Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Depuis le col du Puymorens, une longue vallée parsemée d’arbres, bordée de versants abrupts se rapprochant progressivement, jusqu’à étrécir le passage tout au bout. Un petit effort pour passer le verrou, gravir la pente prononcée, atteindre la Portella de la Coma d’en Garcia. Replat incertain, mais néanmoins suffisant, sur lequel il faudra bien se tenir pour poursuivre. Et s’il est une vue magnifique, magique sur la montagne, c’est bien celle qui s’offrira à nous de ce point. Puig Pedros et Coma D’or se jaugeant, rivalisant d’audace, faisant étalage de leur position dominante. Deux monts seigneurs en tenues d’apparat désirant atteindre des sommets. Roches dressées côtoyant les hautes sphères des pulsations célestes, à peine séparées par la Portella Rotja, menu sente escarpée se frayant discrètement passage.
Plongeant depuis la Portella de la Coma d’en Garcia, longeant ces deux massifs vertigineux, la vallée cahoteuse et montueuse menant à l’étang des Bésines. Lieu d’introspection pour marcheur en quête d’absolu. Décor digne de Jack London.
Nous ne tutoierons pas plus le Puig Pedros que le Puig de Coma D’or. Nos pas nous mènerons, par un léger et court dévers après la Portella de la Coma d’en Garcia, à l’Estany de Coma D’or. Surface lisse, brillante sous le soleil, dans l’air frais montagnard. Au-dessus, après un détour, le Cap de Llosada.
Les origines antiques de l’implantation du village et de son exploitation minière ne font aucun doute. Le bas du village est implanté sur un crassier attestant la présence d’un four ou d’une forge dès le Ive siècle avant J.C.
En 118 av J.C. l’annexion du grand sud et la fondation de Narbonne par les Romains amènent une gigantesque vague de colonisation. Chaque colon construit une villa urbaine et implante un ou des fundus dans la région qui porte son nom. Ce sont les noms de villages en « à » accentués. Les exemples sont nombreux, dont Taurinyà.
En remontant la vallée de la Llitera nous découvrons Saint Michel de Cuixà. Sur les hauteurs, la tour de Corts serait elle aussi à l’origine un établissement romain et finalement le village de Taurinyà. La densité de ces fundus correspond au maillage d’une villa tous les 2 kms.
Sur les établissements romains cohabitent pratiques agricoles et petites industries. Retiré au pied de la montagne, le site aura nécessairement profité des filons de fer.
L’exploitation du minerai de fer a marqué profondément les lieux de vie du massif du Canigou depuis plus de 2000 ans. De nombreux vestiges disséminés dans le paysage témoignent de cette activité métallurgique millénaire.
Les mines de fer de Taurinyà sont exploitées depuis l’Antiquité…. En effet, une station romaine exploite le fer d’Els Meners, du Serrat ou de La Tour entre le IIe siècle av. J.C. et le IIIe après J.C. Il est vraisemblable que ces affleurements miniers continuent à être exploités pendant le Moyen-Age.......
Un Pic un peu oublié.
Ici,point de foule, mais plutôt un espace protégé, propre aux escapades montagnardes des amoureux de la nature.
En remontant rive droite el riu de Brangoli, nous arriverons, après quelques efforts au Molleres de Maura et face à la Serra de la Portella.
A notre gauche, nous cheminerons pas à pas vers le Pic Pedros, majestueux sommet sur lequel si le temps le permet nous prendrons le temps du plaisir du bien manger.
La descente, plus que classique se fera par le tour du Carlit, qui nous ramènera à notre point de départ.
L’ermitage est situé sur une colline à 300 m d’altitude, à 5 km au nord de Céret en empruntant la route de Llauro, sur la rive gauche du Tech.
Le pays catalan est particulièrement riche en églises paroissiales, en ermitages dédiés à Notre-Dame (près d’une centaine) au point que l’on a pu dire que le Roussillon était « le Jardin de Marie ». Mais, beaucoup de ces ermitages sont des sanctuaires de dévotion créés à la suite d’un vécu, d’un évènement, d’un miracle, du passage plus ou moins historique d’un saint personnage, et dans nombre de cas, de la découverte (de l’invention) d’une statue de la Vierge.
En réalité l’origine de beaucoup de ces sanctuaires s’explique par la volonté de christianiser des lieux sacrés, d’origine païenne.
Le choix de l’emplacement de ces lieux est très varié. Certains ermitages sont retirés en un lieu sauvage et aride comme Notre-Dame de Pena juché sur un sommet dominant une falaise vertigineuse ou N-D de Vie surplombant la vallée de la Têt. D’autres édifices pieux nichent dans un vallon plus riant, dans un écrin de verdure : N.-D. de Coral, la Salud, Juhègues sont ombragés de hauts platanes, N-D de Consolation de marronniers, tilleuls…ou se trouvent dans des sites à la vue dégagée offrant une vue panoramique imprenable. Ils jouent le rôle de vigie : Força Real, N.D. du Château, StMartin de la Roca...
Dans nos aires de jeu pour les raquettes, le pays du Donezan occupe une belle place. A la fois isolée et proche de Perpignan, cette enclave ariégeoise limitrophe des P.O. et de l’Aude a elle aussi tous les ingrédients pour de belles randonnées raquettes. Nous pourrons ainsi apprécier les grands espaces préservés, des paysages variés, soit au départ d’Artigues, soit sur une des nombreuses variantes limitrophes, en fonction de la neige.