Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
La Trinité : en 899 première citation de la Serra Sancti Petri.
Elle fut consacrée en 953 par Riculfe II évêque d’Elna. Ce sanctuaire était l’église paroissiale du village de la Serra (toponyme désignant une croupe allongée entre deux vallées). En 1367, il est fait mention d’un autel dédié à la Sainte Trinité. Mais ce n’est qu’au XVIIe s que cette dénomination l’emportera sur le vocable originel.
Véritable joyau de l’art roman, l’édifice actuel est le fruit de deux grandes campagnes de construction ; la grande nef fut érigée fin du XIe s
et le chevet semi circulaire début XIIe s, le collatéral semi voûté fut greffé au sud de la nef au début du XIIIe s.
La trinité de Bellpuig est surtout connue pour les magnifiques ferrures de sa porte méridionale du XIIe s et pour son Christ roman, en bois polychrome la Santa Majestat qui fait toujours l’objet d’une grande vénération populaire. Au-dessus du village sur le mont dominant l’église Saint Pierre, se trouvent les ruines du château médiéval de Bellpuig..........
Puisque la Cerdagne reste cette année désespérément sèche, nous irons dans le massif du Madres, sur son côté nord-est, au climat plus rude soumis aux influences océaniques et du Carcanet. Ce massif, à la fois proche et sauvage est une valeur sûre quant à la neige et un lieu privilégié pour la pratique de la raquette avec ses nombreuses approches possibles. Dans cet itinéraire, dont le départ est proche du col de Jau, après une approche par l’ancienne minuscule station de ski, nous monterons vers le refuge du Callau, malheureusement tombant à l’abandon. Puis nous poursuivrons après le refuge dans la forêt par un ancien chemin d’estives, et nous arriverons sur une large crête, d’abord boisée puis se dégageant progressivement avec les rigueurs climatiques liées à l’altitude. Sur les hauteurs, jusqu’au sommet, nous pourrons apprécier la vue dégagée, si le temps nous le permet…
Pour certains de nos contemporains, Port-Vendres fut le port d’embarquement vers l’Algérie et une guerre qui ne disait pas son nom. Pour d’autres, ce fut la terre d’accueil de ceux qui durent la quitter, précipitamment. La vie d’un port est ainsi faite de contrastes.
L’histoire de Port-Vendres, administrativement parlant, ne commence qu’en 1823, date à laquelle elle devient une commune automne. Auparavant, elle était une annexe et son territoire de 1477 habitants a été le résultat d’un démembrement des communes de Collioure et de Banyuls sur Mer, cette dernière cédant les lieux de Paulilles et de Cosprons. Mais Port-Vendres a un passé, même si encore au XVIIe siècle, le site ne comptait que peu d’habitations.
Dès le 1er siècle, Portus Veneris (le port de Vénus) est cité par le géographe Pomponius Mela et un quiproquo existe au sujet de l’existence supposée d’un temple de Vénus que certains autres géographes de renom comme Pline, Strabon ou Ptolémée situent à Portus Veneris. Malheureusement, il n’existe pas le moindre vestige de ce temple et.................
Depuis plus de mille ans, le col de Panissars et son voisin le col de Perthus marque la limite de deux anciens pagi de l’époque romaine : Roussillon au nord et Empordan au sud. Les fouilles ont établi que la Via Domitia et la Via Augusta passaient en ce lieu. Cette ligne de partage des eaux a plusieurs fois joué le rôle de frontière dans l’Antiquité, entre Gaule et Hispanie, de 1276 à 1344 entre les royaumes de Majorque et d’Aragon, de 1475 à 1493 entre les royaumes de France et d’Aragon, depuis 1659 entre la France et l’Espagne. La recherche de monuments élevés par Pompée et César dans les Pyrénées aura duré plusieurs siècles. Finalement il a été retrouvé au principal passage transpyrénéen de l’Antiquité le « summum Pyrenaeum » (sommet des Pyrénées).
Grâce aux auteurs grecs et latins on sait que Pompée érigea un trophée important, marquant la frontière entre la Gaule et de l’Hispanie, en 71 avant J.-C., au retour victorieux de ses campagnes en Espagne contre les Romains Sertorius et Perpenna et leurs alliés espagnols révoltés contre le Sénat Romain pour commémorer ses victoires et signaler de loin la puissance de Rome.
Le trophée subsista peu de siècles et servira de carrière pour la construction et restauration des forteresses des Cluses et de Bellegarde...
Une tour de guet oubliée.
Ici,point de foule, mais un versant gorgé de soleil où les pins sont plus rares que les grosses pierres de granit ; des vallons aussi,des petites combes et de vastes « ras » d’altitude ; enfin,une tour de guet ,oubliée de chacun ou presque : Le Punxo.
A nos pieds, les profondes entailles du Quérol, du Campcardos et de Font Viva , face à nous les sentinelles de l’Envalira, de la Haute-Ariège et du Puymorens.