Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Dénivelé : 1120 m. - Durée : 7 heures - Niveau : randonneur. - Équipement : bonnes chaussures, vêtements chauds.
Conditions : licence annuelle 32 € ou assurance journalière 3 €. - Repas : repas tiré du sac.
Départ : 7 h 15, au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan.
Le Pilo de Belmaig joui d’une réputation qui ne se dément pas. Ses flancs sont abrupts. Heureusement, nous aurons largement le temps de nous préparer. La passerelle du Tech franchie au départ d’Arles-sur-Tech, et après 600 m d’asphalte depuis Batlla d’Avall jusqu’au Mas d’en Draguines, la marche d’approche sur un sentier sauvage à pente régulière permettra une bonne mise en jambes. Nous aurons l’occasion de voir et d’apprécier la magnifique chapelle Santa-Engracia, le site fortifié de la batterie Santa-Engracia avant de nous diriger vers le coll de Paracolls.
Et sus au sommet !
Le raidillon n’aura qu’à bien se tenir ! Can Rigall sera l’étape suivante avant de nous diriger vers Roca Fordada et de rejoindre les rives du Tech. Un passage à gué nous permettra alors de franchir le fleuve, d’entrer dans Arles-sur-Tech.
Durée : 4 h 25 - Dénivelé : 700 m - Difficulté : moyen - Conditions : licenciés : 32 euros ou assurance journalière 3 euros - Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan - ou à partir de 9 h 15 au parking de Marquixanes
« SI L’ECHO DE LEUR VOIX FAIBLIT, NOUS PERIRONS… » Paul ELUARD
Le 2 août 1944, les barbares nazis affolés par la certitude de leur prochaine défaite, soulageaient leur haine et leur angoisse en venant brûler VALMANYA. La plupart des habitants, prévenus juste à temps, avaient réussi à s’enfuir. Seul quatre hommes, qui s’estimaient suffisamment âgés pour ne rien risquer, avaient choisi de rester ; il furent tous torturés et massacrés.
On ne peut oublier des actes aussi atroces et VALMANYA a choisi de ne jamais oublier cette terrible nuit. Rappelons-nous que si le nazisme a été détruit en 1945, ses idées ne sont hélas pas mortes. Il est en germe dans les propos racistes, ou simplement xénophobes et intolérants, que nous entendons trop souvent en France depuis des années. Il revient même à la mode et l’on a vu certains universitaires tenter par le mensonge d’en gommer les atrocités.
La jeunesse désemparée par le chômage, est une proie facile pour ces idéologies de la haine et de la violence. C’est pourquoi il n’est pas question aujourd’hui d’oublier la terrible leçon de VALMANYA où une nuit quelques centaines d’hommes ont renié leur âme pour devenir des bêtes.
VILLAGE MARTYR, VALMANYA fut aussi et d’abord un VILLAGE RESISTANT. Dès 1941, alors que la plupart des Français croyaient encore au Maréchal Pétain, quelques habitants avaient choisi le difficile camp de la lutte. Après le démantèlement des réseaux « Sainte Jeanne » et Sabot » en 1943 chargés de faire passer la frontière à ceux qui voulaient rejoindre la France Libre, il y eut enfin en juin 1944 la réorganisation véritable du célèbre maquis de la Pinosa qui regroupait environ 150 hommes et guérilleros espagnols.
Ce maquis, nommé « maquis Henri Barbusse » avait longtemps erré dans le département avant de finir se fixer à la Pinosa alors que déjà allemands et miliciens étaient à sa recherche. Ce 2 août 1944 est tombé Julien Panchot à la Pinouse qui restera toujours le symbole de la Résistance contre l’oppresseur nazi.
Durée : 4 h 45 - Dénivelé : 620 m - Difficulté : moyen - Conditions : licence annuelle 32 euros ... ou ... assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
[u]L’activité du fer jadis dans les PO[/u] …
L’activité du fer- l’exploitation, transfert et transformation- a marqué les lieux de vie du massif du Canigou pendant plus de 20 siècles. Aujourd’hui de nombreux vestiges nous rappellent ce glorieux passé, ancré dans la mémoire collective.
