Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Durée : 4 h 30
Dénivelé : 380 m
Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : restaurant (places limitées) ou repas tiré du sac
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
Maçanet était autrefois un village entouré de remparts dont il ne subsiste aujourd’hui que des restes de muraille sur la partie haute et un petit fort du XVIIe s au sud est du bourg. Le village possède d’anciennes demeures notamment la Casa Olivet qui comporte de peintures sur l’avant toit des combles.
L’église paroissiale de Sant Marti est un monument du roman tardif fortifié aux XVIIe-XVIIIes. Il conserve une pierre tombale romane (XIIe s) provenant de Fontfreda.
Dans son combat contre les Maures, Roland a laissé des traces de son passage dans les Pyrénées catalanes. Beaucoup de lieux dits rappellent le souvenir de Roland et de ses adversaires. Dans le Vallespir on y trouve les empreintes du pied de Roland, le tombeau ou la caixa de Rotllan (caisse ou cercueil) la cova de Rotllan, l’ abeurador de caball de Rotllan (l’abreuvoir du cheval de Roland)…
Tous ces toponymes n’ont fait qu’alimenter la légende locale du héros Roland du cycle épique de Charlemagne.
« Lorsque son nettoyage des terres catalanes fut achevé, Roland jugea qu’il avait droit à un repos bien mérité et qu’il n’a plus besoin de l’énorme barre de fer- le légendaire catalan ignore la fameuse épée Durandal- qui lui avait servi à faire grand carnage des infidèles.
Il avait également envie de se distraire un peu .Du pont de Céret où il se trouvait alors, il lança sa barre de fer par dessus les monts en disant : « A on la meua barra caurà / Massanet de Cabrenys serà » (là où tombera ma barre / là sera Massanet de Cabrenys). D’autres disent que c’est du sommet de la tour de Cabrenç (Serrallonga) qu’il la lança en prononçant ces mots : «Ja està massa net » (maintenant c’est assez propre), allusion au grand nettoyage qu’il venait d’achever.
Quoi qu’il en soit la barre alla tomber de l’autre côté de la montagne, en Empordà, sur une plaine où elle resta fichée et un village se développa tout autour qui prit, logiquement, le nom de Massanet ou Massanet de Cabrenys. Le pal de fer y est encore visible, au milieu de la place Major du village, d’une facture très ancienne, car forgée à la main, et d’une hauteur de 3 m. Il est muni en son sommet d’un anneau de fer appelé la Maça d’En Rotllan auquel on attache une lanterne les jours de fête et on danse la sardane tout autour (J Amades) ».
A l’extrémité nord de la commune, non loin du col de Céret, se trouve le sanctuaire de la Mare de Deu de Les Salines, répertoriée en 1279.
Départ : 7h30 devant la piscine du Moulin à Vent.
Difficulté : une bonne balade bien classique par sentiers et pistes.
Durée : un peu moins de 5 heures de marche … sans les pauses.
Dénivelé : 850 mètres positifs.
Équipement : bonnes chaussures ; poncho ou casquette selon la météo.
Repas : GRILLADE, n'oubliez pas les viandes, l'apéro, le vin, l’eau, le café et plein de douceurs.
Assurance journalière pour les non licenciés : 3 €.
Après toutes ces belles randonnées dans la neige, l'hiver s'achève et il faut songer à ranger les raquettes.
Pour cette reprise de sortie « à pieds », pourquoi ne pas y joindre la convivialité d'une grillade et des pistes forestières pour avoir le temps de discuter ?
Avant de profiter du pastis et des rostes fumantes, il faudra quand même faire un beau brin de grimpette afin d'atteindre le sommet par le côté est ; celui par lequel se fait classiquement la descente.
Du haut de la Soca (la Souque, sur certaines cartes) la vue couvre 360° : la mer, la plaine et ses villages, le Roc Negre, les Cinc Creus, le Costabona, les Torres de Cabrenç, le Roc de Frausa, l'Albera et j'en passe …
Durée : 4 h 00 - Dénivelé : 450 m - Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence annuelle de 35 euros OU assurance journalière de 3 euros.
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan.
Un peu d’histoire …
L’ermitage de St-Guillem de Combret est situé au nord-ouest du village du Tech. Bâti sur un plateau verdoyant à 1288m d’altitude, il est dominé par le pic de Coumelade et la Serre Vernet.
