Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Jadis propriété de l’une des plus grandes familles de Saint Laurent de Cerdans, le mas Cremadells n’a pas échappé aux heurts de l’histoire. Vendus à la Révolution, il est protégé par son inscription aux Monuments Historiques et par l’attachement de ses actuels propriétaires.
Tout comme celle des De Noell, à qui elle fut apparentée au XVIIe siècle, la famille Cremadells de Saint Laurent de Cerdans était l’une des grandes familles possédantes de la contrée, une fortune fondée sur la terre et la propriété foncière.
A la Révolution française, les biens de « l’émigré Cremadells » furent vendus par la Nation : des terres et une « masia », une ferme avec ses dépendances, dont le corps de logis des maîtres était assez remarquable pour lui valoir le surnom de « château ».
A la fin du XIXe siècle, Abdon Garceries possédait la moitié du domaine qu’il légua à son neveu Pierre, à la condition que celui-ci fasse l’acquisition de l’autre moitié. C’est ainsi que le mas Cremadells échut en héritage à l’arrière-petite-fille de Pierre Garceries, l’épouse de Jean Nivet, actuel propriétaire des lieux................
Le pic de Bentaillole fait partie de ces sommets injustement peu connus avec son altitude de 1965m adossé à son frère jumeau l'Ourtiset culminant à 1933m.
Nous cheminerons en partant du silencieux village de Campagna-de-Sault, jusqu’à la jasse du Clôt du Gourg et en frôlant le petit sommet du Bac du Campeil nous atteindrons par une crête débonnaire le Pic de Bentaillole.
La descente se fera par le col de Seillis où une descente sportive nous mènera de la Borne rouge à notre point de départ.
Les 30 avril et 1er mai 1794, Montesquieu fut le théâtre d’une bataille entre les troupes françaises et espagnoles dont l’heureuse issue pour nos soldats permit d’enlever le camp de l’armée espagnole et de la rejeter de l’autre côté des Pyrénées, libérant ainsi le sol national.
Après l’exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, le roi d’Espagne Charles V qui, jusque-là était resté neutre vis-à-vis de la France, ne put que briser les fragiles et derniers liens qui le retenaient. Les premiers symptômes d’hostilité se manifestèrent : prohibition des écrits français, mauvais traitements à nos nationaux, assistance aux émigrés… C’est dans ces conditions que le 7 mars 1793, la Convention déclara solennellement la guerre à l’Espagne.
Au mois d’avril, débouchant par Saint-Laurent de Cerdans et le col de Portell, l’armée espagnole, commandée par le général Ricardos, dévale dans la plaine le long du Tech jusqu’à Palau del Vidre… Prats de Mollo, Fort-les-Bains, Le Boulou puis Bellegarde tombèrent.
La chute de Bellegarde ouvrait à l’invasion la grande route de France et les troupes de l’armée de Ricardos se déployèrent jusqu’à Perpignan et Peyrestortes. L’avance fut stoppée devant Perpignan par le général Dagobert à la bataille du mas Ros au Serrat d’en Vaquer. Cette journée fut le Valmy des Pyrénées.........
Le Pays de Sault fait partie de ces endroits où l’on revient toujours avec plaisir car il allie l’authenticité de la vie en moyenne montagne à des possibilités multiples de randonnées raquettes dans un environnement sauvage. Puisque l’an dernier, nous avons pu arriver au Pic Fourcat, cette année, ce sera le Pic de Serembarre qui sera notre objectif. Il a aussi tous les atouts qui garantissent une belle randonnée, avec des paysages et un relief variés, ainsi que de larges crêtes dégagées. La veillée, au gîte de Comus, haut lieu apprécié des amoureux des Pyrénées, devrait être l’occasion de passer comme à chaque fois une bonne soirée.
Autour du Grand Rocher : Les fouilles réalisées avant la mise en eau du lac montrent que l’activité humaine était implantée d’abord sur la rive gauche de l’Agly puis se déplace au Moyen-Age sur la rive droite à l’emplacement de l’ancien cimetière. Elle se rapprochera par la suite pour des raisons de sécurité au «Grand Rocher» (ker magna) d’où le nom du village.Le nom s’est en effet formé sur une racine pré-indo-européenne Kar ou Kar ou Quer désignant un rocher et many venant du latin magnus signifiant grand.C’est sur celui-ci qu’est érigé le château fort autour duquel se regroupera le village. Le château est cité en 1307 (castrum de Caramanho).La 1èremention connue du village remonte à 1085 alors que l’existence d’une famille seigneuriale est attestée en 1242. Cette année-là, Huguet de Caraman est l’un des principaux chevaliers de la vicomté de Fenouillèdes . . .