Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Pour cette sortie raquettes, le magnifique site des Bouillouses sera notre terrain de jeu. Une zone connue, fréquentée, mais toujours à redécouvrir avec le même plaisir… Surtout en hiver, lorsque la neige embellit le paysage, comme si la nature jouissait d’une jeunesse éternellement renouvelée. Et nous lui emboîterons le pas, à la recherche de notre second souffle, d’une énergie que nous insuffle la beauté des lieux : le blanc manteau recouvrant le sol, les roches saupoudrées, les arbres enguirlandés…
Du Pla des Avellans vers l’étang d’Aude en frôlant le Roc del Felip, atteindre le Corrals dels Llaret, rejoindre la cabane de La Balmeta, longer la Serra Dels Alarbs jusqu’au sommet tellement attendu.
L’histoire de l’ermitage de Notre Dame du Château, situé au dessus du village de Sorède, est liée au sort réservé au château d’Ultrera qui couronne le Puig Alt.
A l’origine, il s’appelait Castrum Vulturarium, c à d château du vautour, puis Castrum Vultararia et enfin Castell d’Ultrera. Simple fort défendant la vallée de la Pave, sa construction serait antérieure au VIIe siècle puisqu’il en était déjà fait mention sous la domination wisigothique du roi Wamba. Il fut doté d’une chapelle au début du XIIe s dédiée à la Vierge Marie « Maria de Deu ».......
Avec l’hiver revient le temps des visites des petits coins de montagne, sauvages, et accueillants. S’ils sont préservés, c’est aussi en raison de la rudesse de leur climat, dont nous avons eu à subir les conséquences, mais qui autorise les raquettes à des altitudes basses. Pour changer, c’est le Pic de Serembarre qui sera notre objectif, mais il a aussi tous les atouts qui garantissent une belle randonnée, avec des paysages et un relief variés, ainsi que de larges crêtes dégagées. La veillée, au gîte de Comus, haut lieu des Pyrénées audoises, appréciés des amoureux de l’authenticité, sera l’occasion de passer une bonne soirée au cœur du Pays de Sault.
Il semble que la voie vraisemblablement romaine qui assurait la liaison entre la plaine et le Conflent ait joué un rôle important dans l’implantation de noyaux d’habitation. Bernard Alart précise qu’aux IXe et Xe siècles, la route est appelée « strata francisca », puis strata conflentana au XIe s, et au XIIe s « strata » ou encore « via regia » ou « cami real ».Cette route paraît avoir été abandonnée dès la fin du XIIIe s ; le cadastre actuel a cependant conservé le souvenir sous le nom de « cami de l’Estrada ». C’est auprès de cette route que fut construit le « castrum de Tarraça » sans doute une de ces tours rudimentaires qui se sont élevés un peu partout à l’époque carolingienne : vers 864 il est question d’une vigne ayant pour confronts la « strata » et le « castro Tarraça ».
Ce toponyme a subsisté jusqu’au XVIIe s mais son castrum n’apparaît plus dans les actes si ce n’est la Tour dit de Rigarda, mentionnée en 1349 qui l’a remplacé et qui a laissé son nom (le Camp de la Torre) à la partie supérieure de la colline ouest contre laquelle le village actuel est adossé...
Le sentier des cabanes que nous allons emprunter vous fera découvrir un aspect méconnu du paysage et du passé conflentois. Car les cabanes de Catllar (Catllà) ne sont pas des orris -abris traditionnels des bergers catalans- mais des cabanes de vignerons destinées à les protéger de l’orage.Les « Amics de Catllà » ont magnifiquement restauré ces vestiges, témoins d’une architecture rurale qui a généré aux XVIIIe et XIXe siècles des bâtisseurs spécialisés.
