Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le comté de Peralada, qui inclut le versant et le piémont sud de l’Albera, fonctionne dès ses débuts comme une entité administrative distincte du comté d’Empuries, mais politiquement inféodée à lui.
Dépourvu d’un comte titulaire, il se voit associer un vicomte dont la charge devient héréditaire dès la fin du Xe siècle. Le premier connu, suivant la généalogie établie par A.de Fluvia, est un nommé Dalmau (décédé en 985), vicomte de Peralada mais aussi de Rocaberti. Cette association signifie que le château fait déjà partie des possessions du vicomte.
Un siècle plus tard (1078), une rupture dynastique survient, certainement par absence de succession. La vicomté passe au fils cadet de Ponç 1er d’Empuries, Berenguer de Quermanço, puis à son petit-fils Dalmau Berenguer. Ils cumulent les trois seigneuries de Peralada, Rocaberti et Quermanço.
Une séparation intervient à la mort de Dalmau Berenguer, vers 1128 : un de ses fils Berenguer Renard hérite des seigneuries de Peralada-Quermanço, l’autre, Jofre 1er de celle de Rocaberti ; tous deux conservant un titre vicomtal.
C’est une époque de fortes tensions au sein de la grande famille d’Empuries entre le comte Ponç II et ses deux parents, le vicomte de Peralada et celui de Rocaberti. Elles débouchent à la mort de Berenguer Renard (1131), sur le passage de la vicomté de Peralada à la maison comtale de Barcelona, la seigneurie de Quermanço revenant aux comtes d’Empuries.
De son côté....
Le dénivelé s’effectue avant le repas prévu vers 13 heures.
RDV à Vernet les Bains, aller jusqu’à l’entrée du cimetière et prendre à droite la direction des cascades jusqu’au parking du bois de la ville.
Départ de la randonnée, nous partirons par le sentier qui longe la rivière ,première cascade Saint Vincent, puis nous continuront le sentier vers la cascade des Anglais, retour sur 50 mètres pour prendre l’embranchement du bois de la ville.
Nous traverserons les barrages des conques au nombre de 9, construits de 1953 à 2009 pour protéger le village des caprices de la montagne,avec une très belle vue sur les gorges du Saint Vincent.
Arrivée au refuge alt 1741 m, la chaîne du Canigó vous offre un spectacle grandiose.
Au nord, sublime panorama à 180°.
Pour le retour descente par la forêt de pin et rejoindre le sentier du pic de Cogoullo et prendre le canal d’arrosage pour arrivée aux voitures.
Cette randonnée est en partie commune avec les deux groupes . La tour de Mir est un classique qui nous permettra de nous retrouver et de partager un moment de convivialité tous ensemble.
- La tour de Mir pour le premier groupe (avec Jean-François)
- Le Puig Sec pour le deuxième (avec Guillaume)
Le repas et le retour se feront en commun
En ces temps de tensions électorales, un bol d'air dans des forêts de chênes verts sera le bienvenu. Notre balade partira d'un lieu propice à la méditation et la relaxation, le prieuré de Serrabona. A l’origine cette église est construite à l'onzième siècle, elle s’agrandit au siècle suivant pour atteindre sa taille actuelle. Dès le XIIIème siècle cet édifice religieux va tomber en déclin, il va s’accentuer au XVIème siècle comme celui du village de Serrabona qui disparaît au début du XIXème siècle. Mais là au lieu de disparaître totalement comme le village elle devient monument historique et les travaux de restauration sont entrepris, des travaux qui vont surtout s’effectuaient après la seconde guerre mondiale.
Nous ne prendrons pas le chemin le plus direct pour monter sur les sentiers de crête. En effet nous ferons un crochet par le Veïnat de Baix pour atteindre directement un des puits à neige les mieux conservés du département. Un puits à neige qui aurait alimenté l’hôpital de Perpignan. Après cette jolie découverte nous suivrons la ligne des crêtes en enchaînant les petits sommets dont le Roca Roja aux sculptures naturelles faisant travailler votre imaginaire. Sur ce chemin nous croiserons d'autres originalités, deux dolmens détruits dont un qui a été aménagé en abri de de berger, et un orri en ruines.
La dernière ascension nous mènera au point culminant le pic Sainte Anne. Sur ce sommet est nichée une chapelle qui malheureusement est en ruine aujourd’hui. Nous pourrons aussi profiter d’un magnifique panorama sur le Canigou, ce lieu sera donc idéal pour le repas du jour.
Pour le retour nous suivrons à nouveau la ligne des crêtes jusqu'au col des Arques, là nous emprunterons une piste en descente rapide avec vue plongeante sur le prieuré. Pour la dernière portion de descente nous rejoindrons un sentier en forêt qui apportera plus de fraîcheur et mettra fin de belle manière à cette randonnée bien originale.
