Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Dimanche le 27 mai 2018 - La Vajol : La Retirada, les chemins de l’exil
Durée : 3 h 40
Dénivelé : 360 m
Difficulté : moyen
Conditions : licence annuelle (35 euros) ou assurance journalière de 3 euros
Repas : au RESTAURANT MANRELLA à La Vajol !
Départ : 7 h 45 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
Pour cette rando de printemps, nous aurons le plaisir d'aborder deux pics majestueux le roc Sant Salvador et le Roc Sentinelle. Le point de départ est Pujol del mitg, les places de stationnement étant limités et la route étroite, nous devrons favoriser le covoiturage depuis Amélie les bains. Pour commencer la randonnée et nous mettre en jambes nous emprunterons assez brièvement la piste forestière qui mène à Saint Laurent de Cerdans. Très vite nous abandonnerons cette piste pour s'engager sur le sentier qui mène à la Grifa Baixa. Aprés avoir traverser le ruisseau , nous devrons quitter ce sentier qui a été « privatisé » par un écovillage. La montée sera alors plus rude jusqu'au col de Louis, puis nous devrons être plus prudent pour aborder la zone du majestueux Sant Salvador.
Nous contournerons le pic , puis la brève descente nous mènera au col Cerda . Par la suite nous ferons la dernière grande mondée par le GR10 jusqu'à la collada de Sant Marti lieu idéal pour le repas si le beau temps est de mise. Aprés la pause restauratrice Nous suivrons la ligne de crête frontalière avec en panorama le Canigou . Nous atteindrons par la suite les somptueux roc de la Campana et de la Sentinelle. La descente va alors se présenter à nous vers las Collades puis le col de la Dona Morta. Nous quitterons alors la ligne de crête frontalière , la descente dans un premier temps assez douce sur des chemins larges s'accentuera surtout au niveau de l'Esquerra pour suivre un sentier plus étroit avec lequel nous retrouverons la piste forestière initiale.
Caudiès fait partie de ces villages qu’on traverse sans même s’y arrêter et pourtant il recèle un patrimoine insoupçonné qui mérite qu’on s’y attarde.
Caudiès vient du latin Caldarius qui signifie chaudière, chaudron, étuve d’où les appellatifs romans et catalans de Calder, Caldero désignant un chaudron ; ce récipient illustre d’ailleurs les armes de la ville.
Selon Lluis Bassèda ce mot semble désigner ici les gouffres que la rivière Boulzane a creusés dans son lit au pied des hautes falaises en schiste noir sur lesquelles a été construit le village. Les marmites de couleur cendre ont pu être comparées à des chaudrons ou calders.
La première mention du lieu Caldarios date de 1011. Il est évoqué dans une bulle du pape Serge IV parmi les possessions de l’abbaye de St Michel de Cuxà...........
Cette randonnée vers les hauteurs du Conflent à partir de Thuès-Entre-Valls permet de surplomber le pont Séjourné et de découvrir les vestiges d’un énorme édifice : le mas Baret entouré de ses prairies peu à peu envahies par la végétation sauvage et piquante. Par la forêt au dessus, on peut atteindre le refuge de Dona-Pa, point culminant de la journée, juché sur la crête.
Le chemin est aisé et suffisamment large mais demande d’être vigilant au niveau du pont Séjourné car, creusé dans la paroi, il est bordé d’à pics impressionnants …
La descente s’effectue par le sentier qui rejoint les gorges de la Carança que nous emprunterons vers l’aval jusqu’à Thuès.
A la fin du XIème siècle le site appelé Perellos possédait un château autour duquel s’est constitué un village. Le seigneur local -Jacques Séguier de Perellos- était vassal du comte de Roussillon. En 1172, lorsque le comté fut intégré au royaume d’Aragon, le seigneur de Perellos devint vassal d’Alphonse II d’Aragon.
Le château joua, par sa position géographique, un rôle important de sentinelle à la frontière avec les terres des seigneurs de Languedoc et du royaume de France. Après la construction de la forteresse d’Opoul, dont la charte de fondation et de peuplement fut établie le 15 mai 1246 par le roi d’Aragon Jacques 1er le Conquérant, il en devint un poste avancé, le plus au nord du royaume d’Aragon.
De 1276 à 1344, Perellos appartint à l’éphémère royaume de Majorque...
