Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Cette balade propose la découverte d’un château fort s’inscrivant dans un univers où le calcaire est roi, avec en prime un formidable panorama sur la mer, les étangs et tout le pays catalan. C’est aussi une grande boucle, au cœur du relief karstique, à la rencontre de la forêt domaniale d’Opoul et de spectaculaires défilés en l’occurrence dels Vivers. Assurément c’est un site à découvrir au royaume du minéral.
C’est à partir de la seconde moitié du XIIIème siècle que l’oppidum d’Opoul va connaître son heure de gloire et jouer un rôle durant deux siècles dans l’histoire de la région. Depuis 1172, le comté du Roussillon était rattaché au royaume d’Aragon dont la frontière nord fut officiellement fixée à Salses. En réalité, elle passait plus au nord, sur la ligne de crêtes qui borde Opoul et Perillos.
Face à l’expansion française, au nord des Corbières, le roi d’Aragon Jacques 1er organisa rapidement la défense du Roussillon. Après avoir repris aux musulmans, Valence et les Baléares, où il acquit le surnom de Conquérant, il se rendit à Perpignan et......
Après les sommets et les crêtes de haute-montagne, le POT vous convie dans des contrées plus accessibles, mais non moins plaisantes. Le Cogolló permet de profiter des contreforts du Canigou, avec son histoire chargée de souvenirs : d’anciennes bergeries, la stèle en mémoire du maquis du résistant Henri Barbusse. Tout le long, nous pourrons apprécier des paysages variés et des points de vue intéressants. Enfin, cerise sur le gâteau, une bonne table sur notre chemin au sympathique Café de l’Union.
Le château de Belesta est construit sur un éperon rocheux sur lequel est adossé le village. Un village dont le vaste territoire a vu pousser des millions de ceps de vigne qui en font aujourd’hui la renommée. La découverte en 1983 dans la grotte de la Cauna, de vestiges datant du néolithique moyen (4300-3500 av. J.-C.) confirme que le territoire de Belesta était habité dans des temps reculés. C’est la plus ancienne sépulture collective connue dans le Midi de la France...
La rando démarre du col de Puymorens par la piste en direction de la Coma d’en Garcia.
Nous l’abandonnerons rapidement quelques centaines de mètres plus loin pour suivre à flanc un autre chemin d’exploitation filant vers le sud-est. Après trente minutes de marche, à l’aplomb du village de Porté, nous nous engagerons sur le versant nord du Rec de Cortal Rossó, vallée cachée où, dans sa partie amont, le torrent hésitant dans ses méandres, cherche son inspiration vers l’aval. Il n’en sera pas de même pour nous, qui gravirons le ravin à saute-ruisseau jusqu’à la Portella de Lanós. Plus que 200 mètres et nous voilà pilepoil à l’heure du repas sur le Font Viva, belvédère idéal sur le plus grand lac des Pyrénées françaises.
De retour à la Portella, nous nous orienterons vers l’étang de la Coma d’Or depuis lequel, par des sentes sauvages et quelques petites remontées gentillettes, nous bouclerons l’itinéraire par la Cresta dels Llosers, livre ouvert vers le ciel dont les milliers de pages d’ardoise bleutée tinteront sous nos pas.
Versants ensoleillés, vallée sauvage, cols herbeux, pic belvédère, lacs bleus et crêtes lumineuses, voilà le programme !
des photos sont consultables...
L’activité du fer- l’exploitation, transfert et transformation- a marqué les lieux de vie du massif du Canigou pendant plus de 20 siècles. Aujourd’hui de nombreux vestiges nous rappellent ce glorieux passé, ancré dans la mémoire collective.
L’exploitation a induit en effet la création d’un système d’ouvrages diffus : carrières à ciel ouvert, puis galeries, fours de grillage, voies ferrées, plans inclinés, trémies…Dans les villages et vallées, toutes les ressources locales ont été mises à contribution : torrents, forêts, cultures et …hommes, charbonniers, muletiers, mineurs, forgerons, transporteurs faisaient vivre des familles entières.
