Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Comme à Malniu, cette fois-ci au départ de Fontrabiouse, nous n’emprunterons pas de sentier déterminé, mais une crête forestière que nous longerons. Le parcours sera marqué par d’anciens murets, preuve d’une activité humaine intense dans le passé. Par moments, nous aurons même l’impression de marcher sur de vieilles sentes. Nous frôlerons le roc de la font viva et quelques espaces dégagés avant d’atteindre une piste de ski et de rejoindre le serrat del bosc nègre. Du terminal du télésiège, Le pic de Ginèvre pointera alors le bout de son sommet. Une légère descente nous permettra de rejoindre une autre piste de ski, que nous remonterons jusqu’à la table sommitale.
Entre Serdinya et Olette la rive gauche de la Têt est coupée par deux ravins (Claraneil et Lavall) entre lesquelles s’élèvent des collines escarpées, contreforts de la montagne qui sépare cette vallée de celle de Conat ; à mi- pente, sur les hauteurs, se niche à 960m d’altitude le village de Jujols dont le territoire s’étend des bords de la Têt jusqu’au sommet du mont Coronat entre 550m et 2132m d’altitude.
La 1ère mention connue de Jujols, Iullols, remonte à l’an 930.Jujols apparaît à l’origine comme une portion de la Séjonie ou Sajonia du Conflent qui était au Moyen Age une circonscription judiciaire dont Serdinya était le siège ; elle était administrée par un officier de justice (saig en catalan).
Les souverains du pays s’en étaient réservés la juridiction mais ils en avaient aliéné le domaine en y créant quelques fiefs de chevaliers. Ses terres étaient possédées à titre allodial par quelques familles établies à Villefranche à la fin du XIIIe s. En 1265, Guillem de Cornillach de Villefranche achète cette seigneurie au roi Jacques 1er d’Aragon et le transmet à ses descendants.....
Nous démarrerons de la station de Formiguères qui vient de fermer ce weekend. Utiliser les pistes de ski nous assurera un parcours enneigé tout au long de cette première grimpette jusqu’à la Serra de Mauri d’où nous aurons une vue plongeante sur le cirque des Camporells délimité par les pics Pérics, Porteille Gran, Mortès, Mortiès... après une brève descente, nous prendrons pied sur ce bel écrin où se cachent les lacs encore gelés puis, par une agréable montée, nous contournerons notre objectif afin de le gravir par son arrête sud-ouest…
La Trinité : en 899 première citation de la Serra Sancti Petri.
Elle fut consacrée en 953 par Riculfe II évêque d’Elna. Ce sanctuaire était l’église paroissiale du village de la Serra (toponyme désignant une croupe allongée entre deux vallées). En 1367, il est fait mention d’un autel dédié à la Sainte Trinité. Mais ce n’est qu’au XVIIe s que cette dénomination l’emportera sur le vocable originel.
Véritable joyau de l’art roman, l’édifice actuel est le fruit de deux grandes campagnes de construction ; la grande nef fut érigée fin du XIe s
et le chevet semi circulaire début XIIe s, le collatéral semi voûté fut greffé au sud de la nef au début du XIIIe s.
La trinité de Bellpuig est surtout connue pour les magnifiques ferrures de sa porte méridionale du XIIe s et pour son Christ roman, en bois polychrome la Santa Majestat qui fait toujours l’objet d’une grande vénération populaire. Au-dessus du village sur le mont dominant l’église Saint Pierre, se trouvent les ruines du château médiéval de Bellpuig..........
Puisque la Cerdagne reste cette année désespérément sèche, nous irons dans le massif du Madres, sur son côté nord-est, au climat plus rude soumis aux influences océaniques et du Carcanet. Ce massif, à la fois proche et sauvage est une valeur sûre quant à la neige et un lieu privilégié pour la pratique de la raquette avec ses nombreuses approches possibles. Dans cet itinéraire, dont le départ est proche du col de Jau, après une approche par l’ancienne minuscule station de ski, nous monterons vers le refuge du Callau, malheureusement tombant à l’abandon. Puis nous poursuivrons après le refuge dans la forêt par un ancien chemin d’estives, et nous arriverons sur une large crête, d’abord boisée puis se dégageant progressivement avec les rigueurs climatiques liées à l’altitude. Sur les hauteurs, jusqu’au sommet, nous pourrons apprécier la vue dégagée, si le temps nous le permet…