Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le pays du Donezan occupe une belle place dans notre coeur d’amateurs d’espaces sauvages et de montagnes propices à la pratique de la randonnée raquettes. A la fois isolée et proche de Perpignan, cette enclave ariégeoise limitrophe des P.O. et de l’Aude a une histoire et une géographie singulière, avec notamment un rude micro-climat bien utile à la présence de la neige. Le Tarbésou en est un des classiques, qui par sa topographie est relativement facilement accessible, moyennant quelques efforts et de bonnes conditions météo. Dans tous les cas, de nombreuses variantes plaisantes s’offriront à nous.
Posée sur les flancs du massif des Albères, dominant la mer et la plaine du Roussillon, l’ermitage Notre-Dame de Vie a été construit au XVIIe siècle.
L’ermitage est construit sur un lieu-dit portant le nom de Sainte-Madeleine. Le personnage bénéficie d’une grande vénération sur les rivages méditerranéens car Marie-Madeleine, fuyant les persécutions romaines, serait venue terminer sa vie en ermite dans la Sainte-Baume (sainte grotte) en Provence. Originaire de Magdala en Galilée, cette disciple de Jésus est, selon les Evangiles, le premier témoin de la résurrection du Christ.
Le nom figure dès 1292 sur le Capbreu d’Argelès. Il est mentionné en 1688 sous la forme « Hermita de Santa Magdalena ». Notre-Dame de Vie n’apparaît qu’au XVIIIe siècle.
Il a été restauré par l’Association des ermitages d’Argelès qui en assure la pérennité. Situé sur un site classé depuis 1944, entouré de chênes lièges et d’érables méditerranéens, le bâtiment principal se compose d’un sanctuaire au rez-de-chaussée et du logement de l’ermite à l’étage.
Le mur sud de l’édifice est bâti sur le rocher. Sous un arceau pratiqué dans l’épaisseur du mur figure la statue de Sainte-Madeleine en méditation dans une position semi-allongée devenue traditionnelle.
En face, sous l’arceau opposé, l’autel du Christ. Dans le sanctuaire de nombreux ex-voto sont dédiés à Sainte-Madeleine et à Notre-Dame de Vie dont de rares ex-voto maritimes.
Au départ l’esprit de cette journée était de proposer une randonnée découverte de la raquette pour tous mais vu l’absence de neige et son état de neige dure, je vous propose d’en faire une sortie classique pédestre avec des passages peut-être un peu glissants.
Après avoir passé la chapelle romane de Sant-Marti-d’Envalls (1570m) autrefois refuge hospitalier nous passerons par la cabane de Nescale et nous poursuivrons par la montée de la Pleta des Escaldes.
De la source des tres Font nous arriverons en franchissant une bute à la Pleta dels Llops pour trouver le refuge de Veirat avec en toile de fond les sommets du Carlit et les pics Col Roigt et Perics…Le retour si le temps nous le permet se fera en basculant sur le Rec del Mesclan d’Aigues où nous passerons rive gauche pour rejoindre notre point de départ.
Dès la sortie du village de Formiguères sur la route menant aux pistes de ski et juste avant l’Estany de l’Oliva, nous emprunterons la piste longeant la rive gauche du ruisseau de la Lladura. Après une petite demi-heure de marche sur un profil de fond de vallée nous traverserons le ruisseau pour nous hisser sur la Jaça de Ganyada. A partir de là, la montée se fera à travers bois jusqu’à la côte 2100 où nous déboucherons sur la crête menant droit au sommet.
Avant-poste du massif du Péric, ce belvédère à la vue parfaitement dégagée, nous offrira un formidable panorama à 360° sur les sommets environnants. Par la crête débonnaire filant sud-ouest, nous irons chercher le meilleur itinéraire pour accéder au creux du vallon de Les Tres Fonts. En cas de mauvaises conditions pour y faire la pose méridienne, la Cabana dels Pastors située deux-cent-cinquante mètres sous le sommet, pourra nous accueillir à l’abri avant de redescendre vers les Camps de Vallsera et retrouver la Lladura qui nous guidera jusqu’aux voitures.
C’est en l’an 960 qu’apparaît la première mention écrite du village. Il s’agit d’un document dans lequel il est stipulé que le comte de Cerdagne Seniofred, ayant en charge la vicomté de Fenouillèdes, cède par testament ses possessions de Sournia à l’abbaye de St-Michel de Cuxa. Quant à l’origine du nom, rien n’est tout à fait certain, les historiens étant en désaccord au niveau de la localisation d’une forteresse nommée Sordonia en 673.
Cependant, Jean-Patrick Bénézis, de Sournia, a étudié en détail l’itinéraire des armées du roi Wisigoth Wamba remontant d’Espagne pour rejoindre Narbonne, afin de soumettre des conjurés voulant se séparer du royaume. Parmi les trois voies suivies, la troisième doit, « à travers la vallée du Sègre, investir les citadelles de Cirritiana(Cerdagne), pénétrer dans la vallée Tetis(Têt) et s’emparer d’une forteresse nommée Sordonia ». J-P Bénézis, s’appuyant sur le fait qu’il existe à Sournia des preuves que la cité était une voie de passage déjà fréquentée bien avant les Wisigoths, partage ainsi l’avis du géographe Charles Walkenaer qui dit que « l’antique Sordonia n’est autre que Sournia ». A noter ici que l’orthographe du nom a subi par la suite quelques modifications : Sornianum, Sournham, Sornhe, Sorne et enfin Sournia.......