Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Durée : 5 h 00 - Dénivelé : 720m cumulés - Difficulté : moyen
Conditions : licence annuelle de 35 euros ou assurance journalière 3 euros.
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan.
Un peu d’histoire …
Au XIème siècle, une église rurale existait en ce lieu Serrabona (la bonne montagne) sous le vocable de Sainte Marie.
En 1082, le vicomte de Cerdagne, Ramon Bernat, y installe une communauté de clercs réguliers observant la règle de Saint-Augustin : les Augustins adoptaient les valeurs monastiques de la vie communautaire tout en mêlant l’action paroissiale séculière, ce qui les distinguait des bénédictins.
La communauté prospère au XIIème siècle et entreprend la reconstruction de l’église qui est consacrée en 1151.
De l’église primitive du XIème siècle subsiste la nef. Le chœur, le transept et le collatéral nord sont du XIIème siècle.
le prieuré de Serrabona
Ainsi ces aménagements permettent la répartition de l’espace entre la communauté régulière et la communauté paroissiale. Les tâches pastorales se déroulaient dans le collatéral qui était l’église paroissiale de la population laïque de Serrabona, alors que dans la chapelle se déroulait la vie claustrale de la communauté religieuse.
Au XIVème siècle, le territoire subit la crise démographique. Les biens du prieuré ne sont plus cultivés directement mais affermés à partir de 1350.
Le XVème est témoin de la décadence religieuse : en 1448 le prieur est déposé pour « crimes énormes » et son successeur impose aux chanoines de résider sur place.
En 1592, le pape Clément VIII sécularise tous les prieurés augustins roussillonnais. L’année suivante, Serrabona est incorporé à la cathédrale de Solsona nouvellement érigée en Espagne.
Dès lors Serrabona n’est plus qu’une simple paroisse rurale qui s’éteint avec la Révolution, la commune étant elle-même rattachée à celle de Boule d’Amont en 1822.
Restauré entre 1906 et 1922, le prieuré est propriété du Conseil Général depuis 1960.
Le prieuré se dresse dans un site splendide et sauvage, sur un versant de la montagne, au cœur d’un écrin végétal de cistes et de chênes verts. Son aspect extérieur étonne par la rudesse de son architecture et la couleur sombre du schiste avec lequel il a été construit.
Derrière sa façade d’une rare austérité, l’édifice renferme une tribune de marbre rose qui frappe par la richesse de sa décoration. C’est un des plus beaux chefs d’œuvre de la sculpture romane : bestiaire fantastique, visages d’un saisissant réalisme, délicats entrelacs floraux témoignent d’une rare maîtrise artistique.
Niveau : randonneur, bonne condition physique nécessaire
Dénivelé : 1000 m environ, modifiable en fonction de la météo
Equipement : bonnes chaussures, vêtements chauds requis
Durée : 6 h 30 environ
Conditions : participation et assurance journalière 3 €, ou 35 euros pour l'adhésion annuelle.
Repas : dimanche : repas tiré du sac (vin et apéro bienvenus).
Départ :Rendez-vous le dimanche à 7 h 15 à la piscine du Moulin à Vent, ou 07 h 45 à Marquixanes.
A l’écart de l’urbanisation, le massif du Madres est l’un des plus sauvages de notre région. Riche d’une faune sauvage.
Il a, par exemple, été le dernier habité par l’ours, qui après sa réintroduction, est revenu s’y « promener ».
Son climat rude, son emplacement exposé à tous les vents y garantissent un enneigement largement au-dessus de la moyenne.
La contrepartie : il vaut mieux prévoir d’être bien couvert …
Le parcours proposé, au cheminement riche et varié, ne nous fera pas rencontrer de difficultés techniques particulières, mais du fait de sa relative longueur, il ne doit cependant pas être pris à la légère.
Ce parcours aura la particularité de se dérouler en gavatxeria , quasiment totalement côté audois mais cela n’enlèvera rien à notre plaisir, tant partout « la montagne est belle »...
Durée : 5 h 00 - Dénivelé : 360 m - Difficulté : facile
Conditions : licence annuelle 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 00 parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan : il y a 1h15 de route. De Perpignan prendre direction Narbonne. A Sigean quitter la RN et suivre Portel -Taizan les Corbières - St laurent de la Cabrerisse -Talairan.
ou Rdv à 9 h 30 à la FontaineTour sur la place de la République de Talairan
Un peu d’histoire…
Sur le territoire de Talairan, 6000 avant J.C., vivaient déjà les premiers paysans, comme l’attestent les nombreux vestiges découverts dans la région. Au IIIe s avant J.C., une population de bergers Ligures mêlés aux Ibères, peut-être de cette tribu des Elysiques qui peuplait le Narbonnais, avait investi la campagne.
Avant l’arrivée des Romains, les Gaulois occupaient les lieux et cultivaient les céréales, la vigne, le lin, les oliviers, grâce à l’influence des Grecs installés sur les côtes depuis plusieurs siècles. Les mines de fer de Fourques étaient exploitées comme le montrent les scories retrouvées aux « Olivières ».
La conquête du pays par les Romains se fait sans grand bouleversement et la pax romana durera cinq siècles.
