Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Véritable barrière rocheuse formant l’amphithéâtre naturel de Quillan et Ginoles, le rebord du plateau de Sault offre une succession de forêts contrastées, mêlant essences méditerranéennes et montagnardes.
Les belvédères de Pech Tignous et de la Mousquières donnent la mesure du chemin parcouru et apportent un cadre pittoresque à cette longue évasion forestière.
A 1 kilomètre avant Le Perthus, juste avant le pont et face au cimetière, prendre à gauche immédiatement après les anciens bâtiments de la Douane en direction de Sant Joan d'Albera (Saint Jean de l'Albère) puis suivre la D71 sur 5 kilomètres environ. L'auberge est à droite à l'entrée du village.
En remplacement du sentier au fil de l'eau...
Au départ de Villefranche de Conflent, nous marcherons dans quelques centimètres de neige en direction de la chapelle Saint Etienne où nous trouverons abri pour la pause repas, installés face au Canigó. Le retour se fera en circuit par le village ruiné de Bell Lloc.
Pour cette rando d'automne , nous retrouverons les premiers contreforts du massif du Madres à hauteur de Jujols. L'histoire pastorale de ce village est fortement ancrée dans le paysage, et nous croiserons des bergeries tout le long de notre randonnée.
Le départ s'effectue depuis le parking qui surplombe la belle église Saint-Julien et Sainte-Baselisse . Après avoir traversé le villages aux belles maisons de schiste , et croisé une fontaine d'eau fraîche, nous prendrons la direction de Flaça . Les premiers hectomètres nous permettrons de nous dégourdir les jambes sans trop prendre de dénivelé . Les premières pentes apparaîtront dés lors qu'on quittera le chemin de Flaça , direction le Pla del Ferrer puis la roca fumada avec son refuge éponyme.
L'adjectif fumada a aussi été utilisé pour nommer une carrière que nous allons croisé dans notre rando , il s'agit de la pedrera de terra fumada. Pour les plus en forme une autre carrière , la pedrera de terra roja , peux se découvrir avant au terme d'un bon crochet. Ces carrières ont permis l'exploitation du marbre rouge pendant la second moitié du 19ème siècle et le début du 20ème jusqu'à la première guerre mondiale.
Par la suite les pentes s'adoucissent , après les derniers efforts jusqu'à la roca roja de la serra pelada , nous longerons la tartera en contrebas pour atteindre la collada. Aprés avoir franchi ce col nous rentrerons dans la réserve naturelle de Jujols créée en 1986. La marche est encore un peu longue jusqu'à la source de Fontfreda . Une bergerie réaménagée nous accueillera pour la pause du repas bien méritée.
La descente est bien plus rapide et directe que la montée . Nous descendrons dabord le long du ravin de Fontfreda , que nous quitterons peu à peu pour rejoindre le coll Diagre . Les bois laisserons alors place à un décor plus sec , qui contrastent avec le barrage sur lequel on a l'impression de piquer sur la descente. Cette retenue collinaire a été construite au début des années 90 pour développer l'irrigation du village. Jujols a toujours souffert du manque d'eau, c'est pour cela que son agriculture s'est tournée vers le pastoralisme.
A l’instar des Mosquit ou autre Capsola, le Cimbells fait partie de ces quelques sommets qui, malgré leur modeste altitude, ne se laissent conquérir qu’en échange d’un bel effort. Niché sur une crête sauvage se déployant du Pic de la Dona jusqu’au Roc dels Trepassats, lui rendre visite nous contraint à faire le choix entre une longue approche et une vaillante progression.
L’itinéraire en circuit proposé nous permettra de concilier les deux et sous le regard bienveillant du Canigó, nous offrira ainsi un panel de différentes typologies de parcours.
Nous entamerons donc la montée par le confortable GR10 que nous laisserons filer vers Carança au niveau du Coll del Pal. Là, nous prendrons la sente plein nord en direction de notre objectif que nous atteindrons après un long cheminement panoramique de crêtes sur lesquelles nous rencontrerons trace des premières neiges de la saison. Après avoir aisément franchi le Ribes Blanques puis le Costa Llisa, nous devrons alors affronter les derniers remparts du Roc, aidés de notre appétit aiguisé.
Plus direct, le retour se fera par le chemin pastoral, via le Collet del Monjo et le Planell de l’Orri. Arrivés à la passerelle, il nous suffira alors (et sans rechigner) de grimper les cent-cinquante derniers mètres qui nous séparent de la chaude collation ou de la fraîche et moussue pression.
