Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
C’est un concept peu fréquent et 100% réussi que nous a proposé le POT ce weekend avec sa randonnée "deux en un". Le samedi, un premier groupe est monté au refuge de la Perdrix pour passer une soirée comme on les aime, près du poêle dans une ambiance chaleureuse. Puis le dimanche, montée au Madres et retour au refuge par le sentier de pays pour y retrouver le deuxième groupe parti de la plaine tôt le matin. Tous réunis, nous avons déjeuné sur ce belvédère ensoleillé dominant ces « gorgs » splendides et profonds que sont l’Estellat et le Negre avant de redescendre au travers la forêt parée de ses couleurs automnales...
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Durée : 5 h 30
Dénivelé : 900 m
Difficulté : 45 min d’escalade facile
Conditions : licence 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : tiré du sac
Départ : 7h de la piscine du Moulin à Vent
Le départ se situe au parking du gite de la Bastide accessible à partir de la route de Saint Paul de Fenouillet à Bugarach après l’embranchement de Camps-sur-l’Agly.
Après une dizaine de minutes de marche sur la piste, on prend à gauche le chemin balisé vers le col d’Echines. La piste serpente entre les hêtres, les chênes et les buis. Une heure plus tard, on arrive au col sur la crête qui s’étire jusqu’au pic de Bugarach. La vue est très panoramique sur la mer et le Roussillon, suivis des piémonts et du Canigou, des Fenouillèdes jusqu’aux sommets ariégeois. On suit la crête en direction du pic qui se détache dans sa majesté (balises jaunes).
Après un petit col boisé, la pente devient plus raide et, après une goulotte équipée d’une corde fixe, un passage plus délicat demande à se servir des mains pour progresser (marches évidentes mais sensation de vide).
Le sentier se détourne ensuite de la ligne de crête pour rejoindre le sommet où nous pourrons pique-niquer si le temps le permet. Par vent violent, des abris sont accessibles en contrebas aux premiers arbres et rochers. La vue vers le nord est appréciable par temps clair (Corbières, Cabardès, Montagne Noire…).
La descente s’effectue parmi les buis par le versant nord de la montagne, surplombant le village de Bugarach jusqu’au col de Linas en bordure de la départementale.
Là, une piste à droite nous ramène au départ en passant devant une belle ferme entourée de ses champs, de son potager, de son poulailler, de ses pâtures…. Un petit paradis tourné vers le soleil levant.
Ici sur un lieu chargé d’histoire se conjuguent l’art sculptural de Maillol, la biologie marine du Laboratoire d’Arago et l’un des meilleurs vins de France produits par des vignerons d’exception.
A Banyuls, où la vigne est reine, ce qui frappe le visiteur ce sont les coteaux pentus et morcelés par des terrasses («feixes ») où toute mécanisation est impossible. Et aussi les murettes, entrecoupées par les canaux d’évacuations pluviales (« agulles ») selon un schéma dit « peus de gall » (pattes de coq). Ce qui confère au viticulteur sculpteur un statut spécial dans la corporation. Chaque jour le vigneron a appris à domestiquer davantage cette liane vivace qu’est la vigne afin d’enrichir nos verres de tous les arômes. Leurs vignes, depuis toujours, sont l’objet de soins particuliers, constants et si leur vin est l’un des meilleurs du Roussillon, c’est un juste retour des choses...
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Cette année, c’est le massif du Carlit qui nous a accueilli pour assister à cet étrange concert donné par ces majestueux animaux. En soirée, une marche d’une trentaine de minutes seulement nous a permis d’approcher les places de brame en lisière de la forêt, mais suffisamment à l’écart pour ne pas « déranger ». Tous réunis près d'un feu crépitant, nous avons ensuite partagé le dîner sous le ciel étoilé avant de regagner nos abris de toile sur lesquels le gel commençait à déposer ses fins cristaux de givre.
Au lever du jour, rejoints par une équipe bien matinale, le groupe des randonneurs s'est élancé sur les crêtes menant à la Solana d’où nous avons contemplé le vaste panorama et les nombreux lacs scintillant à nos pieds…laissant les jeunes "brameurs" à leur chasse à l'image. Pendant le déjeuner, idéalement installés sur le sommet oriental de Col Rouge, nous avons eu la visite de Monsieur et Madame Gypaète, ainsi que de leur nombreux cousins Fulvus. Le retour par le lac et la cabane de Mata Negra fut un délice...
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C’est le 24 1 1129 que l’évêque d’Elne « donne à N.S. J-C et à son Saint Sépulcre, à la congrégation des chanoines et à leurs successeurs, et remet, entre les mains du Prieur Jean, l’église Sainte Marie de Marcevol libre et franche avec tous ses droits présents et à venir ». Ainsi s’ouvre une période de trois siècles et demi pendant laquelle les chanoines du Saint-Sépulcre occuperont à Marcevol un prieuré....
......C’est en 1484 que le prieuré cesse d’exister, l’ordre étant dissout par le pape. Le dernier prieur Pere Renart meurt la même année et le Monestir est abandonnée à la communauté des prêtres de Vinça, nouveaux seigneurs de Marcevol et ce jusqu’à la Révolution qui confisque les biens du clergé. Le prieuré est vendu au Sieur Perraud de Paris en 1791 et devient avec le temps une bergerie….
… avant de renaître grâce à l’action de l’Association du Monastir de Marcevol qui, de 1972 jusqu’à aujourd’hui, a entrepris la restauration des lieux avec le double but de remettre en valeur la mémoire historique des bâtiments et celui de rendre les lieux utilisables pour des activités multiples.