Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Situé à un carrefour stratégique menant au Nord en Fenouillèdes, à l’Ouest en Conflent et Cerdagne, à l’Est à Perpignan et au Sud en Vallespir et vers l’Espagne, le lieu de Millas a toujours été un gros bourg économiquement dense et dont l’histoire remonte à l’époque néolithique. De cette période ont été mises à jour des haches en pierre polie au lieu-dit de Palaus et le site du village lui-même était habité dès huit siècles avant J.-C. comme en témoigne le cimetière à incinérations de l’époque des « Champs d’Urnes » situé à l’ouest de l’actuelle agglomération.
Le nom Millares est cité pour la première fois en 898 dans un texte qui mentionne également une prise d’eau et le canal d’eau qui arrosait le territoire situé sur la rive gauche de la Têt. En 915 Millares devient Miliare, puis Milarium, Milliarios et aux XIe et XIIe siècles Miliars, Millats, Millars et enfin au XVIIe siècle Millas. Si l’on en croit le blason de la ville, représentant une plante en épi, le nom de Millas découlerait de la culture intensive du mil, mill en catalan, dès le Moyen-Age.
Les plus anciennes constructions visibles sont les vestiges du château construit au XIIIe ou XIVe siècle, au centre du village, et sans doute en remplacement d’un édifice antérieur. A cette époque............
Comme à Malniu, cette fois-ci au départ de Fontrabiouse, nous n’emprunterons pas de sentier déterminé, mais une crête forestière que nous longerons. Le parcours sera marqué par d’anciens murets, preuve d’une activité humaine intense dans le passé. Par moments, nous aurons même l’impression de marcher sur de vieilles sentes. Nous frôlerons le roc de la font viva et quelques espaces dégagés avant d’atteindre une piste de ski et de rejoindre le serrat del bosc nègre. Du terminal du télésiège, Le pic de Ginèvre pointera alors le bout de son sommet. Une légère descente nous permettra de rejoindre une autre piste de ski, que nous remonterons jusqu’à la table sommitale.
Entre Serdinya et Olette la rive gauche de la Têt est coupée par deux ravins (Claraneil et Lavall) entre lesquelles s’élèvent des collines escarpées, contreforts de la montagne qui sépare cette vallée de celle de Conat ; à mi- pente, sur les hauteurs, se niche à 960m d’altitude le village de Jujols dont le territoire s’étend des bords de la Têt jusqu’au sommet du mont Coronat entre 550m et 2132m d’altitude.
La 1ère mention connue de Jujols, Iullols, remonte à l’an 930.Jujols apparaît à l’origine comme une portion de la Séjonie ou Sajonia du Conflent qui était au Moyen Age une circonscription judiciaire dont Serdinya était le siège ; elle était administrée par un officier de justice (saig en catalan).
Les souverains du pays s’en étaient réservés la juridiction mais ils en avaient aliéné le domaine en y créant quelques fiefs de chevaliers. Ses terres étaient possédées à titre allodial par quelques familles établies à Villefranche à la fin du XIIIe s. En 1265, Guillem de Cornillach de Villefranche achète cette seigneurie au roi Jacques 1er d’Aragon et le transmet à ses descendants.....
Nous démarrerons de la station de Formiguères qui vient de fermer ce weekend. Utiliser les pistes de ski nous assurera un parcours enneigé tout au long de cette première grimpette jusqu’à la Serra de Mauri d’où nous aurons une vue plongeante sur le cirque des Camporells délimité par les pics Pérics, Porteille Gran, Mortès, Mortiès... après une brève descente, nous prendrons pied sur ce bel écrin où se cachent les lacs encore gelés puis, par une agréable montée, nous contournerons notre objectif afin de le gravir par son arrête sud-ouest…
La Trinité : en 899 première citation de la Serra Sancti Petri.
Elle fut consacrée en 953 par Riculfe II évêque d’Elna. Ce sanctuaire était l’église paroissiale du village de la Serra (toponyme désignant une croupe allongée entre deux vallées). En 1367, il est fait mention d’un autel dédié à la Sainte Trinité. Mais ce n’est qu’au XVIIe s que cette dénomination l’emportera sur le vocable originel.
Véritable joyau de l’art roman, l’édifice actuel est le fruit de deux grandes campagnes de construction ; la grande nef fut érigée fin du XIe s
et le chevet semi circulaire début XIIe s, le collatéral semi voûté fut greffé au sud de la nef au début du XIIIe s.
La trinité de Bellpuig est surtout connue pour les magnifiques ferrures de sa porte méridionale du XIIe s et pour son Christ roman, en bois polychrome la Santa Majestat qui fait toujours l’objet d’une grande vénération populaire. Au-dessus du village sur le mont dominant l’église Saint Pierre, se trouvent les ruines du château médiéval de Bellpuig..........