La tradition locale assurait qu’un saint anachorète, nommé Guillem, avait autrefois vécu en ces lieux et avait réalisé différents miracles, dont les «goigs», cantiques populaires catalans, chantent les gestes. C’est pourquoi ce sanctuaire figure parmi les ermitages répertoriés par l’abbé Jocavell, en 1688, sous l’invocation de « Sant Guillem ».
... (voir les liens ci dessous)
Dénivelé : 875m+
Durée : 6 heures
Niveau : randonneur en bonne condition physique
Équipement : vêtements chauds et matériel hiver requis.
Possibilité d’hébergement à l’hôtel « Castel Isard » à Porté:
Repas de samedi soir, café et vin compris, nuitée en chambres de 5, draps et couvertures fournis, petit déjeuner : 37€
Départ samedi:16h00 de la piscine du Moulin à Vent.
Départ dimanche: prévoir 2h mini de trajet depuis Perpignan pour être au rassemblement à 9h00 sur le parking de l’hôtel (Bas des pistes de Porté, 200m à gauche après le pont sur le Carol, avant le village). Merci de nous prévenir si vous décidiez de nous y rejoindre le matin.
Repas du dimanche : individuel, tiré du sac.
Assurance / participation pour les non licenciés : 3€
Puisque le climat est frais et humide en altitude cette saison,
(heureux, les amateurs d'étendues neigeuses),
la sortie du 5 mai étant programmée à sec,
elle est donc proposée dans le parc naturel de l'Albera, côté espagnol.
Au plaisir de faire un bout de chemin en bonne compagnie.
Danielle
Durée : 5 h 00 - Dénivelé : 720m cumulés - Difficulté : moyen
Conditions : licence annuelle de 35 euros ou assurance journalière 3 euros.
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan.
Un peu d’histoire …
Au XIème siècle, une église rurale existait en ce lieu Serrabona (la bonne montagne) sous le vocable de Sainte Marie.
En 1082, le vicomte de Cerdagne, Ramon Bernat, y installe une communauté de clercs réguliers observant la règle de Saint-Augustin : les Augustins adoptaient les valeurs monastiques de la vie communautaire tout en mêlant l’action paroissiale séculière, ce qui les distinguait des bénédictins.
La communauté prospère au XIIème siècle et entreprend la reconstruction de l’église qui est consacrée en 1151.
De l’église primitive du XIème siècle subsiste la nef. Le chœur, le transept et le collatéral nord sont du XIIème siècle.
le prieuré de Serrabona
Ainsi ces aménagements permettent la répartition de l’espace entre la communauté régulière et la communauté paroissiale. Les tâches pastorales se déroulaient dans le collatéral qui était l’église paroissiale de la population laïque de Serrabona, alors que dans la chapelle se déroulait la vie claustrale de la communauté religieuse.
Au XIVème siècle, le territoire subit la crise démographique. Les biens du prieuré ne sont plus cultivés directement mais affermés à partir de 1350.
Le XVème est témoin de la décadence religieuse : en 1448 le prieur est déposé pour « crimes énormes » et son successeur impose aux chanoines de résider sur place.
En 1592, le pape Clément VIII sécularise tous les prieurés augustins roussillonnais. L’année suivante, Serrabona est incorporé à la cathédrale de Solsona nouvellement érigée en Espagne.
Dès lors Serrabona n’est plus qu’une simple paroisse rurale qui s’éteint avec la Révolution, la commune étant elle-même rattachée à celle de Boule d’Amont en 1822.
Restauré entre 1906 et 1922, le prieuré est propriété du Conseil Général depuis 1960.
Le prieuré se dresse dans un site splendide et sauvage, sur un versant de la montagne, au cœur d’un écrin végétal de cistes et de chênes verts. Son aspect extérieur étonne par la rudesse de son architecture et la couleur sombre du schiste avec lequel il a été construit.
Derrière sa façade d’une rare austérité, l’édifice renferme une tribune de marbre rose qui frappe par la richesse de sa décoration. C’est un des plus beaux chefs d’œuvre de la sculpture romane : bestiaire fantastique, visages d’un saisissant réalisme, délicats entrelacs floraux témoignent d’une rare maîtrise artistique.
Niveau : randonneur, bonne condition physique nécessaire
Dénivelé : 1000 m environ, modifiable en fonction de la météo
Equipement : bonnes chaussures, vêtements chauds requis
Durée : 6 h 30 environ
Conditions : participation et assurance journalière 3 €, ou 35 euros pour l'adhésion annuelle.
