Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Nous voici de retour à Valcebollere, charmant village au sud de la Cerdagne française, préservé de l’urbanisation intensive. Le site est un de ces lieux propice à la randonnée raquettes qui fait le charme de nos montagnes catalanes. Nous monterons jusqu’à la jasse del Pau, puis le ravin du rec de la vila nous conduira jusqu’à la crête frontière et le pla de Castelló.
Bien évidemment, la randonnée sera modulée en fonction de la météo.
Les premières mentions connues du lieu de Baixas remontent en l’an 843 sous la forme de Baxianum ou encore Baxianos, dans un jugement et une déclaration de témoins lors d’un « plaid » (assemblée des grands Comtes et Evêques à l’époque franque) tenu à Saint-Estève del Monestir. Il s’agit d’une simple mention puisque Baixas est cité parmi les limites de la Villa de Baho. Le terme de villa inclut tout le territoire d’une villa. Cependant, le lieu est habité dès la préhistoire car il a été retrouvé en 1976, au lieu-dit « Amaga la dona », une sépulture datant d’environ 18 siècles avant notre ère. L'aven de la Cova de l'Amaga la Dona, situé au nord-ouest de la commune, révèle en effet des vestiges de l'Âge du cuivre, incluant notamment les restes de nombreux ossements humains ainsi que des silex, des parures diverses et des fragments de vases campaniformes.
Au IXe siècle, le lieu de Baixas appartient aux vicomtes de Narbonne mais ceux-ci, en 925, cèdent le territoire au chapitre d’Elne qui en conservera la seigneurie jusqu’à la Révolution.......
Et nous allons nous "encouseranner" une fois de plus dans le Far West ariégeois pour nous rapprocher du pic de Paumade et de la Calabasse. "S’encalabasser" sera le thème d’une prochaine rando : cette neige instable constatée ce dimanche dernier ne nous permet pas d’aborder la partie sommitale et de l’atteindre dans des conditions optimales.
Qu’à cela ne tienne ! Fantastique belvédère, le pic de Paumade offre des vues somptueuses sur les Pyrénées.
Après un petit cheminement en forêt, nous remonterons une série de granges et viserons le col de Quimes. Nous emprunterons un long parcours de crête (col de Lourech, col de Célade) sans grosses difficultés, qui nous mènera par des montés parfois rudes au pic de Paumade. Le retour initialement prévu par une descente sur les fesses de plus de 400m dans la Coume du Louch est compromise. Nous aviserons alors…
En 929 a lieu la vente de certains casals dans la villa d’Eus. (Alart : Z-244). C’est la première mention du village.
Par ailleurs, toutes les anciennes graphies de ce mot apparaissent sous la forme « Elzina ». Sa graphie actuelle date de 1359. EUS vient du latin ilex, ilicis, qui veut dire yeuse ou chêne vert, en catalan alzina : il s’agit d’un lieu où abonde le chêne vert.
Vers l’an mille, trois sites habités sont répertoriés : le premier village d’Eus, situé sur la rive gauche de la Têt, un autre village appelé Cavalera ou Llisco dont rien ne subsiste aujourd’hui et enfin Coma, au nord, un village qui sera rattaché à la commune d’Eus en 1790.
Le village primitif (Vila Vella dont le terme apparaît au XIVe s pour désigner le vieux village) et son église dédiée à Sant Vicenç étaient en effet situés au pied de la serra au bord du riveral. Elle fut donnée par le comte de Cerdagne Guifred, en 1035, au monastère de Canigou, nouvellement fondé. Le village s’est développé ensuite sur un site défensif, voisin, au pied du château bâti sur l’éperon rocheux qui domine le profond ravin de la Ribella.
C’est depuis la station de ski de Porté-Puymorens que nous débuterons tranquillement l’ascension, raquettes ou crampons aux pieds selon l’état de la neige. Après avoir gravi les premiers deux cents mètres le long d’une large piste, nous arriverons près du lac de l’Estanyol. C’est ici que nous abandonnerons le domaine skiable et entamerons une progression par la forêt en direction des Basses de Fontfreda. Nous déboucherons alors sur une très belle vallée suspendue qui nous accompagnera avec une pente s’accentuant progressivement jusqu’au col séparant le Pic de Fonfreda de celui de l’Estanyol. Une trentaine de mètres sous le sommet une corniche bien stabilisée et à l’abri du vent nous accueillera pour la pause repas. La descente se fera dans un premier temps sur nos traces de montée jusqu’au Roc de les Ombres d’où nous basculerons directement sur la Coma de l’Estanyol.