Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Il y a un peu plus de deux ans, nous avions profité d’une neige précoce de décembre pour rendre visite à ce belvédère offrant une vue époustoufflante sur le massif du Carlit. Depuis le Pla des Avellans, c’était la Têt qui nous avait alors montré le chemin avant de la quitter pour s’enfoncer dans la forêt de Barrès. Cette fois-ci, la randonnée démarrera du Pla del Mir où nous laisserons les voitures sur le parking des pistes et après avoir dépassé le quartier des mouflons du parc animalier, c’est l’Aude qui nous accompagnera sans difficulté jusqu’à sa source.
Après une brève pause sur les berges du lac gelé, nous nous orienterons vers le nord-ouest pour surprendre le Llaret par son versant sauvage, loin des remontées mécaniques.
Nous y partagerons le repas face au soleil avant de redescendre directement sur le lac et de suivre l’Aude sur sa rive droite jusqu’à la Jaça de Bernardi où nous retrouverons peu après, l’itinéraire de la montée.
Le mot pena ou penya signifie roche. Il désignait au Moyen Age le château bâti dans le roc sur la montagne. Notre Dame de Pena fut construite sur l’emplacement d’une forteresse citée en 1011 dans le testament de Taillefer, comte de Besalù (Castellum Pena).
Ce château avait un rôle défensif et contrôlait la vallée de l’Agly et son méandre. Il était renforcé, dans la partie la plus haute et la plus escarpée, d’une tour à signaux dont il ne reste plus que la base.En 1111, faute de descendance directe, le dernier comte de Besalù laisse sa succession au comte de Barcelone.
La famille de Pena est citée pour la première fois en 1130 et occupera les lieux jusqu’en1267, date à laquelle le chevalier Pere de Pena cède tous ses droits sur le château aux chanoines augustins d’Espira de l’Agly. Il dépendra ensuite de Notre Dame de Real de Perpignan en 1381.
La découverte de la statue de la Vierge dans une grotte voisine, située au-dessus de la Coume de l’Ermita, est à l’origine de la construction de la chapelle et transforme les lieux en sanctuaire marial.
La chapelle est mentionnée en 1224 dans un legs que lui fait Berenger de Peyrestortes. Après la vente du château de Pena aux chanoines d’Espira de l’Agly, une nouvelle chapelle fut construite sur son emplacement pour accueillir la statue. Abandonnée depuis la Révolution, la chapelle demande à être restaurée...
Il est heureux de constater qu’il est toujours possible de dénicher des petits coins de montagne, sauvages, préservés et accueillants. En voici l’un d’eux, aux confins de l’Aude et au tout début de l’Ariège. Sa position géographique a certainement contribué à préserver la beauté de ces lieux. Avec des paysages variés, et des points de vue larges, nous aurons tous les ingrédients pour une belle randonnée raquettes. Nous commencerons par une douce montée dans la forêt du bois de Font Frède jusqu’au Col de la Gardie, puis contournerons les barres du Rocher de Scaramus , avec une dernière bonne grimpette puis c’est la crête avant l’arrivée au Pic Fourcat et sa vue à 360°. La descente, par le hameau en ruines de l’Ourza nous ramènera à Comus. Notre première escapade l’an dernier avait été perturbée par une belle tempête. Peut-être cette année sera-t-elle la bonne ? En tous les cas, le lieu vaut le déplacement…
Le château de Paracolls se dresse sur une éminence rocheuse aux parois abruptes qui domine sur sa rive droite le cours de la Castellane à l’entrée du défilé des Bains de Molig.
Sa position stratégique et la présence de rochers de Molig située sur la rive opposée lui permettent de verrouiller le passage de la voie qui suit le tracé de la rivière entre Prades, en aval et le col de Jau, en amont, franchissement aisé qui relie la plaine du Roussillon à la haute vallée de l’Aude.
Quelques débris d’une tour formant donjon, des traces d’une citerne reconnaissable à son enduit rose perdue au milieu des décombres et une chapelle en miniature suspendue sur des abîmes, attirent tout au plus l’attention de l’archéologue.
Le système défensif de la vallée de la Castellane, élaborée au cours des siècles s’articule autour de plusieurs fortifications. Outre le château de Paracolls, on note la forcia puis castrum du village de Mosset (mentionné en 1175), le castrum du village de Catllar (1267), la tour de Mascarda (1350) ou encore le castrum de Molitg.
La première mention du château de Paracolls date du milieu du Xe siècle. Il apparaît en 948 sous le nom de castrum Paracollis, ce qui en fait le plus anciennement répertorié pour cette ligne de fortifications.
La famille particulière qui tenait en fief le château de Paracolls, sous la suzeraineté des comtes de Cerdagne se montre pour la première fois au commencement du XIIe siècle...
Je vous propose une randonnée raquettes atypique pour le club, puisque nous ne gravirons aucun sommet remarquable et ardu. Nous longerons une crête par un sentier, au départ de Guils de Cerdanya pentu, qui nous permettra d’atteindre le Pic Peransau et Roques Feres. Deux pics à peine perceptibles tant ils se fondent dans le décor de la crête. Nous ne serons alors qu’à quelques enjambées de L’estaciÏŒ d’esqui de fons de Guils-Fontanera. Plus loin, La Feixa, plateau marqué par un refuge, malheureusement fermé, dominé par le Roc Roig. Un dernier tronçon, sympathique, plus sauvage, nous mènera au refuge de Malniu.
