Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
L’histoire de l’ermitage de Notre Dame du Château, situé au-dessus du village de Sorède, est liée au sort réservé au château d’Ultrera qui couronne le Puig Alt.
A l’origine, il s’appelait Castrum Vulturarium, c à d château du vautour, puis Castrum Vultararia et enfin Castell d’Ultrera.
Simple fort défendant la vallée de la Pave, sa construction serait antérieure au VIIe siècle puisqu’il en était déjà fait mention sous la domination wisigothique du roi Wamba.
Il fut doté d’une chapelle au début du XIIe siècle dédiée à la Vierge Marie « Maria de Deu ».
En 1296, le roi Jacques d’Aragon rattache la chapellenie majeure d’Ultrera avec le territoire de la Pave à l’archidiaconat du Vallespir qui disposera des droits équivalents aux seigneurs féodaux.
Si bien qu’à cette époque deux seigneurs distincts, le seigneur de Sorède et le seigneur de la Pave ne résidant ni l’un ni l’autre à Ultrera, portent le même titre : seigneur du Château d’Ultrera mais pour des raisons différentes. L’un, le seigneur de Sorède de qui relevait militairement le château, et l’autre, l’archidiacre du Vallespir en tant que chapelain majeur d’Ultrera qui en était aussi le châtelain.......
Le caractère sauvage du Val de Galbe, du cirque de la Peira Escrite et de l’étang du Diable, est un véritable atout pour les randonneurs sensibles aux lieuxmagiques et mystérieux.
De plus se restaurer sur les berges de l’Étang les pieds en éventail est un rêve accessible à tous.
Caudiès fait partie de ces villages qu’on traverse sans même s’y arrêter et pourtant il recèle un patrimoine insoupçonné qui mérite qu’on s’y attarde.
Caudiès vient du latin Caldarius qui signifie chaudière, chaudron, étuve d’où les appellatifs romans et catalans de Calder, Caldero désignant un chaudron ; ce récipient illustre d’ailleurs les armes de la ville.
Selon Lluis Bassèda ce mot semble désigner ici les gouffres que la rivière Boulzane a creusés dans son lit au pied des hautes falaises en schiste noir sur lesquelles a été construit le village. Les marmites de couleur cendre ont pu être comparées à des chaudrons ou calders.
La première mention du lieu Caldarios date de 1011. Il est évoqué dans une bulle du pape Serge IV parmi les possessions de l’abbaye de St Michel de Cuxà........
C’est à Ger, situé à une dizaine de kilomètres après Puigcerdà, que nous quitterons la N260 pour nous diriger vers Meranges et prendrons la direction du refuge de Malniu. Un kilomètre après le minuscule village pittoresque de Girul, nous stationnerons au creux de la vallée du Riu Duran et établirons le camp non loin des voitures.
Le matin nous progresserons plein nord par sa rive gauche en direction des Engorgs jusqu’au refuge Folch i Girona où nous rencontrerons le fameux GR11. C’est alors plein ouest que ce sentier longeant les étangs sauvages nous mènera à la Portella d’Engorgs. Une dernière petite grimpette par la crête s’ouvrant sur la vallée de la Llosa et nous serons arrivés sur le sommet nord de notre objectif. Une option nous sera offerte de visiter le Roc de Lliçà avant de rejoindre le sommet sud du Bony del Manyer où nous prendrons notre repas en contemplant l’immensité des massifs environnants.
Le retour en boucle se fera directement par sa crête sud-est jusqu’à retrouver le chemin du matin au niveau de la Cabana del Tarter.
Après un bivouac non loin du parking de Bena, nous entamerons une belle boucle sur les contreforts du massif du Carlit au nord. Après 500m de montée par la vallée du Brangoli, on débouche sur les hauts plateaux, paysages de steppe tibétaine, avec de superbes panoramas sur la Cerdagne.
