Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Cet itinéraire permet de gravir rapidement un joli sommet qui domine l’étang du Lanous et les Pyrénées si le temps le permet.
Après une montée boisée vers l’étang de Font Vive, il rejoint une portion du tour du Carlit en balcon jusqu’au barrage de l’étang du Lanous. De là, le dénivelé s’accentue et le sommet du pic de la Coma d’or est atteint par des pentes herbo-caillouteuses.
Le retour s’effectue par une crête facile plein sud qui rejoint le lac par la porteille du Lanous et son rec. La suite par le même chemin qu’à l’aller.
En remontant le Mondony, d’abord ses gorges, puis son étroite vallée, l’horizon devant nous est barré par une curieuse montagne qui se termine en dents de scies. Cette montagne s’appelle « Roc Saint-Sauveur* », mais son nom primitif est certainement « Mont Doyn », d’où jaillit le Mondony du côté oriental et le Terme du côté occidental. Les deux torrents se rejoignent en aval du hameau de Montalba, au lieu-dit « Riu Banys »
Le Montdony : (du latin Mons-Montis désignant aussi bien un mont qu’un château situé sur une hauteur) ; château portant le nom d’un possesseur soit Dominus, soit Donnius, soit Dominus ; tous trois attestés et aboutissant à Doimno ou Doinno puis à Dony d’après Lluis Basseda.
Le castrum de Monte Domno est mentionné pour la 1ère fois en 1020 dans un acte par lequel le comte de Besalu Bernard « Taillefer » lègue à sa femme Tota, en douaire, le Vallespir avec Castellnou et le château de Monte Donno et à sa fille, Constancia, l’alleu de Cortsavi. Il est encore cité au XIIe siècle sous les noms de Mons Doin et la Roca de Mont Doyn.
En 1241* sont mentionnés simultanément les châteaux de Mondony et de Montalba. Ce dernier, situé juste au-dessus du village, supplante alors l’ancien château de Mondony, plus isolé et progressivement délaissé, bien que celui-ci soit encore mentionné en 1400 sous le nom de Sant Salvador de la Roca de Montdony.........
Durant cette période entre-deux saisons, les environs de Mantet offrent toujours de belles opportunités de randonnées. Celle-ci va nous permettre de découvrir des vestiges de la vie pastorale en remontant la sauvage vallée du Callau, d’abord encaissée puis qui s’élargit doucement. En sortant de la vallée, après un bel orri encore utilisé par le berger, nous changerons de cap en suivant une ancienne sente. Nous la laisserons pour grimper hors sentier mais sans difficulté vers les Rocs Blancs, les biens nommés. Par ces vallées peu fréquentées, nous aurons peut-être la chance de voir des isards, nombreux dans la zone et d’entendre siffler les dernières marmottes, avant que les rigueurs hivernales n’arrivent. Le retour se fera par le chemin du berger, en passant par les collets verds, puis par la vallée de l’Alemany.
La première mention historique et origine du nom de Saint Martin apparaît à la fin du XIIIe siècle sous la forme Sant Marti d’Endalens. Endalens (aujourd’hui En Dallen) est le nom du plateau cultivé de vignes situé à l’ouest du village. Le village est encore appelé Saint Martin Dindalens sur la carte de Cassini (XVIIIes). Au XIVe siècle, Taïchac (Taissac en 1371,Taxac en 1395) était un petit village. Il possédait même son église. Le château, avec sa tour quadrangulaire, a vraisemblablement été construit à cette époque. Une charte de 1596 nous renseigne sur la famille qui teint la seigneurie, la famille du Vivier. Du château et de son village annexe, cédés aux habitants de Saint Martin vers la fin du XIXe siècle et utilisés jusqu’à la moitié du XXe siècle comme locaux agricoles, il ne reste que des ruines. Aujourd’hui sur les coteaux de cette ancienne seigneurie s’étend le vignoble réputé de Saint Martin.
Point de rencontre entre les plaques tectoniques afro-ibérique et européenne, le territoire de Saint Martin de Fenouillet offre de nombreuses curiosités géologiques, naturelles et paysagères. Nos pas nous amèneront à travers les vignes, la garrigue parfumée et la forêt méditerranéenne typique jusqu’aux falaises surplombant la vallée de l’Agly et le synclinal de St Paul de Fenouillet.....
Cette randonnée s’effectuera sur deux jours. Un hébergement en demi-pension est prévu au refuge de Bassiès idéalement situé au creux de la vallée et dominant le chapelet d’étangs éponymes qui nous accompagneront dès notre première journée.
Du parking de Massada nous emprunterons la route sur 200m jusqu’au virage en épingle où débute le sentier. Dans un premier temps il s’élève doucement avant de grimper plus franchement par des lacets serrés jusqu’au sortir de la forêt où la vue s’ouvre alors sur le vallon de Bassiès.
Arrivés à la passerelle monumentale bâtie de pierres, il ne nous restera plus qu’une heure de marche environ pour atteindre le refuge par un chemin très agréable longeant les étangs.
Dimanche l’itinéraire en circuit empruntera le creux du vallon jusqu’à l’orri de l’Escale avant de s’élever jusqu’aux étangs des Lavants, sertis dans un superbe environnement minéral. Par un cheminement à flanc, nous rejoindrons alors le sentier arrivant du Pic des Fouziès que nous longerons vers le sud pour atteindre notre objectif. Après la pause repas nous quitterons ce formidable belvédère face au massif du Montcalm par la crête filant vers le nord jusqu’au Port de Bassiès d’où nous descendrons directement sur le refuge. Après y avoir récupéré quelques effets, notre retour aux voitures se fera tranquillement par le sentier emprunté la veille.