Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
le pic des Bouleaux (Beç ou Bedoll en catalan)
Dénivelé : 1100 m - Durée : 7 heures - Niveau: moyen – bonne condition
Départ: 7 h 00 de Perpignan, arendez vous à la piscine du Moulin à Vent - Repas: individuel, tiré du sac.
Assurance / participation: 3 € pour les non licenciés.
C'est depuis le village de Baillestavy (Vallestàvia en catalan), blotti dans la "vallée des Estives" (Vallis stavia en latin) - c'est pas plus compliqué que çà! - que nous prendrons le GR 36 dans sa variante ouest en direction de ce sommet belvédère. Après avoir quitté le creux de cette belle vallée où coule la Lentilla, nous cheminerons tantôt à la fraîcheur du sous bois, tantôt sur les crêtes ensoleillées. Un pommier ou quelque prunier repris par la nature trahira la discrète présence d'anciens cortals dont la nature s'acharne à fleurir les vieux murs en pareille saison. Et de bouquets de genêts en massifs de rhododendrons nous atteindrons l'arrête pour passer coté solana et recevoir en plein dans les yeux ce panorama de carte postale.
De là-haut, balcon sur le Balcon, la vue sur le massif du Canigó est saisissante. Quelques minutes plus tard, glorieux, juchés sur les roches marquant le sommet, nous ouvrirons alors nos sacs sur un casse-croûte bien mérité. Nous redescendrons en boucle par Prat Mitjà et cortal Maçanet où nous attendra le GR36 qui nous raccompagnera tranquillement au village.
le Col Mitja (2367 m) et le Pic Redoun (2677 m) en passant par deux flancs : ceux du Coucouroucouil.
Carte 2250 ET au 1/25000eme.
Dénivellé : 1058 m en cumulé, voire 1368 m avec le pic Redoun. - Difficulté: bonne condition physique.
Durée: 5 h 30 sans les pauses ou 7 h 00 avec le pic Redoun (selon la forme du groupe)
Repas : tiré du sac. - Équipement : vêtements chauds indispensables, randonnée pédestre.
Rendez-vous : 7 heures au parking de la piscine du Moulin à Vent ou à 7 h 30 à Marquixane et 8 h 30 à Prats-Balaguer.
Conditions : assurance journalière pour les non-licenciés : 3 €uros - ou Licence annuelle 32 €
Sortie dépendante de la météo.vêtements chauds indispensables, randonnée pédestre.
Remarquable de loin, ce beau col des Pyrénées Orientales, large arceau suspendu entre 2 pics : le Pic Redoun et le Pic Gallinas.
Départ de la petite commune de Prats-Balaguer à 1309 m, montée progressive à l’ouest du Coucouroucouil – ça fait penser à une chanson…
Passage au Replat de l’Aixeques et son bassin à 1650 m.
La montée devient soutenue et continue jusqu’au Collet d’ Avall.
De là, unique chemin pour joindre le col Mitja et éventuellement le Pic
Le retour avec descente parfois raide se fera sur l’autre versant du Coucouroucouil.
Décidément ce nom est amusant.
Dénivelé : 1120 m. - Durée : 7 heures - Niveau : randonneur. - Équipement : bonnes chaussures, vêtements chauds.
Conditions : licence annuelle 32 € ou assurance journalière 3 €. - Repas : repas tiré du sac.
Départ : 7 h 15, au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan.
Le Pilo de Belmaig joui d’une réputation qui ne se dément pas. Ses flancs sont abrupts. Heureusement, nous aurons largement le temps de nous préparer. La passerelle du Tech franchie au départ d’Arles-sur-Tech, et après 600 m d’asphalte depuis Batlla d’Avall jusqu’au Mas d’en Draguines, la marche d’approche sur un sentier sauvage à pente régulière permettra une bonne mise en jambes. Nous aurons l’occasion de voir et d’apprécier la magnifique chapelle Santa-Engracia, le site fortifié de la batterie Santa-Engracia avant de nous diriger vers le coll de Paracolls.
Et sus au sommet !
Le raidillon n’aura qu’à bien se tenir ! Can Rigall sera l’étape suivante avant de nous diriger vers Roca Fordada et de rejoindre les rives du Tech. Un passage à gué nous permettra alors de franchir le fleuve, d’entrer dans Arles-sur-Tech.