L’histoire écrite de Catllà remonte au Xe siècle. C’est à partir de 948 qu’il est fait mention d’une donation par un certain Bernat à l’abbaye de Cuixà, de l’église St André de la « villa de Catllà » avec sa « cella ». Cette cella dont il est question serait l’église Sainte Marie de Riquer, ce terme évoquant un bâtiment monastique. Cette possession de Cuixà de la « villa de Catllà » avec St André et Ste Marie est confirmée en 968 par un privilège du pape Jean XIII et le demeurera jusqu’à la Révolution...
Une tour de guet oubliée.
Ici, point de foule, mais un versant gorgé de soleil où les pins sont plus rares que les grosses pierres de granit ; des vallons aussi,des petites combes et de vastes « ras » d’altitude ; enfin,une tour de guet ,oubliée de chacun ou presque : Le Punxo.
A nos pieds, les profondes entailles du Quérol, du Campcardos et de Font Viva , face à nous les sentinelles de l’Envalira, de la Haute-Ariège et du Puymorens...
Véritable barrière rocheuse formant l’amphithéâtre naturel de Quillan et Ginoles, le rebord du plateau de Sault offre une succession de forêts contrastées, mêlant essences méditerranéennes et montagnardes.
Les belvédères de Pech Tignous et de la Mousquières donnent la mesure du chemin parcouru et apportent un cadre pittoresque à cette longue évasion forestière.
A 1 kilomètre avant Le Perthus, juste avant le pont et face au cimetière, prendre à gauche immédiatement après les anciens bâtiments de la Douane en direction de Sant Joan d'Albera (Saint Jean de l'Albère) puis suivre la D71 sur 5 kilomètres environ. L'auberge est à droite à l'entrée du village.
En remplacement du sentier au fil de l'eau...
Au départ de Villefranche de Conflent, nous marcherons dans quelques centimètres de neige en direction de la chapelle Saint Etienne où nous trouverons abri pour la pause repas, installés face au Canigó. Le retour se fera en circuit par le village ruiné de Bell Lloc.
Pour cette rando d'automne , nous retrouverons les premiers contreforts du massif du Madres à hauteur de Jujols. L'histoire pastorale de ce village est fortement ancrée dans le paysage, et nous croiserons des bergeries tout le long de notre randonnée.
Le départ s'effectue depuis le parking qui surplombe la belle église Saint-Julien et Sainte-Baselisse . Après avoir traversé le villages aux belles maisons de schiste , et croisé une fontaine d'eau fraîche, nous prendrons la direction de Flaça . Les premiers hectomètres nous permettrons de nous dégourdir les jambes sans trop prendre de dénivelé . Les premières pentes apparaîtront dés lors qu'on quittera le chemin de Flaça , direction le Pla del Ferrer puis la roca fumada avec son refuge éponyme.
L'adjectif fumada a aussi été utilisé pour nommer une carrière que nous allons croisé dans notre rando , il s'agit de la pedrera de terra fumada. Pour les plus en forme une autre carrière , la pedrera de terra roja , peux se découvrir avant au terme d'un bon crochet. Ces carrières ont permis l'exploitation du marbre rouge pendant la second moitié du 19ème siècle et le début du 20ème jusqu'à la première guerre mondiale.
Par la suite les pentes s'adoucissent , après les derniers efforts jusqu'à la roca roja de la serra pelada , nous longerons la tartera en contrebas pour atteindre la collada. Aprés avoir franchi ce col nous rentrerons dans la réserve naturelle de Jujols créée en 1986. La marche est encore un peu longue jusqu'à la source de Fontfreda . Une bergerie réaménagée nous accueillera pour la pause du repas bien méritée.
La descente est bien plus rapide et directe que la montée . Nous descendrons dabord le long du ravin de Fontfreda , que nous quitterons peu à peu pour rejoindre le coll Diagre . Les bois laisserons alors place à un décor plus sec , qui contrastent avec le barrage sur lequel on a l'impression de piquer sur la descente. Cette retenue collinaire a été construite au début des années 90 pour développer l'irrigation du village. Jujols a toujours souffert du manque d'eau, c'est pour cela que son agriculture s'est tournée vers le pastoralisme.