Par une montée longue mais tranquille, on gravit encore 400m pour atteindre le Punxó avec ses vues sur la chaîne des Pyrénées.
Le retour s'effectuera par un autre itinéraire passant par deux beaux orris, dont celui de Corbil, jusqu'au départ.
Cette randonnée, aux pentes assez régulières pour la plupart, demandera cependant de l'endurance (18km au total) mais, si la visibilité est au rendez-vous, les paysages en valent bien la peine.
A la fin du XIème siècle le site appelé Perellos possédait un château autour duquel s’est constitué un village. Le seigneur local -Jacques Séguier de Perellos- était vassal du comte de Roussillon. En 1172, lorsque le comté fut intégré au royaume d’Aragon, le seigneur de Perellos devint vassal d’Alphonse II d’Aragon. Le château joua, par sa position géographique, un rôle important de sentinelle à la frontière avec les terres des seigneurs de Languedoc et du royaume de France........
Protégée par un relief sévère, la beauté de cette vallée s’exprime aussi bien dans la richesse de sa flore que dans la solitude de sa majestueuse conque terminale.
Versants abrupts et moraines chaotiques excluent toute pénétration trop facile à partir des vallées voisines.De plus la vallée n’a pas d’accès direct sur l’arête frontière. Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit restée à l’écart de tous les circuits classiques qui sillonnent la plupart des vallées voisines.
En ce qui nous concerne notre randonnée se déroulera par l’arête du Serrat de l’Escaldat et vers le pic de l’Orri 2561m.
Pour clore la première partie du programme de l’année, comme à l’accoutumée, le POT propose une rando en soirée la veille de notre fête nationale. L’éventualité d’une restriction d’accès aux massifs forestiers en raison des risques d’incendie élevés*, notamment sur le secteur de l’Albera, a inspiré une sortie atypique, loin de nos habituelles pérégrinations montagnardes… (*voir https://www.prevention-incendie66.com/)
C’est depuis la côte rocheuse que nous entamerons une marche de piémont qui nous éloignera rapidement des axes routiers et nous conduira sans difficulté sur une modeste éminence d’où nous apprécierons la lumière exceptionnelle du couchant sur la mer. De ce point de vue sur les anses vermeilles s’étalant du cap Béar au cap de la Vella et s’endormant doucement en cette veillée républicaine, l’envie nous prendra de rallier la grève pour une soirée conviviale et une nuitée rythmée par le chant des galets…
A 6h23, le premier rayon de soleil offrira aux plus motivés d’entre nous l’occasion d’un bain régénérant.
La suite à l’appréciation de chacun….
C’est depuis le Coll de Jou, où nous parquerons nos voitures, que débutera notre randonnée par le GR10 bien ombragé en direction de Marialles. Nous poursuivrons en direction des Cortalets par le Collet Verd puis traverserons le Cadí avant de quitter les balisages au niveau de l’intersection avec le sentier menant au Canigó via la Cabane Arago et la cheminée. En moins de cinq minutes une sente descendante nous permettra d’atteindre la Jaça de Cadí où nous dresserons le camp pour la nuit.
Au matin, revenus sur le GR, nous l’emprunterons jusqu’au Coll de Segalers. C’est à partir d’ici que débutera le parcours de crête hors sentier, dans un premier temps au travers le bois de pins. Au niveau de l’éminence rocheuse du Roc dels Isards nous entrerons alors dans une zone d’éboulis jusqu’au Pic Casemí depuis lequel nous poursuivrons l’ascension des trois-cents mètres restants et atteindre le Casemí de Dalt dominé d’une soixantaine de mètres seulement par le Canigó tout proche.
Un ermitage, de l’eau (c’est bon pour le moral), des petites chapelles romanes, des gorges encaissées où s’écoulent de grandes cascades, des falaises vertigineuses… tels sont les ingrédients de cette balade transfrontalière qui du Vallespir, plonge le temps d’une journée dans les Sierras catalanes.