Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Niveau : randonneur, bonne condition physique nécessaire
Dénivelé : 1000 m environ, modifiable en fonction de la météo
Equipement : bonnes chaussures, vêtements chauds requis
Durée : 6 h 30 environ
Conditions : participation et assurance journalière 3 €, ou 35 euros pour l'adhésion annuelle.
Repas : dimanche : repas tiré du sac (vin et apéro bienvenus).
Départ :Rendez-vous le dimanche à 7 h 15 à la piscine du Moulin à Vent, ou 07 h 45 à Marquixanes.
A l’écart de l’urbanisation, le massif du Madres est l’un des plus sauvages de notre région. Riche d’une faune sauvage.
Il a, par exemple, été le dernier habité par l’ours, qui après sa réintroduction, est revenu s’y « promener ».
Son climat rude, son emplacement exposé à tous les vents y garantissent un enneigement largement au-dessus de la moyenne.
La contrepartie : il vaut mieux prévoir d’être bien couvert …
Le parcours proposé, au cheminement riche et varié, ne nous fera pas rencontrer de difficultés techniques particulières, mais du fait de sa relative longueur, il ne doit cependant pas être pris à la légère.
Ce parcours aura la particularité de se dérouler en gavatxeria , quasiment totalement côté audois mais cela n’enlèvera rien à notre plaisir, tant partout « la montagne est belle »...
Durée : 5 h 00 - Dénivelé : 360 m - Difficulté : facile
Conditions : licence annuelle 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 00 parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan : il y a 1h15 de route. De Perpignan prendre direction Narbonne. A Sigean quitter la RN et suivre Portel -Taizan les Corbières - St laurent de la Cabrerisse -Talairan.
ou Rdv à 9 h 30 à la FontaineTour sur la place de la République de Talairan
Un peu d’histoire…
Sur le territoire de Talairan, 6000 avant J.C., vivaient déjà les premiers paysans, comme l’attestent les nombreux vestiges découverts dans la région. Au IIIe s avant J.C., une population de bergers Ligures mêlés aux Ibères, peut-être de cette tribu des Elysiques qui peuplait le Narbonnais, avait investi la campagne.
Avant l’arrivée des Romains, les Gaulois occupaient les lieux et cultivaient les céréales, la vigne, le lin, les oliviers, grâce à l’influence des Grecs installés sur les côtes depuis plusieurs siècles. Les mines de fer de Fourques étaient exploitées comme le montrent les scories retrouvées aux « Olivières ».
La conquête du pays par les Romains se fait sans grand bouleversement et la pax romana durera cinq siècles.
Notre Dame de l’Ere
Talairan doit vraisemblablement son nom à un vétéran de l’armée romaine, Talarius, qui fit construire une importante villa située à proximité de la source de Saint Vincentou des Condamines, comme en témoignent les débris de tuile et de poteries retrouvés sur place.
Toutefois l’emplacement de cette villa ne correspond pas avec celui du village qui remonterait au Moyen Age.
Des richesse gallo-romaines, il ne reste plus que des débris de poteries, vestiges d’une prospérité anéantie par les envahisseurs : Alamans, Vandale, Wisigoths… Après ces invasions barbares et l’occupation par les Sarrasins, les Francs s’installent dans le pays en 759.
Propriété de la puissante seigneurie de Termes dès 834, Talairan verra se succéder plusieurs seigneurs au gré des mariages et successions.
Talairan était autrefois fortifié et entouré de fossés, encore aujourd’hui en partie aisément localisable. Trois des anciennes portes principales, la porte d’Amont, la porte d’Aval et la Porte Nego Saoumos(la porte de l’ânesse noyée) ainsi que de nombreux vestiges de remparts témoignent de cette époque moyenâgeuse.
La fontaine tour
En 1271, on évoque pour la 1ère fois le « castrum de Talayranno ».Un compoix (cadastre) de 1730 décrit le « Fort de Talayran ». Cet ensemble comportait : une écurie, un four, une étable, un tinal (cellier), une chapelle et un logis fortifié.
Au fil des siècles, l’architecture du village est modifiée, que ce soit avec la création d’une enceinte (remparts, portes), l’avènement de la viticulture (maisons vigneronnes, chais) ou l’adduction de l’eau (fontaines, lavoirs). Aujourd’hui, on peut encore admirer quelques vestiges de ces temps anciens en arpentant les rues du village.