Durée : 4 h 25 - Dénivelé : 700 m - Difficulté : moyen - Conditions : licenciés : 32 euros ou assurance journalière 3 euros - Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan - ou à partir de 9 h 15 au parking de Marquixanes
« SI L’ECHO DE LEUR VOIX FAIBLIT, NOUS PERIRONS… » Paul ELUARD
Le 2 août 1944, les barbares nazis affolés par la certitude de leur prochaine défaite, soulageaient leur haine et leur angoisse en venant brûler VALMANYA. La plupart des habitants, prévenus juste à temps, avaient réussi à s’enfuir. Seul quatre hommes, qui s’estimaient suffisamment âgés pour ne rien risquer, avaient choisi de rester ; il furent tous torturés et massacrés.
On ne peut oublier des actes aussi atroces et VALMANYA a choisi de ne jamais oublier cette terrible nuit. Rappelons-nous que si le nazisme a été détruit en 1945, ses idées ne sont hélas pas mortes. Il est en germe dans les propos racistes, ou simplement xénophobes et intolérants, que nous entendons trop souvent en France depuis des années. Il revient même à la mode et l’on a vu certains universitaires tenter par le mensonge d’en gommer les atrocités.
La jeunesse désemparée par le chômage, est une proie facile pour ces idéologies de la haine et de la violence. C’est pourquoi il n’est pas question aujourd’hui d’oublier la terrible leçon de VALMANYA où une nuit quelques centaines d’hommes ont renié leur âme pour devenir des bêtes.
VILLAGE MARTYR, VALMANYA fut aussi et d’abord un VILLAGE RESISTANT. Dès 1941, alors que la plupart des Français croyaient encore au Maréchal Pétain, quelques habitants avaient choisi le difficile camp de la lutte. Après le démantèlement des réseaux « Sainte Jeanne » et Sabot » en 1943 chargés de faire passer la frontière à ceux qui voulaient rejoindre la France Libre, il y eut enfin en juin 1944 la réorganisation véritable du célèbre maquis de la Pinosa qui regroupait environ 150 hommes et guérilleros espagnols.
Ce maquis, nommé « maquis Henri Barbusse » avait longtemps erré dans le département avant de finir se fixer à la Pinosa alors que déjà allemands et miliciens étaient à sa recherche. Ce 2 août 1944 est tombé Julien Panchot à la Pinouse qui restera toujours le symbole de la Résistance contre l’oppresseur nazi.
Durée : 4 h 45 - Dénivelé : 620 m - Difficulté : moyen - Conditions : licence annuelle 32 euros ... ou ... assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
[u]L’activité du fer jadis dans les PO[/u] …
L’activité du fer- l’exploitation, transfert et transformation- a marqué les lieux de vie du massif du Canigou pendant plus de 20 siècles. Aujourd’hui de nombreux vestiges nous rappellent ce glorieux passé, ancré dans la mémoire collective.
L’exploitation a induit en effet la création d’un système d’ouvrages diffus : carrières à ciel ouvert, puis galeries, fours de grillage,voies ferrées, plans inclinés, trémies…Dans les villages et vallées, toutes les ressources locales ont été mises à contribution : torrents, forêts,cultures et …hommes. Charbonniers, muletiers, mineurs, forgerons, transporteurs faisaient vivre des familles entières.
Au milieu du XXème siècle, cette industrie n’a pu soutenir la concurrence étrangère. Les mines ont fermé et, pour les villages, ce fut la fin d’une époque prospère.
Les mines de Batère (Corsavy)
Le versant sud du Canigou renferme de nombreux gîtes de minerais de fer, dont la présence est signalée par des affleurements plus ou moins minéralisés, échelonnés sur le flanc de la montagne. La mine de Batère est située sur les contreforts Est du massif du Canigou entre 1100 et 1600m d’altitude, sur la commune de Corsavy.
Les mines de Batère ont été florissantes au Moyen Age. L’exploitation s’effectuait alors en surface. Puis les groupes sidérurgiques du nord de la France ont acquis des concessions et ont développé des méthodes d’extraction modernes avec longues galeries et engins appropriés.
A partir de 1900, le minerai extrait fut expédié par téléphérique vers les installations d’Arles sur Tech d’où il repartait, après grillage, vers les hauts fourneaux et aciéries du Tarn ou de la Loire.
