Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
La « villa Paladdanum » apparaît dans l’histoire dès le IXe siècle : un précepte de Louis le Pieux, en date de 833, donne son territoire comme confrontant à celui de Céret à l’occident.
Les scribes de l’époque lui attribuent l’étymologie de Palatium Dani, Dano ou Dan faisant référence à un ancien palais (latin Palatium= palais ; catalan palau= demeure seigneuriale). La graphie de Palauda se conservera jusqu’à la Révolution Française et aboutira à la forme actuelle de Palalda.
Depuis 1945, Palalda est rattaché à la commune dels Banys d’Arles aujourd’hui Amélie-les Bains.
Si ce Dan qui avait là un palais ou palau ne nous apporte pas plus d’indications, le nom d’au moins un seigneur du lieu nous est donné en 1087 et 1179 : il s’agit de Guillem Ramon.
La seigneurie de Palalda appartient durant le XIII e s à la famille de Serrallonga ou de Cabrenç ; Beatrix de Serrallonga vicomtesse de Rocaberti transportera la baronnie dans la maison de Rocaberti à partir de 1313 qui la conservera jusqu’en 1599. Celle- ci passera ensuite par mariages successifs aux Peguera (1599-1622), puis aux Sorribes (1635-1672) pour échoir enfin aux Ros qui la tiendra jusqu’à la Révolution Française...
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la sortie au cirque dels Pessons en Andorre a été reportée en raison des mauvaises conditions météorologiques.
une rando de substitution a été proposée dans le massif du Canigou...
La 1ère mention du lieu sous la forme de « Rocafort » remonte à l’an 1141. C’est en 1219 qu’est évoqué le « castrum » de Roquefort
Le village de Roquefort, situé au pied de l’impressionnante falaise dite « La Roque » et sur le passage de la voie domitienne, couvre un vaste territoire de 4544 ha ; il s’étale depuis La Roque jusqu’aux premières murettes du vignoble. Sa cuvette à vocation essentiellement céréalière jusqu'au XIXe siècle ondule à présent sous une mer de vignes et produit de riches et étonnantes cuvées Corbières.
Roquefort, c’est avant tout plus de trois quarts de la superficie communale en garrigue et de nombreux vestiges de la civilisation agro-pastorale. 6000 ans de pastoralisme ont façonné ses paysages. Le sentier nous permettra de découvrir quelques aménagements de tous ces bergers (grotte bergerie, grotte refuge, capitelles, enclos, puits,…) et artisans des garrigues que furent les boscatiers, charbonniers et chaufourniers.
Ce circuit dans sa plus grande partie offre une vue immense sur la côte méditerranéenne, la chaîne des Pyrénées et la Montagne Noire...
les photos de Guy sont consultables
L’ascension commence au parking des Bouillouses en direction des étangs de même nom dans un paysage granitique.
Après les étangs de Vivés puis des Dougnes, on s’élève jusqu’à celui de Castellà où nous quittons le sentier balisé pour un cheminement cairné qui nous permet d’atteindre le Pla du Carlit.
De cette crête, la vue sur le Lanous est inoubliable.
Sur la droite, une vallée suspendue et sauvage s’offre pour la descente. Elle se termine par un verrou praticable à l’aplomb de l’étang du Reco en balcon dans la vallée de la Grave.
C’est en suivant la Têt que l’on rejoint le lac des Bouillouses et le parking.
Cette boucle panoramique permet aux garde-pêche une surveillance à distance de tous les lacs environnants, à condition que le temps soit dégagé, évidemment….
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Après les randonnées montagnardes de la rentrée, nous allons cheminer vers des contrées moins abruptes, mais non moins sauvages, dans les Garrotxes. Sansa, charmant village, est une entrée naturelle du Madres. Ce massif, isolé, est riche d’une faune variée, protégée par de nombreuses réserves naturelles. Nous entrons dans la saison du brame, et la zone est réputée pour une présence nombreuse de nos amis cervidés, nettement plus appréciable que celle des patous. Et le sommet, malgré son altitude relativement modeste offre une très belle vue à 360 °. Avant que les premiers coups de boutoir de l’hiver ne rendent les sommets impraticables pour la randonnée (pédestre), continuons à profiter de nos dernières journées estivales pour aller sur un sommet finalement assez peu fréquenté.
La 1ère mention du lieu de La Roca remonte à 854 ; la terre revient à un certain Frusindi. Roca désignait d’abord un grand rocher, puis avant le Xe s un grand rocher aménagé en réduit défensif, enfin le château fort construit sur ce rocher.
Le château primitif et le domaine portaient le nom de Frusind, sans doute celui du fondateur à l’époque franque.
Au XIIe s, le Comte d’Empuries-Rossello y fit bâtir une forteresse nouvelle d’où les termes de Castro et Roca comtal. Dès lors, le lieu ne fut plus appelé que La Roca, Frusind étant oublié.
Le village de Laroque des Albères s’est développé autour du château. Avant le Xème, l’habitat aggloméré était l’exception, passé l’âge féodal, il est devenu la règle. Le pôle de regroupement était la plupart du temps l’église, le castrum seigneurial en constituait un autre.