Cette sortie raquettes nous a conduit au pic de l’Home Mort en partant de Planés
Pour les présents et ils s’en souviennent, le 13 janvier 2013, nous avons gravi le Pic de l’Orri de Planès par la crête sur la gauche de la vallée, dans un froid vif qu’un feu convivial à l’orée de la forêt a permis d’atténuer.
Ce dimanche afin de ne contrarier personne, nous avons pris la crête de droite, par une tire, là aussi forestière et qui nous a forcément amené au sommet.
Durée : 5 h 00
Dénivelé : 250 m
Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
Un peu d’histoire…
L’actuel étang de Bages-Sigean est le résultat de transformations naturelles et artificielles qui ont modifié la côte languedocienne au cours des siècles et qui se poursuivent toujours.
Quelques millénaires en arrière, ce littoral était très différent de celui que l’on voit maintenant : la mer pénétrait profondément dans l’actuelle plage de Narbonne formant une sorte de golfe, en partie fermée par les Iles de la Clapes, de Sainte Lucie et de Saint Martin.
D’une superficie de 20 000 ha, bien protégé des tempêtes, communiquant avec la Méditerranée par une série de larges passes, ce golfe constituait un idéal abri naturel dont les navigateurs surent profiter. Ce lieu était le théâtre d’un important commerce maritime lié au port de Narbonne, un des plus fréquentés de la Méditerranée occidentale.
Durant les périodes préromaine et romaine, les gros vaisseaux et galères s’arrêtaient aux débarcadères entourant le golfe antique (l’île de St Lucie, de l’Aude, Port la Nautique et Port Mahon). La marchandise était alors transbordée sur des barques à fond plat qui remontaient vers le port de Narbonne.
Le fleuve Atax (l’Aude) se jetait au N-O de ce golfe : Les importantes alluvions charriées firent reculer et comblèrent la partie Nord du Golfe. Les eaux, en se retirant, laissèrent de petits étangs, des marécages. Le cordon littoral ferma presque complètement le golfe ne laissant que de petits graus.
Lorsqu’au Moyen-âge, l’Aude changea son cours inférieur et déplaça son embouchure plus au Nord, l’apport d’alluvions diminua, les transformations et le comblement ralentirent. Le golfe a été séparé en 2 étangs, celui de Bages-Sigean et celui de Campignol l’Ayrolle, par la langue de terre de l’Ardillon empruntée de nos jours par 2 voies de chemin de fer et par le canal de la Robine (ancien lit de l’Aude).
Occupant aujourd’hui une superficie de 5500 ha, l’étang de Bages-Sigean communique avec la mer par le grau de Port la Nouvelle. La plupart des îles de l’ancien Golfe sont maintenant rattachées aux rivages hormis les îles du Soulier et de la Planasse. Sites protégés, les îles de la Planasse, de l’Aude et de Ste Lucie appartiennent toutes au Conservatoire du Littoral et contribuent à la richesse écologique de cet ensemble naturel. L’étang est un milieu très productif où se développent une faune et une flore spécifique au milieu saumâtre.
Dans la partie peu profonde, des salines ont été exploitées depuis la plus haute antiquité. Seuls sont encore en activité les salins de la Palme, de Gruissan et de Port la Nouvelle.
La puissance économique et la position géographique de ce carrefour stratégique décidèrent les Romains à y fonder la première colonie en Gaule : la colonia Narbo Martius et à en faire la capitale de la province conquise, la Transalpine.
C’’est sur ces lieux chargés d’histoire, autour du golfe antique, que le P.O.T. vous y invite.
Pendant que les bourrasques glacées (-11°) courraient samedi soir dans les rues de Mantet, nous passions une soirée bien agréable dans le confortable gîte La Cavale. Le froid encore plus mordant du petit matin et le vent toujours présent sur les crêtes nous ont aidés à utiliser le plan B. Rejoints par notre amie Cotlliurenca à l'heure du départ, nous avons choisi un itinéraire versant sud, à l'abri et bien enneigé. Après la deuxième passerelle sur le Ressec nous nous sommes engouffrés dans la forêt d'Espantellops. Arrivés sur une ante-cime de la Baga de la Portella nous avons basculé sur L'Alemany. Après moultes glissades ludiques (sur les raquettes pour les uns et sur les fesses pour les uns et les autres) nous sommes alors arrivés au refuge pour y trouver stratégiquement l'abri le temps de la pause repas. Ce n'est qu'après un long moment agréable passé près de la flamme crépitante que nous nous résignions à reprendre le GR en direction du village. Là, entre un grand bol de chocolat brûlant et quelques notes de piano, nous avons fait le bilan (qui ne pouvait être que positif) et nous nous sommes donnés rendez-vous pour la prochaine...
