Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Nous partirons du village de vacance au parking de la Cala Montjoi.
Des paysages fabuleux d’une grande valeur, une côte qui offre des falaises impressionnantes, avec des petites criques d’une eau transparente et d’une richesse sous-marine extraordinaire.
Une côte sauvage, une diversité biologique dans un parc naturel .
Une randonnée qui longe le littoral de 5 à 10 mètre au dessus de la mer, des sentiers et des chemins sauvages qui surplombent la méditerranée de Roses à Cadaqués...
Nous partirons de CAUDIES DE CONFLENT le nez au vent et les mains dans les poches, avec une seule idée en tête : atteindre le refuge du Col del Torn car là nous attendra un bon repas fait de :
- Entrée : Pa amb tomàquet (Pan con tomate) + jambon
- Plat : grillades (roustes, saucisses, boudins) + patates à la cendre
- Dessert (tartes)
- Vin (1/4 par personne) et café
Le tout pour la modique somme de 20 €
Mais avant cela, il faudra tout de même fournir un minimum d’effort en gravissant quelques pentes hors sentiers pour atteindre le pic Bastard à partir duquel nous entamerons la plongée directe vers le refuge.
La descente après le repas vers Caudies de Conflent nous permettra de digérer.
En 929 a lieu la vente de certains casals dans la villa d’Eus. (Alart : Z-244). C’est la première mention du village.Par ailleurs, toutes les anciennes graphies de ce mot apparaissent sous la forme « Elzina ». Sa graphie actuelle date de 1359. EUS vient du latin ilex, ilicis, qui veut dire yeuse ou chêne vert, en catalan alzina : il s’agit d’un lieu où abonde le chêne vert.
Vers l’an mille, trois sites habités sont répertoriés : le premier village d’Eus, situé sur la rive gauche de la Têt, un autre village appelé Cavalera ou Llisco dont rien ne subsiste aujourd’hui et enfin Coma, au nord, un village qui sera rattaché à la commune d’Eus en 1790.
Le village primitif (Vila Vella dont le terme apparaît au XIVe s pour désigner le vieux village) et son église dédiée à Sant Vicenç étaient en effet situés au pied de la serra au bord du riveral. Elle fut donnée par le comte de Cerdagne Guifred , en 1035, au monastère de Canigou, nouvellement fondé. Le village s’est développé ensuite sur un site défensif, voisin, au pied du château bâti sur l’éperon rocheux qui domine le profond ravin de la Ribella. Le castrum de Ylice est cité pour la première fois en 1095 dans le testament du comte de Cerdagne, Guillem Ramon. En effet celui-ci lègue à son fils Guillem-Jorda, la Cerdagne et le Conflent avec leurs châteaux de Roders et de Puigcerdà, ainsi que celui d’Eus. (Marca : charte 311). Ce dernier ne peut se situer qu’au sommet de la montagne dominant le village, où subsistent d’ailleurs d’imposantes ruines de la forteresse...
Le Vallespir, ses belles forêts et ses sentiers couvert de feuilles, nous offrira une randonnée aux paysages variés. De La Casanova de la Figuéra à Can Raynal. Des ruines du Mas de L’Arnaud à La Crouette. Là, nous aurons vu sur Saint-Guillem de Combret. Plus loin, après avoir traversé deux ruisselets intermittents flanquants le versant, nous monterons en direction du Sarraïs par un ancien sentier au charme fou. Longeant la crête, nous arriverons au col de Serre Vernet. Nous y ferons la pause.
Une descente par un sentier non moins sauvage nous mènera au col de Coumeille, le Puig des Lloses et la Segnora, où nous retrouverons une piste jusqu’à Cavaneilles et notre point de départ.
