Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Du parking de la grotte de Fontrabiouse, par une route forestière bien enneigée nous laisserons sur lagauche le roc de Qerubi et d’un bon pas de « raquetteur » nous rejoindrons le Pla des Escurgots qui nous permettra d’atteindre le « Clot del Mig ».
Ensuite par une montée à travers des croupes boisées et clairsemées nous atteindrons le « Puig del Pla de Bernat » si le temps le permet mais…. ceci est une autre histoire.
La première mention du village connue à ce jour remonte à l’an 1007 ; cette année-là un nommé Miron et sa femme font donation à l’abbaye de Saint-Martin du Canigou de deux pièces de terre et d’une vigne situées au lieu-dit « Cagols » et à la « Coma » sur le territoire de « Marchexanes ».
Le 29 mars 1025, l’évêque d’Elne Béranger II fait l’acquisition, auprès de l’abbé de Saint-Martin Sclua, de l’église de Marqueixanes en échange de celle de Saint-Saturnin de Vernet. Dix ans plus tard, le 15 juillet 1035, Guifred, comte de Cerdagne, fait également une donation de biens qu’il possède dans la localité à l’abbaye de Saint-Martin.
L’abbaye bénédictine de Saint Martin fut fondée en 1007 sous l’influence de Guifred, comte de Cerdagne et de Conflent, qui devait d’ailleurs se retirer en 1035 au monastère, où il prit l’habit des bénédictins . . .
L’occupation du site de Llauro remonte aux temps préhistoriques. On dénombre en effet deux dolmens sur le territoire de la commune. Le premier, la Cabana del Moro, est situé sur une hauteur au nord-est du village, sur la rive gauche du Monà ; le second se trouve au Serrat de Galuert, dans un petit bois à proximité de casot del Duc.
Il nous faut cependant attendre l’an 814 pour voir le village cité dans une charte où il constitue la limite nord de Céret. A cette époque, on le trouve mentionné sous la forme villa Laurosone, une graphie qui variera au fil des siècles et selon les fantaisies des scribes : villa Lauresono en 899, Laurisoni en 1010, Laursione en 1011, Lersione en 1017.
La forme Lauronum, qui donnera Lauro, puis Llauro, n’apparaît pour sa part qu’à la fin du XIIe siècle.
Cette multiplicité de formes a entrainé de nombreuses interprétations étymologiques concernant le nom de ce village.
Certains y ont vu une liaison avec le laurier, d’autres ont évoqué une divinité pyrénéenne (Larraso ou Larrason), autant d’interprétations qui nous laissent sceptiques.
Pour notre part, nous préférons voir en Llauro un dérivé du verbe latin laborare : Llauro serait un ensemble de terres livrées au défrichement (et aux travaux des champs) sans doute durant le haut Moyen Age, les textes faisant défaut pour une datation plus précise.
C’est en 899 que la villa Lauresono est citée pour elle-même : cette année-là, Charles le Simple fait rédiger un précepte dans lequel il confirme que « son fidèle Estève » possède de nombreux biens sur le territoire de Llauro. Nous ne savons pas trop qui est cet Estève dont l’épouse s’appelle Anne.
WEEKEND EN HAUTE ARIEGE
Samedi 24/02/2024
PIC D'ESTIBAT - SOMMET DES GRIETS en boucle
Durée totale : 5h sans les arrêts
Distance : 7,6 km
Niveau : Randonnée exigeante en raquettes
Equipement : Vêtements adaptés, raquettes, crampons
Dénivelé + : 660 m
Départ : 6h45 de Perpignan. Estagel, départ 7h15. Départ du Col de Port (Saurat 09400) 9h30 (précises) pour la rando.
Nuit au gîte d'étape Les OUSTALOUS à Nazèbe 09310 LES CABANNES
Hébergement: nuitée: 16,50 € / avec demi-pension: 38€
https://www.les-cabannes.com/hebergements-les-cabannes/ 0561649540
Dimanche 25/02/2024
MONT FOURCAT PAR CROQUIÉ en boucle
Durée totale : 3h45 + 2h45 sans les arrêts.
Distance : 13 km
Niveau : Randonnée exigeante en raquettes
Equipement : Vêtements adaptés, raquettes, crampons
Dénivelé + : 1071 m
Départ: 8h du centre les Oustalous. Départ de la rando 8h30
Cette année sera vraisemblablement une année compliquée pour la neige, notre département souffrant à la fois d’une douceur quasi estivale en hiver, en même temps que d’une sécheresse exceptionnelle. Y compris le Capcir, au climat pourtant plus rude et soumis aux influences océaniques, ne fait pas complètement exception à ce phénomène. La neige y est encore présente, à des niveaux toutefois faibles pour la saison, mais qui justifient encore l’usage de raquettes. La randonnée, au départ de la station fantôme de Puyvalador (qui illustre le funeste avenir de nos stations catalanes), a l’avantage de démarrer à haute altitude (1850 m) et d’être bien orientée, ce qui devrait nous permettre de retrouver de belles sensations et de marcher sur des paysages dignes de conditions hivernales. Elle sera à cheval sur le Capcir et le Donezan, avec une étape par le très bel étang de Quérigut, et une belle montée pour arriver au point sommital. Après un repas bien mérité, le retour sera tranquille jusqu’à notre point de départ.
Dimanche 11 février, randonnée dans le Vallespir à partir d'Arles sur Tech.
Vous avez ci-joint le topo de la sortie qui nous mènera vers la grotte où ont été trouvées les fameuses reliques d'Abdon et Sennen en 1995 ; elles furent soustraites au pillage dont a fait l'objet le monastère pendant la Révolution Française et cachées dans cette grotte . Depuis elles sont entreposées dans un sarcophage où l'eau s'infiltre et aurait des vertus miraculeuses . . .
Déguster un bon vin rouge local adossé au refuge de Roca Fumada face au Canigó c’est la randonnée que je vous propose.
Mais avant ce moment de détente nous passerons par les ruines de l’ancien village des Horts ainsi que par Flaçà et son église restaurée mentionnée pour la première fois en 1163.
La suite sera un régal pour les yeux, alternant massifs lointains, végétations passant des plantes méditerranéennes en versant sud et nordiques en versant nord.
Si la légende est une facette majeure de la mémoire collective, son sens originel est souvent difficile à saisir. Une certitude cependant : le seul fait qu’elle se soit maintenue à travers les siècles, sans support écrit, par la seule intervention de la bouche à oreille, prouve son intérêt.
Les collectivités humaines ont ainsi préservé un savoir qu’elles nous transmettent aujourd’hui. Saurons-nous appréhender le sens du message qu’elles véhiculent depuis la nuit des temps ?
Les anciens du village d’Ansignan, au cœur des Fenouillèdes nous ont transmis cette légende étonnante évoquant la construction du fameux aqueduc, la reine Sémiramis et les jardins suspendus de Babylone…
Le pont aqueduc d’Ansignan est une curiosité architecturale qui a fait couler beaucoup d’encre, sans qu’on puisse déterminer avec précision ce qui justifia la construction en ce lieu d’un ouvrage de 170 mètres de long…
Une analyse du laboratoire d’archéométrie de l’université de Rennes permet de dater les briques qui entrent dans la construction des arches du milieu du 3ème siècle de notre ère.......