l’ancienne station de ski du col de
Jau, puis nous monterons vers le refuge du Callau, malheureusement à l’abandon. De
là, d’anciens chemins d’estives nous mèneront jusqu’à l’orri de la Rouquette, et la
crête nous guidera vers le Piló de la Mirande, en passant par le pic de la Roqueta (ou
Rouquette). Sur les hauteurs, la position avancée du massif nous permettra
d’apprécier la vue dégagée, si la tendance météo se confirme.
Le nom découlerait de l’ancien occitan qui désignait une taxe dont devaient s’acquitter ceux qui souhaitaient pêcher sur les terres du seigneur. Le village se trouve au bord d’un étang. Il est cité sous l’appellation Palma dans un document de 814.
Il existe une autre thèse qui fait dériver le toponyme du latin palma (= branches, jeunes bois).
Durant la préhistoire et durant l’Antiquité, le cordon littoral sableux qui cerne l’étang de La Palme n’était pas encore formé. Le site de l’actuel village se trouvait donc en bordure de mer.
Dès 805, Charlemagne fit don du site de l’actuel village à la prestigieuse abbaye bénédictine de Lagrasse. A la même époque le lieu-dit Saint Pancrace devint le fief de la maison seigneuriale de Narbonne.
Des textes datant de 814 attestent de l’existence d’un lieu de culte « palma cella » dédié à Saint Jean l’Evangéliste. Au XIe siècle un château appartenant à la puissance ecclésiastique fut construit près de l’église Saint Jean. Il aurait abrité un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Lagrasse.
Le village s’est constitué au XIIe siècle autour de ce lieu de prière. La petite chapelle s’avéra trop petite pour dispenser le besoin de spiritualité locale. C’est ainsi que l’église actuelle fut appelée à remplacer le vieil édifice. Sa consécration intervint en 1147.
En 1206 le vicomte de Narbonne aurait donné en fief le site de Saint Pancrace à un certain Amiel d’Auriac. Ce dernier était apparenté à la puissante famille seigneuriale de Termes. Il reste encore en ce lieu une chapelle du Xe siècle.
L’actuel territoire de la commune était partagé entre deux seigneurs l’abbé de Lagrasse et Amiel d’Auriac.
La croisade des Albigeois (1209-1213 et 1226-1229) épargne La Palme. La protection de l’archevêque s’avéra déterminante. Le village devint le siège d’un archiprêtré en 1254 qu’il perdra le siècle suivant au profit de Roquefort les Corbières (1318)....
[rouge]Pour se
Nous monterons par le sentier qui contourne le pic de Cucurucull (1885 m), il monte d’une façon soutenue mais régulière dans un très joli sous bois. Arrivés aux collets d’Avall où la vue s’élargit sur les sommets alentour, nous poursuivrons sur la piste pour arriver au col Mitjà.
Je vous propose ce dimanche une randonnée dans le Donezan en traversant des lieux bien connus des touristes l’été mais qui en hiver retrouvent leur isolement d’origine.
Nos pas nous conduiront le long de la route forestière de Prat d’Encoille vers le Pré de Jasse Claude où une rapide montée nous permettra d’admirer l’Etang de Quérigut petit bijou bien caché dans la forêt.
A ce moment là et suivant la forme de chacun, la montée sur la crête menant au pic de Ginèvre sera source de plaisir pour certains ou d’effor physique pour d’autres...
Le lieu de Villanova apparaît dans les sources en 854 dans un diplôme de Charles le Chauve. Le souverain confirme le droit de propriété de deux frères, Sumnold et Riculf, sur des biens situés à Moniano (Mailloles commune de Perpignan), à Cabanes (commune de St Génis des Fontaines) et à Villanova : du latin villa= ferme puis village et de Nova= nouvelle.
Cette ville neuve fut appelée au X e s « vilanova in radicem Montis Albarie » c’est- à-dire au pied des Albères. Elle gardera son nom jusqu’à l’établissement d’un château sur une éminence voisine au cours du XIe siècle.
Siège d’une seigneurie importante, le château de Monte Esquivo (Montesquieu), dominant tout le territoire de l’ancienne Villanova, a attiré la population sous ses murs et a donné son nom (1093) au village se développant à ses pieds.
Cette seigneurie, liant le site sommital de Sant Cristau à celui du piémont Montesquieu, tient son origine du château de St Christophe. Bien que le castrum Sancti Cristofori n’apparaisse qu’en 1075, sa construction s’enracine dans le Xe s. La chapelle castrale en ruines qui s’y trouve est très caractéristique des constructions préromanes et est reconnue comme une des plus anciennes du Roussillon (IXe et Xe s).
