Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Quelle magnifique vallée sauvage et préservée.
Au fil d’une montée régulière et tranquille,dans le fond d’une vallée suffisamment large et ouverte pour être lumineuse,mais bordée de pics rocheux pour un cadre grandiose,vous traversez l’ensemble des étages montagnards,jusqu’au large col d’altitude,à la frontière des trois pays :Andorre,Espagne et France.
Corneilla était la capitale d’été des comtes de Cerdagne-Conflent, le village Hix demeurant la résidence d’hiver. C’est au cours du XIe siècle que les comtes s’installent à l’initiative de Guifred dans leur « palau d’estiu ». Aujourd’hui devenue maison particulière, une partie de son palais comtal existe encore, à droite de l’église signalée par une tour ronde et quelques mètres de courtine attenante dans laquelle s’ouvrent la grande porte encore visible, couverte en plein cintre. La 1ère mention du château ou palais est de 1047, où le comte Raimon, fils aîné de Guifred de Cerdagne, entouré de ses feudataires, préside un plaid en son palais de Corneilla (in Palatio Corneliani). Protégée par un élégant clocher donjon, l’église s’exprime telle une forteresse sur les terres du Conflent. La façade occidentale est surmontée d’un parapet crénelé et percé de courtes meurtrières Dans l’église, dédiée à Sainte Marie, mentionnée en 1018, le comte Guillaume Jorda installa en 1097 une communauté de chanoines vivant sous la règle de St Augustin, accomplissant la volonté de son père Guillem Raimon dans son testament établi le 7 10 1094. On comptait en 1098 12 chanoines dirigés par un prieur et placé sous l’autorité de l’évêque d’Elne. En fait le monastère tel qu’il se présente de nos jours ne fut construit qu’à la fin du XIIe s...
Dans nos aires de jeu pour les raquettes, le pays du Donezan occupe une belle place. A la fois isolée et proche de Perpignan, (puisqu’à 1h30 de route), cette enclave ariégeoise limitrophe des P.O. et de l’Aude a elle aussi tous les ingrédients pour de belles randonnées raquettes: de grands espaces préservés, des paysages variés, des possibilités de variantes nombreuses, et généralement une neige abondante. La contre partie, comme souvent en montagne, est une météo parfois rude. Au départ d’Artigues, nous pourrons nous élever tranquillement dans la forêt pour faire une belle boucle qui nous mènera vers les sommets, si le temps nous le permet.
Les collines de l’Aspre qui dominent le site et la vallée de la Têt ont été très tôt occupées, dès le Néolithique ; en témoignent les trois dolmens au-dessus de l’ermitage de Saint Maurice et les vestiges de la grotte de Montou. Corbera fait partie de ces agglomérations dont la situation géographique s’est modifiée au fil des siècles. C’est au cours du Xe s. que deux villages sont mentionnés à plusieurs reprises : il s’agit de Vallventosa (vallée venteuse) et Corbera. Ce Corbera est cité en 953 mais ne correspond à aucun des trois villages que nous connaissons aujourd’hui et qui se trouvent sur le même territoire à savoir: Le vieux village en ruines près du château : Corbera de Dalt, l’actuel village de Corbera : les Cortals ou Corbera del Mig, Corbera les Cabanes...
Pour cette sortie raquettes, le magnifique site des Bouillouses sera notre terrain de jeu. Une zone connue, fréquentée, mais toujours à redécouvrir avec le même plaisir… Surtout en hiver, lorsque la neige embellit le paysage, comme si la nature jouissait d’une jeunesse éternellement renouvelée. Et nous lui emboîterons le pas, à la recherche de notre second souffle, d’une énergie que nous insuffle la beauté des lieux : le blanc manteau recouvrant le sol, les roches saupoudrées, les arbres enguirlandés…
Du Pla des Avellans vers l’étang d’Aude en frôlant le Roc del Felip, atteindre le Corrals dels Llaret, rejoindre la cabane de La Balmeta, longer la Serra Dels Alarbs jusqu’au sommet tellement attendu.
