Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Pour cette première rando de juin, nous nous rapprochons de nouveau de la Cerdagne et du Capcir. En effet nous passerons la journée dans les confins du haut Conflent à travers la forêt domaniale de Fontpédrouse. Notre rando débutera dans le village éponyme. La première partie commune à la montée et à la descente est composée de lacets qui surplombent notre dernière route nationale. Après cette première montée soutenue, la pente s’adoucit, devenant des faux plats montants et descendants jusqu’au niveau de la Gare de Sauto que nous surplombons. De là une bonne grimpette nous permettra de rejoindre le charmant petit village de Sauto.
En quittant ce village nous emprunterons le Chemin Vauban sur les balcons de la têt jusqu’aux clots de Figuema. La petite montée finale nous permettrat d’atteindre le Serrat de Pijouan. Si le temps le permet, on pourra alors prendre du bois et le ramener au pré pour une grillade conviviale en profitant du panorama des hauts sommet qui nous entourent.
Pour le retour nous ferons une descente directe en lacets . La premiére moitié se fera à travers la coma escale très séche , puis après avoirs traversé le canal de Llar, nous retrouverons la fôret.
Après avoir regagné nos voitures à Fontpédrouse, nous aurons possibilité de finir la journée en détente dans les bains de Saint Thomas tout proches.
les photos d'Aurora sont consultables
La randonnée débutera de Clara, paisible village adossé sur le versant nord du Canigó.
Après avoir rejoint le chemin de Grande Randonnée Transfrontalière via le col du Jual, nous le suivrons en direction du sud-est par une pente soutenue qui nous conduira aux magnifiques vestiges du village pastoral de Llasseres. Après une pause sur ce site remarquable nous entamerons la deuxième partie de notre ascension par une agréable traversée en forêt pour arriver au point culminant du parcours, à la cote 1650 sur la crête nord du Roc Mosquit. S’ouvriront alors à nos pieds le ravin d’Aigues Sordes et plus loin la vallée du Llech. Oubliant le sentier grimpant vers les Cortalets nous descendrons alors de cairn en cairn, jusqu’au Pic de Pradell pour y déjeuner, installés au soleil de ce dernier jour de mai.
Puis, trois cents mètres plus bas, nous quitterons le fil de cette crête pour piquer plein ouest vers le « Pas del Gat » et la chapelle Saint Etienne dels Pomers. Quinze minutes plus tard nous rejoindrons la piste forestière qui nous ramènera tranquillement à Clara.
les photos d'Aurora et de Daniel sont consultables...
Cette randonnée sportive n’est pas difficile. Les chemins empruntés sont majoritairement de larges pistes et quelque fois de petits sentiers dans la garrigue ou les sous-bois.
Une belle journée lumineuse est idéale pour profiter des multiples panoramas que l’on pourra observer depuis les sommets.
La tour des géographes n’existe plus et est supplantée par un énorme pylône de télécommunications.
Ce site stratégique fut nommé ainsi en 1791 par les astronomes de l’Académie des Sciences qui devaient mesurer avec précision le méridien de Dunkerque à Barcelone.L’objectif était de définir une unité standard de mesure : le mètre, qui fût calculé comme étant le dix millionième du quart du méridien terrestre soit la distance du Pôle à l’Equateur.
l’Albera (L’Albère)
Le massif des Albères a été occupé dans la préhistoire comme l’atteste un imposant dolmen, la balma de na cristiana (= abri sous roche de la chrétienne) datant du néolithique final (IIIe millénaire av. J.-C.).
Le nom Albera, qui est aussi celui de la chaîne montagneuse dominant le village, est formé sur le radical pré-latin Alp-Alb (oronyme-toponyme évoquant le relief) signifiant « hauteur » ; l’Albera serait une montagne élevée.
Il faut attendre le IXe s. pour voir l’Albera citée pour la première fois : dans un précepte de 844, Charles le Chauve confirme la propriété du vilar Leocarcari situé « in monte Albario », au monastère de Sant Marti de la Muga (Les Escaules).
A cette époque....
Pic Sant Cristau
Au sommet du pic Sant Cristau à 1015m d’altitude, se trouvent les vestiges d’une ancienne chapelle et les fondations d’une ancienne tour. Le castrum Christofori et ses dépendances sont cités pour la première fois dans un contrat signé en 1075 entre les comtes et cousins Guislabert II de Roussillon et Ponç I d’Empuries Peralada.
La tour occupe l’éperon rocheux du château de Sant Cristau. Il ne reste aujourd’hui de la tour du XIIIe siècle que les vestiges de la citerne et les traces de son mur circulaire arasé. Selon G.Castellvi, sont mentionnées en 1339 une « castellania de la torre de Sant Cristau » et en 1340 « une turris Sancti Xristofori de Alberia ».
Au XIIe siècle, le château est une possession des Montesquiu qui rendent hommage au comte de Roussillon.
La chapelle, de type préroman, de forme rectangulaire, qui a été remaniée, devait probablement être intégrée dans le château et lui a donné son nom. A quelques mètres, on trouve les restes du....
les photos de Guy sont consultables...
Le pech d'Auroux, bien que peu connu, est l'un des plus beaux belvédères des Corbières. Il est situé entre les gorges de Galamus, que nous emprunterons et le château de Peyrepertuse. La route des gorges, ouverte en 1890, et creusée littéralement dans la roche, fait partie des grands ouvrages d'art: elle mérite à elle seule le détour à pied. Mais nous sommes aussi en plein cœur du Pays Cathare, et nous cheminerons sur des sentiers qui lors de l'inquisition ont servi aux derniers "bonshommes" (religieux cathares) à fuir et trouver refuge dans la plaine du Roussillon, alors terre d'asile et de tolérance. Le printemps est la bonne période pour apprécier ces paysages, à la lisière des influences méditerranéennes et océaniques, des garrigues sauvages aux prés verdoyants et apprécier sur un angle différent nos belles Pyrénées.
les photos de Gilles sont consultables...
