Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
C’est une randonnée un peu insolite que je vous propose aujourd’hui. En effet remonter la vallée de la Coume Grande et s’attaquer à la DENT D’ORLU, c’est une première pour le POT .
Son allure élancée et sa face rocheuse de plus de 1000m donnent au pic de Brasseil, dit Dent d’Orlu, un air d’invincibilité.
Pourtant cette montagne emblématique des vallées d’Ax présente une voie normale vraiment raisonnable et assez courte.
Pour le passionné d’architecture médiévale, le château de Caladroi n’offre qu’un intérêt restreint : il est en effet habité et a été très remanié, notamment au XIXe siècle.
On signalera cependant, sur le côté nord, deux tours : l’une carrée, à l’est, présente en son milieu des arêtes-de-
poisson, mais la plus grande partie a été reconstruite à la fin du XIXe siècle, à la suite d’un effondrement.
L’autre, à l’ouest, est une tour ronde, plus basse et moins spacieuse, dont seule la base paraît très ancienne.
Par contre, l’histoire du château est suffisamment riche pour nous aider à mieux comprendre l’évolution, au
fil des siècles, de cette région frontière entre le Fenouillèdes et le Roussillon.
La première mention de Caladroy ou Casal Adroario date de 1020, dans le testament de Bernard Taillefer comte de Besalù qui léguait aussi Saint-Barthélémy de Jonquerolles à son fils Hugues. Plus intéressant est un texte de 1027 :il s’agit d’un jugement rendu le 8 des ides de mai 1027 en faveur de Guifred, comte de Cerdagne, qui revendiquait la propriété du Casal Adroario; on y apprend que, dès cette époque, Guifred avait fait don de ce domaine au monastère de Saint-Martin du Canigou (dont il était le fondateur et où il finira ses jours)........
Nous voici repartis pour l’Ariège, dans une ascension qui nous conduira sur les trois "3000" les plus orientaux des Pyrénées. Compte tenu du dénivelé depuis le parking, la nuitée au très sympathique refuge de l’Etang du Pinet s’est imposée comme une évidence afin de profiter pleinement des lieux.
C’est donc par la vallée de Vicdessos que nous atteindrons notre point de départ, le parking de l’Artigue, situé au-dessus du hameau de Marc. Après avoir longé le fond de vallon quelque centaines de mètres et traversé la passerelle, nous nous engagerons dans une franche montée au travers du Bois de Fontanal. Au sortir du couvert aux Orris de Pla Nouzère, c’est un vaste panorama allant grandissant qui s’offrira à nous au fur et à mesure de notre progression. Si la chaleur de l’après-midi nous le suggère, une baignade à l’Etang Sourd serait un prétexte pour une petite pause rafraichissante avant d’attaquer les derniers trois-quarts d’heure de marche pour arriver à notre destination.
Là, au pied du refuge, l’étang du Pinet nous fera également les yeux doux. Nous lui donnerons rendez-vous pourquoi pas le lendemain, car il sera alors temps de nous installer et de profiter pleinement du confort de notre hébergement.
Le dimanche, par un parcours entièrement minéral nous atteindrons en premier lieu le point culminant de Catalogne et d’Ariège, la Pica d’Estats. Par un petit aller-retour, une fois revenus au collet, nous irons décrocher notre second 3000, le Verdaguer avant de terminer notre altière visite par le Montcalm. Et de trois ! Il sera temps de partager le repas sur cette terrasse à la vue imprenable et de penser au retour sur terre…
Etymologiquement Campoussy vient du latin campus = champ et d’Ursinus (surnom d’Ursus= ours). Il s’agit d’un domaine d’époque franque portant le nom du propriétaire. Campo Ursinus est devenu Campursi puis Campussi avant d’être francisé.
Les sources écrites concernant Campoussy sont assez rares. Le lieu de Campoussy apparaît pour la première fois dans le testament du comte de Cerdagne – Besalu, Suniefred II, daté de 965, lorsque celui-ci lègue son franc alleu de Campo Ursino qu’il possède ainsi que celui situé dans Palmes au monastère de Saint-Paul de Fenouillet. (l’alleu étant un domaine exempt de toute redevance).
Nouvelle mention en 1011, dans la fameuse bulle du pape Serge IV, qui énumère les possessions du monastère de Cuixa ; l’alleu de Campoussy y figure aux côtés de Palmes et Séquera.
Au XIIIe siècle, la seigneurie était possédée par une famille du lieu dite Campoussi (R. de Campoursino 1259).Vers 1653 le lieu de Campoussy est entre les mains de Jean-Louis de Casteras, seigneur de Palmes et de Sournia.
Quant à l’église, d’origine romane, elle est mentionnée beaucoup plus tardivement, fin 1334, lorsque Ramon d’Uldagar de Campoussy lui légua six deniers.
Bien entendu l’édifice est très antérieur à cette date mais nous manquons d’archives qui nous permettent une datation précise...........
En remplacement de la rando bivouac initialement prévue, il est proposé un parcours dans le même secteur, toujours au départ du col de Jou.
C'est par Mates Roges puis la Serra del Solà Gros que nous atteindrons le Pic de Dona Pa d'où les vues sur l'ensemble du massif du Canigó sont époustouflantes.
Après la collation, retour en circuit par la Llipodera puis par le GR10 à partir de Marialles...