Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
L’ombre légendaire de Guifre el Pelos et le château de RIA
Tout au long du VIIIe siècle, la future Catalogne se trouve écartelée entre deux conquérants : d’une part les armées arabes, dont le revers de Poitiers n’a pas annulé les intentions belliqueuses et, d’autre part les Francs carolingiens, dont la pression sur le sud se fait de plus en plus importante. A partir de 785, Gérone et plusieurs autres villes de la « Gothie » se livrent à Charlemagne, de gré ou parfois de force (Barcelone est conquise en 801 au terme d’un long siège). Ainsi libéré, le pays va être doté par le pouvoir carolingien d’un système administratif semblable à celui du reste de l’empire. On le divise en comtés dont les limites correspondent en général à celles des pagis de l’ancienne Septimanie. On distingue 5 comtés importants en Catalogne : Barcelone, Gérone, Empuries, Roussillon, Urgell-Cerdagne formant ce qu’on appelle la Marca Hispanica (la marche d’Espagne) ; le terme de marche désignant une zone frontalière. Le village de Ria et le pi del Rei à l’horizon A partir du traité de Verdun (en 843), l’ensemble des comtés catalans appartient au royaume de Francie occidentale. Mais très vite l’autorité royale ne pèsera pas lourd sur ces régions éloignées ; alors les comtes cessent d’être des fonctionnaires et s’emparent eux-mêmes des droits et bénéfices du pouvoir. La dignité comtale est désormais conçue comme familiale et héréditaire. Eglise Saint-Vincent de Ria Une famille profita de cette situation pour établir son autorité sur la quasi-totalité du pays catalan, celle d’un ancien comte de l’époque de Charlemagne, Bellon, dont le fils Sunifred 1er fut comte de Barcelone-Gérone, d’Urgell- Cerdagne et de Narbonne. Quant à Guifred 1er, fils de Sunifred 1er,.......
Le Pays de Donezan
Ici,point de foule, mais un versant gorgé de soleil.
Atteindre les étangs de Rabassoles en hiver avec un enneigement important n’est pas une mince affaire. J’ai choisi en fin de compte de partir de la station de skis de Mijanès qui nous permet un parking facile d’accès. Nos raquettes, nous emmènerons ensuite sur une piste assez longue « la route de canrusc » et passant près de la cabane de la Mire nous rejoindrons le parking de la Restanque.
C’est là où le Donnezan nous dévoilera son vrai visage en accédant aux Rabassoles et si le temps nous le permet les étangs Noir et Bleu dominés par le roc de Bragues à l’est et le pic de la coumeille de l’ours au nord.
Le retour se fera par le même itinéraire…en principe.
Accroché à son piton rocheux,Mosset domine la vallée de la Castellane. Autrefois ville frontière, elle était une étape importante sur la route reliant le Conflent à l'Aude. Mosset est le cas typique du déplacement d'un village de fond de vallée, groupé autour d'une église et de son cimetière, vers un site en hauteur, un puig, sur lequel se dresse un château seigneurial, qui regroupe autour de lui un village fortifié, un castrum ou fortalicium. L’église Sant-Julià lo Vell, citée en 1204, est située en aval du village actuel, non loin du monastère de Corbiac, sur la rive droite de la rivière la Castellane au lieu toujours dit de Mosset Vell. Là se trouvait un premier village qui semble être celui appelé, en 1012, villa Mosseda.
Le déplacement du village sur le puig de Corts serait intervenu avant 1279, date où l'on parle du castrum de Mosseto…edificatum…in podio de Curtis. (podio vient du latin podium, en catalan puig qui désigne un sommet arrondi). Sur ce lieu se trouvait une villa ou villare mentionné, depuis le XIe siècle, sous le nom de villa de Cortis (et au XIIe et XIIIe siècle villare de Corts).
Il est heureux de constater qu’il est toujours possible de dénicher des petits coins de montagne, sauvages, préservés et accueillants. En voici l’un d’eux, aux confins de l’Aude et au tout début de l’Ariège. Sa position géographique a certainement contribué à préserver la beauté de ces lieux. Nos précédents périples ont été perturbés par la météo. Qu’en sera-t-il cette année ? En tout cas, que ce soit à pied ou en raquettes, plusieurs possibilités s’offriront à nous qui valent le déplacement…
Avec des paysages variés, et des points de vue larges, nous aurons tous les ingrédients pour une belle randonnée. Si nous partons en raquettes, nous commencerons par une douce montée dans la forêt du bois de Font Frède jusqu’au Col de la Gardie. Puis après avoir navigué jusqu’au pied des barres du Rocher de Scaramus, une bonne grimpette nous attend pour rejoindre la large crête que nous suivrons pour arriver au Pic Fourcat et sa vue à 360°. La descente, par le hameau en ruines de l’Ourza nous ramènera à Comus.
Dernier château fort ou première forteresse moderne, Salses est en France le château le plus représentatif de la période de transition où entre 1450 et 1530, l’architecture militaire eut à choisir, face à l’artillerie nouvelle, entre s’adapter ou disparaître.
Situé sur une étroite bande de terre entre les contreforts des Corbières et l’étang de Leucate-Barcarès, Salses occupe dès l’époque romaine une position géographique et stratégique sur la voie domitienne reliant Narbonne à l’Espagne.
La 1ère mention du château de Salses « casto Salsanis »qui appartenait à Pierre Olivier remonte au XIème siècle (1007). En 1172, l’héritier du dernier comte de Roussillon Alphonse II, roi d’Aragon, entoure de murailles l’agglomération et reconstruit le château dont les vestiges subsistent encore sur une petite hauteur situé à 200m au nord de la forteresse actuelle.
La disparition de l’éphémère royaume de Majorque (1276-1344) remet Salses en 1ère ligne sur la frontière en face du bastion français de Leucate. Celle-ci sera âprement disputée durant 3 siècles.
Le sac du vieux château et l’incendie de l’agglomération en 1496 par les troupes françaises fourniront l’occasion de construire du neuf. Don Sanche de Castille, capitaine général du Roussillon, fit alors construire.. la forteresse actuelle sur l’emplacement de la ville incendiée. Elle servira de place d’arrêt pour bloquer les incursions françaises à l’entrée même du Roussillon.