Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
A la fin du IXe siècle, un des plus gros propriétaires fonciers des Aspres était un nommé Stéphane, grand seigneur du Languedoc où il possédait de nombreux domaines. Il avait épousé Anne, fille d’Alaric comte d’Empories et Roussillon, et de Rotrude, laquelle était elle-même une fille de Bera comte de Razès et petite fille du fameux comte Guillem, prince des Marches de Gothie, fondateur de Gellone (Saint-Guillem du Désert), et petit fils de Charles Martel. Un diplôme de 899 en faveur de Stéphane, fidèle du roi Charles, énumère toutes ses possessions dont la villa Ulmis (Oms) en Roussillon. Elle est également mentionnée parmi les propriétés qu’Ansemond (un des fils d’Anne) distribue à ses enfants en 941. L’origine du nom d’Oms découle du latin ulmus (=orme) et avait le sens d’un lieu planté d’ormes qui étaient très présents dans la région.
Oms est un petit village difficile d’accès qui passerait inaperçu s’il n’avait été le berceau d’une des plus prestigieuses familles catalanes : la famille d’Oms...
remplacée par La Tartera en raison des prévisions météo
Etymologiquement Campoussy vient du latin campus = champ et d’Ursinus (surnom d’Ursus= ours). Il s’agit d’un domaine d’époque franque portant le nom du propriétaire. Campo Ursinus est devenu Campursi puis Campussi avant d’être francisé.
Les sources écrites concernant Campoussy sont assez rares. Le lieu de Campoussy apparaît pour la première fois dans le testament du comte de Cerdagne – Besalu, Suniefred II, daté de 965, lorsque celui-ci lègue son franc alleu de Campo Ursino qu’il possède ainsi que celui situé dans Palmes au monastère de Saint-Paul de Fenouillet. (l’alleu étant un domaine exempt de toute redevance).
Nouvelle mention en 1011, dans la fameuse bulle du pape Serge IV, qui énumère les possessions du monastère de Cuixa ; l’alleu de Campoussy y figure aux côtés de Palmes et Séquera ("Villa Sequaria ").
Au XIIIe siècle, la seigneurie était possédée par une famille du lieu dite Campoussi (R. de Campoursino 1259).Vers 1653 le lieu de Campoussy est entre les mains de Jean-Louis de Casteras, seigneur de Palmes et de Sournia..........
Cette randonnée s’effectue en deux étapes et permet de gravir le pic de Font Freda par un itinéraire original à partir du parking de Porta derrière la voie ferrée de la vallée de Carol.
Après une montée régulière par le versant pentu de la rive gauche de la vallée du Campcardos, on atteint le replat de Montfillà qui nous accueille pour la nuit (pelouses plates, eau à volonté).
Le lendemain, une pente sévère et soutenue mène au cirque des canals d’en Cristau puis à la crête précédant le sommet. Si le temps est clair, le point de vue y est admirable du Canigou au sud-est à l’Aneto au nord-ouest. Le retour peut s’effectuer par la crête effilée surplombant la haute vallée du Carol jusqu’au replat de Montfillà ou par le même itinéraire de la montée suivant les conditions climatiques.
Après avoir récupéré le bivouac, le chemin du retour est le même que celui de la veille jusqu’au parking de Porta.
Encore le Carlit vous me direz oui mais.. par le col des Andorrans qui est une large dépression visible à l’Ouest sur la crête qui unit le Carlit au Pic Oriental du Col rouge.
Pour gagner le col, on traverse le cirque rocailleux et après un petit lac on y accède par des éboulis pénibles.
Ensuite en 1h on monte par l’arête sud sans difficultés majeures au sommet du Carlit.
Le départ s’effectuera depuis La Llau (900m), petit village endormi traversé par La Coumelade. Nous emprunterons un magnifique sentier serpentant dans les bois se transformant en un parcours botanique avant d’atteindre le refuge de Saint Guillem. Nous filerons par un autre sentier tout aussi magnifique jusqu’à La Roque Coucoulère d’où nous gravirons le Puig dels Pastors. Nous aurons alors gravi 1000m.
