Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
la sortie au cirque dels Pessons en Andorre a été reportée en raison des mauvaises conditions météorologiques.
une rando de substitution a été proposée dans le massif du Canigou...
La 1ère mention du lieu sous la forme de « Rocafort » remonte à l’an 1141. C’est en 1219 qu’est évoqué le « castrum » de Roquefort
Le village de Roquefort, situé au pied de l’impressionnante falaise dite « La Roque » et sur le passage de la voie domitienne, couvre un vaste territoire de 4544 ha ; il s’étale depuis La Roque jusqu’aux premières murettes du vignoble. Sa cuvette à vocation essentiellement céréalière jusqu'au XIXe siècle ondule à présent sous une mer de vignes et produit de riches et étonnantes cuvées Corbières.
Roquefort, c’est avant tout plus de trois quarts de la superficie communale en garrigue et de nombreux vestiges de la civilisation agro-pastorale. 6000 ans de pastoralisme ont façonné ses paysages. Le sentier nous permettra de découvrir quelques aménagements de tous ces bergers (grotte bergerie, grotte refuge, capitelles, enclos, puits,…) et artisans des garrigues que furent les boscatiers, charbonniers et chaufourniers.
Ce circuit dans sa plus grande partie offre une vue immense sur la côte méditerranéenne, la chaîne des Pyrénées et la Montagne Noire...
les photos de Guy sont consultables
L’ascension commence au parking des Bouillouses en direction des étangs de même nom dans un paysage granitique.
Après les étangs de Vivés puis des Dougnes, on s’élève jusqu’à celui de Castellà où nous quittons le sentier balisé pour un cheminement cairné qui nous permet d’atteindre le Pla du Carlit.
De cette crête, la vue sur le Lanous est inoubliable.
Sur la droite, une vallée suspendue et sauvage s’offre pour la descente. Elle se termine par un verrou praticable à l’aplomb de l’étang du Reco en balcon dans la vallée de la Grave.
C’est en suivant la Têt que l’on rejoint le lac des Bouillouses et le parking.
Cette boucle panoramique permet aux garde-pêche une surveillance à distance de tous les lacs environnants, à condition que le temps soit dégagé, évidemment….
les photos sont consultables
Après les randonnées montagnardes de la rentrée, nous allons cheminer vers des contrées moins abruptes, mais non moins sauvages, dans les Garrotxes. Sansa, charmant village, est une entrée naturelle du Madres. Ce massif, isolé, est riche d’une faune variée, protégée par de nombreuses réserves naturelles. Nous entrons dans la saison du brame, et la zone est réputée pour une présence nombreuse de nos amis cervidés, nettement plus appréciable que celle des patous. Et le sommet, malgré son altitude relativement modeste offre une très belle vue à 360 °. Avant que les premiers coups de boutoir de l’hiver ne rendent les sommets impraticables pour la randonnée (pédestre), continuons à profiter de nos dernières journées estivales pour aller sur un sommet finalement assez peu fréquenté.
La 1ère mention du lieu de La Roca remonte à 854 ; la terre revient à un certain Frusindi. Roca désignait d’abord un grand rocher, puis avant le Xe s un grand rocher aménagé en réduit défensif, enfin le château fort construit sur ce rocher.
Le château primitif et le domaine portaient le nom de Frusind, sans doute celui du fondateur à l’époque franque.
Au XIIe s, le Comte d’Empuries-Rossello y fit bâtir une forteresse nouvelle d’où les termes de Castro et Roca comtal. Dès lors, le lieu ne fut plus appelé que La Roca, Frusind étant oublié.
Le village de Laroque des Albères s’est développé autour du château. Avant le Xème, l’habitat aggloméré était l’exception, passé l’âge féodal, il est devenu la règle. Le pôle de regroupement était la plupart du temps l’église, le castrum seigneurial en constituait un autre.
En Roussillon l’église a joué un rôle essentiel dans la fixation de l’habitat regroupé. En effet dans un contexte historique marqué par les violences féodales, les populations ont recherché la protection d’une terre consacrée.
Lors du synode de la Paix et Trêve de Dieu tenu à Toulouges en 1027, l’Eglise crée autour du lieu du culte, un espace sacré de 30 pas de rayon, intégrant le cimetière et les celliers. Cet espace a pris le nom de cellaria-cellera. Les paysans des mas alentour viennent y entreposer leurs récoltes pour les mettre à l’abri des pillages...
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