L’exploitation a induit en effet la création d’un système d’ouvrages diffus : carrières à ciel ouvert, puis galeries, fours de grillage,voies ferrées, plans inclinés, trémies…Dans les villages et vallées, toutes les ressources locales ont été mises à contribution : torrents, forêts,cultures et …hommes. Charbonniers, muletiers, mineurs, forgerons, transporteurs faisaient vivre des familles entières.
Au milieu du XXème siècle, cette industrie n’a pu soutenir la concurrence étrangère. Les mines ont fermé et, pour les villages, ce fut la fin d’une époque prospère.
Les mines de Batère (Corsavy)
Le versant sud du Canigou renferme de nombreux gîtes de minerais de fer, dont la présence est signalée par des affleurements plus ou moins minéralisés, échelonnés sur le flanc de la montagne. La mine de Batère est située sur les contreforts Est du massif du Canigou entre 1100 et 1600m d’altitude, sur la commune de Corsavy.
Les mines de Batère ont été florissantes au Moyen Age. L’exploitation s’effectuait alors en surface. Puis les groupes sidérurgiques du nord de la France ont acquis des concessions et ont développé des méthodes d’extraction modernes avec longues galeries et engins appropriés.
A partir de 1900, le minerai extrait fut expédié par téléphérique vers les installations d’Arles sur Tech d’où il repartait, après grillage, vers les hauts fourneaux et aciéries du Tarn ou de la Loire.
C’est la Société Anonyme de Batère qui a exploité les gîtes les plus importants. La mine de Batère devint progressivement le site le plus productif du massif du Canigou. L’âge d’or de l’extraction fut la période 1870/1923 avec une reprise conjoncturelle de 1940 à 1980. Batère fut la dernière mine de fer exploitée dans le massif du Canigou (1994).
La montée en puissance de l’exploitation s’est accompagnée d’un important besoin en main d’œuvre : mineurs, boiseurs, techniciens…Au début du XXème siècle, Batère était encore un village avec son école, sa cantine-épicerie-tabac, ses dortoirs…il y eut jusqu’à 600 employés en 1900.
Batère a été l’une des plus anciennes mines de fer. Les réserves connues à ce jour sont de l’ordre de 1 200 000 T. La cessation de l’exploitation est intervenue non parce que la mine n’était pas rentable, mais parce que la société mère de Decazeville a été reconvertie en usine de traitement de ferraille.
Transformé pendant des siècles en un métal de grande qualité dans les célèbres forges catalanes, le minerai de fer a longtemps été utilisé pour la création d’armes, d’armures, de ferrures et d’outils. Plus tard, c’est pour la fabrication d’aciers spéciaux ou de pièces soumises à forte usure qu’il a été recherché. Le fer catalan était réputé pour sa grande qualité, puisqu’il orne notamment les grilles du château de Versailles…
Arles sur Tech, cité laborieuse, capitale du fer en Vallespir, avec l’apparition des forges à la catalane, réputée pour le savoir-faire de ses maîtres ferronniers et artisans du fer, a perpétué la tradition ancestrale jusqu’à nos jours.
Niveau : randonneur: moyen (car sur sentier), mais bonne condition physique requise - Dénivelé : 1000 m environ
Equipement : Bonnes chaussures, imperméable, coupe vent - Durée : 6 h 00
Conditions : Licence assurance journalière (pourles non-licenciés) : 3 € - Repas : grillade possible, vin et apéro bienvenus.
Départ : 7 h 15 au Parking de la Piscine du Moulin à vent, à Perpignan - ou à 7 h 45 au parking à l’entrée de Marquixanes.
C’est à nouveau sur les contreforts du Canigou que nos pas vont nous mener. Le refuge de Bonaigua est situé sur le GR 10, à la croisée de différents chemins. Idéalement placé, il sera notre aire de repos et de repas. Pour y accéder, nous emprunterons un très bel itinéraire fort peu fréquenté, aux noms imagés, la Passerre Cremade, les Orriets, lointains échos d’une ruralité aujourd’hui révolue.
Ce chemin, en balcon au-dessus de la cascade des Anglais que nous entendrons au loin, chemine entre des barres rocheuses, pour arriver à un petit barrage. Ce dernier, construit pour prévenir les crues sur Vernet, crée un spectacle insolite en retenant la neige jusqu’à former une petite « Mer de glace ». Nos montagnes catalanes sont pleines de surprises…