Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Voila la dernière sortie du Pot pour l'année 2015. Vu la date, cette dernière rando “sèche” (on l’espère ...) va se dérouler dans les Albères maritimes. Le point de départ sera donné à Banyuls sur mer, sur la rive droite du Baillaury au niveau du Puig del mas. Cette zone frontière est parsemée de tours dont les plus emblématiques sont la Madeloc et la Massanne; notre rando elle a comme destination une tour plus énigmatique. En effet il y a peu d'écrits sur la torre de Querroig, et sa date de construction reste inconnue. Dés le début de l'ascension nous retrouverons une première tour la Torre d'en Pages. La montée deviendra plus rude par la suite pour rejoindre le coll de la Creu puis le Puig Joan, Ici se dresse une “tour” plus moderne, un pylône de télétransmission. Nous suivrons ensuite la ligne de crête , et nous croiserons une nouvelle tour, la tour de guet des pompiers au niveau du col de Cerbère. L’ascension finale nous mènera à la tour en ruines de Querroig. Nous ne savons pas si il s'agit d'une tour de guet ou le vestige d'un donjon de château médiéval. C'est dans ce nid d'aigle que nous prendrons notre repas. Le début de la descente nous mènera au col de Rumpissar. A partir de la nous prendrons le chemin de Walter Benjamin en sens inverse. Le 25 septembre 1940, ce philosophe et homme de lettres juif allemand, partait en exil par ce sentier pour fuir le nazisme.
Comme chaque année, le POT organise une soirée ouverte à tous les randonneurs Potistes, occasionnels ou licenciés ainsi qu'à leur famille et amis.
Cette année elle aura lieu le samedi 5 décembre au Restaurant l’Egrappoir, 2 bis Bd Maréchal Joffre à Cases de Pene.
Animation musicale après le repas, jusqu’à 1 heure du matin...
A l’heure du « tout Internet », ne cherchez pas d’informations sur la Capsole, vous n’en trouverez ni sur le web, ni ailleurs. Cet avant sommet du massif duTres Estelles garde tout son mystère. En effet, nul chemin n’est référencé pour y accéder, et il a fallu bien des reconnaissances pour trouver le bon itinéraire en grande partie hors sentier. Et pourtant, il demeure encore destraces humaines, un orri par-ci, une vielle sente forestière par-là, ainsi que celles de nos amis chasseurs de montagne, qui ont tracé une partie du hors sentier. Au sommet, dégagé, nous pourrons apprécier le chemin parcouru, en surplomb de Sahorre, avec une belle vue sur le Canigou juste en face et la Cerdagne et le Capcir au loin. Et pour agrémenter le tout d’un soupçon culturel, nous croiserons deux belles chapelles romanes, le charmant village de Torrent et son château.
C’est dans le Haut Vallespir que nous est proposée cette randonnée qui selon les dernières prévisions météorologiques sera la première sortie "bonnet-moufles" de la saison…
Au départ de la piste de Cal Cabous, à quatre kilomètres du hameau de Saint-Sauveur, nous suivrons la vallée pour nous élever progressivement plein ouest en direction du ravin de la Jourdonna. Le sentier se dirigera alors vers le sud et au niveau de la Collada Grand nous sortirons de la forêt pour atteindre, par la crête, le Col de les Basses et sa table d’orientation. A l’écart de la piste de les Roques Blanques nous continuerons sur les grands espaces ouverts au sud sur la chaîne frontière et barrés au nord par les contreforts du Pla Guillem. L’orri d’en Miquel ou la cabane de les Molles sauront nous offrir abri si tant est que la bise souffle au col de Bise…
De retour à la Collada Grand, nous poursuivrons le sentier laissé plus tôt pour redescendre en boucle, pieds perdus sous l’amas de feuilles d’automne, jusqu’à la piste d’exploitation qui nous ramènera aux voitures...
Les Corbières maritimes
La campagne témoigne d’une intense activité viticole où les vignes durement conquises sur la garrigue se mêlent aux vestiges du temps pastoral. Le paysage se peuple progressivement de murets, d’enclos et de vignes.
La garrigue n’est qu’un amas informe de rochers et de buissons. Elle renferme une faune et une flore extrêmement variées. On a recensé dans la zone méditerranéenne plus de 2300 plantes différentes.
La région était peuplée de forêts. L’homme s’est sédentarisé il y a plus de 6000 ans et a transformé petit à petit le paysage. Il a défriché, brûlé et épierré les parcelles utilisables.
Les boscatiers (bûcherons) prélevaient le bois pour le chauffage, la menuiserie, les petites industries locales (teintureries, fours à chaux et fours à plâtre) ; les verriers utilisaient le bois ou le charbon de bois. Les ruscaïres récoltaient les écorces de chêne pour en tirer le tan et les substances colorantes.
Avant la Révolution, les Corbières comptaient plus d’un million de chèvres et de moutons.
La déforestation progressive a permis l’apparition d’espèces végétales nouvelles au gré des grains emportés par le vent ou les oiseaux. La végétation initiale a fait place à des espèces du sud et avec elles, ont tenté des stratégies pour se défendre contre la canicule et la dent des troupeaux : thym, romarin, euphorbes….