Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Il est toujours heureux de constater qu’il existe encore à côté de nos plaines roussillonnaises des petits coins de montagne, encore sauvages et préservés. En voici l’un d’eux, au confins de l’Aude et au tout début de l’Ariège. Cette position géographique singulière a certainement contribué à préserver la beauté de ces lieux.
Avec des paysages variés, et des points de vue larges, nous aurons tous les ingrédients pour une randonnée raquettes. Nous commencerons par une douce montée dans la forêt du bois de Font Frède jusqu’au Col de la Gardie, puis contournerons les barres du Rocher de Scaramus , avec une dernière bonne grimpette puis c’est l’arrivée au Pic Fourcat et sa vue à 360°. La descente, par le hameau en ruines de l’Ourza nous ramènera à Comus.
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Villefranche de Conflent un verrou entre le Roussillon et la Cerdagne
C’est vers l’an 1090 que la ville a été fondée selon une charte rédigée par le comte de Cerdagne Guillem Ramon. Elle est judicieusement bâtie au débouché des vallées de Cornellà et de Fuillà, à l’endroit où la vallée de la Têt est enserrée entre deux parois quasiment abruptes. Un lieu stratégique de première importance et le chemin montant vers le haut Conflent se confondait longtemps avec la rue principale de la ville.
Le village se nomme Villa Libera ou encore Villa Francha ce qui signifie que les habitants sont exonérés de toute servitude.
Au XIIIe siècle de ville comtale elle passe ville royale, voyant encore augmenter ses privilèges et par conséquent sa population. Vers 1350, devenue la capitale de la Viguerie du Conflent, elle compte 341 feux soit 1500 personnes environ, un record qui ne sera pas égalé...
Haut-lieu de la pêche et de la nectarine, Bouleternère, dont le majestueux donjon domine la plaine, est riche d’un passé historique dont il reste de beaux vestiges.
En l’an 942, « Bula » était le nom que portaient deux lieux habités voisins, le Bouleternère et Boule d’Amont d’aujourd’hui. Encore en 1008, on retrouve cette particularité qui cessera en 1020. « Bula » deviendra ici « Bula Superana » puis Bula de Conflenteri » en 1245 ou encore « Bula de Terranera » en 1303. Ce ne sera qu’en 1632 que la graphie définitive « Bulaternera » sera adoptée...
...A 3 km environ, en direction du prieuré de Serrabona, se trouve la chapelle Sant Nazari de Barbadell. Elle apparaît dans l’acte de consécration le 25 octobre 1151 de l’église augustine Sainte Marie de Serrabona en tant que dépendance...
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Nous démarrerons du Pla des Avellans, parking d’hiver de la route du lac des Bouillouses que nous suivrons sur quatre kilomètres. Arrivés aux Bones Hores, nous utiliserons un passage inédit au travers de la forêt pour atteindre l’Estany de les Dugues, puis celui de Castellà. Par sa crête nord-ouest nous nous élèverons alors sur cette éminence dominant les lacs supérieurs. Le panorama époustouflant sur le massif du Carlit tout proche sera une récompense bien méritée, tout autant que le repas que nous partagerons à l’abri avant de redescendre sur nos traces ou bien, selon l’enneigement, en circuit par le talweg situé plus à l’est…
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Si la légende est une facette majeure de la mémoire collective, son sens originel est souvent difficile à saisir. Une certitude cependant : le seul fait qu’elle se soit maintenue à travers les siècles, sans support écrit, par la seule intervention de la bouche à oreille, prouve son intérêt.
Les collectivités humaines ont ainsi préservé un savoir qu’elles nous transmettent aujourd’hui. Saurons-nous appréhender le sens du message qu’elles véhiculent depuis la nuit des temps ?