Ensuite, la crête file jusqu’au Pic dels Tres Vents. Que nous n’atteindrons pas ! La randonnée serait trop longue, le dénivelé beaucoup trop important. Nous essaierons d’atteindre le point coté 2282m, ce qui portera le dénivelé à 1400m. Là, une ruine, certainement un abri de berger, sera le lieu de notre repas.
Pour fêter l’arrivée de l’été, le POT propose son premier bivouac de l’année. Dans un premier temps c’était l’ascension du Set Homes qui était prévue depuis ce camp. Mais s’agissant du weekend précédant le solstice, il a semblé intéressant de participer à notre manière à la Trobada. Cette tradition consiste à apporter au sommet du Canigó un fagot de bois qui brûlera avec des centaines d’autres provenant de la plupart des villages de Catalogne la nuit du 23 juin, donnant ainsi à la plaine et aux vallées le signal d’embrasement des feux de la Saint Jean.
C’est dans la quiétude d'une clairière située à l'écart du chemin que nous planterons les tentes pour y passer la nuit.
A la fraîcheur du matin, nous retrouverons rapidement le sentier venant de Marialles. Nous entreprendrons alors la montée par la cabane Arago, les Plas de Cadi, les lacets débouchant sur la Brèche Durier avant d’arriver au pied de la Cheminée qui nous conduira rapidement au sommet.
Après avoir laissé notre humble contribution, nous redescendrons par le même itinéraire pour nous installer près d'un charmant petit Gourg, où nous partagerons le repas.
La randonnée commence au village de LLo et, après une ascension régulière et soutenue (1000m), on atteint la crête du versant rive droite et, s’il fait beau et que la vue porte loin, ce n’est ensuite que du bonheur : le dénivelé étant pratiquement gravi, il faut suivre un peu la crête puis rejoindre le camp del parones jusqu’au col de Finestrelles puis les sources du Sègre jusqu’au Pla de la Creu avant de « plonger » sur les Bains de Llo au propre comme au figuré, pour ceux qui le veulent et s’il reste assez de temps….. (on peut toujours rêver….).
En 1659, pour sécuriser une nouvelle partie de son royaume annexée à l’Espagne, Louis XIV chargea le maréchal Vauban de construire une ligne de fortifications. Pour fournir Mont-Louis en matériel et en hommes, Vauban fait percer deux routes l'une depuis Limoux, l'autre depuis Villefranche de Conflent. Nous emprunterons ce désormais chemin Vauban entre Olette et le Serrat Del Cortal.
A la sortie d'Olette nous traverserons le pont de Cerdagne, puis nous entamerons une première montée soutenue sur le Serrat de l'Homme. Le chemin emprunte alors des faux plats montants agrémenté de quelques raidillons, nous traverserons les charmants villages de Canaveilles et de Llar. Une fois arrivée à ce dernier village la montée sera soutenue jusqu'au Serrat del Cortal.
Si le temps le permet nous pourrons griller à côté du ***************, le lieu est bien aménagé pour l'occasion.
Aprés le repas, le retour se fera par le chemin des Canons. Ce sentier plus large est la vraie route suivie par les troupes de Vauban. Un ingénieur de Vauban avait, en effet, jugé plus opportun de leur faire traverser les forêts de Llancades, situées sur les hauteurs de Canaveilles , plutôt que de suivre la route longeant la Têt au fond des gorges. Mais au lieu de redescendre sur Canaveilles nous suivrons les pistes et chemins sur la crête pour rejoindre à nouveau le Serrat de l'Homme. La boucle sera alors bouclé et nous pourrons retrouver le village d'Olette.
Le Pic Neulos est le plus haut sommet du massif des Albères. Il marque la frontière entre France et Espagne, et si le temps le permet, il offre une vue superbe sur la côte vermeille. Le départ s’effectuera depuis Laroque des Albères, chapelle ruinée Roca Vella. Après avoir franchi la rivière, une montée soutenue sous couvert forestier nous amènera en direction du Roc del Migdia et le coll de l’Artiguet. Le sentier coupe une piste. Le Pic Neulos ne sera plus très loin, la montée, toujours soutenue. Direction ensuite le Coll de l’Ullat, le Casot del Guarda pour un retour vers Laroque des Albères.