A la fin du IXe siècle, un des plus gros propriétaires fonciers des Aspres était un nommé Stéphane, grand seigneur du Languedoc où il possédait de nombreux domaines. Il avait épousé Anne, fille d’Alaric comte d’Empories et Roussillon, et de Rotrude, laquelle était elle-même une fille de Bera comte de Razès et petite fille du fameux comte Guillem, prince des Marches de Gothie, fondateur de Gellone (Saint-Guillem du Désert), et petit fils de Charles Martel. Un diplôme de 899 en faveur de Stéphane, fidèle du roi Charles, énumère toutes ses possessions dont la villa Ulmis (Oms) en Roussillon. Elle est également mentionnée parmi les propriétés qu’Ansemond (un des fils d’Anne) distribue à ses enfants en 941. L’origine du nom d’Oms découle du latin ulmus (=orme) et avait le sens d’un lieu planté d’ormes qui étaient très présents dans la région.
Oms est un petit village difficile d’accès qui passerait inaperçu s’il n’avait été le berceau d’une des plus prestigieuses familles catalanes : la famille d’Oms...
remplacée par La Tartera en raison des prévisions météo
Etymologiquement Campoussy vient du latin campus = champ et d’Ursinus (surnom d’Ursus= ours). Il s’agit d’un domaine d’époque franque portant le nom du propriétaire. Campo Ursinus est devenu Campursi puis Campussi avant d’être francisé.
Les sources écrites concernant Campoussy sont assez rares. Le lieu de Campoussy apparaît pour la première fois dans le testament du comte de Cerdagne – Besalu, Suniefred II, daté de 965, lorsque celui-ci lègue son franc alleu de Campo Ursino qu’il possède ainsi que celui situé dans Palmes au monastère de Saint-Paul de Fenouillet. (l’alleu étant un domaine exempt de toute redevance).
Nouvelle mention en 1011, dans la fameuse bulle du pape Serge IV, qui énumère les possessions du monastère de Cuixa ; l’alleu de Campoussy y figure aux côtés de Palmes et Séquera ("Villa Sequaria ").
Au XIIIe siècle, la seigneurie était possédée par une famille du lieu dite Campoussi (R. de Campoursino 1259).Vers 1653 le lieu de Campoussy est entre les mains de Jean-Louis de Casteras, seigneur de Palmes et de Sournia..........
Cette randonnée s’effectue en deux étapes et permet de gravir le pic de Font Freda par un itinéraire original à partir du parking de Porta derrière la voie ferrée de la vallée de Carol.
Après une montée régulière par le versant pentu de la rive gauche de la vallée du Campcardos, on atteint le replat de Montfillà qui nous accueille pour la nuit (pelouses plates, eau à volonté).
Le lendemain, une pente sévère et soutenue mène au cirque des canals d’en Cristau puis à la crête précédant le sommet. Si le temps est clair, le point de vue y est admirable du Canigou au sud-est à l’Aneto au nord-ouest. Le retour peut s’effectuer par la crête effilée surplombant la haute vallée du Carol jusqu’au replat de Montfillà ou par le même itinéraire de la montée suivant les conditions climatiques.
Après avoir récupéré le bivouac, le chemin du retour est le même que celui de la veille jusqu’au parking de Porta.
Encore le Carlit vous me direz oui mais.. par le col des Andorrans qui est une large dépression visible à l’Ouest sur la crête qui unit le Carlit au Pic Oriental du Col rouge.
Pour gagner le col, on traverse le cirque rocailleux et après un petit lac on y accède par des éboulis pénibles.
Ensuite en 1h on monte par l’arête sud sans difficultés majeures au sommet du Carlit.
Le départ s’effectuera depuis La Llau (900m), petit village endormi traversé par La Coumelade. Nous emprunterons un magnifique sentier serpentant dans les bois se transformant en un parcours botanique avant d’atteindre le refuge de Saint Guillem. Nous filerons par un autre sentier tout aussi magnifique jusqu’à La Roque Coucoulère d’où nous gravirons le Puig dels Pastors. Nous aurons alors gravi 1000m.
Ensuite, la crête file jusqu’au Pic dels Tres Vents. Que nous n’atteindrons pas ! La randonnée serait trop longue, le dénivelé beaucoup trop important. Nous essaierons d’atteindre le point coté 2282m, ce qui portera le dénivelé à 1400m. Là, une ruine, certainement un abri de berger, sera le lieu de notre repas.