Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Sommet peu connu, pour ne pas dire ignoré, entre France et Espagne, le Pic de La Tosa n’est pas des plus faciles à atteindre. Une longue marche d’approche sera nécessaire par sentier et piste à la dénivellation variable. Le couvert forestier y est abondant dans sa première partie. Surtout lorsque nous longerons le canal Sant Pere bordé de champs et de murets. Au Devinalles, nous bifurquerons à gauche. Et ce n’est qu’après un pylône de télécommunication que nous quitterons définitivement, hormis un cours tronçon, les sentes. Les pentes s’accentueront alors. Le dénivelé se fera fortement sentir. Forêt et roche pour tout environnement, en particulier le Roc de l’Aliga. Éparpillement de rochers de toutes tailles, il nous mènera jusqu’au dôme dégagé offrant une vue splendide sur la cerdagne et l’Espagne. Le sommet n’est pas caractéristique. Seule la borne 434 indique sa position. Les bornes et croix frontières, résultat du traité des Pyrénées du 7 novembre 1659 entre le royaume de France et d’Espagne, ont été mises en place sous Napoléon III. Pour la plupart, elles sont difficiles à trouver.
Fenouillet est un tout petit village composé de sept hameaux, dont le principal, « la Vilasse », est encadré par les ruines de deux fortifications : le château de Saint-Pierre au nord et le Castel Sabarda au sud. Au Moyen Age, alors que cette seigneurie était la capitale du Fenouillèdes, un troisième château : le Castel-Fizel lui était rattaché. Il ne reste malheureusement plus grand-chose de sa puissance passée, mais le cadre naturel, et notamment les gorges de Saint-Jaume sont superbes.
La seigneurie de Fenouillet apparaît aux alentours de l’an mille, c’était alors le siège d’une vicomté détenue par les comtes de Besalù. Elle fut officiellement citée pour la première fois en 1070, lorsqu’elle passait sous l’autorité des comtes de Barcelone, avant de rejoindre la Maison d’Aragon qui la conserva jusqu’à la Croisade contre les Albigeois.
Durant ces terribles évènements, nous savons, que le dernier vicomte des lieux, Pierre IV de Fenouillet, prit une part active dans la lutte contre les Croisés et que ses châteaux servirent de refuges à de nombreux chevaliers faidits (dépossédés de leurs biens).
En 1229, lorsque le comte de Toulouse conclut la paix avec le roi de France (Traité de Meaux Paris), Pierre IV fut contraint de déposer les armes et céder son château ainsi que l’ensemble du Fenouillèdes à un certain Nunez Sanche, comte de Roussillon.
Treize ans plus tard........
la suite dimanche :)
Après les sommets et les crêtes de haute-montagne, le POT vous convie dans des contrées plus accessibles, mais non moins plaisantes, que ce soit pour nos yeux que pour nos papilles. Le Puig de l’Estelle, splendide belvédère, nous offrira de très beaux points de vue sur la plaine ainsi que sur le Canigou. Il surplombe aussi les mines de Batère, les dernières en activité sur le département, dont les vestiges nous accompagneront tout au long de la randonnée, jusqu’au repas qui se fera dans des anciens baraquements. Il s’agit du refuge de Batère, sympathique lieu idéalement situé le long du GR10, une des bonnes tables montagnardes.
Le château vicomtal de Castellnou fut construit vers 988-990, pour servir de capitale militaire et administrative à la vicomté de Vallespir, crée lors du partage des comtés d’Oliba Cabreta, Comte de Cerdagne et de Besalù, entre ses enfants, Bernard Taillefer, héritier du Comté de Besalù, du Vallespir, du Fenolledes (Fenouillèdes) et du Perapertuses (Peyrepertuse), et Guifred, qui hérite de la Cerdagne, du Conflent et du Capcir.
Ce « château neuf » fut érigé sur le territoire primitif de Cameles (Camelas), dont l’ancien château, cité en 941 fut le berceau de la famille vicomtale, issue des seigneurs de Cameles.
Castellnou apparaît pour la première fois dans l’’histoire en 993, à l’occasion d’un plaid qui s’y tint sous la présidence de la comtesse Ermengarde, veuve du comte Oliba de Cabreta. Un Oliba vicomte y était présent, qui doit être le même qu’Oliba, le plus jeune fils d’Ansemond, seigneur du château de Cameles en 941.
Ce qui est certain, c’est que le successeur de cet Oliba, Guillem 1er (dès 1003), petit- fils d’Ansemond de Cameles, s’intitule en 1017 « vicomte du Vallespir » et « vicomte de Castellnou » en 1020. Ce dernier est le premier des onze autres vicomtes qui se succèderont jusqu’en 1321.
La vicomté de Castellnou comprenait outre le Vallespir proprement dit, la majeure partie des Aspres jusqu’à la vallée de la Têt et jusqu’à Ponteilla et Llupia inclus.
Appuyés sur ces vastes possessions les Castellnou furent durant le haut moyen âge la plus puissante famille féodale du pays.......
Aussi appelé pic de Ruille, ce sommet présente une grande diversité de voies d’accès, offrant son ascension au randonneur moyen et réservant quelques surprises aux plus chevronnés.
Les randonnées autour du Pic de Rulhe seront toutes un enchantement ; une succession de petits laquets plus bleus les uns que les autres.
Le refuge gardé du Rulhe fait de ce secteur un terrain d’aventure priviligié.