Dominant village et étangs, l’imposante tour Barberousse se dresse désormais solitaire sur un éperon rocheux. C’est, avec quelques morceaux de mur, tout ce qui reste du château de Gruissan, « ce fort considérable » dont fait état un texte de 1690.
Avant sa mise en valeur par la municipalité, le site avait fait l’objet de fouilles importantes. De témoin du passé, la tour est devenue la figure emblématique d’une station balnéaire dont les origines remontent au XIXe siècle.
Occupant une éminence rocheuse aux pentes abruptes, les constructions ont épousé au fil des siècles les contours de la plateforme sommitale. L’enceinte, dont il existe par endroits des pans de maçonnerie, présente un plan vaguement polygonal. Nulle trace de la chapelle mentionnée au milieu du XIIIe s, ni de la vieille tour, encore debout à la fin du XVIe s.
En revanche, on peut observer les vestiges des deux corps de bâtiment adossés au mur d’enceinte : une citerne creusée dans le rocher se trouvait sous l’aile occidentale ; une autre maçonnée était sous l’aile nord. Dans celle-ci, on aperçoit les ruines de pièces qui servaient probablement de réserve ; les pièces d’habitation devaient se trouver à l’étage...
Pour la dernière sortie raquettes de la saison, nous irons chercher la neige là où elle se trouve, c'est-à-dire en altitude. Du terminus de la route des lacs qui file à l’Est du village de Porté, nous emprunterons le chemin des ingénieurs jusque l’Estany de Lanòs. Arrivés près du plus grand lac des Pyrénées françaises, nous suivrons un bref instant le GR7 avant de prendre le la direction du Carlit par sa voie occidentale. Moins ambitieux, notre itinéraire s’en écartera et visera la crête qui nous guidera vers notre objectif, trônant de manière isolée du reste de la chaîne dominée par le champion d’altitude des PO.
Ce petit village situé aux confins des Corbières, du Razès et du Fenouillèdes, veille précieusement du haut de sa colline sur l’Agly, qui y prend sa naissance.
C’est dans l’acte de soumission de Pierre Bérenger de Cucugnan au roi de France, en 1241, que l’on trouve la première mention connue de Camps de l’Agly. Durant la Croisade contre les Albigeois, le château fut utilisé comme refuge par bon nombre de seigneurs et chevaliers faidits. Bien que situé aux confins du Peyrepertusès, du Fenouillèdes et du Razès, il ne semble pas que le château ait eu une importance stratégique considérable. C’est pourquoi la couronne de France s’en désintéressa et en laissa la propriété à la famille de Cucugnan. A première vue une « bombe » semble avoir dévastée le village, mais, malgré cet aspect, il recèle quelques surprises. En remontant la rue de l’église, nous accédons à l’édifice d’origine romane, remanié au XIXe s. Un peu plus haut les ruines du château (XIe-XIIe s.) construit sur un piton rocheux domine la vallée de l’Agly. De cet endroit, la vue sur le pic de Bugarach est superbe...
Après les belles randonnées de début d’année, certaines sous la neige d’autres sur des versants bien pentus, une petite respiration en frôlant les étangs de la Bollosa nous permettra de retrouver notre souffle.
En partant du mytique Pla des Avellans, en une heure nous serons rapidement à la Bollosa.
Au gré de notre cheminement nous côtoierons l'estany del Vives, nous passerons l’estany Dugues à la recherche de l’étang du Castellà.
En levant les yeux vers la crête du Castellà nous pourrons ensemble nous dire qu’il est loin l’objectif 2804…mais peut-être motivés et en dynamique, nous arriverons à la stèle en hommage aux amoureux disparus de la montagne.
Dominant le village, le château médiéval abrite depuis 1992, un musée de la Préhistoire où est exposé le matériel archéologique découvert tout récemment à proximité du village, dans une vaste grotte, la Cauna de Belesta.
Le château de Belesta est construit sur un éperon rocheux sur lequel est adossé le village. Un village dont le vaste territoire a vu pousser des millions de ceps de vigne qui en font aujourd’hui la renommée. La découverte en 1983 dans la grotte de la Cauna, de vestiges datant du néolithique moyen (4300-3500 av. J.-C.) confirme que le territoire de Belesta était habité dans des temps reculés. C’est la plus ancienne sépulture collective connue dans le Midi de la France...
Nous retournons vers Valcebollere, village particulièrement préservé situé au coeur d’une vallée au sud de la Cerdagne. Valcebollere, comme Mantet, fait partie de ces lieux qui conjuguent tous les éléments propices à de belles randonnées raquettes : peu d’urbanisation, une nature épargnée, de grandes étendues de neiges avec des « plas », caractéristiques de nos « vieilles » montagnes et tellement agréables à arpenter, lorsque notre chère tramontane ne se met pas de la partie. Dans ce dernier cas, d’autres solutions plus à l’abri sont possibles car ce site permet beaucoup de possibilités… La montée se fera donc par le bosc de la Cogulla, puis le torrent du Gorra Blanc nous amènera jusqu’à la serra du même nom.