Les anciens du village d’Ansignan, au cœur des Fenouillèdes nous ont transmis cette légende étonnante évoquant la construction du fameux aqueduc, la reine Sémiramis et les jardins suspendus de Babylone…
Le pont aqueduc d’Ansignan est une curiosité architecturale qui a fait couler beaucoup d’encre, sans qu’on puisse déterminer avec précision ce qui justifia la construction en ce lieu d’un ouvrage de 170 mètres de long…
Durant ce dernier mois de l’année, où les agapes se succèdent les unes aux autres, il est bon de se ménager quelques escapades pour revivifier notre corps. Cette randonnée devrait satisfaire notre appétit montagnard, car bien que proche, elle nous donne un aperçu assez large de nos montagnes : après le château de Villefranche, des anciens chemins, de belles chapelles romanes, des prairies, des forêts, et une belle vue sur le Canigou et la crête frontière.
Après un dernier repas partagé ensemble, nous pourrons terminer fraternellement cette année 2014, en nous donnant rendez-vous en 2015, pour de belles balades à partager, tous ensemble.
Trouver un itinéraire sympathique qui permette de rejoindre Madeloc et Massane. Une envie, depuis longtemps. Nous démarrerons du coll dels Gascons, monterons à la batterie de Gauche pour rejoindre rapidement la tour de Madeloc. Il n’a pas été possible d’éviter l’ancienne route interdite à la circulation, encore asphalté. Un désagrément qui ne durera pas. De la Madeloc, nous rejoindrons le coll de Taillefer. La batterie du même nom nous fera face. Nous rejoindrons le coll de Vallauria. Notre marche nous portera ensuite vers le pic Sailfort. Nous descendrons alors pour rejoindre l’ancien GR menant à La font de les Colomates. Mais nous n’irons pas aux baraques de les Colomates. Nous nous dirigerons vers le coll d’en Verderol, le coll de la place d’armes. La tour de la Massane ne sera plus alors qu’une formalité. Si Éole ne nous brutalise pas trop, nous pourrons y manger en toute tranquillité.
Retour au coll de la place d’armes, au coll d’en Verderol, au coll de Vallauria par le chemin de l’eau et son fameux tunnel. Nous emprunterons alors le sentier qui surplombe la piste pour rejoindre le coll dels Gascons. Il ne nous restera plus que le traditionnel pot de fin de Randonnée.
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au restaurant "La Costella" à Tordères
el Puig de Pradell*** par Llasseres
REPORTEE
Dénivelé+: 1100m
Durée : 6 h30
La randonnée débutera de Clara, paisible village adossé sur le versant nord du Canigó.
Après avoir rejoint le chemin de Grande Randonnée Transfrontalière via le col du Jual, nous le suivrons en direction du sud-est par une pente soutenue qui nous conduira aux magnifiques vestiges du village pastoral de Llasseres. Après une pause sur ce site remarquable nous entamerons la deuxième partie de notre ascension par une agréable traversée en forêt pour arriver au point culminant du parcours, à la cote 1650 sur la crête nord du Roc Mosquit. S’ouvriront alors à nos pieds le ravin d’Aigues Sordes et plus loin la vallée du Llech. Oubliant le sentier grimpant vers les Cortalets nous descendrons alors de cairn en cairn, jusqu’au Pic de Pradell pour y déjeuner, installés au soleil de ce dernier jour de novembre.
Puis, trois cents mètres plus bas, nous quitterons le fil de cette crête pour piquer plein ouest vers le « Pas del Gat » et la chapelle Saint Etienne dels Pomers. Quinze minutes plus tard nous rejoindrons la piste forestière qui nous ramènera tranquillement à Clara.
Nous partirons du village de Lamanère pour rejoindre le col de Malrems, de là on atteindra la crête par une petite grimpette, nous rejoindrons ensuite la Collada de Bernadeille sous l’œil bienveillant du Costabonne au loin, et descendrons ensuite à Notre Dame du Coral dont il n’est nul besoin de vous en décrire la beauté.
Buis, genêts, chataigneraies, hêtraies, prairies, jalonneront notre parcours, ainsi que quelques vaches et leurs bouses, à moins qu’à cette époque elles (les vaches, pas les bouses...) soient déjà redescendues dans la vallée.
Après le repas, une rapide descente (1 heure – 1 heure 15) nous ramènera aux véhicules.
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