Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Il est heureux de constater qu’il est toujours possible de dénicher des petits coins de montagne, sauvages, préservés et accueillants. En voici l’un d’eux, aux confins de l’Aude et au tout début de l’Ariège. Sa position géographique a certainement contribué à préserver la beauté de ces lieux. Nos précédents périples ont été perturbés par la météo. Qu’en sera-t-il cette année ? En tout cas, que ce soit à pied ou en raquettes, plusieurs possibilités s’offriront à nous qui valent le déplacement…
Avec des paysages variés, et des points de vue larges, nous aurons tous les ingrédients pour une belle randonnée. Si nous partons en raquettes, nous commencerons par une douce montée dans la forêt du bois de Font Frède jusqu’au Col de la Gardie. Puis après avoir navigué jusqu’au pied des barres du Rocher de Scaramus, une bonne grimpette nous attend pour rejoindre la large crête que nous suivrons pour arriver au Pic Fourcat et sa vue à 360°. La descente, par le hameau en ruines de l’Ourza nous ramènera à Comus.
Dernier château fort ou première forteresse moderne, Salses est en France le château le plus représentatif de la période de transition où entre 1450 et 1530, l’architecture militaire eut à choisir, face à l’artillerie nouvelle, entre s’adapter ou disparaître.
Situé sur une étroite bande de terre entre les contreforts des Corbières et l’étang de Leucate-Barcarès, Salses occupe dès l’époque romaine une position géographique et stratégique sur la voie domitienne reliant Narbonne à l’Espagne.
La 1ère mention du château de Salses « casto Salsanis »qui appartenait à Pierre Olivier remonte au XIème siècle (1007). En 1172, l’héritier du dernier comte de Roussillon Alphonse II, roi d’Aragon, entoure de murailles l’agglomération et reconstruit le château dont les vestiges subsistent encore sur une petite hauteur situé à 200m au nord de la forteresse actuelle.
La disparition de l’éphémère royaume de Majorque (1276-1344) remet Salses en 1ère ligne sur la frontière en face du bastion français de Leucate. Celle-ci sera âprement disputée durant 3 siècles.
Le sac du vieux château et l’incendie de l’agglomération en 1496 par les troupes françaises fourniront l’occasion de construire du neuf. Don Sanche de Castille, capitaine général du Roussillon, fit alors construire.. la forteresse actuelle sur l’emplacement de la ville incendiée. Elle servira de place d’arrêt pour bloquer les incursions françaises à l’entrée même du Roussillon.
Le départ s’effectuera depuis la petite localité de Cases-D’amunt. Un sentier, quasiment sans dénivelé, permettra d’atteindre la Colomina, embranchement d’une piste que nous laisserons dans un virage pour rejoindre le refuge pastoral de Nahuja. Après quelques minutes de marche en direction de Vallcebolère, nous nous engagerons dans la forêt, afin de remonter la crête, toujours sous couvert forestier. Pas de sentier, juste une clôture pour nous guider jusqu’au Puig D’estaques (2060m), puis atteindre la cote 2220m. Plus si affinité selon la condition physique des randonneuses et randonneurs.
Pour cette randonné de noël nous vous retrouvons la magnifique forêt de Boucheville. Le départ est à proximité de la belle Chapelle de Notre Dame de Laval pour prendre la direction d'Aigues Bonnes. Nous alternerons de longues montées et des descentes à travers la mystique et ancienne forêt royale de Boucheville où le loup s'est réinstallé depuis quelques années. Nous pourrons faire griller au refuge du gai sourire, le nom s'y prête bien pour ce repas de randonnée en période de fêtes de fin d'année entre amis potistes. Après un retour au col de Tulla, nous descendrons sur le village éclaté de Fenouillet. Nous finirons cette randonnée aux allures féeriques par les belles gorges de Sant Jaume.
La Rotja prend sa source sous la porteille du même nom. Son parcours chaotique, accidenté, aux multiples lacets et cascades, dessine de profondes gorges, par endroits des à-pics, forcément à éviter. Une rivière bien connue des pêcheurs de truites qui se jette dans la Têt à la hauteur de Villefranche-de-Conflent.
Depuis Py, l’itinéraire porté sur la carte IGN semble facile. Il se révèle en fait incertain sur le terrain. Montées et descentes se succéderont, toujours sous couvert forestier.
Il fut un temps, pas si lointain, où la forêt n’était pas aussi luxuriante. Les êtres humains avaient marqué le terrain, déboisé afin de cultiver et de pratiquer l’élevage. Des ruines, parfois importantes par leur étendu, nous le rappelleront. Ici et là, aussi, des murets et des terrasses jalonnent les sentiers.