La famille des châtelains était sans doute établie antérieurement sur le piton de Sant Cristau à 1015 m d’altitude situé à 3 kms au sud du village. Les seigneurs décident de bâtir au piémont, dans la zone des terres cultivées de Vilanova, un château plus confortable que leur nid d’aigle.
C’est chose faite en 1084, lorsque Guillem Bernard, seigneur de Sant Cristau, prête serment au comte Guilabert II du Roussillon pour le château ou forteresse récemment construit à Vilanova.
Cette seigneurie forme un ensemble compact de St Martin et de St Jean d’Albera à Villelongue dels monts et au Boulou. Elle possède aussi des territoires dans la plaine du Roussillon.
La dynastie des Montesquieu s’éteint avec Arnau Guillem, mort en 1324, sans descendance. Un moment inféodé à Ademar de Mosset par Jacques III de Majorque, la seigneurie passe à la mort de ce dernier aux mains de son rival Pierre IV le Cérémonieux.
Celui-ci en fait don à son épouse. Leur fils l’Infant Joan en hérite et la vend à un banquier perpignanais Bartomeu Gari qui la cède, en 1390, à Berenger d’Oms, dont la famille la conservera jusqu’en 1682.
Aujourd’hui le château a en grande partie disparu. Il ne reste à son emplacement qu’une vaste plateforme arasée au sommet de la butte qui le portait. Parmi ses ruines, seuls sont bien conservés les vestiges d’une salle voûtée en berceau brisé dont la datation serait plus tardive (XIVe et XVe s)......
Le circuit proposé démarre du Pla dels Avellans, terminus d’hiver de la route des Bouillouses. Après l’avoir parcourue quelques centaines de mètres, nous l’abandonnerons au niveau de l’Accordéon pour entrer dans la Forêt de Llívia au cœur de laquelle se cachent les premiers lacs. Surpris dans leur intimité, ils nous observeront progresser dans un silence parfait, juste égratigné par le crissement de nos raquettes. Selon l’épaisseur de la glace, nous pourrons nous y aventurer ou longer sagement leurs rives et faire le choix du meilleur itinéraire en direction du barrage. Après avoir franchi ce monument édifié au tout début du 20ème siècle en vue de fournir l’électricité nécessaire au fonctionnement du Train Jaune, nous quitterons les balisages pour nous diriger droit sur notre objectif par des vallons sauvages.
Par sa crête Nord-Ouest nous atteindrons le sommet de cette éminence nous offrant une vue dégagée sur le massif du Carlit et l’ensemble des lacs supérieurs. Après la pause méridienne nous reviendrons vers l’Hôtel de Bones Hores par le sentier d’été que nous récupérerons à l’Estany de les Dugues. C’est le GR10 qui nous ramènera à nos voitures impatientes de nous proposer le confort de leur habitacle vite surchauffé.
(*) Matériel d’hiver
En plus de l’équipement habituel (raquettes-bâtons) et du fond de sac (couverture de survie, briquet, lampe frontale), il est admis que le choix des effets personnels reste à la convenance de chacun. Il est néanmoins nécessaire de s’équiper raisonnablement pour sa propre sécurité mais également celle du groupe.
Requis : vêtements chauds, veste imperméable, chaussures montantes étanches, gants, bonnet, lunettes de soleil.
Recommandé : guêtres, crampons, crème solaire, pelle à neige, mini tapis de sol…
Les chauffeurs penseront également à bien chausser leur auto (chaînes à neige dans le coffre)
la villa Fictorio est mentionnée dès 990 et le castrum de Fitorio en 1271. Fitou était la 1ère place que les Espagnols rencontraient après avoir franchi la frontière. Ce redoutable privilège valut à la région d’être régulièrement ravagée jusqu’au milieu du XVIIème siècle. Installé sur l’éperon rocheux qui domine le village, le château n’a rien de médiéval encore moins d’une forteresse. Comme le montrent les fentes à mousquet, il fut construit lors des guerres des XVIème et XVIIème siècle lorsque Fitou devait surveiller la voie d’invasion nord sud située au pied des Corbières et jouait un rôle de sentinelle avancée pour la forteresse de Leucate. Fitou présente la particularité d’être un village construit dans une combe au-dessus de laquelle existe un espace géologiquement exceptionnel appelé le « Pla de Fitou ».Cet espace comporte deux cuvettes au sol argileux- donc peu perméable- qui retiennent les eaux pluviales de l’hiver et qui les restituent durant les étés torrides. Les recherches géologiques et archéologiques menées sur le site ont conclu à l’existence d’un lac et d’une présence humaine durant la préhistoire. L’aménagement et l’assainissement des lieux furent certainement l’œuvre des romains experts dans l’approvisionnement et le traitement de l’eau. Le village actuel de Fitou n’a réellement été fondé que sous la dynastie carolingienne, lors de la mise en place de l’organisation féodale par Pépin le Bref et Charlemagne. Les deux souverains eurent deux priorités : asseoir l’autorité de l’Eglise et tisser une trame administrative performante dans les lointaines contrées de leur état...
