Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Après l’abandon des mines de fer et la dépopulation qui a suivi, ce pittoresque village de la vallée de la Rotja, situé sur les contreforts du mont Canigou, vit aujourd’hui de l’agriculture et de l’élevage. La qualité de ses pommes, unanimement reconnue, en fait un fief renommé.
Selon une bulle du pape Agapet II de décembre 950, l’abbaye Saint-Michel de Cuxa possédait un « alleu » in valle Saorra. Trois ans plus tard, une donation du comte Oliba Cabreta nomme le lieu « in valla Savorra ». La graphie Sahorra apparaîtra cependant dès l’an 966. Il est admis par les historiens que le nom a pour origine le latin saburra, dérivé de sabulum (sable) ce qui voudrait dire que, en ces tempslà, Sahorre était un lieu sablonneux. Ici, à cette époque, d’autres établissements religieux possédaient également des biens et des « alleux » : il s’agit du monastère St–Pierre de Camprodon, de l’abbaye de St- Martin du Canigou et de St-Michel de Cuixà......
Une rando particulière,
Partir du Pla des Avellans à la découverte des étangs avec pour point de mire le Pic Tossal Colomer voilà ce que je vous propose.
L’itinéraire nous conduira aux Bouillouses en passant les étangs Negre et LLarg dans un long périple d’au moins 2 heures. Si la météo nous le permet en croisant les estanys Sec et Llat nous cheminerons ensemble vers le Touzal Colomer mais ceci est une autre histoire….
Conat est situé sur un éperon rocheux qui domine le confluent de deux rivières : le Caillan et l’Urbanya. Le terroir a été soumis à une intense exploitation agro-pastorale avec un maximum d’activité au XVIIIe et XIXe siècle, au plus fort de l’expansion démographique. L’essentiel du terroir était réservé à la dépaissance du cheptel. Aujourd’hui le terroir est quasiment déserté: le village ruiné de Nabilles et la chapelle Sainte-Marguerite en sont les témoins de cet abandon.
Ancienne baronnie de la Vall de Conat, le château domine le renflement de deux rivières. Le nom de Conat est d’origine celtique (Condate=confluent). En effet le château et le village sont situés à la confluence de deux rivières : le Caillan et l’Urbanya.
Conat est mentionné pour la première fois dans les archives de Saint-Michel de Cuxa en 977. Un peu mieux conservé que le château d’Arria (Ria), Conat présente le rez-de–chaussée d’un donjon rectangulaire avec porte couverte par un arc plein cintre et une salle voûtée en berceau brisé. Il reste aussi la chapelle dédiée à Sainte-Madeleine et quelques éléments de l’enceinte.
Comme à peu près tous les châteaux du bas et moyen Conflent, Conat est bâti en plaques de schiste, matériau qui bonde sur place, mais qui ne permet pas de caractériser une époque plus qu’une autre. Ce qu’il y a de sûr, c’est que la famille de Conat existait au moins à la fin du XIe siècle car, en 1090, Gaufred de Conat signe, en qualité de témoin, une donation à l’abbaye de Lagrasse par un seigneur de Mosset...
Nous démarrerons du petit hameau d’Odelló de Réal, juché sur la rive Est du lac de Puyvalador. La pénurie de neige remet en question l’itinéraire de montée prévu initialement par le Serrat de l’Ós. C’est donc le traditionnel GR de Pays distribuant les coquets refuges Oller et Becet que nous emprunterons jusqu’au Madres.
Au retour, nous suivrons la crête jusqu’au coll dels Gavatxos depuis lequel nous rejoindrons le Roc Marí à quelques minutes de marche en contrebas. La suite se fera soit par l’itinéraire du matin, soit si le cœur nous en dit, par el Bac de les Planes pour retrouver Odelló avant d’aller faire le bilan de notre périple capcinois en partageant fines mousses et chocolats chauds…
Sur les crêtes, le faible enneigement devrait nous permettre d’observer les vestiges de deux dolmens avec tumulus bravant les éléments en cette altitude exceptionnelle depuis plusieurs milliers d’années.
Dominant le village, le château médiéval abrite depuis 1992, un musée de la Préhistoire où est exposé le matériel archéologique découvert tout récemment à proximité du village, dans une vaste grotte la Cauna de Belesta. Le château de Belesta est construit sur un éperon rocheux sur lequel est adossé le village. Un village dont le vaste territoire a vu pousser des millions de ceps de vigne qui en font aujourd’hui la renommée. La découverte en 1983 dans la grotte de la Cauna, de vestiges datant du néolithique moyen (4300-3500 av. J.-C.) confirme que le territoire de Belesta était habité dans des temps reculés. C’est la plus ancienne sépulture collective connue dans le Midi de la France. C’est avec la période carolingienne qu’apparaissent les premiers écrits concernant le territoire de Belesta.
A cette époque............