Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Si la légende est une facette majeure de la mémoire collective, son sens originel est souvent difficile à saisir. Une certitude cependant : le seul fait qu’elle se soit maintenue à travers les siècles, sans support écrit, par la seule intervention de la bouche à oreille, prouve son intérêt.
Les collectivités humaines ont ainsi préservé un savoir qu’elles nous transmettent aujourd’hui. Saurons-nous appréhender le sens du message qu’elles véhiculent depuis la nuit des temps ?
Les anciens du village d’Ansignan, au coeur des Fenouillèdes nous ont transmis cette légende étonnante évoquant la construction du fameux aqueduc, la reine Sémiramis et les jardins suspendus de Babylone…
Le pont aqueduc d’Ansignan est une curiosité architecturale qui a fait couler beaucoup d’encre, sans qu’on puisse déterminer avec précision ce qui justifia la construction en ce lieu d’un ouvrage de 170 mètres de long.
Une analyse du laboratoire d’archéométrie de l’université de Rennes permet de dater les briques qui entrent dans la construction des arches du milieu du 3ème siècle de notre ère...
Quelle magnifique vallée sauvage et préservée.
Au fil d’une montée régulière et tranquille,dans le fond d’une vallée suffisamment large et ouverte pour être lumineuse,mais bordée de pics rocheux pour un cadre grandiose,vous traversez l’ensemble des étages montagnards,jusqu’au large col d’altitude,à la frontière des trois pays :Andorre,Espagne et France.
Corneilla était la capitale d’été des comtes de Cerdagne-Conflent, le village Hix demeurant la résidence d’hiver. C’est au cours du XIe siècle que les comtes s’installent à l’initiative de Guifred dans leur « palau d’estiu ». Aujourd’hui devenue maison particulière, une partie de son palais comtal existe encore, à droite de l’église signalée par une tour ronde et quelques mètres de courtine attenante dans laquelle s’ouvrent la grande porte encore visible, couverte en plein cintre. La 1ère mention du château ou palais est de 1047, où le comte Raimon, fils aîné de Guifred de Cerdagne, entouré de ses feudataires, préside un plaid en son palais de Corneilla (in Palatio Corneliani). Protégée par un élégant clocher donjon, l’église s’exprime telle une forteresse sur les terres du Conflent. La façade occidentale est surmontée d’un parapet crénelé et percé de courtes meurtrières Dans l’église, dédiée à Sainte Marie, mentionnée en 1018, le comte Guillaume Jorda installa en 1097 une communauté de chanoines vivant sous la règle de St Augustin, accomplissant la volonté de son père Guillem Raimon dans son testament établi le 7 10 1094. On comptait en 1098 12 chanoines dirigés par un prieur et placé sous l’autorité de l’évêque d’Elne. En fait le monastère tel qu’il se présente de nos jours ne fut construit qu’à la fin du XIIe s...
Dans nos aires de jeu pour les raquettes, le pays du Donezan occupe une belle place. A la fois isolée et proche de Perpignan, (puisqu’à 1h30 de route), cette enclave ariégeoise limitrophe des P.O. et de l’Aude a elle aussi tous les ingrédients pour de belles randonnées raquettes: de grands espaces préservés, des paysages variés, des possibilités de variantes nombreuses, et généralement une neige abondante. La contre partie, comme souvent en montagne, est une météo parfois rude. Au départ d’Artigues, nous pourrons nous élever tranquillement dans la forêt pour faire une belle boucle qui nous mènera vers les sommets, si le temps nous le permet.
Les collines de l’Aspre qui dominent le site et la vallée de la Têt ont été très tôt occupées, dès le Néolithique ; en témoignent les trois dolmens au-dessus de l’ermitage de Saint Maurice et les vestiges de la grotte de Montou. Corbera fait partie de ces agglomérations dont la situation géographique s’est modifiée au fil des siècles. C’est au cours du Xe s. que deux villages sont mentionnés à plusieurs reprises : il s’agit de Vallventosa (vallée venteuse) et Corbera. Ce Corbera est cité en 953 mais ne correspond à aucun des trois villages que nous connaissons aujourd’hui et qui se trouvent sur le même territoire à savoir: Le vieux village en ruines près du château : Corbera de Dalt, l’actuel village de Corbera : les Cortals ou Corbera del Mig, Corbera les Cabanes...