L’histoire de l’ermitage de Notre Dame du Château, situé au dessus du village de Sorède, est liée au sort réservé au château d’Ultrera qui couronne le Puig Alt.
A l’origine, il s’appelait Castrum Vulturarium, c à d château du vautour, puis Castrum Vultararia et enfin Castell d’Ultrera. Simple fort défendant la vallée de la Pave, sa construction serait antérieure au VIIe siècle puisqu’il en était déjà fait mention sous la domination wisigothique du roi Wamba. Il fut doté d’une chapelle au début du XIIe s dédiée à la Vierge Marie « Maria de Deu ».......
Avec l’hiver revient le temps des visites des petits coins de montagne, sauvages, et accueillants. S’ils sont préservés, c’est aussi en raison de la rudesse de leur climat, dont nous avons eu à subir les conséquences, mais qui autorise les raquettes à des altitudes basses. Pour changer, c’est le Pic de Serembarre qui sera notre objectif, mais il a aussi tous les atouts qui garantissent une belle randonnée, avec des paysages et un relief variés, ainsi que de larges crêtes dégagées. La veillée, au gîte de Comus, haut lieu des Pyrénées audoises, appréciés des amoureux de l’authenticité, sera l’occasion de passer une bonne soirée au cœur du Pays de Sault.
Il semble que la voie vraisemblablement romaine qui assurait la liaison entre la plaine et le Conflent ait joué un rôle important dans l’implantation de noyaux d’habitation. Bernard Alart précise qu’aux IXe et Xe siècles, la route est appelée « strata francisca », puis strata conflentana au XIe s, et au XIIe s « strata » ou encore « via regia » ou « cami real ».Cette route paraît avoir été abandonnée dès la fin du XIIIe s ; le cadastre actuel a cependant conservé le souvenir sous le nom de « cami de l’Estrada ». C’est auprès de cette route que fut construit le « castrum de Tarraça » sans doute une de ces tours rudimentaires qui se sont élevés un peu partout à l’époque carolingienne : vers 864 il est question d’une vigne ayant pour confronts la « strata » et le « castro Tarraça ».
Ce toponyme a subsisté jusqu’au XVIIe s mais son castrum n’apparaît plus dans les actes si ce n’est la Tour dit de Rigarda, mentionnée en 1349 qui l’a remplacé et qui a laissé son nom (le Camp de la Torre) à la partie supérieure de la colline ouest contre laquelle le village actuel est adossé...
Le sentier des cabanes que nous allons emprunter vous fera découvrir un aspect méconnu du paysage et du passé conflentois. Car les cabanes de Catllar (Catllà) ne sont pas des orris -abris traditionnels des bergers catalans- mais des cabanes de vignerons destinées à les protéger de l’orage.Les « Amics de Catllà » ont magnifiquement restauré ces vestiges, témoins d’une architecture rurale qui a généré aux XVIIIe et XIXe siècles des bâtisseurs spécialisés.
L’histoire écrite de Catllà remonte au Xe siècle. C’est à partir de 948 qu’il est fait mention d’une donation par un certain Bernat à l’abbaye de Cuixà, de l’église St André de la « villa de Catllà » avec sa « cella ». Cette cella dont il est question serait l’église Sainte Marie de Riquer, ce terme évoquant un bâtiment monastique. Cette possession de Cuixà de la « villa de Catllà » avec St André et Ste Marie est confirmée en 968 par un privilège du pape Jean XIII et le demeurera jusqu’à la Révolution...
Une tour de guet oubliée.
Ici, point de foule, mais un versant gorgé de soleil où les pins sont plus rares que les grosses pierres de granit ; des vallons aussi,des petites combes et de vastes « ras » d’altitude ; enfin,une tour de guet ,oubliée de chacun ou presque : Le Punxo.
A nos pieds, les profondes entailles du Quérol, du Campcardos et de Font Viva , face à nous les sentinelles de l’Envalira, de la Haute-Ariège et du Puymorens...