Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Pour la dernière sortie raquettes de la saison, nous irons chercher la neige là où elle se trouve, c'est-à-dire en altitude. Du terminus de la route des lacs qui file à l’Est du village de Porté, nous emprunterons le chemin des ingénieurs jusque l’Estany de Lanòs. Arrivés près du plus grand lac des Pyrénées françaises, nous suivrons un bref instant le GR7 avant de prendre le la direction du Carlit par sa voie occidentale. Moins ambitieux, notre itinéraire s’en écartera et visera la crête qui nous guidera vers notre objectif, trônant de manière isolée du reste de la chaîne dominée par le champion d’altitude des PO.
Ce petit village situé aux confins des Corbières, du Razès et du Fenouillèdes, veille précieusement du haut de sa colline sur l’Agly, qui y prend sa naissance.
C’est dans l’acte de soumission de Pierre Bérenger de Cucugnan au roi de France, en 1241, que l’on trouve la première mention connue de Camps de l’Agly. Durant la Croisade contre les Albigeois, le château fut utilisé comme refuge par bon nombre de seigneurs et chevaliers faidits. Bien que situé aux confins du Peyrepertusès, du Fenouillèdes et du Razès, il ne semble pas que le château ait eu une importance stratégique considérable. C’est pourquoi la couronne de France s’en désintéressa et en laissa la propriété à la famille de Cucugnan. A première vue une « bombe » semble avoir dévastée le village, mais, malgré cet aspect, il recèle quelques surprises. En remontant la rue de l’église, nous accédons à l’édifice d’origine romane, remanié au XIXe s. Un peu plus haut les ruines du château (XIe-XIIe s.) construit sur un piton rocheux domine la vallée de l’Agly. De cet endroit, la vue sur le pic de Bugarach est superbe...
Après les belles randonnées de début d’année, certaines sous la neige d’autres sur des versants bien pentus, une petite respiration en frôlant les étangs de la Bollosa nous permettra de retrouver notre souffle.
En partant du mytique Pla des Avellans, en une heure nous serons rapidement à la Bollosa.
Au gré de notre cheminement nous côtoierons l'estany del Vives, nous passerons l’estany Dugues à la recherche de l’étang du Castellà.
En levant les yeux vers la crête du Castellà nous pourrons ensemble nous dire qu’il est loin l’objectif 2804…mais peut-être motivés et en dynamique, nous arriverons à la stèle en hommage aux amoureux disparus de la montagne.
Dominant le village, le château médiéval abrite depuis 1992, un musée de la Préhistoire où est exposé le matériel archéologique découvert tout récemment à proximité du village, dans une vaste grotte, la Cauna de Belesta.
Le château de Belesta est construit sur un éperon rocheux sur lequel est adossé le village. Un village dont le vaste territoire a vu pousser des millions de ceps de vigne qui en font aujourd’hui la renommée. La découverte en 1983 dans la grotte de la Cauna, de vestiges datant du néolithique moyen (4300-3500 av. J.-C.) confirme que le territoire de Belesta était habité dans des temps reculés. C’est la plus ancienne sépulture collective connue dans le Midi de la France...
Nous retournons vers Valcebollere, village particulièrement préservé situé au coeur d’une vallée au sud de la Cerdagne. Valcebollere, comme Mantet, fait partie de ces lieux qui conjuguent tous les éléments propices à de belles randonnées raquettes : peu d’urbanisation, une nature épargnée, de grandes étendues de neiges avec des « plas », caractéristiques de nos « vieilles » montagnes et tellement agréables à arpenter, lorsque notre chère tramontane ne se met pas de la partie. Dans ce dernier cas, d’autres solutions plus à l’abri sont possibles car ce site permet beaucoup de possibilités… La montée se fera donc par le bosc de la Cogulla, puis le torrent du Gorra Blanc nous amènera jusqu’à la serra du même nom.