Le dimanche 17 février 2013, Randonnée à Saint Michel de Cuixà le Salver
Durée : 5 h 00 - Dénivelé : 620 m - Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence 35 euros ou assurance journalière de 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 45 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
La rando a démarré avec quelques flocons depuis le refuge des Conques, blotti au pied de la réserve naturelle de Prats de Mollo-La Preste. Dès le Coll Baix rapidement atteint, nous dominions la haute vallée du Tech formant un cirque barré par l’imposante crête séparant le Roc Colom du Costabonne. Par le Pla de les Eugues et en même temps que le soleil, nous avons atteint les Esquerdes de Rotja, telles les vertèbres pétrifiées d’un Titan figé là pour l’éternité. Elles nous ont guidé vers la Portella de Rotjà où la cabane métallique nous a offert l'abri pour la pause méridienne la bien nommée, car curiosité géographique, nous étions en ce lieu précis sur le méridien de Paris.
Retour sur nos traces du matin.
Dénivelé : 1160 m. - Durée : 8 heures. - Niveau : Randonneur confirmé. - Équipement : bonnes chaussures, vêtements chauds, raquettes.
RDV au plus tard à 9 heures au col de Puymorens.
Dès nos pieds posés sur la neige, nous entrerons en territoire sauvage. La main de l’homme ne l’a en rien dénaturé. C’est à peine si sa présence se fait sentir par quelques constructions plus que discrètes suscitant la curiosité plus que le rejet. Jack London et Herman Melville n’aurait pour rien au monde renié cet espace naturel où l’imagination humaine ne peut que s’enflammer. Nous n’y chercherons pas d’or, pas plus que nous n’y traquerons le Léviathan. Baignés par l’univers minéral recouvert de sa livrée hivernale, nous nous fondrons dans le paysage tels de hardis voyageurs de passage incertains de leur destinée. Nous dépendrons du bon vouloir des cieux. Clémence ou courroux, notre sort en sera jeté. Nos pas n’en seront que plus décidés. Nous ne pourrons résister à l’appel de dame nature, plus fort que tout. Il ne nous en coûtera que du plaisir.
Amitiés.
Gégé.
Durée : 5 h 30 - Dénivelé : 600 m - Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence annuelle de 35 euros ou assurance journalière de 3 euros.
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 45 du parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan.
Le lac sur l’Agly a été mis en eau en 1995. Cette retenue de 180 ha s’étend sur 8 kms pour une
réserve d’eau de 26 millions de km3.
Carte 2250 ET.
Randonnée raquettes ou pédestre suivant enneigement. (amener les Raquettes = obligatoire)
Dénivellé : 1035 m - Difficulté : Randonneurs sportifs - Durée : 5 h 30 - Repas : Tiré du sac.
Équipement : Hiver + raquettes et bâtons.
Rendez-vous : Parking de la piscine du Moulin à Vent de Perpignan à 7 heures précises, ou au Café de Marquixanes à 7 h 30
Conditions : Assurance jounalière pour les non licenciés de 3 € ou la Licence annuelle de 35 €
D’abord, permettez moi de vous souhaiter les meilleurs vœux pour cette année 2013.
En ce début d’année, les Potistes sont privilégiés. En effet Jean-François et moi-même nous proposons, simultanément , une randonnée.
Celle que je vous propose, est réservée à des « Raquetteurs » sportifs ayant l’habitude des « tires forestières » dont les pentes sont toujours soutenues, mais dans la forêt, ce qui nous donne une sécurité maximum.
Que dire de Planès notre point de départ, sinon son église unique au monde, avec son architecture peu commune, et visitée depuis des siècles.
Ensuite, de notre point de départ, nous prendrons le GR 10-36, que nous abandonnerons rapidement, pour nous engager « Tranquillement » à travers les pins et sapins vers le sommet du Pic de l’Orri (2561 m).
Pour ceux qui préfèrent la mer aux montagnes, Jean-François vous fera respirer l’air marin de la Franqui au Cap Leucate, mais il va se charger de nous concocter son invitation dont il a le secret.
Décidément sans fausse modestie, le Pot sait mettre en valeur tous les contrastes des pays catalan et gabach.