Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Un ermitage, de l’eau (c’est bon pour le moral), des petites chapelles romanes, des gorges encaissées où s’écoulent de grandes cascades, des falaises vertigineuses… tels sont les ingrédients de cette balade transfrontalière qui du Vallespir, plonge le temps d’une journée dans les Sierras catalanes.
REMPLACÉE
Cette sortie sera l’occasion de retrouver le Ripolles et le Vall de Camprodon de l’autre côté de la frontière du col d’Ares en Catalogne sud. La randonnée s’effectue à partir du village de Villalonga de Ter. Cette commune a toujours vécu du pastoralisme, à partir des années 60 on est passé de l’élevage ovin à l’élevage bovin. Nous retrouverons donc des vaches tout au long de notre balade, et avec un peu de chance nous apercevrons à nouveau des isards. En effet c’est dans la région du Ripolles qu’on trouve la plus grande population d’isards de Catalogne.
Pour débuter la randonnée nous irons à la rencontre d’un autre animal, plus légendaire, le dragon qui domine un léger promontoire rocheux en hauteur du village : el mirador del drac. Après ce point de vue original nous retrouverons le GR210 et nous suivrons la direction de Setcases. Cette portion de GR sera assez courte, et une partie hors sentier assez pentue nous permettra de rejoindre sans difficulté la Serra Llevada, grâce à une clôture qu’on longera tout au long de la montée.
Une fois la première Serra atteinte, des pistes nous amèneront au Serrat de Sant Pere puis une bonne montée nous permettra d’atteindre le sommet du Puig de les Agudes.
A partir de là en fonction du temps (météo et horaires) nous pourrons rejoindre un second sommet à peine plus haut. En suivant la ligne de crête nous traverserons le Pla Rodó et le Pla de les Bigues pour atteindre le col de Lliens en empruntant un bout de GR11. Du col, une dernière ascension permet d’arriver au Puig Sistra (1990 m).
Pour la descente nous retrouverons de manière très éphémère à nouveau le GR11, puis nous contournerons le Puig de les Agudes. Des pistes nous permettront de redescendre sur le hameau de Llebro. De là nous suivrons à nouveau le GR210 qui nous amènera au village initial de Villalonga de Ter.
REPORTEE
Ce parcours en balcon, dans le Haut Conflent, témoin des projets fous et cyclopéens des ancêtres, offre de très belles perspectives sur les sommets des vallées perpendiculaires à la rive droite de la Têt ainsi qu'une grande variété de végétation suivant l'altitude.
Si l'effort pour la montée est quasi inexistant (bâtons inutiles), il est cependant contrebalancé par une exigence d'attention soutenue sur de fréquentes portions rocailleuses du parcours. De plus, le chemin longe souvent des murs verticaux prolongés par des pentes vertigineuses.
Quand le chemin est inexistant, car éboulé, il faut utiliser des planches posées au dessus de l'eau du canal, ou bien certains passages demandent quelques acrobaties.
Les ronces et les orties abondantes par endroits condamnent le pantalon court.
Il n'y aura pas d'abri possible pour le piquenique si pluie (orri fermé). Un parapluie si besoin peut convenir (vu qu'on a les mains libres).
Malgré tous ces désagréments obligatoires ou possibles, cet itinéraire vaut la peine pour qui a le pied ferme, un penchant pour l'aventure et la forme du sportif.
La balade vers cette petite chapelle datant du XVe siècle servira de prétexte à visiter le très beau village médiéval de Sant Llorenç de la Muga. La montée et le belvédère attenant à l’Ermita offriront de belles vues sur le bourg protégé par son mur d’enceinte et dominé par l’église. Celle-ci est documentée dès le XIIe siècle ainsi que la tour, dite des Maures, plantée audessus.
Chaque 23 avril, les habitants des environs montent en pèlerinage à l’Ermita pour fêter Saint Georges, vainqueur du dragon et patron de la Catalogne. De là, on peut profiter du panorama sur le massif des Salines, le pic Neulos, le mont Bassagoda et le golfe de Roses
De retour au village, il serait dommage de ne pas aller voir la noria actionnée par le canal qui traverse la cité, ainsi que ses trois portes fortifiées qui constituaient les trois portes d’entrée de la muraille de l’enceinte : la porte de Dalt (d’en haut), la porte del Mig ou del Riu (porte du milieu) et la porte de Baix (porte d’en bas)...
