Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Durée : 4 h 15 - Dénivelé : 110 m - Difficulté : facile
Conditions : licence annuelle 32 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 45 au parking de la piscine du Moulin à Vent de Perpignan
Un peu d’histoire…
L’origine du nom découle du latin fraxinea qui signifie frênaie et de l’occitan fraisse (=frêne).
Il est fait mention de Fraissé dans un plaid judiciaire tenu à Narbonne le 11 mars 993 en présence de l’archevêque Almaric. L’abbé du monastère de Saint Jean de Montolieu possédait alors un alleu à Fraissé sur lequel un seigneur du nom de Pontione avait commis par la force un vol de pain, de vin et de cochons.
En 1271, Almaric de Narbonne seigneur de Talairan, reconnaît tenir en fief du roi de France le château de Fraissé.
Pendant deux siècles la seigneurie de Fraissé sera tenue par la famille de Pompadour originaire du Limousin. En 1431 Edouard-Elie de Pompadour fut appelé en Languedoc par Godefroi de Carcassonne. Marié à Raymonde d’Auriac, dont le père était seigneur de Villesèque, Montpezat et de Fraissé, il fut viguier et gouverneur de Carcassonne.
C’est à partir de 1511 que les Pompadour viennent s’installer à Villesèque. En 1663, Françoise de Pompadour, épouse Louis Saint Jean de Moussolens, baron de Bouisse qui fit ajouter à ses titres celui de seigneur de Fraissé et Monjoi (1671).
Il possédait aussi quelques droits de pacage à Montpezat (commune de Roquefort).Les descendants deviendront propriétaires de la totalité du domaine de Montpezat après que le sieur Joseph de Volontat de Castelmaure leur eut fait donation. Ce dernier s’était marié avec Françoise de Pompadour (1675), dernière descendante de la branche Pompadour qui possédait la seigneurie de Castelmaure.
Les Pompadour seront ainsi la famille noble la plus puissante de la contrée.
Afin de prévenir l’expropriation de ses biens, Jean Louis de Saint Jean de Moussolens, baron de Bouisse… fit en 1788 donation de tous ses biens à Me Miquel Claude, avocat au Parlement, habitant du lieu de Fraissé.
Le château accroché sur un rocher au centre du village a été restauré avec goût grâce à l’aide des Monuments Historiques. Sa porte en arc brisé, défendue par une bretèche, donne accès, par un passage voûté en croisée d’ogives, à une cour intérieure. L’essentiel de l’architecture date du XIIIe siècle, comme en témoigne également une fenêtre en arc brisé.
Ce château du XIIIe s n’est plus qu’une habitation banale qui domine le village bâti contre la montagne. On y remarque cependant une échauguette et, à l’entrée, la salle des Gardes dont la voûte est formée d’une croisée d’ogives.
Lors des incursions des Espagnols en 1495 et 1503,Fraissé compte parmi les châteaux, bourgs et villages de la vicomté de Narbonne qui furent pris et rançonnés par le duc d’Albe, Frédéric de Tolède qui, sur l’ordre de Ferdinand, roi d’Espagne, envahit les Corbières et arriva à Narbonne.
La porteille de Mantet - Possibilité d’hébergement au gîte « La Cavale » le samedi. - (hébergement libre)
Raquettes ou sans raquettes ? portez- les, dans tous les cas.
Carte 2349 ET 1/25000
Dénivelé : 1000 m peut-être plus ou moins suivant les conditions.
Difficulté : niveau moyen, bonne condition physique.
Durée : 6h - Repas : tiré du sac. --- Matériel : Hiver + raquettes et bâtons
Nuitée : 14 € --- envoyer le chèque au POT avant le 29/12/11.
[rouge]ORGANISATION :[/brun]
Rendez vous samedi 07 janvier à 16h15 parking de la piscine du moulin à vent ou 7 h le dimanche 08 ou 8 h 45 à Mantet parking à l’entrée du village.
Conditions : assurance jounalière (non licenciés 3€) --- Licence annuelle 32€.
[rouge]Extrait du livre du Comte Henry Russel :[/brun] Souvenir d’un montagnard.
« A quoi cet être bizarre a-t-il servi ? Que nous a-t-il appris ? Ce n’est qu’un acrobate, un exalté, un névrosé, un solitaire, ou pire, un panthéiste.C’est comme un somnambule qu’il a passé partout, sur les neiges et les sables, sur les fleuves des deux mondes, et sur les mers les plus lointaines…Il a foulé aux pieds presque toutes les plantes connues ou inconnues, sans en cueillir une seule, sans même nous les nommer. Quant aux rochers, il en a fait sa table, son oreiller et sa maison, et voilà tout. Exclusivement épris du beau, il n’a rien analysé ni découvert. Son caractère et ses idées ont pris la consistance et la mobilité des nuages, avec lesquels sa vie s’est écoulé comme une espèce de rêve : or les rêveurs sont inutiles, pour ne pas dire nuisibles.