C’est la Société Anonyme de Batère qui a exploité les gîtes les plus importants. La mine de Batère devint progressivement le site le plus productif du massif du Canigou. L’âge d’or de l’extraction fut la période 1870/1923 avec une reprise conjoncturelle de 1940 à 1980. Batère fut la dernière mine de fer exploitée dans le massif du Canigou (1994).
La montée en puissance de l’exploitation s’est accompagnée d’un important besoin en main d’œuvre : mineurs, boiseurs, techniciens…Au début du XXème siècle, Batère était encore un village avec son école, sa cantine-épicerie-tabac, ses dortoirs…il y eut jusqu’à 600 employés en 1900.
Batère a été l’une des plus anciennes mines de fer. Les réserves connues à ce jour sont de l’ordre de 1 200 000 T. La cessation de l’exploitation est intervenue non parce que la mine n’était pas rentable, mais parce que la société mère de Decazeville a été reconvertie en usine de traitement de ferraille.
Transformé pendant des siècles en un métal de grande qualité dans les célèbres forges catalanes, le minerai de fer a longtemps été utilisé pour la création d’armes, d’armures, de ferrures et d’outils. Plus tard, c’est pour la fabrication d’aciers spéciaux ou de pièces soumises à forte usure qu’il a été recherché. Le fer catalan était réputé pour sa grande qualité, puisqu’il orne notamment les grilles du château de Versailles…
Arles sur Tech, cité laborieuse, capitale du fer en Vallespir, avec l’apparition des forges à la catalane, réputée pour le savoir-faire de ses maîtres ferronniers et artisans du fer, a perpétué la tradition ancestrale jusqu’à nos jours.
Niveau : randonneur: moyen (car sur sentier), mais bonne condition physique requise - Dénivelé : 1000 m environ
Equipement : Bonnes chaussures, imperméable, coupe vent - Durée : 6 h 00
Conditions : Licence assurance journalière (pourles non-licenciés) : 3 € - Repas : grillade possible, vin et apéro bienvenus.
Départ : 7 h 15 au Parking de la Piscine du Moulin à vent, à Perpignan - ou à 7 h 45 au parking à l’entrée de Marquixanes.
C’est à nouveau sur les contreforts du Canigou que nos pas vont nous mener. Le refuge de Bonaigua est situé sur le GR 10, à la croisée de différents chemins. Idéalement placé, il sera notre aire de repos et de repas. Pour y accéder, nous emprunterons un très bel itinéraire fort peu fréquenté, aux noms imagés, la Passerre Cremade, les Orriets, lointains échos d’une ruralité aujourd’hui révolue.
Ce chemin, en balcon au-dessus de la cascade des Anglais que nous entendrons au loin, chemine entre des barres rocheuses, pour arriver à un petit barrage. Ce dernier, construit pour prévenir les crues sur Vernet, crée un spectacle insolite en retenant la neige jusqu’à former une petite « Mer de glace ». Nos montagnes catalanes sont pleines de surprises…
Niveau : randonneur: moyen (car sur sentier), mais bonne condition physique requise
Dénivelé : 1100 m environ - Equipement : Bonnes chaussures, imperméable, coupe vent - Durée : 6 h 00
Conditions : Licence assurance journalière (non licenciés) 3 €,
Repas : repas tiré du sac, vin et apéro bienvenus.
Départ : 7 h 30 Parking Piscine de Perpignan de Perpignan ou 8 h 00 au parking à l’entrée de Marquixanes
Après la saison hivernale, et avant que les hauts sommets soient suffisamment accessibles aux randonneurs, des sommets proches et néanmoins méconnus comme ce roc Mosquit sont intéressants à parcourir. Il fait parti de ces postes avancés du Canigou au dessus de Prades et de la plaine du Roussillon qui, de part sa position géographique, est à l’abri de la tramontane ce qui peut être appréciable. Ne vous laissez pas impressionner par le dénivelé car comme de nombreuses approches du Canigou, le sentier est très praticable et la montée comme la descente (relativement) courtes, donc il suffit de trouver son rythme ; cela va tout seul ou presque et nous mettra en jambes pour la suite… Si la montée est en grande partie dans la forêt, à son point culminant, le point de vue est (normalement) bien dégagé en quasi surplomb sur la plaine, et la descente sur des « solanes » (prairies orientées vers le sud) nous amènera vers des orris « géants », à l’architecture rare.
