Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
L’ascension commence au parking des Bouillouses en direction des étangs de même nom dans un paysage granitique.
Après les étangs de Vivés puis des Dougnes, on s’élève jusqu’à celui de Castellà où nous quittons le sentier balisé pour un cheminement cairné qui nous permet d’atteindre le Pla du Carlit.
De cette crête, la vue sur le Lanous est inoubliable.
Sur la droite, une vallée suspendue et sauvage s’offre pour la descente. Elle se termine par un verrou praticable à l’aplomb de l’étang du Reco en balcon dans la vallée de la Grave.
C’est en suivant la Têt que l’on rejoint le lac des Bouillouses et le parking.
Cette boucle panoramique permet aux garde-pêche une surveillance à distance de tous les lacs environnants, à condition que le temps soit dégagé, évidemment….
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Après les randonnées montagnardes de la rentrée, nous allons cheminer vers des contrées moins abruptes, mais non moins sauvages, dans les Garrotxes. Sansa, charmant village, est une entrée naturelle du Madres. Ce massif, isolé, est riche d’une faune variée, protégée par de nombreuses réserves naturelles. Nous entrons dans la saison du brame, et la zone est réputée pour une présence nombreuse de nos amis cervidés, nettement plus appréciable que celle des patous. Et le sommet, malgré son altitude relativement modeste offre une très belle vue à 360 °. Avant que les premiers coups de boutoir de l’hiver ne rendent les sommets impraticables pour la randonnée (pédestre), continuons à profiter de nos dernières journées estivales pour aller sur un sommet finalement assez peu fréquenté.
La 1ère mention du lieu de La Roca remonte à 854 ; la terre revient à un certain Frusindi. Roca désignait d’abord un grand rocher, puis avant le Xe s un grand rocher aménagé en réduit défensif, enfin le château fort construit sur ce rocher.
Le château primitif et le domaine portaient le nom de Frusind, sans doute celui du fondateur à l’époque franque.
Au XIIe s, le Comte d’Empuries-Rossello y fit bâtir une forteresse nouvelle d’où les termes de Castro et Roca comtal. Dès lors, le lieu ne fut plus appelé que La Roca, Frusind étant oublié.
Le village de Laroque des Albères s’est développé autour du château. Avant le Xème, l’habitat aggloméré était l’exception, passé l’âge féodal, il est devenu la règle. Le pôle de regroupement était la plupart du temps l’église, le castrum seigneurial en constituait un autre.
En Roussillon l’église a joué un rôle essentiel dans la fixation de l’habitat regroupé. En effet dans un contexte historique marqué par les violences féodales, les populations ont recherché la protection d’une terre consacrée.
Lors du synode de la Paix et Trêve de Dieu tenu à Toulouges en 1027, l’Eglise crée autour du lieu du culte, un espace sacré de 30 pas de rayon, intégrant le cimetière et les celliers. Cet espace a pris le nom de cellaria-cellera. Les paysans des mas alentour viennent y entreposer leurs récoltes pour les mettre à l’abri des pillages...
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Qui n’est pas fasciné par la beauté de cette crête en continuité du col Mitja, dont la face ouest, offerte au regard depuis la route nationale 116 lui donne des allures de Pyrénées centrales ? Séparant la vallée de la Carança et celle de la Riberola (ou de l’Orri), cette succession de pics et de cols est un plaisir pour les yeux autant que pour les jambes pour celui qui la parcourt…
Situé à mi-chemin de ce bel itinéraire aérien, le pic Monellet sera notre destination.
La piste menant à la retenue d’eau est dégradée. Néanmoins elle reste encore praticable aux véhicule de tourisme et ceux qui le souhaitent pourront l’utiliser avec précautions et transporter le sac et le matériel de ceux qui préfèreront laisser sagement leur véhicule à Prats-Balaguer et utiliser le sentier pour relier Aixeques.
Ensemble, en moins d’une demi-heure, nous atteindrons alors la Jaça de Formigueres située un peu plus en amont dans la vallée et établirons le campement pour la nuit.
C’est de ce lieu isolé du monde d’où débutera notre ascension à la fraîcheur du matin via le Serrat de la Xemeneia.
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Le samedi, un bivouac est prévu à la jasse de Pouzole au dessus et à l’ouest de l’Hospitalet (45 min), dans le secteur à l’embranchement des sentiers des vallées de Ciscar et de Pédourrès. Pour s’y rendre, il faut utiliser le parking prévu pour les randonneurs qui se trouve en amont du village après un pont enjambant l’Ariège. (col du Puymorens – ancienne route de l’Hospitalet – remontée du village – pont – parking).
Le dimanche, le départ est prévu à 8h. La remontée de la vallée du Ciscar passe par le Saut du Taureau et son pont mégalithique, puis, après la retenue de la jasse del Forn, elle rejoint la cabane de la Vésine et l’étang de Ciscar. Le cirque est grandiose avec le cylindre et le pic d’Ascobes qui se détachent sur la crête andorrane.
L’itinéraire continue au nord et par des petits étangs supérieurs, on atteint un couloir raide herbeux qui permet de rejoindre la crête. La vue est belle sur l’étang de l’Albe dominé par les pics de Ruf, de Fontargente et de Rulhe.
Après une descente dans les éboulis, on longe la rive de l’étang de l’Albe puis celle, en aval de petits lacs jusqu’à l’étang de Couart que l’on suit rive gauche. Au déversoir, un sentier cairné permet, en restant à niveau, de rejoindre la couillade de Pédourrés d’où on peut voir en enfilade la vallée du retour. Le lac de Pédourrés fait entendre sa cascade bruyante en contre-bas. La descente le long du ruisseau de Val d’Arques s’effectue en douceur jusqu’à la confluence du départ puis de façon plus raide jusqu’au parking.
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