La ville d’Arles sur Tech, au pied du mont Canigou, est située sur la rive gauche du Tech et son emplacement actuel n’est pas son lieu de naissance. En effet si la création de la ville se confond avec celle de la primitive abbaye Sainte Marie, celle-ci fut fondée vers la fin du VIIIème siècle sur le site des anciens thermes romains dits « Els Banys d’Arles » soit l’actuel ville d’Amélie-les- Bains.
Le moine fondateur, Castellanus, qui fuyait les persécutions arabes, trouva ici un refuge sur ces terres récemment libérées. A la fin du IXème siècle, le siège du monastère fut transféré par l’abbé Suniefred sur le site de l’actuelle ville d’Arles. Cette abbaye, qui est le plus ancien monastère bénédictin des pays catalans fondé après la libération de l’occupation arabe, gagna rapidement en prospérité, grâce à la protection des comtes de Cerdagne puis de Besalu et elle devint la seconde plus importante du pays, après St Michel de Cuxa.
Le site choisi n’était pas le fruit du hasard mais l’affirmation du contrôle exercé par l’abbaye sur les zones d’exploitation du minerai de fer dont les flancs du Canigou regorgent. L’extraction du fer dans la haute vallée du Riuferrer (rivière du fer) était déjà, à l’époque romaine, une activité reconnue. L’abondance de débris de poteries et d’amphores souvent mêlés aux scories de minerai prouve que l’extraction et le traitement du fer s’effectuaient sur les rives du Riuferrer.
Jusqu’à la Révolution, ce sont les moines qui accordent les concessions minières aux maîtres de forge et ceux-ci installent leurs ateliers de fonte de minerai et du forgeage de fer sur les lieux mêmes d’extraction, à proximité de sites boisés. Car il faut beaucoup de bois pour produire du fer mais on tire parti des zones déboisées qui deviennent des pâtures pour l’élevage des moutons dont on utilisera la laine...
L’EAU MIRACULEUSE:
En 1910, l’abbé Castre, curé d’Arles, mettant au défi les libres penseurs d’expliquer la présence permanente d’eau dans un sarcophage, offrait une prime de 1000 francs à qui percerait le mystère. La somme fut déposée chez un notaire d’Arles et personne ne l’a réclamée.
Voilà donc une histoire d’eau, qui depuis des décennies, a fait couler beaucoup…d’encre.
Une magnifique vallée originale
Entre Cerdagne et Conflent, la vallée de Planès mérite le détour.
Epargnée par les flux touristiques, elle charme progressivement le randonneur au fil de sa longue remontée,dans un silence reposant(dur pour les potistes).
Puis elle dévoile son étonnant et grandiose cirque glaciaire, la Conca, fermeture infranchissable l’hiver , sauf pour les alpinistes.
Pour nous, suivant l’état du manteau neigeux, nous nous contenterons de butter contre le verrou glaciaire ce qui est déjà une belle aventure.
Voila la dernière sortie du Pot pour l'année 2015. Vu la date, cette dernière rando “sèche” (on l’espère ...) va se dérouler dans les Albères maritimes. Le point de départ sera donné à Banyuls sur mer, sur la rive droite du Baillaury au niveau du Puig del mas. Cette zone frontière est parsemée de tours dont les plus emblématiques sont la Madeloc et la Massanne; notre rando elle a comme destination une tour plus énigmatique. En effet il y a peu d'écrits sur la torre de Querroig, et sa date de construction reste inconnue. Dés le début de l'ascension nous retrouverons une première tour la Torre d'en Pages. La montée deviendra plus rude par la suite pour rejoindre le coll de la Creu puis le Puig Joan, Ici se dresse une “tour” plus moderne, un pylône de télétransmission. Nous suivrons ensuite la ligne de crête , et nous croiserons une nouvelle tour, la tour de guet des pompiers au niveau du col de Cerbère. L’ascension finale nous mènera à la tour en ruines de Querroig. Nous ne savons pas si il s'agit d'une tour de guet ou le vestige d'un donjon de château médiéval. C'est dans ce nid d'aigle que nous prendrons notre repas. Le début de la descente nous mènera au col de Rumpissar. A partir de la nous prendrons le chemin de Walter Benjamin en sens inverse. Le 25 septembre 1940, ce philosophe et homme de lettres juif allemand, partait en exil par ce sentier pour fuir le nazisme.
Comme chaque année, le POT organise une soirée ouverte à tous les randonneurs Potistes, occasionnels ou licenciés ainsi qu'à leur famille et amis.
Cette année elle aura lieu le samedi 5 décembre au Restaurant l’Egrappoir, 2 bis Bd Maréchal Joffre à Cases de Pene.
Animation musicale après le repas, jusqu’à 1 heure du matin...
A l’heure du « tout Internet », ne cherchez pas d’informations sur la Capsole, vous n’en trouverez ni sur le web, ni ailleurs. Cet avant sommet du massif duTres Estelles garde tout son mystère. En effet, nul chemin n’est référencé pour y accéder, et il a fallu bien des reconnaissances pour trouver le bon itinéraire en grande partie hors sentier. Et pourtant, il demeure encore destraces humaines, un orri par-ci, une vielle sente forestière par-là, ainsi que celles de nos amis chasseurs de montagne, qui ont tracé une partie du hors sentier. Au sommet, dégagé, nous pourrons apprécier le chemin parcouru, en surplomb de Sahorre, avec une belle vue sur le Canigou juste en face et la Cerdagne et le Capcir au loin. Et pour agrémenter le tout d’un soupçon culturel, nous croiserons deux belles chapelles romanes, le charmant village de Torrent et son château.