Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
La Rotja prend sa source sous la porteille du même nom. Son parcours chaotique, accidenté, aux multiples lacets et cascades, dessine de profondes gorges, par endroits des à-pics, forcément à éviter. Une rivière bien connue des pêcheurs de truites qui se jette dans la Têt à la hauteur de Villefranche-de-Conflent.
Depuis Py, l’itinéraire porté sur la carte IGN semble facile. Il se révèle en fait incertain sur le terrain. Montées et descentes se succéderont, toujours sous couvert forestier.
Il fut un temps, pas si lointain, où la forêt n’était pas aussi luxuriante. Les êtres humains avaient marqué le terrain, déboisé afin de cultiver et de pratiquer l’élevage. Des ruines, parfois importantes par leur étendu, nous le rappelleront. Ici et là, aussi, des murets et des terrasses jalonnent les sentiers.
Contrairement à son nom trompeur la Peira Baixa est bien un sommet des Pyrénées qui dépassent les 1000 mètres d'altitude. Nous retrouverons le Vallespir de nouveau pour cette belle randonnée d'Automne où les arbouses et les nombreuses châtaignes côtoierons nos chemins.
Nous partirons d'Amélie-les-bains par l'ancien chemin de GR menant au Roc de France. Très tôt nous quitterons cet itinéraire pour se diriger ver l'Est en direction du Puig de l'Ou et de la Muntanyola. Nous devrons contourner alors ce mas privé par d'autres sentiers avant de retrouver une belle piste forestière. Au niveau du Correc de Can Guillet la piste s’achève, et les sentiers ne sont pas évidents pour retrouver le chemin de randonnée provenant de Reynes. Nous entamerons alors la montée finale vers la Peira Baixa. De ce petit sommet nous aurons de belles vues sur nos montagnes dont le majestueux Canigou.
Pour la descente nous ferons marche arrière jusqu'au col entre notre sommet et celui du Puig del Bosquet. A ce carrefour nous nous dirigerons vers l'ouest , nous suivrons alors un petit sentier menant au Can Félix. Après avoir contourner le mas et sa petite chapelle nous retrouverons le chemin de randonnée provenant du Roc de Frausa à destination d'Amélie-les-bains. Dans la partie finale de la descente nous aurons la sensation de plonger sur la célèbre station thermale, point de départ et d’arrivée de notre randonnée.
Durant toute l'époque médiévale le port de Collioure fut le débarcadère de Perpignan et du Roussillon parce qu'étant le seul mouillage abrité de la côte. En un temps où la voie maritime était souvent le moyen de communication le plus pratique et le plus rapide, les ports étaient d'une importance capitale. Collioure possédait alors non seulement de nombreux bateaux de pêche mais encore une flotte de commerce fréquentant tout le pourtour du bassin méditerranéen. C’est là que débarquaient aussi troupes, vivres et munitions destinés à la défense de la province, l'escadre elle-même y était souvent ancrée. Ainsi des impératifs économiques et stratégiques expliquaient l'absolue nécessité de fortifier la ville et de la maintenir en état de défense. De port marchand actif jusqu'au XVIIème siècle, Collioure se transformera par la suite en port de guerre; la nouvelle agglomération deviendra une forteresse.
Le port et le château de Collioure En 1538, Charles Quint vint inspecter la frontière et, à la suite de cette visite, on renforça la protection extérieure de la place dont la faiblesse était précisément de pouvoir être bombardé à partir des collines environnantes qui la dominent.
Ainsi furent entourées d'une enceinte en forme d'étoile, au nord, la tour Ste-Thérèse (remplacée plus tard par le fort Mirador) et au sud, la tour Saint-Elme. Le nom proviendrait de la corruption de St-Erasme qui était le protecteur des marins .Une tour à signaux s'élevait au XIVe s à cet emplacement, on l'appelait la Guardia. A la fois donjon et citadelle elle dominait la ville et le port. Bâtie à un endroit exceptionnel elle en interdit l'approche par le sud et en assure la surveillance des côtes...
Le puig dels Moros, identifié « Puig des Maurous » sur la carte IGN est situé sur le Piémont du Massif du Canigou. Bien qu’à deux pas de Perpignan, il est peu connu, et dès lors peu fréquenté. Probablement parce son accès, outre son côté sportif, demeure complexe en l’absence de balisage qui nécessite un bon sens de l‘orientation. Il comporte tous les ingrédients pour une bonne randonnée d’automne : des vestiges des temps passés avec des bergeries ruinées et des orris, des paysages variés et un très beau belvédère, duquel on peut apprécier la splendeur du Canigou tout proche ainsi que la vue sur la plaine.
Les sources guérisseuses d’Arles ont été fréquentées dès l’Antiquité, comme en témoignent les plombs gravés ex-voto (dédiés à une divinité au nom énigmatique, Kantae Nikae), les vestiges des thermes romains et sans doute la présence des petits autels, les Arulae, origine du toponyme.
Ces eaux chaudes sont probablement la station Aquae Calidae que l’Anonyme de Ravenne situe entre Ruscino et les Pyrénées, à proximité de la voie domitienne.
