Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
L’ancien domaine agricole de Les Fonts est situé sur les premiers contreforts des Corbières dominant la plaine de Baixas, à proximité des carrières.
Avec sa tour crénelée et ses fortifications, le « Mas de les Fonts » tient en fait plus du château médiéval que du mas catalan classique. Ce site isolé a vécu une longue histoire… Remontant au moins à 898, date de sa première mention, il se nomme alors « villarunculo de Fonte Tentenata ».
L’église Sainte-Marie de les Fonts, elle, est citée dès 1119… la propriété de la seigneurie de Les Fonts est reconnue à l’abbaye de Lagrasse par une bulle du pape Gelase II, avec St-Cyprien de Cuxous, St-Etienne et St-Vincent d’Estagel, Saint-Saturnin de Pezilla, Sainte-Marie et Saint André de Rivesaltes. L’abbaye de Lagrasse gardera la suzeraineté de cette seigneurie depuis son attribution en 1119 jusqu’à la Révolution.
La première mention d’une fortification de cette seigneurie est du 4 mars 1273. Date à laquelle le prévôt de Pezilla concède : « à tous les hommes habitant le château et la villa des Fonts » le territoire dit « des Parades, avec droit d’y construire des fours à chaux et d’y prendre du bois, à l’exclusion des habitants de Baixas ». Un des témoins de cet acte est le chapelain du lieu, qui sera inféodé successivement à différentes familles...
Depuis La forge, hameau en contrebas de la route traversée par Le Tech, nous emprunterons un sentier pentu précédé de quelques marches. Boisé, caillouteux, il nous amènera au col Pregon. De cet espace dégagé, nous filerons en direction de Fabert en effectuant un large arc de cercle. Fabert, à l’instar de La Forge, est un petit village encaissé, original et sympathique. Nous ne ferons que l’effleurer, à moins que la curiosité ne l’emporte et nous porte à le visiter. Nous descendrons par un ancien sentier quasi abandonné et arboré afin de traverser le mince cours d’eau. Il nous suffira alors, après un petit effort hors sentier, de rejoindre une sente sauvage en forêt. Au bout, la crête et ses verts pâturages vallonnés. Quelques pas encore et nous atteindrons L’oratoire Sant Pere. Un bel oratoire, un beau point de vue. Un point de repère aussi. Une pause méritée.
Ensuite, direction la piste traversant le Pla d’en Xanau, rejoindre la borne frontière 516. Retour par la crête frontière jusqu’au col Pregon, puis la Forge.
C’est en l’an 981 qu’apparaît la première mention écrite de Banyuls, sous la graphie de Balneum. Le roi de France Lothaire, fils de Louis IV, concédait alors les terres désertiques du lieu au comte d’Empuries-Roussillon.
Un siècle plus tard, le nom est modifié, devenant Bannils de Maritimo, sans doute pour différencier de l’autre Banyuls, Banyuls dels Aspres. En 1674, le lieu se nomme Banyuls del Marenda.
En toponymie, le nom de Banyuls renvoie toujours à la présence d’un étang. Il s’agit ici de la Bassa, un marécage formé par l’embouchure de la rivière Baillaury (anciennement Vallauria) et qui fut asséché en 1872. Quant au terme Marenda, il ne s’agirait pas de l’équivalent de « maritime », contrairement aux idées reçues. Ce toponyme se retrouve en France dans les lieux bien éloignés de la mer, comme en Auvergne par exemple. Ce nom a pu désigner autrefois un marais, plus que le bord de mer...
...A Banyuls où la vigne est reine, ce qui frappe le visiteur ce sont les coteaux pentus et morcelés par des terrasses étroites où toute mécanisation est impossible. Et aussi les murettes en schiste, il y en aurait 6000 km sur le territoire, entrecoupées par les canaux d’évacuation d’eaux pluviales selon un schéma dit « peus de gall » (pattes de coq).
Ce qui confère au viticulteur sculpteur un statut spécial dans la corporation. Chaque jour le vigneron a appris à domestiquer davantage cette liane vivace qu’est la vigne afin d’enrichir nos verres de tous les arômes. Leurs vignes, depuis toujours, sont l’objet de soins particuliers, constants et si leur vin est l’un des meilleurs du Roussillon, c’est un juste retour des choses...
Départ au village de Thuir d’Evol ,le Cami Ramader démare après le village dans un cadre boisé verdoyant. Un parcours en balcon longeant le torrent d’Evol qui descent du Gorg Négre. Avec un passage au refuge de la Mouline et au Cortal de les Quieu , nous finirons au Pla de la Valletta ALT 1735 m , ou nous prendrons le repas sur un vaste plateau herbageux calme et abrité. Le retour se fera par le Coll du Portus, descente par la forêt ou nous quitterons celle ci pour prendre un sentier avec une vue majestueuse jusqu’au ruines du château d’Evol.
L’ermitage est situé sur une colline à 300 m d’altitude, à 5 km au nord de Céret en empruntant la route de Llauro, sur la rive gauche du Tech.
Le pays catalan est particulièrement riche en églises paroissiales, en ermitages dédiés à Notre-Dame (près d’une centaine) au point que l’on a pu dire que le Roussillon était « le Jardin de Marie ». Mais, beaucoup de ces ermitages sont des sanctuaires de dévotion créés à la suite d’un vécu, d’un évènement, d’un miracle, du passage plus ou moins historique d’un saint personnage, et dans nombre de cas, de la découverte (de l’invention) d’une statue de la Vierge.
En réalité l’origine de beaucoup de ces sanctuaires s’explique par la volonté de christianiser des lieux sacrés, d’origine païenne.
Le choix de l’emplacement de ces lieux est très varié. Certains ermitages sont retirés en un lieu sauvage et aride comme Notre-Dame de Pena juché sur un sommet dominant une falaise vertigineuse ou N-D de Vie surplombant la vallée de la Têt. D’autres édifices pieux nichent dans un vallon plus riant, dans un écrin de verdure : N.-D. de Coral, la Salud, Juhègues sont ombragés de hauts platanes, N-D de Consolation de marronniers, tilleuls…ou se trouvent dans des
sites à la vue dégagée offrant une vue panoramique imprenable. Ils jouent le rôle de vigie : Força Real, N.D. du Château, StMartin de la Roca....