Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Nous renouons cette année avec la randonnée gastronomique.
C’est avec plaisir qu’après une « petite » montée à partir de Prats nous nous attablerons au gîte de Notre Dame du Coral.
Durant toute l'époque médiévale le port de Collioure fut le débarcadère de Perpignan et du Roussillon parce qu'étant le seul mouillage abrité de la côte. En un temps où la voie maritime était souvent le moyen de communication le plus pratique et le plus rapide, les ports étaient d'une importance capitale.
Collioure possédait alors non seulement de nombreux bateaux de pêche mais encore une flotte de commerce
fréquentant tout le pourtour du bassin méditerranéen.
C’est là que débarquaient aussi troupes, vivres et munitions destinés à la défense de la province, l'escadre
elle-même y était souvent ancrée.
Ainsi des impératifs économiques et stratégiques expliquaient l'absolue nécessité de fortifier la ville et de la maintenir en état de défense. De port marchand actif jusqu'au XVIIème siècle, Collioure se transformera par la
suite en port de guerre; la nouvelle agglomération deviendra une forteresse.
En 1538, Charles Quint vint inspecter la frontière et, à la suite de cette visite, on renforça la protection extérieure
de la place dont la faiblesse était précisément de pouvoir être bombardé à partir des collines environnantes qui la dominent.
Ainsi furent entourées d'une enceinte en forme d'étoile, au nord, la tour Ste-Thérèse (remplacée plus tard par le fort Mirador) et au sud, la tour Saint-Elme. Le nom proviendrait de la corruption de St-Erasme qui était le protecteur des marins. Une tour à signaux s'élevait au XIVs à cet emplacement, on l'appelait la Guardia.
A la fois donjon et citadelle elle dominait la ville et le port. Bâtie à un endroit exceptionnel elle en interdit
l'approche par le sud et en assure la surveillance des côtes........
C’est une randonnée un peu insolite que je vous propose aujourd’hui. En effet remonter la vallée de la Coume Grande et s’attaquer à la DENT D’ORLU, c’est une première pour le POT .
Son allure élancée et sa face rocheuse de plus de 1000m donnent au pic de Brasseil, dit Dent d’Orlu, un air d’invincibilité.
Pourtant cette montagne emblématique des vallées d’Ax présente une voie normale vraiment raisonnable et assez courte.
Pour le passionné d’architecture médiévale, le château de Caladroi n’offre qu’un intérêt restreint : il est en effet habité et a été très remanié, notamment au XIXe siècle.
On signalera cependant, sur le côté nord, deux tours : l’une carrée, à l’est, présente en son milieu des arêtes-de-
poisson, mais la plus grande partie a été reconstruite à la fin du XIXe siècle, à la suite d’un effondrement.
L’autre, à l’ouest, est une tour ronde, plus basse et moins spacieuse, dont seule la base paraît très ancienne.
Par contre, l’histoire du château est suffisamment riche pour nous aider à mieux comprendre l’évolution, au
fil des siècles, de cette région frontière entre le Fenouillèdes et le Roussillon.
La première mention de Caladroy ou Casal Adroario date de 1020, dans le testament de Bernard Taillefer comte de Besalù qui léguait aussi Saint-Barthélémy de Jonquerolles à son fils Hugues. Plus intéressant est un texte de 1027 :il s’agit d’un jugement rendu le 8 des ides de mai 1027 en faveur de Guifred, comte de Cerdagne, qui revendiquait la propriété du Casal Adroario; on y apprend que, dès cette époque, Guifred avait fait don de ce domaine au monastère de Saint-Martin du Canigou (dont il était le fondateur et où il finira ses jours)........
Nous voici repartis pour l’Ariège, dans une ascension qui nous conduira sur les trois "3000" les plus orientaux des Pyrénées. Compte tenu du dénivelé depuis le parking, la nuitée au très sympathique refuge de l’Etang du Pinet s’est imposée comme une évidence afin de profiter pleinement des lieux.
C’est donc par la vallée de Vicdessos que nous atteindrons notre point de départ, le parking de l’Artigue, situé au-dessus du hameau de Marc. Après avoir longé le fond de vallon quelque centaines de mètres et traversé la passerelle, nous nous engagerons dans une franche montée au travers du Bois de Fontanal. Au sortir du couvert aux Orris de Pla Nouzère, c’est un vaste panorama allant grandissant qui s’offrira à nous au fur et à mesure de notre progression. Si la chaleur de l’après-midi nous le suggère, une baignade à l’Etang Sourd serait un prétexte pour une petite pause rafraichissante avant d’attaquer les derniers trois-quarts d’heure de marche pour arriver à notre destination.
Là, au pied du refuge, l’étang du Pinet nous fera également les yeux doux. Nous lui donnerons rendez-vous pourquoi pas le lendemain, car il sera alors temps de nous installer et de profiter pleinement du confort de notre hébergement.
Le dimanche, par un parcours entièrement minéral nous atteindrons en premier lieu le point culminant de Catalogne et d’Ariège, la Pica d’Estats. Par un petit aller-retour, une fois revenus au collet, nous irons décrocher notre second 3000, le Verdaguer avant de terminer notre altière visite par le Montcalm. Et de trois ! Il sera temps de partager le repas sur cette terrasse à la vue imprenable et de penser au retour sur terre…