Notre Dame de l’Ere
Talairan doit vraisemblablement son nom à un vétéran de l’armée romaine, Talarius, qui fit construire une importante villa située à proximité de la source de Saint Vincentou des Condamines, comme en témoignent les débris de tuile et de poteries retrouvés sur place.
Toutefois l’emplacement de cette villa ne correspond pas avec celui du village qui remonterait au Moyen Age.
Des richesse gallo-romaines, il ne reste plus que des débris de poteries, vestiges d’une prospérité anéantie par les envahisseurs : Alamans, Vandale, Wisigoths… Après ces invasions barbares et l’occupation par les Sarrasins, les Francs s’installent dans le pays en 759.
Propriété de la puissante seigneurie de Termes dès 834, Talairan verra se succéder plusieurs seigneurs au gré des mariages et successions.
Talairan était autrefois fortifié et entouré de fossés, encore aujourd’hui en partie aisément localisable. Trois des anciennes portes principales, la porte d’Amont, la porte d’Aval et la Porte Nego Saoumos(la porte de l’ânesse noyée) ainsi que de nombreux vestiges de remparts témoignent de cette époque moyenâgeuse.
La fontaine tour
En 1271, on évoque pour la 1ère fois le « castrum de Talayranno ».Un compoix (cadastre) de 1730 décrit le « Fort de Talayran ». Cet ensemble comportait : une écurie, un four, une étable, un tinal (cellier), une chapelle et un logis fortifié.
Au fil des siècles, l’architecture du village est modifiée, que ce soit avec la création d’une enceinte (remparts, portes), l’avènement de la viticulture (maisons vigneronnes, chais) ou l’adduction de l’eau (fontaines, lavoirs). Aujourd’hui, on peut encore admirer quelques vestiges de ces temps anciens en arpentant les rues du village.
Cette sortie raquettes nous a conduit au pic de l’Home Mort en partant de Planés
Pour les présents et ils s’en souviennent, le 13 janvier 2013, nous avons gravi le Pic de l’Orri de Planès par la crête sur la gauche de la vallée, dans un froid vif qu’un feu convivial à l’orée de la forêt a permis d’atténuer.
Ce dimanche afin de ne contrarier personne, nous avons pris la crête de droite, par une tire, là aussi forestière et qui nous a forcément amené au sommet.
Durée : 5 h 00
Dénivelé : 250 m
Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
Un peu d’histoire…
L’actuel étang de Bages-Sigean est le résultat de transformations naturelles et artificielles qui ont modifié la côte languedocienne au cours des siècles et qui se poursuivent toujours.
Quelques millénaires en arrière, ce littoral était très différent de celui que l’on voit maintenant : la mer pénétrait profondément dans l’actuelle plage de Narbonne formant une sorte de golfe, en partie fermée par les Iles de la Clapes, de Sainte Lucie et de Saint Martin.
D’une superficie de 20 000 ha, bien protégé des tempêtes, communiquant avec la Méditerranée par une série de larges passes, ce golfe constituait un idéal abri naturel dont les navigateurs surent profiter. Ce lieu était le théâtre d’un important commerce maritime lié au port de Narbonne, un des plus fréquentés de la Méditerranée occidentale.
Durant les périodes préromaine et romaine, les gros vaisseaux et galères s’arrêtaient aux débarcadères entourant le golfe antique (l’île de St Lucie, de l’Aude, Port la Nautique et Port Mahon). La marchandise était alors transbordée sur des barques à fond plat qui remontaient vers le port de Narbonne.
Le fleuve Atax (l’Aude) se jetait au N-O de ce golfe : Les importantes alluvions charriées firent reculer et comblèrent la partie Nord du Golfe. Les eaux, en se retirant, laissèrent de petits étangs, des marécages. Le cordon littoral ferma presque complètement le golfe ne laissant que de petits graus.
Lorsqu’au Moyen-âge, l’Aude changea son cours inférieur et déplaça son embouchure plus au Nord, l’apport d’alluvions diminua, les transformations et le comblement ralentirent. Le golfe a été séparé en 2 étangs, celui de Bages-Sigean et celui de Campignol l’Ayrolle, par la langue de terre de l’Ardillon empruntée de nos jours par 2 voies de chemin de fer et par le canal de la Robine (ancien lit de l’Aude).
Occupant aujourd’hui une superficie de 5500 ha, l’étang de Bages-Sigean communique avec la mer par le grau de Port la Nouvelle. La plupart des îles de l’ancien Golfe sont maintenant rattachées aux rivages hormis les îles du Soulier et de la Planasse. Sites protégés, les îles de la Planasse, de l’Aude et de Ste Lucie appartiennent toutes au Conservatoire du Littoral et contribuent à la richesse écologique de cet ensemble naturel. L’étang est un milieu très productif où se développent une faune et une flore spécifique au milieu saumâtre.
Dans la partie peu profonde, des salines ont été exploitées depuis la plus haute antiquité. Seuls sont encore en activité les salins de la Palme, de Gruissan et de Port la Nouvelle.
La puissance économique et la position géographique de ce carrefour stratégique décidèrent les Romains à y fonder la première colonie en Gaule : la colonia Narbo Martius et à en faire la capitale de la province conquise, la Transalpine.
C’’est sur ces lieux chargés d’histoire, autour du golfe antique, que le P.O.T. vous y invite.