Puisque la Cerdagne reste cette année désespérément sèche, nous irons dans le massif du Madres, sur son côté nord-est, au climat plus rude soumis aux influences océaniques et du Carcanet. Ce massif, à la fois proche et sauvage est une valeur sûre quant à la neige et un lieu privilégié pour la pratique de la raquette avec ses nombreuses approches possibles. Dans cet itinéraire, dont le départ est proche du col de Jau, après une approche par l’ancienne minuscule station de ski, nous monterons vers le refuge du Callau, malheureusement tombant à l’abandon. Puis nous poursuivrons après le refuge dans la forêt par un ancien chemin d’estives, et nous arriverons sur une large crête, d’abord boisée puis se dégageant progressivement avec les rigueurs climatiques liées à l’altitude. Sur les hauteurs, jusqu’au sommet, nous pourrons apprécier la vue dégagée, si le temps nous le permet…
Pour certains de nos contemporains, Port-Vendres fut le port d’embarquement vers l’Algérie et une guerre qui ne disait pas son nom. Pour d’autres, ce fut la terre d’accueil de ceux qui durent la quitter, précipitamment. La vie d’un port est ainsi faite de contrastes.
L’histoire de Port-Vendres, administrativement parlant, ne commence qu’en 1823, date à laquelle elle devient une commune automne. Auparavant, elle était une annexe et son territoire de 1477 habitants a été le résultat d’un démembrement des communes de Collioure et de Banyuls sur Mer, cette dernière cédant les lieux de Paulilles et de Cosprons. Mais Port-Vendres a un passé, même si encore au XVIIe siècle, le site ne comptait que peu d’habitations.
Dès le 1er siècle, Portus Veneris (le port de Vénus) est cité par le géographe Pomponius Mela et un quiproquo existe au sujet de l’existence supposée d’un temple de Vénus que certains autres géographes de renom comme Pline, Strabon ou Ptolémée situent à Portus Veneris. Malheureusement, il n’existe pas le moindre vestige de ce temple et.................
Depuis plus de mille ans, le col de Panissars et son voisin le col de Perthus marque la limite de deux anciens pagi de l’époque romaine : Roussillon au nord et Empordan au sud. Les fouilles ont établi que la Via Domitia et la Via Augusta passaient en ce lieu. Cette ligne de partage des eaux a plusieurs fois joué le rôle de frontière dans l’Antiquité, entre Gaule et Hispanie, de 1276 à 1344 entre les royaumes de Majorque et d’Aragon, de 1475 à 1493 entre les royaumes de France et d’Aragon, depuis 1659 entre la France et l’Espagne. La recherche de monuments élevés par Pompée et César dans les Pyrénées aura duré plusieurs siècles. Finalement il a été retrouvé au principal passage transpyrénéen de l’Antiquité le « summum Pyrenaeum » (sommet des Pyrénées).
Grâce aux auteurs grecs et latins on sait que Pompée érigea un trophée important, marquant la frontière entre la Gaule et de l’Hispanie, en 71 avant J.-C., au retour victorieux de ses campagnes en Espagne contre les Romains Sertorius et Perpenna et leurs alliés espagnols révoltés contre le Sénat Romain pour commémorer ses victoires et signaler de loin la puissance de Rome.
Le trophée subsista peu de siècles et servira de carrière pour la construction et restauration des forteresses des Cluses et de Bellegarde...
Une tour de guet oubliée.
Ici,point de foule, mais un versant gorgé de soleil où les pins sont plus rares que les grosses pierres de granit ; des vallons aussi,des petites combes et de vastes « ras » d’altitude ; enfin,une tour de guet ,oubliée de chacun ou presque : Le Punxo.
A nos pieds, les profondes entailles du Quérol, du Campcardos et de Font Viva , face à nous les sentinelles de l’Envalira, de la Haute-Ariège et du Puymorens.
Il y a un peu plus de deux ans, nous avions profité d’une neige précoce de décembre pour rendre visite à ce belvédère offrant une vue époustoufflante sur le massif du Carlit. Depuis le Pla des Avellans, c’était la Têt qui nous avait alors montré le chemin avant de la quitter pour s’enfoncer dans la forêt de Barrès. Cette fois-ci, la randonnée démarrera du Pla del Mir où nous laisserons les voitures sur le parking des pistes et après avoir dépassé le quartier des mouflons du parc animalier, c’est l’Aude qui nous accompagnera sans difficulté jusqu’à sa source.
Après une brève pause sur les berges du lac gelé, nous nous orienterons vers le nord-ouest pour surprendre le Llaret par son versant sauvage, loin des remontées mécaniques.
Nous y partagerons le repas face au soleil avant de redescendre directement sur le lac et de suivre l’Aude sur sa rive droite jusqu’à la Jaça de Bernardi où nous retrouverons peu après, l’itinéraire de la montée.