Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le village occupe un piton dominé par les vestiges du château, à 465 m d’altitude. La présence d’un bassin serait à l’origine du nom du lieu.
Les villageois ont occupé trois lieux sur trois périodes distinctes : au Xe siècle proche de la chapelle Sainte-Eulalie au nord de la rivière Matassa, puis autour du château le village haut « la ville » au XIIe s, et enfin dans la vallée au nord-est du château le village bas, « le barry ».Une installation qui se fit toujours à proximité de la Matassa provenant de la forêt de Boucheville et rejoignant la Desix aux Albas.
Le Vivier : Viver au XIIe siècle, il devient « Le Vivier » au XVIIIe s, le nom vient du latin Vivarium=vivier, occitan Vivier, catalan Viver.
En Occitanie, le mot Vivier vieillit et est remplacé par Pesquier (Lat. Piscarius= relatif au poisson), qui lui aussi perd le sens primitif pour ne désigner qu’une pièce d’eau alimenté par une source. Justement, le réservoir qui a donné le nom au village, et qui a été depuis comblé, porte encore aujourd’hui ce nom de Pesquié.......
Depuis le village de Jujols nous prendrons la direction du Coll Diagre en coupant plusieurs virages de la piste menant au Coll de Portus. Une fois arrivés au premier col, nous entrerons dans la forêt pour déboucher 300 mètres plus haut dans la Jaça du Cortal d'en Broc où nous dépasserons le refuge pour continuer notre progression vers la crête dominant la vallée de Nohèdes et finir notre ascension. Si le temps le permet nous ferons notre pause sur le versant abrité des rochers contemplant le chapelet de sommets enneigés qui s'étire de l'autre côté de la vallée, du Canigó au Cambra d'Asa. Sinon nous redescendrons au confortable refuge de Fontfreda.
Situé au pied de la citadelle de Quéribus, le village de Maury s’étage à flanc de colline, dominant un prestigieux terroir. Le vignoble, qui occupe à perte de vue, le fond de la vallée, forme ici, une véritable « mer intérieure ».
Les plus anciens textes connus remontent au XIesiècle. Vers l’an 1085, une villa de Maurins ou Maurino, tout en étant une dépendance de l’abbaye de Saint-Paul de Fenouillet, était inféodée à un seigneur portant le nom de Bernard Torro.
Des traces d’habitat préhistorique, vraisemblablement de l’âge du Bronze, ont été identifiées dans la grotte dite de Fontêtes et, au Mas Camps, situé entre Estagel et Maury, était établie une villa romaine dont l’existence est attestée par la découverte sur les lieux de fragments de poterie, d’amphores et de débris de mosaïque.
En outre, des scories de minerai de fer pourraient être des résidus de ce qui fut une exploitation, à l’époque romaine, de galeries de mines qu’on aperçoit au-dessus du mas Camps.
A la limite des territoires de Maury et de Cucugnan se dresse fièrement sur un piton rocheux aux parois vertigineuses le château de Quéribus, mentionné dès l’an 1017 et qui fut légué par le comte Bernard Taillefer à son fils Guillem en 1021.....
Généralement effectué depuis les Angles, le puig del Pam est une des belles classiques hivernales du Capcir. Depuis Formiguères , l’itinéraire à peine plus long, permet la découverte de la merveilleuse et tranquille vallée de la Lladure avant de rejoindre les cabanes de Ganyades. Enfin, une jolie combe enneigée vous déposera au sommet de ce remarquable belvédère.
Le Puig Neulós est analogue au français « nébuleux » dans le sens couvert de nuages.
On trouve une mention dans un texte de 1322 sous la forme latine Podio Nebuloso, qui a le même sens.
Pour notre part notre randonnée nous amènera au Moulin de la Pave à la Fontaine des oiseaux, en passant par la Col de la Vaca Vella pour aboutir au Col de l’Artiguet.
