Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
La villa Fictorio est mentionnée dès 990 et le castrum de Fitorio en 1271. Fitou était la 1ère place que les Espagnols rencontraient après avoir franchi la frontière. Ce redoutable privilège valut à la région d’être régulièrement ravagée jusqu’au milieu du XVIIème siècle.
Installé sur l’éperon rocheux qui domine le village, le château n’a rien de médiéval encore moins d’une forteresse. Comme le montrent les fentes à mousquet, il fut construit lors des guerres des XVIème et XVIIème siècle lorsque Fitou devait surveiller la voie d’invasion nord-sud située au pied des Corbières et jouait un rôle de sentinelle avancée pour la forteresse de Leucate.
Fitou présente la particularité d’être un village construit dans une combe au-dessus de laquelle existe un espace géologiquement exceptionnel appelé le « Pla de Fitou ».Cet espace comporte deux cuvettes au sol argileux- donc peu perméable- qui retiennent les eaux pluviales de l’hiver et qui les restituent durant les étés torrides...
les photos de Guy sont consultables...
La plus ancienne mention du lieu d’Evol remonte à 957, date à laquelle il est fait donation au monastère de Ripoll, de la « villa Evolo » et de ses terres, par le comte de Cerdagne Seniofred.
Village en espalier, les maisons sont groupées sur les pentes d’une colline de la rive gauche de la rivière Evol. Ce petit torrent a creusé dans la vallée un sillon profond de 10 kms de long où se faufile l’ancien chemin de transhumance (le cami ramader) entre murs de pierres sèches formant d’innombrables terrasses en escalier réservées aux cultures. Il passe d’une rive à l’autre par des ponts de pierres ou de bois, rejoignant plus haut d’immenses pâturages où subsistent encore de nombreux cortals ou bergeries pour la plupart en ruines.
Cette vallée fut au Moyen Age riche et très peuplée. Des canaux d’irrigation fertilisaient les terres. Vignes, vergers et céréales furent cultivées. L’élevage était important. De nombreuses ardoisières furent exploitées autrefois ; l’ardoise (llose) servant à couvrir les toits des maisons...
les photos de Guy sont consultables
Une fois n’est pas coutume, nous commencerons notre randonnée d’automne par une descente. En effet pour des raisons techniques de stationnement le départ de notre balade sera donné au Col de la Roue. Après une rapide descente sur le charment hameau de La Llau nous retrouverons un sentier qui remonte le torrent de la Coumelade en direction de l’ermitage Saint Guillem de Combret. Ce site est remarquable puisque outre sa chapelle de style roman du XIème siècle, elle regroupe un refuge et un arboretum que nous traverserons. Malheureusement la tempête de 2008 a endommagé cet arboretum, et le refuge racheté par la communauté de communes du haut Vallespir à l’ONF est en cours de rénovation pour une réouverture prévue en Juin 2015. Nous pourrons quand même admirer la chapelle classé monument depuis décembre 2009 au cours de la première pause à l’instar des pèlerins de St-Jacques-de-Compostelle pour qui elle avait édifié. Par la suite nous quitterons la vallée pour l’ascension du Puig dels Pastors via la Roque Coucoulére. Selon les conditions climatiques ce pic peut être contourné et le repas pourrait être pris au Col de l’Estagnol en contrebas. La descente nous mènera ensuite au Pla de Rodes puis nous continuerons par des pistes forestières jusqu’au Pla de la Fage où nous y découvrirons un extraordinaire Orry. Dernière découverte avant de regagner les voitures au Col de la Roue.
La « villa Paladdanum » apparaît dans l’histoire dès le IXe siècle : un précepte de Louis le Pieux, en date de 833, donne son territoire comme confrontant à celui de Céret à l’occident.
Les scribes de l’époque lui attribuent l’étymologie de Palatium Dani, Dano ou Dan faisant référence à un ancien palais (latin Palatium= palais ; catalan palau= demeure seigneuriale). La graphie de Palauda se conservera jusqu’à la Révolution Française et aboutira à la forme actuelle de Palalda.
Depuis 1945, Palalda est rattaché à la commune dels Banys d’Arles aujourd’hui Amélie-les Bains.
Si ce Dan qui avait là un palais ou palau ne nous apporte pas plus d’indications, le nom d’au moins un seigneur du lieu nous est donné en 1087 et 1179 : il s’agit de Guillem Ramon.
La seigneurie de Palalda appartient durant le XIII e s à la famille de Serrallonga ou de Cabrenç ; Beatrix de Serrallonga vicomtesse de Rocaberti transportera la baronnie dans la maison de Rocaberti à partir de 1313 qui la conservera jusqu’en 1599. Celle- ci passera ensuite par mariages successifs aux Peguera (1599-1622), puis aux Sorribes (1635-1672) pour échoir enfin aux Ros qui la tiendra jusqu’à la Révolution Française...
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