EN REMPLACEMENT DE LA RANDONNÉE PRÉVUE DANS LE DONEZAN C'EST UN PARCOURS DANS LA FORÊT DE BOUCHEVILLE AU DÉPART DE FENOLHET QUI NOUS A ETE PROPOSÉ.
LE REFUGE DU GAI SOURIRE NOUS A ABRITE LE TEMPS DU REPAS PRES DU FEU
La neige tombée abondamment nous a offert un paysage féerique Un vrai régal des yeux.
LES PHOTOS SONT CONSULTABLES
Le point de départ de cette randonnée est le premier parking en terre de las Ribes avant d'arriver aux gorges. Nous commencerons par une bonne descente vers les rives de l'Agly pour rajouter du dénivelé et éviter une portion de route. Une fois arrivés aux berges nous attaquerons la première petite montée vers l'oratoire en bord de route en empruntant le GR36 puis le GR367A. Une fois arrivé au second parking en béton commence alors le spectacle des gorges du Galamus. Si le passage est ouvert nous traverserons le magnifique ermitage de Saint-Antoine de Galamus Cet site aurait commencé à être aménagé au XVème siècle, la chapelle a été édifiée en 1782 et la réhabilitation contemporaine a débuté en 1843. Après ce passage nous retrouverons la route creusée dans la roche en 1892 à l'instar de l'Agly en sculptant ses gorges. Vingt minutes de magnifiques paysages. Une fois arrivés à la frontière avec l'Aude nous quitterons la route pour une montée très soutenue. Les bâtons de randonnée sont conseillés car le sentier en sous-bois humide est glissant et abrupt jusqu'au col Das Souls où nous retrouverons le GR367. Par la suite le chemin devient plus favorable et sec, après une courte descente, la montée sera plus douce jusqu'au Pech d'Auroux où nous attendent de jolis panoramas sur les Fenouillèdes et le massif du Canigó. Selon le temps et surtout le vent, le repas seras pris soit près du sommet soit en contrebas au pla de Brézou plus à l'abri des éléments. Nous effectuerons la dernière longue descente en empruntant le GR36. Afin d’éviter le dernier tronçon de route nous effectuerons une dernière montée un peu plus longue pour retrouver une piste qui nous ramènera sur la route à proximité de notre parking initial.
Modeste bourgade agricole encore en 1927, Tautavel a changé de statut dans les années 70, avec la découverte de l’homme le plus vieux d’Europe.
Il était une fois un village roussillonnais que rien ne semblait distinguer des autres. Et puis un jour, un savant paléontologue et aussi pharmacien à Perpignan, du nom de Joseph Farines, né à Espira de l’Agly le 12 juillet 1792, découvre en 1829 dans une grotte dénommée « l’Argou » (sans doute une déformation phonétique de l’Arago d’aujourd’hui) une dent fossile et des ossements du genre rhinocéros. On trouve une trace écrite des travaux et découvertes de Farines dans les bulletins de la Société philomatique de Perpignan édités entre 1820 et 1830.
A l’époque, les moyens mis à la disposition des chercheurs sont dérisoires, le passé n’intéressant que peu de monde et l’état d’avancement de la science ne permet pas de dater avec précision l’âge des trouvailles. Néanmoins, le site est répertorié et mis en attente de recherches organisées.
Les années passent et, en 1964, le professeur Henry de Lumley ouvre le chantier de fouilles qui se poursuivra chaque année pendant quelques mois. Puis vient ce jour de juillet 1971 où un crâne humain vieux de 450.000 ans est mis à jour, donnant naissance à « L’Homme de Tautavel ».
En quelques années, le site sera connu du monde entier. D’après l’Universitaire Cyr Descamps, notre compatriote Jean Abelanet -docteur en Histoire et en Préhistoire- a joué un rôle éminemment conséquent dans la « mise en évidence du remplissage archéologique de l’Arago ». Il sera d’ailleurs Conservateur du Musée de Tautavel de 1978 à 1990.
Aujourd‘hui, la grotte de « L’Homme de Tautavel » est l’un des plus importants gisements préhistoriques du monde et les travaux de fouilles continuent sous l’égide du Centre Européen de Recherches Préhistoriques crée en 1992 et dont le président est Henry de Lumley...