Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Pour parachever la saison de randonnées, nous avons effectué un beau périple sur les cimes ceinturant le village de Mantet. Nous sommes passés par le col de Mantet, le Pla Segala, la cime de Pomarole pour atteindre La Mort de l’Escolà. Un parcours en forêt au début pour se poursuivre sur des espaces dégagés offrant une belle vue. Rejoindre le Roc Colom depuis La Mort de l’Escolà fut une formalité.
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Pour sa septième édition, le POT nous a convié à sa traditionnelle randonnée nocturne du "14 juillet". Cette année, c'est depuis Montesquieu des Albères que nous avons grimpé au travers d'une végétation luxuriante jusqu'au coll de Llinàs où nous avons installé le camp et avons pu admirer les derniers feux d’artifice au dessus de la plaine scintillante du Roussillon.
Comme prévu, dimanche matin, une petite ballade sur les crêtes jusqu'au Saint Christophe avant de redescendre jusqu'à la plage pour terminer cet agréable weekend.
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Les Pics de Coma Mitjana
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Pour sa première randonnée avec bivouac de l’année, le POT nous a proposé un parcours inédit dans le massif du Géant
D’un coté, la haute vallée de Carançà et son chapelet de merveilleux lacs d’altitude qui canalise la plupart des ardeurs montagnardes du secteur.
De l’autre, la Coma de Bassibès dont le confluent généreusement ouvert sur le Ras offre également un accès privilégié sur les hautes cimes.
Et entre les deux, se cachait notre hôte pour le bivouac, l’intime et sauvage Coma Mitjana, la bien nommée Vallée du Milieu.
Départ depuis la station de Vallter 2000, col de la Marrana puis longue traversée dans les pierriers du versant sud du Géant en direction du col de la Coma Mitjana sous lequel, à la côte 2500m, nous avons dressé le camp non loin du lac pour passer la nuit près de quelques névés tardifs dans le silence le plus total.
Au matin c’est un parcours de crêtes qui nous a conduit aux deux sommets avant de boucler par le collet les séparant, de retrouver le camp et de rentrer par l’itinéraire de la veille.
Cette randonnée nous a fait approcher les imposants degrés calcaires de la face nord de la Serra de Cadí. Depuis le village d’Estana nous sommes entrés dans le parc naturel au travers une forêt dense de pins sylvestre et de quelques sapins parmi des affleurements de marnes rouges. Au sortir de la forêt, les immenses falaises se déploient devant nous. De gauche à droite, trois monolithes évidents apparaissent : la Roca Verda, la Roca de l’Ordiguer, le Puig del Quer et, entre ces masses de pierre, la Canal de Cristall qui mène à la crête.
De l’autre côté du pré, se trouve la Font del Pi. Une grande traversée nous mène ensuite au refuge de Prat d’Aguiló d'où la vue porte loin sur la Cerdagne et l’Alt Urgell.
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Un ermitage, de petites chapelles romanes, des gorges encaissées où s’écoulent de grandes cascades, des falaises vertigineuses…tels sont les ingrédients de cette balade transfrontalière, qui du Vallespir, plonge le temps d’une journée dans les Serres Catalanes.
Particulière aussi par la charge symbolique de l’Ermitage de Sant-Aniol, lieu de pèlerinage pour nombre de catalans et lieu de visite pour les amateurs de cascades (Salt del Brull, une cascade de 35m de haut qui marque la partie finale de la descente du canyon du Sant-Aniol.
Situé sur la soulane longeant la Têt entre Fetges et Olette, cette randonnée donne des vues inhabituelles en enfilade des vallées de Planès, de l’Orry, de la Carança et de Nyer.
Elle permet d’apprécier les efforts titanesques d’adaptation des hommes de jadis à ces reliefs très pentus : murets de soutènement, orris de bergers, villages suspendus en pierres sèches de toute beauté dans leur simplicité et, surtout un canal d’irrigation (de 13 km) que l’on suit sur la moitié du trajet.
Des travaux sur quelques tronçons du canal témoignent de l’intérêt toujours actuel de cet ouvrage creusé souvent dans la falaise. Les à-pics sont impressionnants et certains passages très étroits demandent une attention soutenue.
Cette immersion dans ce pays suspendu, contrasté et harmonieux où la vie s’accroche aux versants permet de se ressourcer et de comprendre que la nature est généreuse à condition d’user l’huile de coude.