Durée : 4 h 30 - Dénivelé : 600 m - Difficulté : moyen
Conditions : licence annuelle 32 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 45 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan ...... Ou 10 h au parking à Olette
Un peu d’histoire…
La plus ancienne mention du lieu d’Evol remonte à 957, date à laquelle il est fait donation au monastère de Ripoll, de la « villa Evolo »et de ses terres, par le comte de Cerdagne Seniofred.
Village en espalier, les maisons sont groupées sur les pentes d’une colline de la rive gauche de la rivière Evol. Ce petit torrent a creusé dans la vallée un sillon profond de 10 kms de long où se faufile l’ancien chemin de transhumance (le cami ramader) entre murs de pierres sèches formant d’innombrables terrasses en escalier réservées aux cultures. Il passe d’une rive à l’autre par des ponts de pierres ou de bois, rejoignant plus haut d’immenses pâturages où subsistent encore de nombreux cortals ou bergeries pour la plupart en ruines.
Le village est dominé par un château féodal massif et impressionnant. Le château est cité en 1260 lorsque Guillem de SO reçoit l’investiture féodale des châteaux de Sahorre, Eus, Puigvalador et Evol des mains du roi d’Aragon, Jacques 1er le Conquérant. La chapelle castrale, dédiée à St Etienne, a été construite en dehors de l’enceinte à la même époque vers 1260. Le château fut érigé en vicomté en 1335. C’est au vicomte Joan de So que l’on doit l’érection du château de la Bastide d’Evol (près d’Olette).Depuis cette date, le château d’Evol n’était habité qu’en temps de guerre.
Durée : 4 h 00 - Dénivelé : 250 m - Difficulté : facile - Conditions : licence annuelle 32 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : pas de grillade repas tiré du sac avec apéro, vin , eau …
Départ : 7h 45 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan ***** un 2ème rendez vous est fixé à 8h 30 au Perthus, à la sortie de la zone frontière espagnole au dernier parking gratuit
se trouvant à votre droite
Au cœur du Parc Naturel de la Zone Volcanique de la Garrotxa
Le parc s’étend à travers la haute vallée de Fluvia jusqu’à Castellfollit de la Roca couvrant une superficie de 11300 ha.
Le circuit proposé permet de découvrir de manière différente des sites des plus remarquables, d’une grande beauté naturelle.
Tout d’abord la célèbre Fageda d’en Jorda est une hêtraie exceptionnelle.
En sortant de la Fageda, le chemin grimpe jusqu’aucol de Battle et Sant Miquel de Sacot, une église romane du XIe siècle. Il descend ensuite à la plaine de Sacot et chemine au flanc du volcan de Santa Margarida :
Besalu
Situé à la confluence de deux cours d’eau, la Capellada et le Fluvia, Besalu se caractérise par son aspect médiéval qui en fait son charme. La ville a été préservée grâce à un immense travail de conservation et restauration. Le village a été classé site historique en 1966.
Besalu est un carrefour important de communications au cœur de la Garrotxa.
Son ensemble historique est l’un des mieux conservés de Catalogne avec ses édifices religieux et civils de grand intérêt, telle que l’église du monastère de Sant Pere, fondée en 977.
Sur la place de cette église, on trouve la Casa Cornella ou casa Llaudes, considérée comme l’un des édifices romans civils les mieux conservés de Catalogne.
L’hôpital de Sant Julia, avec sa façade du XIIe siècle, l’église romane de Sant Vicenç présentant quelques éléments de transition vers le gothique, l’édifice de la Curie Royale et la Collégiale de Santa Maria sont d’autres exemples du considérable patrimoine de la ville de Besalu à laquelle on accède par le Pont Vell, érigée au XIe siècle.
Avec ses 105m de long, le pont fortifié, dont l’image représente l’emblème de la ville, permet l’entrée au vieux quartier juif.
Découvert en 1964, la mikwa (anciens bains rituels juifs de purification) est le premier et seul édifice en son genre en Espagne. Une importante communauté juive s’établit à Besalu de la fin IXe au XVe siècle.