Repas : dimanche : repas tiré du sac (vin et apéro bienvenus).
Départ :Rendez-vous le dimanche à 7 h 15 à la piscine du Moulin à Vent, ou 07 h 45 à Marquixanes.
A l’écart de l’urbanisation, le massif du Madres est l’un des plus sauvages de notre région. Riche d’une faune sauvage.
Il a, par exemple, été le dernier habité par l’ours, qui après sa réintroduction, est revenu s’y « promener ».
Son climat rude, son emplacement exposé à tous les vents y garantissent un enneigement largement au-dessus de la moyenne.
La contrepartie : il vaut mieux prévoir d’être bien couvert …
Le parcours proposé, au cheminement riche et varié, ne nous fera pas rencontrer de difficultés techniques particulières, mais du fait de sa relative longueur, il ne doit cependant pas être pris à la légère.
Ce parcours aura la particularité de se dérouler en gavatxeria , quasiment totalement côté audois mais cela n’enlèvera rien à notre plaisir, tant partout « la montagne est belle »...
Durée : 5 h 00 - Dénivelé : 360 m - Difficulté : facile
Conditions : licence annuelle 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 00 parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan : il y a 1h15 de route. De Perpignan prendre direction Narbonne. A Sigean quitter la RN et suivre Portel -Taizan les Corbières - St laurent de la Cabrerisse -Talairan.
ou Rdv à 9 h 30 à la FontaineTour sur la place de la République de Talairan
Un peu d’histoire…
Sur le territoire de Talairan, 6000 avant J.C., vivaient déjà les premiers paysans, comme l’attestent les nombreux vestiges découverts dans la région. Au IIIe s avant J.C., une population de bergers Ligures mêlés aux Ibères, peut-être de cette tribu des Elysiques qui peuplait le Narbonnais, avait investi la campagne.
Avant l’arrivée des Romains, les Gaulois occupaient les lieux et cultivaient les céréales, la vigne, le lin, les oliviers, grâce à l’influence des Grecs installés sur les côtes depuis plusieurs siècles. Les mines de fer de Fourques étaient exploitées comme le montrent les scories retrouvées aux « Olivières ».
La conquête du pays par les Romains se fait sans grand bouleversement et la pax romana durera cinq siècles.
Notre Dame de l’Ere
Talairan doit vraisemblablement son nom à un vétéran de l’armée romaine, Talarius, qui fit construire une importante villa située à proximité de la source de Saint Vincentou des Condamines, comme en témoignent les débris de tuile et de poteries retrouvés sur place.
Toutefois l’emplacement de cette villa ne correspond pas avec celui du village qui remonterait au Moyen Age.
Des richesse gallo-romaines, il ne reste plus que des débris de poteries, vestiges d’une prospérité anéantie par les envahisseurs : Alamans, Vandale, Wisigoths… Après ces invasions barbares et l’occupation par les Sarrasins, les Francs s’installent dans le pays en 759.
Propriété de la puissante seigneurie de Termes dès 834, Talairan verra se succéder plusieurs seigneurs au gré des mariages et successions.
Talairan était autrefois fortifié et entouré de fossés, encore aujourd’hui en partie aisément localisable. Trois des anciennes portes principales, la porte d’Amont, la porte d’Aval et la Porte Nego Saoumos(la porte de l’ânesse noyée) ainsi que de nombreux vestiges de remparts témoignent de cette époque moyenâgeuse.
La fontaine tour
En 1271, on évoque pour la 1ère fois le « castrum de Talayranno ».Un compoix (cadastre) de 1730 décrit le « Fort de Talayran ». Cet ensemble comportait : une écurie, un four, une étable, un tinal (cellier), une chapelle et un logis fortifié.
Au fil des siècles, l’architecture du village est modifiée, que ce soit avec la création d’une enceinte (remparts, portes), l’avènement de la viticulture (maisons vigneronnes, chais) ou l’adduction de l’eau (fontaines, lavoirs). Aujourd’hui, on peut encore admirer quelques vestiges de ces temps anciens en arpentant les rues du village.
Cette sortie raquettes nous a conduit au pic de l’Home Mort en partant de Planés
Pour les présents et ils s’en souviennent, le 13 janvier 2013, nous avons gravi le Pic de l’Orri de Planès par la crête sur la gauche de la vallée, dans un froid vif qu’un feu convivial à l’orée de la forêt a permis d’atténuer.