Le départ de la randonnée se situe à Py sur le parking à droite en face de l'école.
Nous partirons plein est en direction du Canigou et , après une pente soutenue, nous atteindrons la crête au point dit « les Mates Roges ».
Une descente raide balisée par les vététistes nous permettra d'atteindre un point de vue vers l'ouest sur Py et sa vallée. Aprés le picnic, le col de Jou sera atteint puis un sentier nous ramène en suivant moults talwegs en direction du départ.
Les tours de Cabrenç portent le nom du roc escarpé sur lequel est bâti le château primitif. En fait il s’agit de deux châteaux et d’une tour à signaux entièrement restaurée de nos jours. Le vieux château datant du Xe siècle occupe le point culminant à 1326 m d’altitude. Juché sur un piton rocheux, entouré de parois vertigineuses, il est uniquement accessible par le sud. Ce site est tellement escarpé que seule une chèvre y serait à l’aise, d’où le nom de Cabrenç (cabra= chèvre en catalan). Les premiers seigneurs prirent cet animal comme emblème sur leur blason.
Des pans de mur, des voûtes éventrées signalent la salle seigneuriale et la chapelle dédiée à St Michel. Une vaste et épaisse muraille entoure la base sud de l’escarpement. Les dimensions de la porte et des vestiges témoignent que l’enceinte abritait des écuries pour les chevaux et le bétail du château.......
Pour cette randonnée de printemps, nous nous retrouverons dans la capitale du Vallespir. Céret était connue au moyen-âge pour ses carrières de marbre blanc, puis, plus proche de notre temps, pour ses cerises.
L’âge d’or des cerises de Céret a été atteint dans les années 1960, avec une production de 3.000 tonnes par an (contre 250 tonnes aujourd'hui) qui permettait d’alimenter une coopérative et un marché de gros dédié.
La boucle du jour partira de l’ancien couvent des Capucins. Le lieu est réputé avoir abrité temporairement la conférence de Céret du traité des Pyrénées (1659). La montée est assez directe jusqu’au plus haut sommet du jour, en traversant le Pla 3 et le col d’en Llemosi. Près du pic de Fontfrède, bien visible aves ses antennes, une aire de pique-nique nous accueilleras pour le repas du midi. Nous pourrons aussi admirer à proximité la première des stèles des évadés de France érigée en 1946 (depuis 20 autres stèles ont été érigées dans d’autres communes de France).
Pour la descente nous emprunterons plus de pistes, seul une portion délicate non balisée doit être suivie pour atteindre le Mas d’en Ribes qui abrite la chapelle de Sant Agusti. Pour la dernière portion nous suivrons le chemin du balcon de Céret, ce chemin peut nous ramener jusqu’au point de départ, ou nous pouvons aussi effectuer un dernier détour par un chemin plus technique (avec main courante) qui traverse la porte de fer et qui nous permet d’admirer la belle cascade du Salt dels Baussos.
Tout au long du VIIIe siècle, la future Catalogne se trouve écartelée entre deux conquérants : d’une part les armées arabes, dont le revers de Poitiers n’a pas annulé les intentions belliqueuses et, d’autre part les Francs carolingiens, dont la pression sur le sud se fait de plus en plus importante.
A partir de 785, Gérone et plusieurs autres villes de la « Gothie » se livrent à Charlemagne, de gré ou parfois de force (Barcelone est conquise en 801 au terme d’un long siège).
Ainsi libéré, le pays va être doté par le pouvoir carolingien d’un système administratif semblable à celui du reste de l’empire. On le divise en comtés dont les limites correspondent en général à celles des pagis de l’ancienne Septimanie........................
Cette randonnée débute de Sansa, petit village perché tout en haut de la vallée des Garotxes. Par un sentier tracé sur le versant ensoleillé du Pic de la Pelade, nous progresserons en direction du refuge des Estanyols près duquel nous trouverons le chemin provenant du Col de Sansa.
Par la Coma de Pontells, nous nous dirigerons jusqu'à la crête dominant la vallée de Nohèdes, sur laquelle est suspendu le refuge de la Perdrix . Le plus gros sera fait, le Roc Negre se situant seulement 150m plus en amont.
Panorama garanti sur les massifs environnants, les vallées et la plaine du Roussillon.