Il y a 23 photos transférées
Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
C’est en 1415 que par acte notarié, le seigneur de Sureda permet aux habitants de défricher et de travailler les terres en friches de la partie de terroirs appelés Las Dechs. La pratique du Tallat i sembrat permettra aux habitants de cultiver la terre pour leurs propres besoins.
Après la Révolution, ce droit d’usage est repris dans le Code Civil, mais ce n’est qu’en 1839 que la municipalité consent à distribuer des vacants communaux sous l’appellation Les Dechs.
Ces tallats étaient louées, à peu de frais, aux familles de Sorède, sur des terres communales, situées sur le piémont des Albères. Ces familles s’engageaient à les défricher et à les mettre en culture. La pente naturelle des parcelles après de longs et pénibles labeurs laissait place à des gradins de terrasses soutenues par des murets de pierres sèches.
L’avantage pour tout le village était de repousser le maquis de bruyères qui favorisait les risques d’incendie. De plus le gros gibier comme les sangliers était éloigné.
La plupart des chefs de famille qui entretenaient des tallats étaient employés à la fabrique de micocouliers, à la scierie ou dans des exploitations agricoles de la plaine. Sur les tallats, ils cultivaient la vigne, plantaient quelques arbres fruitiers comme les cerisiers, les pommiers et l’incontournable figuier à côté de la non moins incontournable citerne. En effet on ne compte qu’une seule source, celle du Pardal.
Aussi, ils installaient des citernes de pierre qui recueillaient les eaux lors des orages provenant des « feixes » (plates-bandes cultivées).
Sur chaque tallat était construit en pierres sèches, un abri ou « barraca » ou « casot », quand le toit était de tuiles pour y mettre leurs outils et de quoi réchauffer le repas apporté du village. Certains possédaient également une cheminée. Aucun abri n’est semblable à un autre. Ce sont des illustrations d’architecture rurale populaire.
Les tallats étaient surtout travaillés les dimanches et jours de fête, en famille, mêlant jeunes et anciens.
La pratique des tallats s’est éteinte avec l’exode rural et le maquis des bruyères a retrouvé tous ses droits et le temps a eu raison des abris.
Aussi, l’Association PASTOR, a restauré quelques abris et a fait le choix difficile, parfois plus de sept familles se sont succédées sur le même tallat, de mettre un nom de famille sur chacun d’entre eux afin de rappeler que les tallats ont été des lieux de vie et de travail et que la montagne de Sorède n’a pas toujours été seulement cet agréable lieu de promenade dont la découverte vous est proposée.
Après les rudes conditions hivernales du week-end dernier, pour nous rappeler que l’été se terminera dans quelques temps, le cours tranquille du réchauffement climatique peut reprendre son cours. Ce sera donc probablement avec un meilleur temps que nous pourrons gravir le Cambre d’Ase. Si ce sommet emblématique fait parti des classiques de notre département, la montée ici proposée nous fera sortir des sentiers battus. Nous commencerons tranquillement par la vallée d’Eyne, puis lorsque nous sortirons de la forêt, nous quitterons le sentier pour bifurquer par l’orri de baix, et monter hors sentier mais sans grande difficulté jusqu’à la crête, malgré un bon raidillon de plus de 500 m de dénivelé pour l’atteindre… La suite sera plus aisée pour arriver au sommet et profiter de cette sentinelle perchée entre Conflent et Cerdagne.
La vallée de Porta s’étire jusqu’à la Portelle Blanca d’Adorra, ancien chemin des Bons-hommes. Elle nous accueillera pour le bivouac au niveau de la cabane pastorale. Le lendemain, l’ascension empruntera un chemin d’estive à flanc jusqu’à la Jasse de La Cabaneta. Puis, par degrés et passages de cols, nous atteindrons la crête et le sommet offrant une vue panoramique. Le retour variera selon le temps ou les forces restantes.
Les 2/3 de la randonnée se déroulent hors sentier sur pente raide couverte de gispet. Les bâtons seront alors d’une grande utilité.
c'était la dernière randonnée avant la pause estivale.
Le confinement sanitaire ayant bouleversé le programme, le POT vous propose une randonnée supplémentaire ce dimanche. Après les dernières randonnées montagnardes, nous vous proposons de cheminer vers des contrées moins abruptes, mais non moins sauvages, dans les Garrotxes. Sansa, petit village niché au fond de la vallée, est une entrée naturelle du massif du Madres. Ce massif isolé, est riche d’une faune variée, protégée par de nombreuses réserves naturelles. Et le sommet, malgré son altitude relativement modeste offre une très belle vue à 360 °. Etant donné les élections municipales en cours, la fin de la rando est prévue avant 16 h pour pouvoir voter avant 18 h
Cet itinéraire permet de gravir rapidement un joli sommet qui domine l’étang du Lanous et les Pyrénées si le temps le permet.
