Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Une rando particulière,
Partir du Pla des Avellans à la découverte des étangs avec pour point de mire le Pic Tossal Colomer voilà ce que je vous propose.
L’itinéraire nous conduira aux Bouillouses en passant les étangs Negre et LLarg dans un long périple d’au moins 2 heures. Si la météo nous le permet en croisant les estanys Sec et Llat nous cheminerons ensemble vers le Touzal Colomer mais ceci est une autre histoire….
Conat est situé sur un éperon rocheux qui domine le confluent de deux rivières : le Caillan et l’Urbanya. Le terroir a été soumis à une intense exploitation agro-pastorale avec un maximum d’activité au XVIIIe et XIXe siècle, au plus fort de l’expansion démographique. L’essentiel du terroir était réservé à la dépaissance du cheptel. Aujourd’hui le terroir est quasiment déserté: le village ruiné de Nabilles et la chapelle Sainte-Marguerite en sont les témoins de cet abandon.
Ancienne baronnie de la Vall de Conat, le château domine le renflement de deux rivières. Le nom de Conat est d’origine celtique (Condate=confluent). En effet le château et le village sont situés à la confluence de deux rivières : le Caillan et l’Urbanya.
Conat est mentionné pour la première fois dans les archives de Saint-Michel de Cuxa en 977. Un peu mieux conservé que le château d’Arria (Ria), Conat présente le rez-de–chaussée d’un donjon rectangulaire avec porte couverte par un arc plein cintre et une salle voûtée en berceau brisé. Il reste aussi la chapelle dédiée à Sainte-Madeleine et quelques éléments de l’enceinte.
Comme à peu près tous les châteaux du bas et moyen Conflent, Conat est bâti en plaques de schiste, matériau qui bonde sur place, mais qui ne permet pas de caractériser une époque plus qu’une autre. Ce qu’il y a de sûr, c’est que la famille de Conat existait au moins à la fin du XIe siècle car, en 1090, Gaufred de Conat signe, en qualité de témoin, une donation à l’abbaye de Lagrasse par un seigneur de Mosset...
Nous démarrerons du petit hameau d’Odelló de Réal, juché sur la rive Est du lac de Puyvalador. La pénurie de neige remet en question l’itinéraire de montée prévu initialement par le Serrat de l’Ós. C’est donc le traditionnel GR de Pays distribuant les coquets refuges Oller et Becet que nous emprunterons jusqu’au Madres.
Au retour, nous suivrons la crête jusqu’au coll dels Gavatxos depuis lequel nous rejoindrons le Roc Marí à quelques minutes de marche en contrebas. La suite se fera soit par l’itinéraire du matin, soit si le cœur nous en dit, par el Bac de les Planes pour retrouver Odelló avant d’aller faire le bilan de notre périple capcinois en partageant fines mousses et chocolats chauds…
Sur les crêtes, le faible enneigement devrait nous permettre d’observer les vestiges de deux dolmens avec tumulus bravant les éléments en cette altitude exceptionnelle depuis plusieurs milliers d’années.
Dominant le village, le château médiéval abrite depuis 1992, un musée de la Préhistoire où est exposé le matériel archéologique découvert tout récemment à proximité du village, dans une vaste grotte la Cauna de Belesta. Le château de Belesta est construit sur un éperon rocheux sur lequel est adossé le village. Un village dont le vaste territoire a vu pousser des millions de ceps de vigne qui en font aujourd’hui la renommée. La découverte en 1983 dans la grotte de la Cauna, de vestiges datant du néolithique moyen (4300-3500 av. J.-C.) confirme que le territoire de Belesta était habité dans des temps reculés. C’est la plus ancienne sépulture collective connue dans le Midi de la France. C’est avec la période carolingienne qu’apparaissent les premiers écrits concernant le territoire de Belesta.
A cette époque............
Depuis le col du Puymorens, une longue vallée parsemée d’arbres, bordée de versants abrupts se rapprochant progressivement, jusqu’à étrécir le passage tout au bout. Un petit effort pour passer le verrou, gravir la pente prononcée, atteindre la Portella de la Coma d’en Garcia. Replat incertain, mais néanmoins suffisant, sur lequel il faudra bien se tenir pour poursuivre. Et s’il est une vue magnifique, magique sur la montagne, c’est bien celle qui s’offrira à nous de ce point. Puig Pedros et Coma D’or se jaugeant, rivalisant d’audace, faisant étalage de leur position dominante. Deux monts seigneurs en tenues d’apparat désirant atteindre des sommets. Roches dressées côtoyant les hautes sphères des pulsations célestes, à peine séparées par la Portella Rotja, menu sente escarpée se frayant discrètement passage.
Plongeant depuis la Portella de la Coma d’en Garcia, longeant ces deux massifs vertigineux, la vallée cahoteuse et montueuse menant à l’étang des Bésines. Lieu d’introspection pour marcheur en quête d’absolu. Décor digne de Jack London.
Nous ne tutoierons pas plus le Puig Pedros que le Puig de Coma D’or. Nos pas nous mènerons, par un léger et court dévers après la Portella de la Coma d’en Garcia, à l’Estany de Coma D’or. Surface lisse, brillante sous le soleil, dans l’air frais montagnard. Au-dessus, après un détour, le Cap de Llosada.