Après le Puig Neulós, une descente sur crête et forêt, nous conduit au col de l’Ullat, aire de pique-niques ou un sentier entre hêtres et châtaigniers descend à la Fontaine « Reina de les Fonts », point remarquable avant de rejoindre notre point de départ.
Si ça vous dit !....
Cette année la soirée du POT aura lieu au restaurant LE YUCCA
(Allée des chênes PARC DUCUP - 66000 Perpignan)
Une animation musicale est prévue après le repas
Pour consulter le menu et connaitre les modalités d'inscription, cliquez sur le lien ci-dessous
Cette dernière randonnée de l’année civile va se dérouler dans la haute vallée de l’Aude, entre Fenouillèdes et Pays de Sault.
Nous nous retrouverons dans le petit village de Belvianes, qui s’est développé au XIXe siècle suite au creusement du passage des gorges de la Pierre Lys permettant de relier la vallée de l’Aude au Roussillon en évitant le col de Saint Louis. Ce passage permettait avant tout de désenclaver Saint Martin de Lys, c’est d’ailleurs Félix Armand, curé du village au 18e siècle, qui a donc taillé patiemment, aidé de pèlerins, un sentier creusé dans la roche.
Ces gorges remarquables ont été creusées dans le calcaire par les eaux pendant des siècles, formant des parois de plus de 200m de haut. Nous pourrons les admirer au premier belvédère, dit du diable, dans la première partie de la montée initiale.
La seconde montée, plus soutenue nous permettra d’atteindre le second belvédère, dit de la Mousquière. Nous pourrons profiter d’un beau point de vue sur la vallée de l’Aude et les Corbières.
Selon la météo pour le repas nous pourrons nous abriter plus bas au joli chalet de Carach, avec son architecture originale, qui arrive à point nommé une semaine avant Noël ;-)
Le Puig de la Capsola, avant sommet du massif du Tres Estelles, est un sommet qui garde tout son mystère. En effet, nul chemin n’est référencé pour y accéder, et il a fallu bien des reconnaissances pour trouver le bon itinéraire en grande partie hors sentier. Et pourtant, il demeure encore des traces humaines, un orri par-ci, une vielle sente forestière par-là, ainsi que celles de nos amis chasseurs de montagne, qui ont tracé une partie de l’itinéraire hors sentier. Arrivés au sommet, bien dégagé, nous pourrons apprécier le chemin parcouru, en surplomb spectaculaire au dessus de la vallée de la Rotja, avec une belle vue à 360° sur le Canigou juste en face, la Cerdagne et le Capcir au loin. Bref, une belle sortie automnale en Conflent, protégée du vent qui plus est, avec en prime une chapelle et un château au charmant village de Thorrent.
Cet itinéraire nous permettra de relier deux tours de l'Albère, visibles de partout car, dès le neuvième siècle, le but premier de ces édifices était d'envoyer des signaux en vue d'assurer un réseau de surveillance pour le Roussillon et au delà.
Après la défaite de 1870, la batterie Taillefer a été ajoutée pour enrayer une éventuelle reconquête de l'Espagne par la vallée du Ravaner où se trouve le hameau du Rimbeau.
Les deux tours seront atteintes en matinée; prévoir donc du ravitaillement pour une montée de 4 h.
Pour ce dimanche automnal, nous nous retrouverons dans l’alt Emporda pour gravir El Moixer un som-
met voisin du fameux Roc de France.
Le départ sera donné de Maçanet de Cabrenys, un village qui a connu un petit essor industriel grâce
au textile, à la métallurgie et aux bouchons de liège. Aujourd’hui il ne reste qu’une usine d’embouteillage
d’eau et l’économie est plus tournée vers le tourisme.
Notre montée sera marquée par deux sites historiques. Le premier, en ruine, est le château de Cabrera
qui date du XIe siècle. Le second site plus intéressant est le sanctuaire des Salines....