Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Perché à 640m d’altitude, Prats de Sournia est un village pittoresque blotti au pied de sa tour. Surnommé le balcon du Fenouillèdes on découvre un point de vue superbe sur les Corbières, la mer et le pic du Canigou. La 1ère mention du lieu remonte à l’an 1011.La bulle du pape Serge V mentionne en effet un alleu possédé par l’abbaye de Saint Michel de Cuixà « in villa pratis » dans la vallée de Sournia. Le toponyme évoque la présence de prés (pratis en latin) donc de lieux d’élevage. Un lieudit actuel les Prazels (petits prés) renforce encore cette notion. Le village était situé sur un important chemin de transhumance...........
La Réserve naturelle de Nohèdes permet de découvrir les richesses de cet espace notamment de découvrir des lacs de montagne.
J’ai beaucoup réfléchi à notre première sortie de septembre et je me suis dit que se tremper (les pieds) dans l’étang d’Estellat était un bon moyen de débuter la saison.
Après le bain non obligatoire nous partagerons le pastis et le reste en nous racontant nos belles randonnées estivales.
Une seule difficulté : afin d’éviter la piste montant à Montailla nous garerons les véhicules avant la centrale électrique, le covoiturage étant indispensable.
Le retour se fera par le canal de Jujols et le col du Portus .
Après une montée en voiture au col de Sansa à partir de Réal (Capcir), nous installerons notre bivouac sur des prairies accueillantes et passerons une nuit sous les étoiles. Le lendemain, nous rejoindrons le pic de la Pelade, remarquable belvédère sur tout le Capcir à l'ouest et le Conflent au sud-est.
La suite de l'aventure inclura le Gorg Negre, la remontée au refuge de la Perdrix puis l'ascension au pic des Madres. Retour au point de départ par la Coma de Pontells.
Cette sortie sera l’occasion de retrouver le Ripolles et le Vall de Camprodon de l’autre côté de la frontière du col d’Ares en Catalogne sud. La randonnée s’effectue à partir du village de Vilallonga de Ter. Cette commune a toujours vécue du pastoralisme, à partir des années 60 on est passé de l’élevage ovin à l’élevage bovin. Nous retrouverons donc des vaches tout au long de notre balade, et avec un peu de chance nous apercevrons à nouveau des isards. En effet c’est dans la région du Ripolles qu’on trouve la plus grande population d’isards de Catalogne.
Pour débuter la randonnée nous irons à la rencontre d’un autre animal, plus légendaire, le dragon qui domine un léger promontoire rocheux en hauteur du village : el mirador del drac. Après ce point de vue original nous retrouverons le GR210 et nous suivrons la direction de Setcases. Cette portion de GR sera assez courte, et une partie hors sentier assez pentue nous permettra de rejoindre sans difficulté la Serra Llevada, grâce à une clôture qu’on longera tout au long de la montée.
Une fois la première Serra atteinte, des pistes nous amènerons à la Serrat de Sant Pere puis une bonne montée nous permettra d’atteindre le sommet du Puig de les Agudes.
A partir de là en fonction du temps (météo et horaires) nous pourrons rejoindre un second sommet à peine plus haut. En suivant la ligne de crête nous traverserons le Pla Rodo et le Pla de les Bigues pour atteindre le col de Lliens en empruntant un bout de GR11. Du col, une dernière ascension permet d’arriver au Puig Sistra (1990 m).
Pour la descente nous retrouverons de manière très éphémère à nouveau le GR11, puis nous contournerons le Puig de les Agudes. Des pistes nous permettrons de redescendre sur le hameau de Llebro. De là nous suivrons à nouveau le GR210 qui nous amènera au village initial de Vilallonga de Ter.
En cas de mauvais temps sur ce secteur, je prévois un plan B sur les Albères où la météo est annoncée plus clémente. Dans ce cas le départ du Moulin à Vent sera à 8h30. Vous recevrez un message samedi, fin d’après-midi.
On ne vient pas à Rennes-le-Château par hasard… c’est qu’elle est incontournable, l’affaire de l’abbé Saunière et de son trésor !
Le mystère s’est échafaudé à partir de la découverte par l’abbé Bérenger Saunière, à la fin du XIXe siècle, d’un prétendu « trésor ». Dans l’arrière-pays audois à cette époque, il n’y avait rien d’autre pour expliquer la fortune, apparemment soudaine, d’un curé de campagne.
Sa fortune, l’abbé Saunière la doit à un trafic d’honoraires de messes, organisé méthodiquement et sur une grande échelle. Ses carnets de compte en font foi.
Quant au « trésor », qu’il soit monétaire, documentaire ou archéologique, qu’il révèle ou non un quelconque secret dont la divulgation ou la dissimulation aurait été monnayable, la polémique nourrit les spéculations les plus extravagantes depuis plus d’un demi-siècle.
