Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le site se trouve aux marges du plateau de Trévillach à 670m d’altitude, dominant la vallée de la Rapane permettant d’accéder à Sournia. Les vestiges d’un ancien village se matérialisent par des murs arasés qui délimitent une terrasse et entourent à l’ouest la chapelle (reliée par un mur à une bergerie située au sud) et à l’est la maison fortifiée.
Le toponyme Sequera selon Lluis Basseda serait issu de deux radicaux pré latins sekk= hauteur et ker= rocher. Sekk-Quera signifierait le rocher fortifié de la montagne. En effet le château et la chapelle St Vicens de Sequera sont construits sur la crête rocheuse qui borde le plateau entre Trévillach et Campoussy...
Il est toujours heureux de constater qu’il existe encore à côté de nos plaines roussillonnaises des petits coins de montagne, encore sauvages et préservés. En voici l’un d’eux, au confins de l’Aude et au tout début de l’Ariège. Cette position géographique singulière a certainement contribué à préserver la beauté de ces lieux.
Avec des paysages variés, et des points de vue larges, nous aurons tous les ingrédients pour une randonnée raquettes. Nous commencerons par une douce montée dans la forêt du bois de Font Frède jusqu’au Col de la Gardie, puis contournerons les barres du Rocher de Scaramus , avec une dernière bonne grimpette puis c’est l’arrivée au Pic Fourcat et sa vue à 360°. La descente, par le hameau en ruines de l’Ourza nous ramènera à Comus.
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Villefranche de Conflent un verrou entre le Roussillon et la Cerdagne
C’est vers l’an 1090 que la ville a été fondée selon une charte rédigée par le comte de Cerdagne Guillem Ramon. Elle est judicieusement bâtie au débouché des vallées de Cornellà et de Fuillà, à l’endroit où la vallée de la Têt est enserrée entre deux parois quasiment abruptes. Un lieu stratégique de première importance et le chemin montant vers le haut Conflent se confondait longtemps avec la rue principale de la ville.
Le village se nomme Villa Libera ou encore Villa Francha ce qui signifie que les habitants sont exonérés de toute servitude.
Au XIIIe siècle de ville comtale elle passe ville royale, voyant encore augmenter ses privilèges et par conséquent sa population. Vers 1350, devenue la capitale de la Viguerie du Conflent, elle compte 341 feux soit 1500 personnes environ, un record qui ne sera pas égalé...
Haut-lieu de la pêche et de la nectarine, Bouleternère, dont le majestueux donjon domine la plaine, est riche d’un passé historique dont il reste de beaux vestiges.
En l’an 942, « Bula » était le nom que portaient deux lieux habités voisins, le Bouleternère et Boule d’Amont d’aujourd’hui. Encore en 1008, on retrouve cette particularité qui cessera en 1020. « Bula » deviendra ici « Bula Superana » puis Bula de Conflenteri » en 1245 ou encore « Bula de Terranera » en 1303. Ce ne sera qu’en 1632 que la graphie définitive « Bulaternera » sera adoptée...
...A 3 km environ, en direction du prieuré de Serrabona, se trouve la chapelle Sant Nazari de Barbadell. Elle apparaît dans l’acte de consécration le 25 octobre 1151 de l’église augustine Sainte Marie de Serrabona en tant que dépendance...
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Nous démarrerons du Pla des Avellans, parking d’hiver de la route du lac des Bouillouses que nous suivrons sur quatre kilomètres. Arrivés aux Bones Hores, nous utiliserons un passage inédit au travers de la forêt pour atteindre l’Estany de les Dugues, puis celui de Castellà. Par sa crête nord-ouest nous nous élèverons alors sur cette éminence dominant les lacs supérieurs. Le panorama époustouflant sur le massif du Carlit tout proche sera une récompense bien méritée, tout autant que le repas que nous partagerons à l’abri avant de redescendre sur nos traces ou bien, selon l’enneigement, en circuit par le talweg situé plus à l’est…
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