Contrairement à son nom trompeur la Peira Baixa est bien un sommet des Pyrénées qui dépassent les 1000 mètres d'altitude. Nous retrouverons le Vallespir de nouveau pour cette belle randonnée d'Automne où les arbouses et les nombreuses châtaignes côtoierons nos chemins.
Nous partirons d'Amélie-les-bains par l'ancien chemin de GR menant au Roc de France. Très tôt nous quitterons cet itinéraire pour se diriger ver l'Est en direction du Puig de l'Ou et de la Muntanyola. Nous devrons contourner alors ce mas privé par d'autres sentiers avant de retrouver une belle piste forestière. Au niveau du Correc de Can Guillet la piste s’achève, et les sentiers ne sont pas évidents pour retrouver le chemin de randonnée provenant de Reynes. Nous entamerons alors la montée finale vers la Peira Baixa. De ce petit sommet nous aurons de belles vues sur nos montagnes dont le majestueux Canigou.
Pour la descente nous ferons marche arrière jusqu'au col entre notre sommet et celui du Puig del Bosquet. A ce carrefour nous nous dirigerons vers l'ouest , nous suivrons alors un petit sentier menant au Can Félix. Après avoir contourner le mas et sa petite chapelle nous retrouverons le chemin de randonnée provenant du Roc de Frausa à destination d'Amélie-les-bains. Dans la partie finale de la descente nous aurons la sensation de plonger sur la célèbre station thermale, point de départ et d’arrivée de notre randonnée.
Durant toute l'époque médiévale le port de Collioure fut le débarcadère de Perpignan et du Roussillon parce qu'étant le seul mouillage abrité de la côte. En un temps où la voie maritime était souvent le moyen de communication le plus pratique et le plus rapide, les ports étaient d'une importance capitale. Collioure possédait alors non seulement de nombreux bateaux de pêche mais encore une flotte de commerce fréquentant tout le pourtour du bassin méditerranéen. C’est là que débarquaient aussi troupes, vivres et munitions destinés à la défense de la province, l'escadre elle-même y était souvent ancrée. Ainsi des impératifs économiques et stratégiques expliquaient l'absolue nécessité de fortifier la ville et de la maintenir en état de défense. De port marchand actif jusqu'au XVIIème siècle, Collioure se transformera par la suite en port de guerre; la nouvelle agglomération deviendra une forteresse.
Le port et le château de Collioure En 1538, Charles Quint vint inspecter la frontière et, à la suite de cette visite, on renforça la protection extérieure de la place dont la faiblesse était précisément de pouvoir être bombardé à partir des collines environnantes qui la dominent.
Ainsi furent entourées d'une enceinte en forme d'étoile, au nord, la tour Ste-Thérèse (remplacée plus tard par le fort Mirador) et au sud, la tour Saint-Elme. Le nom proviendrait de la corruption de St-Erasme qui était le protecteur des marins .Une tour à signaux s'élevait au XIVe s à cet emplacement, on l'appelait la Guardia. A la fois donjon et citadelle elle dominait la ville et le port. Bâtie à un endroit exceptionnel elle en interdit l'approche par le sud et en assure la surveillance des côtes...
Le puig dels Moros, identifié « Puig des Maurous » sur la carte IGN est situé sur le Piémont du Massif du Canigou. Bien qu’à deux pas de Perpignan, il est peu connu, et dès lors peu fréquenté. Probablement parce son accès, outre son côté sportif, demeure complexe en l’absence de balisage qui nécessite un bon sens de l‘orientation. Il comporte tous les ingrédients pour une bonne randonnée d’automne : des vestiges des temps passés avec des bergeries ruinées et des orris, des paysages variés et un très beau belvédère, duquel on peut apprécier la splendeur du Canigou tout proche ainsi que la vue sur la plaine.
Les sources guérisseuses d’Arles ont été fréquentées dès l’Antiquité, comme en témoignent les plombs gravés ex-voto (dédiés à une divinité au nom énigmatique, Kantae Nikae), les vestiges des thermes romains et sans doute la présence des petits autels, les Arulae, origine du toponyme.
Ces eaux chaudes sont probablement la station Aquae Calidae que l’Anonyme de Ravenne situe entre Ruscino et les Pyrénées, à proximité de la voie domitienne.
-A la fin du VIIIe siècle, fut fondée, sur les thermes antiques, l’Abbaye Santa Maria del Vallespir, appelée aussi Santa Maria d’Arles ou dels Banys par l’Abbé Castellanus ; celui-ci arriva en 778, venant d’Espagne avec un petit groupe de moines de l’ordre de Saint-Benoît fuyant le joug musulman.
-A la fin du IXe siècle, ce monastère, détruit sans doute par les Normands,..