Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le départ se situe au parking du gite de la Bastide accessible à partir de la route de Saint Paul de Fenouillet à Bugarach après l’embranchement de Camps-sur-l’Agly.
Après une dizaine de minutes de marche sur la piste, on prend à gauche le chemin balisé vers le col d’Echines. La piste serpente entre les hêtres, les chênes et les buis. Une heure plus tard, on arrive au col sur la crête qui s’étire jusqu’au pic de Bugarach. La vue est très panoramique sur la mer et le Roussillon, suivis des piémonts et du Canigou, des Fenouillèdes jusqu’aux sommets ariégeois. On suit la crête en direction du pic qui se détache dans sa majesté (balises jaunes).
Après un petit col boisé, la pente devient plus raide et, après une goulotte équipée d’une corde fixe, un passage plus délicat demande à se servir des mains pour progresser (marches évidentes mais sensation de vide).
Le sentier se détourne ensuite de la ligne de crête pour rejoindre le sommet où nous pourrons pique-niquer si le temps le permet. Par vent violent, des abris sont accessibles en contrebas aux premiers arbres et rochers. La vue vers le nord est appréciable par temps clair (Corbières, Cabardès, Montagne Noire…).
La descente s’effectue parmi les buis par le versant nord de la montagne, surplombant le village de Bugarach jusqu’au col de Linas en bordure de la départementale.
Là, une piste à droite nous ramène au départ en passant devant une belle ferme entourée de ses champs, de son potager, de son poulailler, de ses pâtures…. Un petit paradis tourné vers le soleil levant.
les photos sont consultables
Un site pittoresque, un lieu paisible, de vieilles demeures typiques, un restaurant dans un cadre rustique, deux secteurs unis par un vieux pont médiéval tel sera le décor voire l’ambiance de ce joyau que représente le village de Beget...
Chers amis potistes il est l’heure de ranger vos raquettes et de sortir vos grilles. En effet pour cette sympathique randonnée de mai il sera possible de griller si le temps le permet. Le départ de la marche sera donné au village martyr de Valmanya (855m). Ce village symbole de la résistance catalane fut incendié le soir du 1er aout 1944. Nous passerons d’ailleurs devant la crypte du souvenir à la sortie du village avant d’emprunter le sentier menant à la maison forestale de l’Estanyol (1479m.). Après une longue montée soutenue nous rejoindrons le GR10 et notre chemin suivra sur les balcons du Canigou. Après un passage devant le roc de l’ours nous atteindrons le col de la Cirère (1731m.). Un dernier coup de rein nous permettra d’atteindre le point culminant de la randonnée le Puig Sant Pere (1791m.). Par la suite nous descendrons par la crête à l’amas rocheux du Collet de Pey (1718 m.). [Si l’heure n’est pas trop tardive et que le vent est clément, les sportifs les plus courageux pourront faire un aller-retour pour une dernière ascension au Puig de l’Estelle (1778m.) et profiter d’un joli point de vue.] Nous entamerons par la suite une descente rapide sur la Pinouse (1360m.). Ces anciennes mines de fer sont devenues un haut-lieu de la Résistance. C’était le point de ralliement des maquisards du Conflent rejoints par un contingent important de guérilleros espagnols. Il fut attaqué le 2 aout 1944 par les nazis. Ces deniers vont capturer Julien Panchot chef du maquis, le torturer puis l’abattre. Après un moment de recueillement, nous pourrons profiter de la grillade et trinquer au souvenir des résistants. Par la suite les pistes et sentiers nous mènerons en douceur à la Bassouse (1205m.). Le dernier sentier caché (nous avons placés plusieurs cairns sur la piste) nous ramènera en rapide descente à Valmanya.
les photos sont consultables
En remontant la vallée de la Sals, on s’achemine au sud-est de la station thermale de Rennes les Bains vers le village de Sougraigne. L’histoire de cette localité se perd dans les brumes du temps et une hypothèse étymologique, communément admise, pourrait signifier « le grenier du sel ». En effet le village est traversé par la Sals.
C’est au sommet d’une petite vallée que les sources d’eaux salées donnent naissance à la rivière Sals. Au XVIIe s, l’exsurgence était placée de ce fait sous la surveillance de « la Ferme Générale des Gabelles »
Les habitants des environs pouvaient venir s’y approvisionner, se procurant ainsi, rare privilège quand on connaît l’importance du sel à cette époque, tout ce dont ils avaient besoin pour leur consommation quotidienne.
Mais ce droit se transforma en véritable trafic avec les communes voisines, si bien qu’un poste de douane fut installé, afin de sauvegarder les intérêts de l’Etat...
les photos sont consultables...
Si la Cerdagne est une exception géographique et climatique, la vallée d’Eyne en est une spectaculaire manifestation puisqu’elle concentre en un espace peu étendu la plupart des espèces animales et végétales réparties ailleurs sur plusieurs autres vallées ou massifs.
Mais pour cette fois, nous délaissons le fond de la vallée et je vous propose à partir du parking du village d’Eyne de prendre la crête et de cheminer jusqu’à la Pica de Quer.
La forêt disparait et il suffit de suivre au plus près la crête qui faisant une courbe nous amène à la Serra des Clots.
