Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Selon Lluis Basseda, le nom de Cerdans serait un vestige de lointaines populations autochtones. Le Vallespir, avec toute la région pyrénéo-catalane du Segre au Tech, faisait partie à l’époque Ibère du pays des Kerretes (=habitants des montagnes). Ce pays est devenu sous les romains au IIe siècle av J.-C. le Pagus Keretania puis la Cerdanya.
Plus tard lors de la création des comtés carolingiens, la Cerdagne fut réduite au seul bassin du Haut Segre et le Haut Tech se trouva rattaché au comté de Besalù...
...St Laurent de Cerdans :
L’évolution démographique du village reflète les différentes périodes d’activité. En 1515 il y avait 22 feux (ou foyers d’habitation qui équivaut en moyenne à 4 habitants) puis en 1732, 251 feux coïncidant avec la création de nombreuses forges à la fin du siècle précédent. En 1793 la population passe à 405 feux (en 1806 : 1728 hab) correspondant à la pleine activité des forges et ce jusqu’en 1851 (où l’on recense 2412 hab).
A partir de la seconde moitié du XIXe s les forges catalanes amorcent leur déclin, victimes du progrès industriel. C’est vers 1860 que venant d’Espagne l’industrie de la sandale fut introduite à St Laurent...
les photos de Guy sont consultables...
Cet itinéraire de randonnée nous fait démarrer du pays de Sault : vaste ensemble de plateaux ariégeois dont les altitudes moyennes varient entre 900m et 1300m et nous permet d’atteindre le sommet du pic Dourmidou (1843m) posté à la limite du département des P.O.
Le départ s’effectue du village de Sainte-Colombe-sur-Guette (diminutif du nom de la rivière Aiguette) connu pour sa carrière de Dolomie puis le village de Counozouls est rejoint par un chemin muletier assez raide. L’histoire exposée des démêlés de ce village avec l’administration au XIX° et début XX° mérite notre attention : un exemple de résistance collective…Puis c’est la longue et rude ascension jusqu’au sommet dont on imagine la vue offerte si le temps le permet.
La descente sur crête nous amène au col de l’Hommenet à partir duquel on plonge dans la vallée du Bailleurs: pistes forestières, vieux chemins de pâtures abandonnées, enfin les gorges grandioses qui mènent à notre départ.Une belle boucle… à condition de ne pas chômer !
BELESTA
Dominant le village, le château médiéval abrite depuis 1992, un musée de la Préhistoire où est exposé le matériel archéologique découvert tout récemment à proximité du village, dans une vaste grotte, la Cauna de Belesta.
Le château de Belesta est construit sur un éperon rocheux sur lequel est adossé le village. Un village dont le vaste territoire a vu pousser des millions de ceps de vigne qui en font aujourd’hui la renommée. La découverte en 1983 dans la grotte de la Cauna, de vestiges datant du néolithique moyen (4300-3500 av. J.-C.) confirme que le territoire de Belesta était habité dans des temps reculés. C’est la plus ancienne sépulture collective connue dans le Midi de la France.
C’est avec la période carolingienne qu’apparaissent les premiers écrits concernant le territoire de Belesta.........
les photos de Guy sont consultables...
En toile de fond, en plein cœur du plateau du Capcir, le lac de Matemale. Rapidement, nous entamerons les flancs de la montagne. Les amateurs de grimpette seront satisfaits par ce départ vigoureux hors sentier. Nous nous dirigerons vers le coll del Dormidor. La forêt guidera nos pas. Après avoir atteint la piste, le Puig Capuxet nous attendra avant de rejoindre le Coll del Torn, puis le refuge pastoral. Nous pourrons alors monter en direction du Pica Bastard. Par beau temps, il offre un beau panorama sur les alentours, surtout début avril...Un endroit idéal pour la pause déjeuner. Nous descendrons plein ouest vers la piste forestière qui nous permettra de récupérer les voitures non loin du réservoir.
Dominant le village, le château de Mollet appelé plus tard Montferrer est bâti sur un éperon rocheux, el cingle, qui se dresse sur la crête d’une serre descendant des alpages de la Souque vers l’est.
Le castrum est mentionnée au XIe s (castrum Monte Ferrario : Mont du latin Mons-Montis et château, du fer (latin ferrariu). Il doit son appellation soit parce qu’on y produisait du fer, soit plutôt d’après Lluis Basseda par métaphore féodale (château résistant comme du fer).
Au cours du XIVe s le village au pied du château, anciennement appelé villa molleto (967), a pris progressivement le nom de celui-ci, perdant celui de Mollet. On peut y voir l’expression de la prise de contrôle par le seigneur châtelain sur le village en contrebas.
L’appellation de Mollet demeure cependant dans le nom de l’église. L’église Sainte Marie de Mollet est mentionnée dès 938. Elle est citée en tant qu’église paroissiale en date du 11 novembre 1159 dans l’acte de consécration de l’église St Etienne d’Arles.
Du château il ne reste plus grand-chose si ce n’est les vestiges d’une enceinte percée d’une porte et d’un logis rectangulaire à l’ouest orientée nord-sud. L’entrée au sud est aménagée dans une faille du rocher...
les photos de Guy sont consultables...