Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Dominant le village, le château médiéval abrite depuis 1992, un musée de la Préhistoire où est exposé le matériel archéologique découvert tout récemment à proximité du village, dans une vaste grotte, la Cauna de Belesta.
Le château de Belesta est construit sur un éperon rocheux sur lequel est adossé le village. Un village dont le vaste territoire a vu pousser des millions de ceps de vigne qui en font aujourd’hui la renommée. La découverte en 1983 dans la grotte de la Cauna, de vestiges datant du néolithique moyen (4300-3500 av. J.-C.) confirme que le territoire de Belesta était habité dans des temps reculés. C’est la plus ancienne sépulture collective connue dans le Midi de la France...
Nous retournons vers Valcebollere, village particulièrement préservé situé au coeur d’une vallée au sud de la Cerdagne. Valcebollere, comme Mantet, fait partie de ces lieux qui conjuguent tous les éléments propices à de belles randonnées raquettes : peu d’urbanisation, une nature épargnée, de grandes étendues de neiges avec des « plas », caractéristiques de nos « vieilles » montagnes et tellement agréables à arpenter, lorsque notre chère tramontane ne se met pas de la partie. Dans ce dernier cas, d’autres solutions plus à l’abri sont possibles car ce site permet beaucoup de possibilités… La montée se fera donc par le bosc de la Cogulla, puis le torrent du Gorra Blanc nous amènera jusqu’à la serra du même nom.
Le village occupe un piton dominé par les vestiges du château, à 465 m d’altitude. La présence d’un bassin serait à l’origine du nom du lieu.
Les villageois ont occupé trois lieux sur trois périodes distinctes : au Xe siècle proche de la chapelle Sainte-Eulalie au nord de la rivière Matassa, puis autour du château le village haut « la ville » au XIIe s, et enfin dans la vallée au nord-est du château le village bas, « le barry ».Une installation qui se fit toujours à proximité de la Matassa provenant de la forêt de Boucheville et rejoignant la Desix aux Albas...
La rando proposée démarre du refuge de Les Conques, blotti au pied de la réserve naturelle de Prats de Mollo-La Preste. Dès le débouché sur le Coll Baix rapidement atteint, nous dominerons la haute vallée du Tech au centre de laquelle s’impose le Costabona. Par le Pla de les Eugues et le Ras del Garber nous nous hisserons sur les Esquerdes de Rotjà, imposante crête hérissée, nous montrant la direction du Roc Colom où nous déjeunerons. Si les conditions ne le permettaient pas, nous trouverions abri dans le refuge de la Portella de Rotjà.
Selon l’enneigement, le retour pourra se faire sur nos traces de montée ou bien en circuit, par la Coma del Tec et la cabane de l’Ullat.
le pic de la Tosa remplacé par le Punxo
Sommet peu connu entre France et Espagne, le Pic de La Tosa (et non La Tossa, qui est un autre sommet), n’est pas des plus facile à atteindre. Un dénivelé important, des crêtes multiples, de fortes pentes… j’ai dû revoir mes ambitions à la baisse. Nous irons donc de Latour-de-Carol à la baraque forestière de Les Cases longeant, elle aussi, la frontière. Nous pourrons, pour ceux que la curiosité aiguillonnerait, y discuter de l’itinéraire, de ces bornes qu’il faut repérer. Après la baraque, une forte déclivité.
Ces bornes frontières (traité des Pyrénées 1659) censées nous guider, ne sont pas faciles à dénicher sous la neige, et le parcours ne les rendent pas plus simples à trouver. Des détours sont parfois nécessaires. Ceci dit, la zone est sauvage, peu habitée, arborée, et ce, depuis le départ de Latour-de-Carol, malgré les pistes certainement beaucoup plus empruntées l’été. Il nous faudra aussi côtoyer très peu de temps la route allant à la station de ski de fond de Guils-Fontanera.