[rouge] A - TECHNIQUE.[/brun]
Départ : 8 h à Perpinyà au parking de la piscine du Molí de Vent ou à 8h45 à Sant Joan d’Albera par la D 900 puis la D 71 juste avant le pont d’El Pertùs.
Difficulté : aucune pour randonneurs en forme. --- Durée : un peu plus de 5 heures de marche … sans les pauses.
Dénivelé : 500 m (+100 m) même les moins courageux y arriveront !!
Équipement : bonnes chaussures. Vêtements chauds, bien sûr, c’est l’hiver !.
Repas : grillade, n'oubliez pas grilles, rostes, apéro, vin, café, liqueurs et tout plein de douceurs pour se réchauffer.
Assurance journalière pour les non licenciés : 3 €. --- Licence FSGT : 32 € pour l’année.
[rouge]B - ITINÉRAIRE SIMPLE ET ASSEZ CLASSIQUE. [/brun]
<span class='retrait1'>1 – Découverte du patrimoine historique.
<span class='retrait2'>Dolmen de Na Cristiana (III° millénaire), ruines d’une tour à signaux (XIII° siècle), casemates érigées pendant la bataille du Boulou (1794), Reina de les Fonts (fin XIX°), TGV (XXI°).</span>
<span class='retrait1'>2 – Balade en crête.
<span class='retrait2'>Vues exceptionnelles sur la plaine, la vallée de la Roma et le Canigó, évidemment.
<span class='retrait1'>3 – Grillade .
<span class='retrait2'>Aucun commentaire, chacun gèrera à sa guise.
<span class='retrait1'>4 et 4’ – Retour en deux temps.
<span class='retrait2'>Tranquille piste forestière et sentier un peu plus raide.
Le Roc Jalère (1110 m) en partant de Eus (335 m). En passant par le village abandonné de Comes.
[rouge]Annule et remplace le Coma Negre (terrain boueux).[/brun]
Carte 1 /25000 2348 ET - Dénivelé : 775m - Difficulté: niveau moyen. - Durée: 6h maxi, plus avec les arrêts divers - Repas: tiré du sac.
Rendez-vous : 7h 30 parking piscine du moulin à vent de Perpignan. - Equipement : Hiver
Conditions: assurance journalière (non licenciés 3 €) - Licence annuelle 32 €
Départ : On peut les appeler les villages fantômes. Pas la peine d'aller loin pour en parcourir un. Les Pyrénées Orientales en comptent presque une dizaine. On les aime pour leur ambiance. Cômes est de ceux- là.
Cômes possèdait quatre oratoires, en souvenir des quatre évangélistes.
Là, dans amphithéâtre de Cômes, cette combe naturelle embrasse tout le village abandonné, perché à 846 m d'altitude, côté occitanie.
Le hameau a connu l'exode à partir de 1928. De 1921 à 1926, une grande sécheresse anéantit toutes les récoltes du village.
Ce village d'agriculteurs et de bergers fut pillé en 1940 de ses pierres, poutres et tuiles.
On circule dans les rues silencieuses, touchées par le doigt du vent.
Au dessus le Roc de Jalère nous attend.
Dénivelé: 930 m - Durée : 7 heures - Niveau : randonneur - équipement : bonnes chaussures, vêtements chauds.
Repas : repas tiré du sac. - Conditions : licence annuelle 32 € ou assurance/participation journalière 3€.
Départ : 7 heures à la piscine du moulin à vent Perpignan.
Peu élevés, les sommets autour d'Urbanya permettent d'en visiter plus d'un. Un itinéraire par monts et pas vaux, par pistes et par cols. Par deux fois nous passerons le col Des Vigues, où un hideux portail métallique rouillé ferme le domaine de Cobazet, propriété de quatre mille hectares de Groupama ceinturée de fil de fer. Cela ne doit pas freiner nos ardeurs pédestres, même si cette barrière nous imposera d'ôter notre sac à dos pour la franchir. Nous commencerons le périple au bout d'Urbanya par un sentier logeant le cours d'eau et un mur de pierre, témoignage d'une ancienne activité agro-pastorale. Passée la ruine Orriet, il faudra monter hors sentier, parmi les broussailles, relativement clairsemées. Une piste bordée d'une ruine nous mènera alors vers le col Des Vigues où nous bifurquerons nord-ouest vers le Serrat de la Font de Barbère. Nous suivrons la crête boisée jusqu'au Pic de Tour. Nous plongerons, hors sentier encore, vers le chemin du tour de Coronat. Dans une épingle à cheveux, nous filerons vers les ruines de ce qui est certainement une ancienne mine pour rejoindre le col Des Vigues. Nous grimperons dans la forét jusqu'au Serrat de Mirailles, puis, hors forêt, nous irons jusqu'au Roc Journac. Il nous faudra alors rebrousser chemin, petite remontée, pour prendre le sentier menant à Urbanya. Nous croiserons là aussi une ruine.