Après une montée boisée vers l’étang de Font Vive, il rejoint une portion du tour du Carlit en balcon jusqu’au barrage de l’étang du Lanous. De là, le dénivelé s’accentue et le sommet du pic de la Coma d’or est atteint par des pentes herbo-caillouteuses.
Le retour s’effectue par une crête facile plein sud qui rejoint le lac par la porteille du Lanous et son rec. La suite par le même chemin qu’à l’aller.
Oxygénation garantie,
Dans cette période troublée rien ne vaut une belle randonnée classique un peu sportive afin de retrouver ses repaires.
Le Puig Péric nous offre de multiples possibilités d’accueil.
Si le temps nous le permet et après le refuge de la Balmette les cheminements sont divers, au centre entre les deux Peric la Coma de la llose nous attend, plus sportif la directe Estany de la llosa vers le Peric et enfin plus classique le petit Peric tranquille.
Suivant le groupe et sa motivation ainsi que ses préférences nous risquons de passer une bonne journée montagnarde.
Après la réussite de cette première rando de déconfinement, nous renouvelons l'expérience ce dimanche pour le plus grand plaisir des Potistes. Cette fois nous restons dans le département dans le Conflent pour retrouver une route historique.
En 1659, pour sécuriser une nouvelle partie de son royaume annexée à l’Espagne, Louis XIV chargea le maréchal Vauban de construire une ligne de fortifications. Pour fournir Mont-Louis en matériel et en hommes, Vauban fait percer deux routes l'une depuis Limoux, l'autre depuis Villefranche de Conflent. Nous emprunterons ce désormais chemin Vauban.
Nous prendrons le départ du charment village de Canaveilles, d'entrée la montée sera soutenue par la Plana pour atteindre la ligne de crêtes au dessus du village. Par la suite nous basculerons sur l'autre versant pour retrouver le chemin des Canons. Ce large sentier est la vraie route suivie par les troupes de Vauban. Un ingénieur de Vauban avait, en effet, jugé plus opportun de leur faire traverser les forêts de Llançades, situées sur les hauteurs de Canaveilles, plutôt que de suivre la route longeant la Têt au fond des gorges. L'autre avantage de cet itinéraire est la présence de sources, nous passerons à côté de la font Garraba, la font de Guillemet et la font de l'Os. C'est à proximité de cette dernière source que nous quitterons ce sentier pour atteindre le sommet du jour le Serrat del Cortal. Le repas sera lui pris dans un endroit plus accueillant en contrebas autour du chalet du dentiste.
Pour le retour nous emprunterons le chemin Vauban. La descente sera soutenue jusqu'au hameau de Llar après avoir traversé le canal. A la sortie du hameau nous emprunterons la route sur quelques centaines de mètres. Un petit crochet est possible pour découvrir l'église de Sant Andreu. Nous abandonnerons la route au détour d'un lacet. Après une longue descente nous retrouverons un itinéraire plus en balcon pour finir notre balade et retrouver Canaveilles.
Du col de Jau, où nous stationnerons, nous suivrons la piste qui file vers le refuge de Callau. Deux-cents mètres après l’avoir dépassé et bien avant l’ancienne carrière de talc, nous abandonnerons le balisage conduisant dans le vallon de la Castellane et pénétrerons plein sud dans la forêt pour aller chercher la crête où nous découvrirons l’Orri de la Roqueta.
Nous progresserons alors vers l’ouest pour atteindre le Pic de la Roqueta, premier sommet oriental des cinq éminences formant le massif des Madres. Nous longerons les corniches dominant la vallée de Nohèdes en direction du Piló de la Miranda puis du Roc Negre. Retour par el Córrec de Canrec
Jadis propriété de l’une des plus grandes familles de Saint Laurent de Cerdans, le mas Cremadells n’a pas échappé aux heurts de l’histoire. Vendus à la Révolution, il est protégé par son inscription aux Monuments Historiques et par l’attachement de ses actuels propriétaires.
Tout comme celle des De Noell, à qui elle fut apparentée au XVIIe siècle, la famille Cremadells de Saint Laurent de Cerdans était l’une des grandes familles possédantes de la contrée, une fortune fondée sur la terre et la propriété foncière.
A la Révolution française, les biens de « l’émigré Cremadells » furent vendus par la Nation : des terres et une « masia », une ferme avec ses dépendances, dont le corps de logis des maîtres était assez remarquable pour lui valoir le surnom de « château ».
A la fin du XIXe siècle, Abdon Garceries possédait la moitié du domaine qu’il légua à son neveu Pierre, à la condition que celui-ci fasse l’acquisition de l’autre moitié. C’est ainsi que le mas Cremadells échut en héritage à l’arrière-petite-fille de Pierre Garceries, l’épouse de Jean Nivet, actuel propriétaire des lieux................