Au milieu du XXème siècle, cette industrie n’a pu soutenir la concurrence étrangère. Les mines ont fermé et, pour les villages, ce fut la fin d’une époque prospère...
les photos sont en ligne...
Rassurez-vous, nous n’allons ni ramoner, ni faire du feu dans cet environnement : il s’agit de joindre un massif proche du Carlit qui doit son nom à sa configuration offrant une succession de cheminées.
Le départ se situe au terminus de la Vallée du Passet à Porté-Puymorens. En suivant le sentier en rive gauche, après un petit refuge, on atteint un embranchement. On quitte alors le chemin qui mène au Lanòs (Lanoux) et par la droite, une rapide montée nous conduit au Bac de Coll Roig (col Rouge).
En gravissant la moraine qui le longe, deux lacs (Llacs de Coma d’Orlu) sont accessibles dans un joli cirque à 2500m.
Pour les amateurs de vues panoramiques, une petite montée (200m) jusqu’à la crête de la Serra de les Xemeneies les comblera au centuple de l’effort consenti avant de rejoindre le lac supérieur pour pique-niquer
les photos de Bernard et de Danielle sont consultables...
La 1ère mention du lieu de La Roca remonte à 854 ; la terre revient à un certain Frusindi. Roca désignait d’abord un grand rocher, puis avant le Xe s un grand rocher aménagé en réduit défensif, enfin le château fort construit sur ce rocher.
Le château primitif et le domaine portaient le nom de Frusind, sans doute celui du fondateur à l’époque franque.
Au XIIe s, le Comte d’Empuries-Rossello y fit bâtir une forteresse nouvelle d’où les termes de Castro et Roca comtal. Dès lors, le lieu ne fut plus appelé que La Roca, Frusind étant oublié...
L’Ariège, pays de montagne aux paysages enchanteurs, de villages typiques aux formes harmonieuses. Terre sauvage dont la nature généreuse incite à l’aventure : découvrir les sentes, observer, chevaucher les éboulis, franchir les cours d’eaux…
La vallée qui guidera nos pas nous emmènera vers cinq étangs, cinq joyaux de la nature enchâssés dans leurs parures de pierres empilées et découpées, elles-mêmes ceinturés de parois vertigineuses. De Mérens à la présasse ; du captage à la jasse de Madides ; d’un étang à l’autre. Le dernier étang fera face à la porteille de Madides, lançant un défi au randonneur : chiche ! Là s’arrêteront nos pas…
quelques photos sont en ligne...
Samedi, l’approche se fera en auto par la piste forestière du Llech qui mène au refuge des Cortalets. Après avoir parcouru une quinzaine de kilomètres depuis Villerach, nous stationnerons au Prat Cabrera. C’est ici que nous nous installerons pour la nuit.
Le lendemain, une première grimpette d’une dizaine de minutes à travers la forêt nous permettra de rejoindre le Ras où nous croiserons le GR10 en direction du Balcon du Canigó. C’est par sa variante que nous entamerons alors la montée vers le sud-ouest. Abandonnant le balisage, nous continuerons sur la crête qui nous conduira directement sur le Barbet. Après une légère descente par la Portella de Valmanya qui nous offrira une vue imprenable sur la vallée du Cady, nous trouverons le sentier venant de Mariailles. Nous serons alors en vue de la cheminée toute proche que nous gravirons allègrement pour se hisser enfin au sommet.
La descente se fera par l’itinéraire classique jusqu’au refuge des Cortalets où nous retrouverons la variante passant par l’épave de l’avion qui nous permettra de boucler par l’itinéraire du matin.
les photos de Daniel sont consultables
Les lacs des Camporells sont de magnifiques perles bleues alanguies au cœur d’un bassin dominé par le Péric et la Montanyeta.
Beaucoup de chemins mènent au Péric mais un des plus originaux est de passer par le célébre « Salt del porc » qui dans la foulée nous pousse rapidement sur un des fleurons de Pyrénées catalanes, le petit et le grand Péric.
les photos de Gilles sont consultables