Selon Lluis Basseda, le nom de Cerdans serait un vestige de lointaines populations autochtones. Le Vallespir, avec toute la région pyrénéo-catalane du Segre au Tech, faisait partie à l’époque Ibère du pays des Kerretes (=habitants des montagnes). Ce pays est devenu sous les romains au IIe siècle av J.-C. le Pagus Keretania puis la Cerdanya.
Plus tard lors de la création des comtés carolingiens, la Cerdagne fut réduite au seul bassin du Haut Segre et le Haut Tech se trouva rattaché au comté de Besalù...
...St Laurent de Cerdans :
L’évolution démographique du village reflète les différentes périodes d’activité. En 1515 il y avait 22 feux (ou foyers d’habitation qui équivaut en moyenne à 4 habitants) puis en 1732, 251 feux coïncidant avec la création de nombreuses forges à la fin du siècle précédent. En 1793 la population passe à 405 feux (en 1806 : 1728 hab) correspondant à la pleine activité des forges et ce jusqu’en 1851 (où l’on recense 2412 hab).
A partir de la seconde moitié du XIXe s les forges catalanes amorcent leur déclin, victimes du progrès industriel. C’est vers 1860 que venant d’Espagne l’industrie de la sandale fut introduite à St Laurent...
les photos de Guy sont consultables...
Cet itinéraire de randonnée nous fait démarrer du pays de Sault : vaste ensemble de plateaux ariégeois dont les altitudes moyennes varient entre 900m et 1300m et nous permet d’atteindre le sommet du pic Dourmidou (1843m) posté à la limite du département des P.O.
Le départ s’effectue du village de Sainte-Colombe-sur-Guette (diminutif du nom de la rivière Aiguette) connu pour sa carrière de Dolomie puis le village de Counozouls est rejoint par un chemin muletier assez raide. L’histoire exposée des démêlés de ce village avec l’administration au XIX° et début XX° mérite notre attention : un exemple de résistance collective…Puis c’est la longue et rude ascension jusqu’au sommet dont on imagine la vue offerte si le temps le permet.
La descente sur crête nous amène au col de l’Hommenet à partir duquel on plonge dans la vallée du Bailleurs: pistes forestières, vieux chemins de pâtures abandonnées, enfin les gorges grandioses qui mènent à notre départ.Une belle boucle… à condition de ne pas chômer !
BELESTA
Dominant le village, le château médiéval abrite depuis 1992, un musée de la Préhistoire où est exposé le matériel archéologique découvert tout récemment à proximité du village, dans une vaste grotte, la Cauna de Belesta.
Le château de Belesta est construit sur un éperon rocheux sur lequel est adossé le village. Un village dont le vaste territoire a vu pousser des millions de ceps de vigne qui en font aujourd’hui la renommée. La découverte en 1983 dans la grotte de la Cauna, de vestiges datant du néolithique moyen (4300-3500 av. J.-C.) confirme que le territoire de Belesta était habité dans des temps reculés. C’est la plus ancienne sépulture collective connue dans le Midi de la France.
C’est avec la période carolingienne qu’apparaissent les premiers écrits concernant le territoire de Belesta.........
les photos de Guy sont consultables...
En toile de fond, en plein cœur du plateau du Capcir, le lac de Matemale. Rapidement, nous entamerons les flancs de la montagne. Les amateurs de grimpette seront satisfaits par ce départ vigoureux hors sentier. Nous nous dirigerons vers le coll del Dormidor. La forêt guidera nos pas. Après avoir atteint la piste, le Puig Capuxet nous attendra avant de rejoindre le Coll del Torn, puis le refuge pastoral. Nous pourrons alors monter en direction du Pica Bastard. Par beau temps, il offre un beau panorama sur les alentours, surtout début avril...Un endroit idéal pour la pause déjeuner. Nous descendrons plein ouest vers la piste forestière qui nous permettra de récupérer les voitures non loin du réservoir.
Dominant le village, le château de Mollet appelé plus tard Montferrer est bâti sur un éperon rocheux, el cingle, qui se dresse sur la crête d’une serre descendant des alpages de la Souque vers l’est.
Le castrum est mentionnée au XIe s (castrum Monte Ferrario : Mont du latin Mons-Montis et château, du fer (latin ferrariu). Il doit son appellation soit parce qu’on y produisait du fer, soit plutôt d’après Lluis Basseda par métaphore féodale (château résistant comme du fer).
Au cours du XIVe s le village au pied du château, anciennement appelé villa molleto (967), a pris progressivement le nom de celui-ci, perdant celui de Mollet. On peut y voir l’expression de la prise de contrôle par le seigneur châtelain sur le village en contrebas.
L’appellation de Mollet demeure cependant dans le nom de l’église. L’église Sainte Marie de Mollet est mentionnée dès 938. Elle est citée en tant qu’église paroissiale en date du 11 novembre 1159 dans l’acte de consécration de l’église St Etienne d’Arles.
Du château il ne reste plus grand-chose si ce n’est les vestiges d’une enceinte percée d’une porte et d’un logis rectangulaire à l’ouest orientée nord-sud. L’entrée au sud est aménagée dans une faille du rocher...
les photos de Guy sont consultables...