Ce dimanche afin de ne contrarier personne, nous avons pris la crête de droite, par une tire, là aussi forestière et qui nous a forcément amené au sommet.
Durée : 5 h 00
Dénivelé : 250 m
Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
Un peu d’histoire…
L’actuel étang de Bages-Sigean est le résultat de transformations naturelles et artificielles qui ont modifié la côte languedocienne au cours des siècles et qui se poursuivent toujours.
Quelques millénaires en arrière, ce littoral était très différent de celui que l’on voit maintenant : la mer pénétrait profondément dans l’actuelle plage de Narbonne formant une sorte de golfe, en partie fermée par les Iles de la Clapes, de Sainte Lucie et de Saint Martin.
D’une superficie de 20 000 ha, bien protégé des tempêtes, communiquant avec la Méditerranée par une série de larges passes, ce golfe constituait un idéal abri naturel dont les navigateurs surent profiter. Ce lieu était le théâtre d’un important commerce maritime lié au port de Narbonne, un des plus fréquentés de la Méditerranée occidentale.
Durant les périodes préromaine et romaine, les gros vaisseaux et galères s’arrêtaient aux débarcadères entourant le golfe antique (l’île de St Lucie, de l’Aude, Port la Nautique et Port Mahon). La marchandise était alors transbordée sur des barques à fond plat qui remontaient vers le port de Narbonne.
Le fleuve Atax (l’Aude) se jetait au N-O de ce golfe : Les importantes alluvions charriées firent reculer et comblèrent la partie Nord du Golfe. Les eaux, en se retirant, laissèrent de petits étangs, des marécages. Le cordon littoral ferma presque complètement le golfe ne laissant que de petits graus.
Lorsqu’au Moyen-âge, l’Aude changea son cours inférieur et déplaça son embouchure plus au Nord, l’apport d’alluvions diminua, les transformations et le comblement ralentirent. Le golfe a été séparé en 2 étangs, celui de Bages-Sigean et celui de Campignol l’Ayrolle, par la langue de terre de l’Ardillon empruntée de nos jours par 2 voies de chemin de fer et par le canal de la Robine (ancien lit de l’Aude).
Occupant aujourd’hui une superficie de 5500 ha, l’étang de Bages-Sigean communique avec la mer par le grau de Port la Nouvelle. La plupart des îles de l’ancien Golfe sont maintenant rattachées aux rivages hormis les îles du Soulier et de la Planasse. Sites protégés, les îles de la Planasse, de l’Aude et de Ste Lucie appartiennent toutes au Conservatoire du Littoral et contribuent à la richesse écologique de cet ensemble naturel. L’étang est un milieu très productif où se développent une faune et une flore spécifique au milieu saumâtre.
Dans la partie peu profonde, des salines ont été exploitées depuis la plus haute antiquité. Seuls sont encore en activité les salins de la Palme, de Gruissan et de Port la Nouvelle.
La puissance économique et la position géographique de ce carrefour stratégique décidèrent les Romains à y fonder la première colonie en Gaule : la colonia Narbo Martius et à en faire la capitale de la province conquise, la Transalpine.
C’’est sur ces lieux chargés d’histoire, autour du golfe antique, que le P.O.T. vous y invite.
Pendant que les bourrasques glacées (-11°) courraient samedi soir dans les rues de Mantet, nous passions une soirée bien agréable dans le confortable gîte La Cavale. Le froid encore plus mordant du petit matin et le vent toujours présent sur les crêtes nous ont aidés à utiliser le plan B. Rejoints par notre amie Cotlliurenca à l'heure du départ, nous avons choisi un itinéraire versant sud, à l'abri et bien enneigé. Après la deuxième passerelle sur le Ressec nous nous sommes engouffrés dans la forêt d'Espantellops. Arrivés sur une ante-cime de la Baga de la Portella nous avons basculé sur L'Alemany. Après moultes glissades ludiques (sur les raquettes pour les uns et sur les fesses pour les uns et les autres) nous sommes alors arrivés au refuge pour y trouver stratégiquement l'abri le temps de la pause repas. Ce n'est qu'après un long moment agréable passé près de la flamme crépitante que nous nous résignions à reprendre le GR en direction du village. Là, entre un grand bol de chocolat brûlant et quelques notes de piano, nous avons fait le bilan (qui ne pouvait être que positif) et nous nous sommes donnés rendez-vous pour la prochaine...