Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
En cas de mauvais temps sur ce secteur, je prévois un plan B sur les Albères où la météo est annoncée plus clémente. Dans ce cas le départ du Moulin à Vent sera à 8h30. Vous recevrez un message samedi, fin d’après-midi.
On ne vient pas à Rennes-le-Château par hasard… c’est qu’elle est incontournable, l’affaire de l’abbé Saunière et de son trésor !
Le mystère s’est échafaudé à partir de la découverte par l’abbé Bérenger Saunière, à la fin du XIXe siècle, d’un prétendu « trésor ». Dans l’arrière-pays audois à cette époque, il n’y avait rien d’autre pour expliquer la fortune, apparemment soudaine, d’un curé de campagne.
Sa fortune, l’abbé Saunière la doit à un trafic d’honoraires de messes, organisé méthodiquement et sur une grande échelle. Ses carnets de compte en font foi.
Quant au « trésor », qu’il soit monétaire, documentaire ou archéologique, qu’il révèle ou non un quelconque secret dont la divulgation ou la dissimulation aurait été monnayable, la polémique nourrit les spéculations les plus extravagantes depuis plus d’un demi-siècle.
Le voile aurait sans doute été levé depuis longtemps si cette mythographie effrénée n’avait pas étouffé tout débat scientifique et fait fuir les historiens et archéologues sérieux.
De la vallée heureuse, une belle montée parmi les fleurs et les chants d'oiseaux, mène gracieusement à la crête frontalière jusqu'au pic des Quatre Termes, point culminant partagé par plusieurs communes : Sorède, Argelès, Cantallops et Espolla.
Après un parcours sur la crête dominante, la descente s'effectuera par un autre itinéraire qui variera selon le temps.
LE VILLAGE LE PLUS AU SUD DE FRANCE
Petite commune des Pyrénées-Orientales, en Haut-Vallespir, nichée dans un écrin de verdure, le village, le plus au Sud de la France Continentale est un point de départ idéal pour de belles randonnées, ainsi qu’un lieu au riche patrimoine, historique et culturel qui mérite qu’on s’y attarde.
Créés au Xe siècle, les lieux dits de Lamanère, Labadie, Serralongue et le Grau étaient regroupés en une seule communauté. Il est à noter que Lamanère était située à l’extrémité d’un axe de communication important vers le Ripollès depuis le pont de la Vierge Marie au col de Malrems sur la frontière actuelle.
La paroisse de Serralongue a été créée en 988, le château de Cabrens est cité au XIe siècle. Dédiée à saint Sauveur, l’église de Lamanère a été consacrée en 1378, Sainte-Christine en 1255, et l’hôpital des pauvres de Jésus Christ en 1396. Les mas de la Sadella, de Lestenoses, du Pla del Boix sont très anciens (le plus ancien cité est celui de La Sadella, en 1323).
En 1370, a eu lieu le premier recensement de population, Serralongue et ses annexes comptaient 50 feux et Saint-Laurent 42. La population s’est effondrée dès la fin du XIVe siècle à cause de l’épidémie de peste noire et des exactions en 1417 du baron Gérard de Rocaberti.
En 1730, Serralongue comptait 88 feux, derrière Saint-Laurent (251) et Prats de Mollo (490). En 1806 Lamanère comptait 679 habitants, Serralongue, 640. Au milieu du XIXe siècle, on dénombrait 864 habitants à Lamanère et 900 à Serralongue ; en 1901 Lamanère compte 510 habitants, Serralongue 750.
LES MINES : Au XIVème siècle, elles ont donné leur nom au village, provenant du bas-latin « MINERA » signifiant minerai. La première mention de son vocable apparaît en 1323. La tradition admet que leur exploitation remonterait aux Romains présents dans la région.
Les premières prospections connues sont attestées à la fin du XIIIème siècle et au début du XIVème siècle, comme un peu partout dans le Vallespir.
L’apparition des forges à technique hydraulique contribua à l’exploitation de nombreux gisements que de multiples actes confirment sur le territoire de Lamanère au XVème siècle.
Cette rando originale débutera près de Rodes, nous longerons deux lignes de crêtes parallèles qui nous offriront de jolis panoramas au pied du Canigou.
La première montée nous mènera à l’église Notre-Dame de Domanova datant du XIIIème siècle. Par la suite nous continuerons à grimper en suivant la ligne de crête pour atteindre deux sommets, le pic dels Evangelis et le Roc de l’Amorriador. Nous pourrons alors admirer une dalle gravée qui date de l'époque mégalithique. C’est aussi à ce niveau où un sentier en balcon nous permettra de changer de ligne de crête et atteindre le coll des Arques.
Sur la seconde ligne de crête nous découvrirons le ''Cementeri dels Moros'' et sa dalle gravée, de 5 croix et cupules. Une zone plate en contrebas sera idéale pour la pause déjeuner.