-A la fin du VIIIe siècle, fut fondée, sur les thermes antiques, l’Abbaye Santa Maria del Vallespir, appelée aussi Santa Maria d’Arles ou dels Banys par l’Abbé Castellanus ; celui-ci arriva en 778, venant d’Espagne avec un petit groupe de moines de l’ordre de Saint-Benoît fuyant le joug musulman.
-A la fin du IXe siècle, ce monastère, détruit sans doute par les Normands,..
Nous partirons du village de vacance au parking de la Cala Montjoi.
Des paysages fabuleux d’une grande valeur, une côte qui offre des falaises impressionnantes, avec des petites criques d’une eau transparente et d’une richesse sous-marine extraordinaire.
Une côte sauvage, une diversité biologique dans un parc naturel .
Une randonnée qui longe le littoral de 5 à 10 mètre au dessus de la mer, des sentiers et des chemins sauvages qui surplombent la méditerranée de Roses à Cadaqués...
Nous partirons de CAUDIES DE CONFLENT le nez au vent et les mains dans les poches, avec une seule idée en tête : atteindre le refuge du Col del Torn car là nous attendra un bon repas fait de :
- Entrée : Pa amb tomàquet (Pan con tomate) + jambon
- Plat : grillades (roustes, saucisses, boudins) + patates à la cendre
- Dessert (tartes)
- Vin (1/4 par personne) et café
Le tout pour la modique somme de 20 €
Mais avant cela, il faudra tout de même fournir un minimum d’effort en gravissant quelques pentes hors sentiers pour atteindre le pic Bastard à partir duquel nous entamerons la plongée directe vers le refuge.
La descente après le repas vers Caudies de Conflent nous permettra de digérer.
En 929 a lieu la vente de certains casals dans la villa d’Eus. (Alart : Z-244). C’est la première mention du village.Par ailleurs, toutes les anciennes graphies de ce mot apparaissent sous la forme « Elzina ». Sa graphie actuelle date de 1359. EUS vient du latin ilex, ilicis, qui veut dire yeuse ou chêne vert, en catalan alzina : il s’agit d’un lieu où abonde le chêne vert.
Vers l’an mille, trois sites habités sont répertoriés : le premier village d’Eus, situé sur la rive gauche de la Têt, un autre village appelé Cavalera ou Llisco dont rien ne subsiste aujourd’hui et enfin Coma, au nord, un village qui sera rattaché à la commune d’Eus en 1790.
Le village primitif (Vila Vella dont le terme apparaît au XIVe s pour désigner le vieux village) et son église dédiée à Sant Vicenç étaient en effet situés au pied de la serra au bord du riveral. Elle fut donnée par le comte de Cerdagne Guifred , en 1035, au monastère de Canigou, nouvellement fondé. Le village s’est développé ensuite sur un site défensif, voisin, au pied du château bâti sur l’éperon rocheux qui domine le profond ravin de la Ribella. Le castrum de Ylice est cité pour la première fois en 1095 dans le testament du comte de Cerdagne, Guillem Ramon. En effet celui-ci lègue à son fils Guillem-Jorda, la Cerdagne et le Conflent avec leurs châteaux de Roders et de Puigcerdà, ainsi que celui d’Eus. (Marca : charte 311). Ce dernier ne peut se situer qu’au sommet de la montagne dominant le village, où subsistent d’ailleurs d’imposantes ruines de la forteresse...
Le Vallespir, ses belles forêts et ses sentiers couvert de feuilles, nous offrira une randonnée aux paysages variés. De La Casanova de la Figuéra à Can Raynal. Des ruines du Mas de L’Arnaud à La Crouette. Là, nous aurons vu sur Saint-Guillem de Combret. Plus loin, après avoir traversé deux ruisselets intermittents flanquants le versant, nous monterons en direction du Sarraïs par un ancien sentier au charme fou. Longeant la crête, nous arriverons au col de Serre Vernet. Nous y ferons la pause.
Une descente par un sentier non moins sauvage nous mènera au col de Coumeille, le Puig des Lloses et la Segnora, où nous retrouverons une piste jusqu’à Cavaneilles et notre point de départ.
A la fin du IXe siècle, un des plus gros propriétaires fonciers des Aspres était un nommé Stéphane, grand seigneur du Languedoc où il possédait de nombreux domaines. Il avait épousé Anne, fille d’Alaric comte d’Empories et Roussillon, et de Rotrude, laquelle était elle-même une fille de Bera comte de Razès et petite fille du fameux comte Guillem, prince des Marches de Gothie, fondateur de Gellone (Saint-Guillem du Désert), et petit fils de Charles Martel. Un diplôme de 899 en faveur de Stéphane, fidèle du roi Charles, énumère toutes ses possessions dont la villa Ulmis (Oms) en Roussillon. Elle est également mentionnée parmi les propriétés qu’Ansemond (un des fils d’Anne) distribue à ses enfants en 941. L’origine du nom d’Oms découle du latin ulmus (=orme) et avait le sens d’un lieu planté d’ormes qui étaient très présents dans la région.
Oms est un petit village difficile d’accès qui passerait inaperçu s’il n’avait été le berceau d’une des plus prestigieuses familles catalanes : la famille d’Oms...