Pour fêter l’arrivée des beaux jours nous avions décidé de passer la soirée du samedi en bivouac dans les Albères où la nature est particulièrement délicieuse en cette saison ...Son altitude modeste aurait pu avoir l'avantage de nous offrir une avant première des longues soirées lumineuses à la douceur estivale. Mais au lieu de ça, vent, brouillard et températures quasi hivernales. C'est donc dans le refuge de la Tanyarède, près de son foyer crépitant, que nous avons passé une nuit confortable. Au matin le vent s'était posé et le ciel complètement dégagé nous offrait ses vues intégrales sur la côte Vermeille et la baie de Roses. Et c'était parti pour un parcours de crêtes par le Quatre Termes puis retour par les Colomates avec quelques surprises sur le chemin...
Dans cette rando de printemps (avec quelques flocons qui rappelaient tout de même un peu l'hiver) nous avons retrouvé notre montagne sacrée: le Canigó. Nous sommes partis du parking au dessus de Fillols, charmant village au passé minier. La montée a été soutenue et directe jusqu’au col de les Voltes non loin du ras des Cortalets (2 heures ont suffit à notre vaillante troupe). Puis descente jusqu’au refuge de Balatg. Cet ancien refuge pastoral fût maudit, incendié par les allemands en 1944 et reconstruit après-guerre, il a été sérieusement endommagé par un ouragan en 1982. Réhabilité entre 2002 et 2003, il est redevenu un havre de paix et nous a accueilli pour une grillade bien méritée. Nous avons poursuivi notre descente entre pistes et sentiers par l’escala de l’Ours et ainsi jusqu’au col de Milléres où nous attendaient nos voitures qui connaissaient le chemin pour nous conduire au bistrot de pays où nous avons dégusté une petite mousse...
Durée : 4 h 45 - Dénivelé : 720 m - Difficulté : moyen
Conditions : licence annuelle de 35 euros ou assurance journalière de 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 45 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
Un peu d’histoire …
Il y a un peu plus d’un millénaire la haute vallée de la Têt jusqu’à Olette portait le nom de « valle Engarra » d’après un acte daté de 842 selon lequel il est fait don par le comte Bera de son alleu de Canaveilles « sise en valle Engarra » à l’abbaye de St André d’Eixalada.
Le meilleur moyen de visiter cette valle Engarra est de partir du col de la Perxa et de prendre l’ancienne route antique la « strada Confluenta » qui reliait la Cerdagne à Ruscino et Illiberis .
Entrevalls anciennement dit Intervalles (Tresvalles : 875) domine les gorges de Toès. Le village a disparu, seul reste une petite chapelle (Sant Joan) accolée à une tour et que les cartes d’Etat Major désignent comme château.
Construite en plaques de schiste, donc impossible à dater, on peut voir sur la façade sud de la bâtisse et sur les parois de la tour, plusieurs archères rudimentaires.
Dénivelé: 750 m environ en dénivelé cumulé
Difficulté : bonne condition physique.
une portion du circuit comprend un parcours de crêtes exigeant parfois de mettre les mains, déconseillé aux
personnes sensibles au vertige.
Durée : 5 h30 hors pause ; 6h avec les dolmens
Repas du midi: tiré du sac.
Équipements : pour rando de printemps en moyenne altitude - de l’eau – crème solaire
Rendez-vous : - 7h30 parking de la piscine du moulin à vent
- Possible à 8 h 00 parking du Casino du boulou (prévenir arrêt aléatoire)
- Pour départ à 9h de Palau de Severda (près de Rosas), au parking près du resto tout en haut de la commune
Ce parcours, allie un peu de technique sur la crête et de la diversité, par les lieux traversés et les panoramas offerts sur Cap Creu, Port de la Selva et la baie de Rosas sur une distance totale de 15km environ. La première montée (normale) à travers les cistes, nous amène à la blanche chapelle
de Sant Onofre. ( Le secteur est truffé de dolmen ; une escapade de 3/4 h nous permet d’en voir quelques uns).
Nous poursuivrons par une piste jusqu’au Mont Ventos. Puis la chapelle Santa Hellena se dévoilera dans son écrin d’azur au détour d’un
sentier à plat, sur la serra … santa Hellena. De là, quelques pas en descente vers San Père de Rodes qui surplombe Port La Selva.
Les ruines du château de San Salvadore se méritent et nous voilà sur la grimpette du jour !
Lors de la pause en ce lieu très vivant, un gypaete barbu nous a survolé par trois fois fin mars. Et, c’est surtout un secteur très prisé pour la pratique du deltaplane. Enfin, ce sont les grosses pierres de la Muntanya de Verdera qui nous attendent et demanderont toute notre attention pour les parcourir jusqu’au bout de la crête . La mer est là, de chaque côté de notre sente bien flêchée.
Une traversée obligée sur le haut du lotissement "el Mas de Fumats", puis le retour se fait à plat en bordure de champs d’oliviers.