Il resterait alors plus que deux sommets, le Pic d’en Serradell et la Roca Roja, avant d’entamer la longue descente vers Rodes.
Entre Serdinya et Olette la rive gauche de la Têt est coupée par deux ravins (Claraneil et Lavall) entre lesquelles s’élèvent des collines escarpées, contreforts de la montagne qui sépare cette vallée de celle de Conat ; à mi- pente, sur les hauteurs, se niche à 960m d’altitude le village de Jujols dont le territoire s’étend des bords de la Têt jusqu’au sommet du mont Coronat entre 550m et 2132m d’altitude.
La 1ère mention connue de Jujols, Iullols, remonte à l’an 930.Jujols apparaît à l’origine comme une portion de la Séjonie ou Sajonia du Conflent qui était au Moyen Age unecirconscription judiciaire dont Serdinya était le siège ; elle était administrée par un officier de justice (saig en catalan).
Les souverains du pays s’en étaient réservés la juridiction mais ils en avaient aliéné le domaine en y créant quelques fiefs de chevaliers. Ses terres étaient possédées à titre allodial par quelques familles établies à Villefranche à la fin du XIIIe siècle.
En 1265, Guillem de Cornillach de Villefranche achète cette seigneurie au roi Jacques 1er d’Aragon et le transmet à ses descendants.........
L’itinéraire en boucle proposé débute du Coll Pimorent. Dans un premier temps nous nous orienterons vers le sud-est afin de contourner le massif imposant de la Serra de les Lloses et suivre sur plusieurs kilomètres la piste dominant le Rec de Cortal Rosso. Nous la quitterons au niveau de la prise d’eau pour nous diriger droit sur la crête menant de la Portella de Lanós au Puig Pedrós, que nous gravirons (la crête) jusqu’à notre objectif, le Pic de Cortal Rossó. Là, notre "volonté insatiable" nous poussera à prolonger notre ascension d’une centaine de mètres afin d’atteindre la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Océan Pacifique et nous y installer pour la pause bien méritée. Nous serons alors sur le Puig de Coma d’Or.
Nous redescendrons par la classique Coma d’en Garcia.
Le monastère du Canigou, construit sur le versant du mont Canigou, est perché à 1055 m d’altitude, sur un petit plateau
rocheux dominant un précipice. C’est l’une des premières manifestations de l’art roman dans le Midi.
Plusieurs textes, datés entre 997 et l’an mille, font mention d’un premier lieu de culte déjà dédié à saint Martin de Tours.
Il fut créé par le comte de Cerdagne, Guifred II, et son épouse Guisla dans le but d’y loger une communauté bénédictine.
Une charte du 14 juillet 1007 évoque pour la première fois la fondation de l’abbaye et les importantes donations qu’elle
reçut. Contrairement à ses sœurs (Saint-André d’Eixalada, Saint-Génis des Fontaines ou Sainte-Marie d’Arles-sur-Tech…) elle n’est pas l’œuvre d’un religieux, mais d’un laïc. Son cas est unique dans la région.
La météo capricieuse de ces derniers jours m’incite à regret à modifier la randonnée initialement prévue en raquettes, entre neige aléatoire avec une trop grande douceur et la pluie prévues en altitude ces prochains jours, ainsi qu’un temps trop incertain ce dimanche. Aussi, il sera plus prudent de cheminer moins loin mais du coup sans raquettes. Néanmoins nous resterons dans un environnement montagnard en allant sur les contreforts du Canigou vers le col des Voltes, pour basculer ensuite vers le refuge non gardé de Balatg, qui en tout état de cause nous permettra de manger à l’abri d’éventuelles intempéries. Pour le retour, nous descendrons par le magnifique chemin de Balatg, creusé dans la roche et désormais interdit à la circulation, en passant par le mythique passage de l’Escale de l’Ours, qui a donné bien des sueurs froides à de nombreux automobilistes.
La commune de Ria Sirach présente un très riche passé.
C’est d’abord Ria, le berceau légendaire de Guifre el Pelos fondateur au IXe siècle de la dynastie de la maison de Barcelone, mais c’est aussi le Pla del Valenço, un terroir occupé depuis les temps préhistoriques, et où abondent dolmens et roches gravées.
Enfin de l’autre côté de la vallée de la Têt Cirac et le massif d’Embulla sont le domaine des formations karstiques, avec notamment l’incroyable réseau souterrain La chambre découvert en 1981.
Ria Cirac, une commune mais à l’origine deux agglomérations au Moyen Age : l’antique Arria était établi sur un promontoire rocheux, au confluent du Caillan et de la Têt, sur un sitefavorable à la défense, tandis que Cirac était implanté à la bordure d’un plateau sur la rive opposée...