En Roussillon l’église a joué un rôle essentiel dans la fixation de l’habitat regroupé. En effet dans un contexte historique marqué par les violences féodales, les populations ont recherché la protection d’une terre consacrée.
Lors du synode de la Paix et Trêve de Dieu tenu à Toulouges en 1027, l’Eglise crée autour du lieu du culte, un espace sacré de 30 pas de rayon, intégrant le cimetière et les celliers. Cet espace a pris le nom de cellaria-cellera. Les paysans des mas alentour viennent y entreposer leurs récoltes pour les mettre à l’abri des pillages...
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Qui n’est pas fasciné par la beauté de cette crête en continuité du col Mitja, dont la face ouest, offerte au regard depuis la route nationale 116 lui donne des allures de Pyrénées centrales ? Séparant la vallée de la Carança et celle de la Riberola (ou de l’Orri), cette succession de pics et de cols est un plaisir pour les yeux autant que pour les jambes pour celui qui la parcourt…
Situé à mi-chemin de ce bel itinéraire aérien, le pic Monellet sera notre destination.
La piste menant à la retenue d’eau est dégradée. Néanmoins elle reste encore praticable aux véhicule de tourisme et ceux qui le souhaitent pourront l’utiliser avec précautions et transporter le sac et le matériel de ceux qui préfèreront laisser sagement leur véhicule à Prats-Balaguer et utiliser le sentier pour relier Aixeques.
Ensemble, en moins d’une demi-heure, nous atteindrons alors la Jaça de Formigueres située un peu plus en amont dans la vallée et établirons le campement pour la nuit.
C’est de ce lieu isolé du monde d’où débutera notre ascension à la fraîcheur du matin via le Serrat de la Xemeneia.
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Le samedi, un bivouac est prévu à la jasse de Pouzole au dessus et à l’ouest de l’Hospitalet (45 min), dans le secteur à l’embranchement des sentiers des vallées de Ciscar et de Pédourrès. Pour s’y rendre, il faut utiliser le parking prévu pour les randonneurs qui se trouve en amont du village après un pont enjambant l’Ariège. (col du Puymorens – ancienne route de l’Hospitalet – remontée du village – pont – parking).
Le dimanche, le départ est prévu à 8h. La remontée de la vallée du Ciscar passe par le Saut du Taureau et son pont mégalithique, puis, après la retenue de la jasse del Forn, elle rejoint la cabane de la Vésine et l’étang de Ciscar. Le cirque est grandiose avec le cylindre et le pic d’Ascobes qui se détachent sur la crête andorrane.
L’itinéraire continue au nord et par des petits étangs supérieurs, on atteint un couloir raide herbeux qui permet de rejoindre la crête. La vue est belle sur l’étang de l’Albe dominé par les pics de Ruf, de Fontargente et de Rulhe.
Après une descente dans les éboulis, on longe la rive de l’étang de l’Albe puis celle, en aval de petits lacs jusqu’à l’étang de Couart que l’on suit rive gauche. Au déversoir, un sentier cairné permet, en restant à niveau, de rejoindre la couillade de Pédourrés d’où on peut voir en enfilade la vallée du retour. Le lac de Pédourrés fait entendre sa cascade bruyante en contre-bas. La descente le long du ruisseau de Val d’Arques s’effectue en douceur jusqu’à la confluence du départ puis de façon plus raide jusqu’au parking.
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Pour sa huitième édition et pour clore son programme du premier semestre, le POT nous a convié à sa traditionnelle nuit du "14 juillet à la belle étoile ". Cette année, c'était le retour sur l’Albère maritime et plus précisément sur le Puig de Sallfort au sommet duquel nous avons dressé le camp pour un ressopet parfumé au Banyuls pendant qu'à nos pieds les feux d’artifice éclataient de manière simultanée aux quatre coins de la plaine scintillante du Roussillon.
Au beau milieu de la nuit nous avons décidé d'un repli stratégique sur le refuge des Colomates afin de nous abriter de la pluie qui s'était sournoisement installée sur le massif pendant notre sommeil, donnant un petit goût d'aventure à ce périple nocturne.
Après une grasse matinée de circonstance le soleil était revenu, prometteur d'un belle journée et du bel été qui s'installe enfin...
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Après l’ Aneto en Aragon et le Punxo en remplacement des étangs de Siscar, c’est un sommet de prestige le plus haut des Pyrénées Orientales 2921m par le versant Lanoux que vous propose le Pot. Cependant, afin de motiver chacun des randonneurs, un camping convivial vous est proposé le samedi 21 après une courte montée, via la cabane sans « Nom ». Après une nuit sans nuages nos « Hang Wag » nous conduiront au petit matin : 8h pour les puristes, près de la maisons des ingénieurs au bas du barrage du Lanoux. En levant la tête, les curieux ne manqueront pas d’apercevoir au loin la masse imposante du Carlit qui semblera nous narguer pour les uns et nous séduire pour les autres. Après une belle marche d’approche nous finirons par un beau couloir de plus de 400m de dénivelé, très raide qui offre un défit à tous les randonneurs, sans toutefois opposer de réelles difficultés.
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