A droite un grand pla herbeux nous attend : Le Camp del Parones pour un repas bien mérité.
les photos sont consultables
Nous somme montés par la crête délimitant le versant ouest de la vallée d’Angoustrine.
Quelques enjambées après l’abri de Nartigues nous avons trouvé et gardé la piste venant de Sant Marti d’Envalls, passant devant la belle cabane de Nescale et grimpant régulièrement vers Mata Negra. Franchi le rec de Carlit, nous l'avons laissée filer vers les captages de Tres Fonts et nous nous sommes orientés en direction du nord-est au travers les prairies d’altitude encore partiellement couvertes de neige. Idéalement situé sur la Pleta dels Llops, le refuge de Veirat a été une excellente destination pour déjeuner au soleil. Nous avons continué le parcours vers les Socarrades pour redescendre à travers bois au refuge de Mata Negra. Dans un premier temps, le canal de Dorres nous a guidés à flanc à travers la forêt, mais il a fallu le quitter en raison d'une très importante épaisseur de neige qui ralentissait trop notre progression. Après être descendus dans le vallon et traversé le torrent, nous avons retrouvé la piste et bouclé notre circuit par l'itinéraire du matin.
vous pouvez consulter les photos...
Une porte d’entrée idéale :
Grâce à un départ à flanc depuis les Angles, la vallée de la Balmeta est facilement accessible l’hiver et au printemps.
Encaissée, entre le mont Llaret et le puig del Pam, elle dévoile, dans un décor sauvage, son joli lac puis sa cabane.
Elle constitue une porte d’entrée idéale et rapide vers les Péric, le puig del Pam, le puig de la Portella Gran….
Les tours de Cabrenç portent le nom du roc escarpé sur lequel est bâti le château primitif. En fait il s’agit de deux châteaux et d’une tour à signaux entièrement restaurée de nos jours.
Le vieux château datant du Xe siècle occupe le point culminant à 1326 m d’altitude. Juché sur un piton rocheux, entouré de parois vertigineuses, il est uniquement accessible par le sud.
Ce site est tellement escarpé que seule une chèvre y serait à l’aise, d’où le nom de Cabrenç (cabra= chèvre en catalan). Les premiers seigneurs prirent cet animal comme emblème sur leur blason...
les photos de Jacques sont "enfin" arrivées!...
La « villa Paladdanum » apparaît dans l’histoire dès le IXe siècle : un précepte de Louis le Pieux, en date de 833, donne son territoire comme confrontant à celui de Céret à l’occident.
Les scribes de l’époque lui attribuent l’étymologie de Palatium Dani, Dano ou Dan faisant référence à un ancien palais (latin Palatium= palais ; catalan palau= demeure seigneuriale). La graphie de Palauda se conservera jusqu’à la Révolution Française et aboutira à la forme actuelle de Palalda. Depuis 1945, Palalda est rattaché à la commune dels Banys d’Arles aujourd’hui Amélie-les Bains...
Le village de Montbolo (autrefois Monte Bodone ou Baudone) fait son apparition en 967 dans le testament de Seniofred, comte de Cerdagne et de Besalù ; celui-ci lègue les quelques biens qu’il possédait à l’abbaye de Sainte Marie d’Arles.
Son église, dédiée à Saint André, est mentionnée en 993 dans un acte qui donne la délimitation des paroisses Saint Etienne (d’Arles) et de Saint Martin (de Cortsavi)...
Cette randonnée se situe dans le Conflent sur le flanc nord de la vallée de la Têt entre Thuès-Entre-Valls et Thuès-les-Bains. Dans la portion de la nationale ondulante en bord de Têt, les automobilistes appuient souvent sur le champignon mais, du fait du manque de visibilité vers l’amont, beaucoup ignorent qu’ils longent un versant riche en habitat, forêts et sentiers bien différent de son vis-à-vis.
Le départ se situe au parking de Thuès-Entre-Valls au débouché des gorges de la Carança. Une grimpette dans le village et nous voilà sur un sentier raide qui nous mène à un petit hameau ruiné mais encore occupé puis continue vers des terrasses envahies par la forêt. Une ruine subsiste à l’écart. Est-elle le vestige de l’ancienne abbaye de la communauté d’Eixalada, emportée dramatiquement par un aiguat (inondation) en 878 et dont il ne resta que quelques survivants ? L’un d’eux offrit sa propriété de Cuxa non loin de Prades où fut alors bâtie la fameuse abbaye St Michel.
Après des pâtures sur une crête, le sentier continue à monter dans les sapinières jusqu’au refuge et maison forestière d’Argoudeil, niché dans un repli de la vallée sous le Roc des Trepassats (ainsi nommé après le drame).
La descente commence ensuite en direction du hameau d’En et traverse des zones de reboisement dans un canyon qui rejoint la Têt au niveau des anciens bains de Canaveilles aujourd’hui abandonnés. Par un petit col, on rejoint la voie ferrée puis le centre de réadaptation fonctionnelle de Thuès-les-Bains.
La route et la Tèt traversés, on rejoint une piste rive gauche qui nous ramène à Thuès-Entre-Valls.