Le voile aurait sans doute été levé depuis longtemps si cette mythographie effrénée n’avait pas étouffé tout débat scientifique et fait fuir les historiens et archéologues sérieux.
De la vallée heureuse, une belle montée parmi les fleurs et les chants d'oiseaux, mène gracieusement à la crête frontalière jusqu'au pic des Quatre Termes, point culminant partagé par plusieurs communes : Sorède, Argelès, Cantallops et Espolla.
Après un parcours sur la crête dominante, la descente s'effectuera par un autre itinéraire qui variera selon le temps.
LE VILLAGE LE PLUS AU SUD DE FRANCE
Petite commune des Pyrénées-Orientales, en Haut-Vallespir, nichée dans un écrin de verdure, le village, le plus au Sud de la France Continentale est un point de départ idéal pour de belles randonnées, ainsi qu’un lieu au riche patrimoine, historique et culturel qui mérite qu’on s’y attarde.
Créés au Xe siècle, les lieux dits de Lamanère, Labadie, Serralongue et le Grau étaient regroupés en une seule communauté. Il est à noter que Lamanère était située à l’extrémité d’un axe de communication important vers le Ripollès depuis le pont de la Vierge Marie au col de Malrems sur la frontière actuelle.
La paroisse de Serralongue a été créée en 988, le château de Cabrens est cité au XIe siècle. Dédiée à saint Sauveur, l’église de Lamanère a été consacrée en 1378, Sainte-Christine en 1255, et l’hôpital des pauvres de Jésus Christ en 1396. Les mas de la Sadella, de Lestenoses, du Pla del Boix sont très anciens (le plus ancien cité est celui de La Sadella, en 1323).
En 1370, a eu lieu le premier recensement de population, Serralongue et ses annexes comptaient 50 feux et Saint-Laurent 42. La population s’est effondrée dès la fin du XIVe siècle à cause de l’épidémie de peste noire et des exactions en 1417 du baron Gérard de Rocaberti.
En 1730, Serralongue comptait 88 feux, derrière Saint-Laurent (251) et Prats de Mollo (490). En 1806 Lamanère comptait 679 habitants, Serralongue, 640. Au milieu du XIXe siècle, on dénombrait 864 habitants à Lamanère et 900 à Serralongue ; en 1901 Lamanère compte 510 habitants, Serralongue 750.
LES MINES : Au XIVème siècle, elles ont donné leur nom au village, provenant du bas-latin « MINERA » signifiant minerai. La première mention de son vocable apparaît en 1323. La tradition admet que leur exploitation remonterait aux Romains présents dans la région.
Les premières prospections connues sont attestées à la fin du XIIIème siècle et au début du XIVème siècle, comme un peu partout dans le Vallespir.
L’apparition des forges à technique hydraulique contribua à l’exploitation de nombreux gisements que de multiples actes confirment sur le territoire de Lamanère au XVème siècle.
Cette rando originale débutera près de Rodes, nous longerons deux lignes de crêtes parallèles qui nous offriront de jolis panoramas au pied du Canigou.
La première montée nous mènera à l’église Notre-Dame de Domanova datant du XIIIème siècle. Par la suite nous continuerons à grimper en suivant la ligne de crête pour atteindre deux sommets, le pic dels Evangelis et le Roc de l’Amorriador. Nous pourrons alors admirer une dalle gravée qui date de l'époque mégalithique. C’est aussi à ce niveau où un sentier en balcon nous permettra de changer de ligne de crête et atteindre le coll des Arques.
Sur la seconde ligne de crête nous découvrirons le ''Cementeri dels Moros'' et sa dalle gravée, de 5 croix et cupules. Une zone plate en contrebas sera idéale pour la pause déjeuner.
Il resterait alors plus que deux sommets, le Pic d’en Serradell et la Roca Roja, avant d’entamer la longue descente vers Rodes.
Entre Serdinya et Olette la rive gauche de la Têt est coupée par deux ravins (Claraneil et Lavall) entre lesquelles s’élèvent des collines escarpées, contreforts de la montagne qui sépare cette vallée de celle de Conat ; à mi- pente, sur les hauteurs, se niche à 960m d’altitude le village de Jujols dont le territoire s’étend des bords de la Têt jusqu’au sommet du mont Coronat entre 550m et 2132m d’altitude.
La 1ère mention connue de Jujols, Iullols, remonte à l’an 930.Jujols apparaît à l’origine comme une portion de la Séjonie ou Sajonia du Conflent qui était au Moyen Age unecirconscription judiciaire dont Serdinya était le siège ; elle était administrée par un officier de justice (saig en catalan).
Les souverains du pays s’en étaient réservés la juridiction mais ils en avaient aliéné le domaine en y créant quelques fiefs de chevaliers. Ses terres étaient possédées à titre allodial par quelques familles établies à Villefranche à la fin du XIIIe siècle.
En 1265, Guillem de Cornillach de Villefranche achète cette seigneurie au roi Jacques 1er d’Aragon et le transmet à ses descendants.........