Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le village occupe un piton dominé par les vestiges du château, à 465 m d’altitude. La présence d’un bassin serait à l’origine du nom du lieu.
Les villageois ont occupé trois lieux sur trois périodes distinctes : au Xe siècle proche de la chapelle Sainte-Eulalie au nord de la rivière Matassa, puis autour du château le village haut « la ville » au XIIe s, et enfin dans la vallée au nord-est du château le village bas, « le barry ».Une installation qui se fit toujours à proximité de la Matassa provenant de la forêt de Boucheville et rejoignant la Desix aux Albas...
La rando proposée démarre du refuge de Les Conques, blotti au pied de la réserve naturelle de Prats de Mollo-La Preste. Dès le débouché sur le Coll Baix rapidement atteint, nous dominerons la haute vallée du Tech au centre de laquelle s’impose le Costabona. Par le Pla de les Eugues et le Ras del Garber nous nous hisserons sur les Esquerdes de Rotjà, imposante crête hérissée, nous montrant la direction du Roc Colom où nous déjeunerons. Si les conditions ne le permettaient pas, nous trouverions abri dans le refuge de la Portella de Rotjà.
Selon l’enneigement, le retour pourra se faire sur nos traces de montée ou bien en circuit, par la Coma del Tec et la cabane de l’Ullat.
le pic de la Tosa remplacé par le Punxo
Sommet peu connu entre France et Espagne, le Pic de La Tosa (et non La Tossa, qui est un autre sommet), n’est pas des plus facile à atteindre. Un dénivelé important, des crêtes multiples, de fortes pentes… j’ai dû revoir mes ambitions à la baisse. Nous irons donc de Latour-de-Carol à la baraque forestière de Les Cases longeant, elle aussi, la frontière. Nous pourrons, pour ceux que la curiosité aiguillonnerait, y discuter de l’itinéraire, de ces bornes qu’il faut repérer. Après la baraque, une forte déclivité.
Ces bornes frontières (traité des Pyrénées 1659) censées nous guider, ne sont pas faciles à dénicher sous la neige, et le parcours ne les rendent pas plus simples à trouver. Des détours sont parfois nécessaires. Ceci dit, la zone est sauvage, peu habitée, arborée, et ce, depuis le départ de Latour-de-Carol, malgré les pistes certainement beaucoup plus empruntées l’été. Il nous faudra aussi côtoyer très peu de temps la route allant à la station de ski de fond de Guils-Fontanera.
L’ombre légendaire de Guifre el Pelos et le château de RIA
Tout au long du VIIIe siècle, la future Catalogne se trouve écartelée entre deux conquérants : d’une part les armées arabes, dont le revers de Poitiers n’a pas annulé les intentions belliqueuses et, d’autre part les Francs carolingiens, dont la pression sur le sud se fait de plus en plus importante. A partir de 785, Gérone et plusieurs autres villes de la « Gothie » se livrent à Charlemagne, de gré ou parfois de force (Barcelone est conquise en 801 au terme d’un long siège). Ainsi libéré, le pays va être doté par le pouvoir carolingien d’un système administratif semblable à celui du reste de l’empire. On le divise en comtés dont les limites correspondent en général à celles des pagis de l’ancienne Septimanie. On distingue 5 comtés importants en Catalogne : Barcelone, Gérone, Empuries, Roussillon, Urgell-Cerdagne formant ce qu’on appelle la Marca Hispanica (la marche d’Espagne) ; le terme de marche désignant une zone frontalière. Le village de Ria et le pi del Rei à l’horizon A partir du traité de Verdun (en 843), l’ensemble des comtés catalans appartient au royaume de Francie occidentale. Mais très vite l’autorité royale ne pèsera pas lourd sur ces régions éloignées ; alors les comtes cessent d’être des fonctionnaires et s’emparent eux-mêmes des droits et bénéfices du pouvoir. La dignité comtale est désormais conçue comme familiale et héréditaire. Eglise Saint-Vincent de Ria Une famille profita de cette situation pour établir son autorité sur la quasi-totalité du pays catalan, celle d’un ancien comte de l’époque de Charlemagne, Bellon, dont le fils Sunifred 1er fut comte de Barcelone-Gérone, d’Urgell- Cerdagne et de Narbonne. Quant à Guifred 1er, fils de Sunifred 1er,.......
Le Pays de Donezan
Ici,point de foule, mais un versant gorgé de soleil.
Atteindre les étangs de Rabassoles en hiver avec un enneigement important n’est pas une mince affaire. J’ai choisi en fin de compte de partir de la station de skis de Mijanès qui nous permet un parking facile d’accès. Nos raquettes, nous emmènerons ensuite sur une piste assez longue « la route de canrusc » et passant près de la cabane de la Mire nous rejoindrons le parking de la Restanque.
C’est là où le Donnezan nous dévoilera son vrai visage en accédant aux Rabassoles et si le temps nous le permet les étangs Noir et Bleu dominés par le roc de Bragues à l’est et le pic de la coumeille de l’ours au nord.
Le retour se fera par le même itinéraire…en principe.