Aujourd’hui le village de Vingrau s’appuie sur un relief du planal de l’Archatell, dans un repli de celui-ci, sur fond de falaise calcaire, la Serre, lieu d’escalade mais aussi habitat pour l’Aigle de Bonelli.
En contrebas du Pas de l’Escale, le cirque de Vingrau étale son paysage très graphique de vignes, qui devient une splendeur à l’automne. Le cirque est bordé au Sud par des calcaires issus de récifs coralliens, très compacts, très convoités par les industriels. Les immenses carrières exploitent un marbre blanc très fin, utilisé dans l’industrie chimique.
La falaise bordant à l’Ouest la combe de Tautavel/Vingrau formée elle aussi de calcaire, est d’une autre nature, plus propice à l’érosion par l’eau : elle abrite des grottes appelées « caunes ». La plus célèbre est la Caune de l’Arago, où fut découvert le crâne d’un homme du paléolithique de 450 000 ans...
Départ de la randonnée au millieu du village
Arrivé au pic des Très Estelles à 2089 m nous prendrons le repas avec une vue majestueuse à 360° , sur le Roc Nègre, pic de Boucacers, les Esquerdes de Rotja, et le pic de la Dona.
Nous ferons une boucle, pour finir la randonnée par le cimetière
C’est le 24 1 1129 que l’évêque d’Elne « donne à N.S. J-C et à son Saint Sépulcre, à la congrégation des chanoines et à leurs successeurs, et remet, entre les mains du Prieur Jean, l’église Sainte Marie de Marcevol libre et franche avec tous ses droits présents et à venir ». Ainsi s’ouvre une période de trois siècles et demi pendant laquelle les chanoines du Saint-Sépulcre occuperont à Marcevol un prieuré.
La création de l’ordre du Saint-Sépulcre est liée à la conquête des lieux saints lors de la première croisade (1096-1099) qui verra également naître l’ordre des Templiers et celui des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem...
Il y a Fontrabiouse et sa célèbre grotte, que des centaines de vacanciers visite chaque année. Et puis, il y a Fontrabiouse méconnu. Non pas mystérieux, quoique… Je ne connais pas l’histoire du village. Peut-être recèle-t-il quelque secret ? Méconnu par ses alentours, ses beaux parcours de randonnée, les crêtes dominant Pyrénées-Orientales et Ariège.
Pas de sentier après le village. Nous traverserons des champs en friche pour rejoindre une crête forestière que nous longerons. D’anciennes pistes jalonneront le parcours. Des murets aussi, pour certains encore en état. Nous passerons le roc de la font viva, des espaces dégagés, comme le Cortal del Magret, preuve d’une activité humaine intense dans le passé. Lorsque nous aurons atteint le serrat del bosc nègre, nous aurons le Serrat de la Lissa Cremada en point de vue. Impossible, “sauf à vouloir se faire plaisir”, de grimper ses pentes abruptes. Nous nous dirigerons vers Le pic de Ginèvre, mais nous bifurquerons sur la gauche, par une crête secondaire, vers La Lissa Cremada, formant un belvédère naturel.
Le retour s’effectuera par Le Pla Bernat, Le Rec des Escurgots, pour rejoindre le Roc de Querubi. Par une piste et de vieilles sentes l’entrecoupant, nous reviendrons à Fontrabiouse.
Cette agréable ville est assise sur le versant de la montagne du Bularic. La douceur de son climat, sa position géographique, ses cerises mais aussi son histoire font de cette ville une attachante cité aux facettes multiples où se marient de façon heureuse les traditions populaires et l’art moderne.
La ville de Céret est nationalement connue pour ses cerises. Chaque année les premiers fruits récoltés de la saison sont destinés au chef de l’Etat.
Le nom de Ceret apparaît dans la documentation en 814 sous la forme primitive de « vicus Sirisidum » ainsi que l’église Saint Pierre. Cette précocité, le terme de vicus (village) et la mention de l’église déjà existante, font penser à un petit centre rural d’origine antique, bien installé dans la partie la plus fertile et la mieux exposée de la vallée du Tech.
La forme sirisidum procède du latin ceresetum (cerasus= cerisier) et suggère une plantation de cerisiers ce qui correspondrait à la tradition arboricole du lieu...