Grande classique pour nos raquettes, l’ascension du Cim de Pomarola a toujours été un plaisir. Même parfois quand les conditions n’étaient pas engageantes et où la navigation exigeait une grande concentration en raison de la tempête et du brouillard (souvenez-vous il y a trois ans) nous avons été ravis et triomphants d’atteindre cette éminence séparant la vallée de la Rotjà de celle du Ressec.
La récente chute de neige et celle attendue en fin de semaine nous garantit un beau parcours.
Cette fois-ci, nous démarrerons du village de Mantet en direction du sud au travers les grandes prairies étagées pour entrer dans la forêt et rejoindre rapidement le Còrrec dels Clots que nous suivrons jusqu’à la cabane de Pomerola. Là, nous éviterons le verrou barrant le talweg par un passage Nord-Est qui en vingt minutes nous déposera sur le haut du Pla Segalà. Après avoir atteint notre but par cette crête débonnaire, nous reviendrons un moment sur nos pas avant de quitter nos traces et redescendre par l’itinéraire classique menant au coll de Mentet. Nous terminerons alors par le GR10 menant directement au village. Et voilà...
Le nom découlerait de l’ancien occitan qui désignait une taxe dont devaient s’acquitter ceux qui souhaitaient pêcher sur les terres du seigneur. Le village se trouve au bord d’un étang. Il est cité sous l’appellation Palma dans un document de 814.
Il existe une autre thèse qui fait dériver le toponyme du latin palma (= branches, jeunes bois).
Durant la préhistoire et durant l’Antiquité, le cordon littoral sableux qui cerne l’étang de La Palme n’était pas encore formé. Le site de l’actuel village se trouvait donc en bordure de mer.
Dès 805, Charlemagne fit don du site de l’actuel village à la prestigieuse abbaye bénédictine de Lagrasse. A la même époque le lieu-dit Saint Pancrace devint le fief de la maison seigneuriale de Narbonne.
Des textes datant de 814 attestent de l’existence d’un lieu de culte « palma cella » dédié à Saint Jean l’Evangéliste. Au XIe siècle un château appartenant à la puissance ecclésiastique fut construit près de l’église Saint Jean. Il aurait abrité un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Lagrasse.
Le village s’est constitué au XIIe siècle autour de ce lieu de prière. La petite chapelle s’avéra trop petite pour dispenser le besoin de spiritualité locale. C’est ainsi que l’église actuelle fut appelée à remplacer le vieil édifice. Sa consécration intervint en 1147...
Pour cette randonnée nous menant au Puig de Dorria, que nous avons déjà eu le plaisir d’atteindre par le versant Français, nous nous rendrons en Catalogne sud en quête d’un nouveau parcours, d’un nouveau plaisir. Le refuge du Corral Blanc nous accueillera pour la nuitée de samedi. Une belle soirée de groupe, comme chaque fois.
Le lendemain, une longue crête minérale verdissante à la belle saison nous attendra : la Serra de Planès ou Serra de la Vaquerissa. Avant de cheminer sur cette crête, nous rejoindrons le Collet de les Barraques par la piste, puis la Barraca de Feliu hors piste, puis hors sentier. Un point de repère sympathique, quoique discret. De loin, elle ressemble à un cairn, bien plus qu’à un abri. Elle se fond dans le paysage dénudé, comme posée là par hasard. Une curiosité à découvrir. L’abri dépassé, un fort dénivelé se présentera, que nous gravirons à pas mesurés dans sa partie la moins pentue. Nous arriverons alors sur la crête. En pente régulière et soutenue, elle offre un panorama à 360°, dont une ceinture de sommets enneigés. Tossa del pas dels Lladres et Puigmal seront toujours en vue. Le Puig de Dorria, non loin de laTossa del pas dels Lladres, se profilera sur la ligne de faîte, aussi discret que la Barraca de Feliu. De loin, le dôme se laisse à peine deviner. Et la crête s’étirera jusqu’à ce que nous l’atteignions.
Si la légende est une facette majeure de la mémoire collective, son sens originel est souvent difficile à saisir. Une certitude cependant : le seul fait qu’elle se soit maintenue à travers les siècles, sans support écrit, par la seule intervention de la bouche à oreille, prouve son intérêt.
Les collectivités humaines ont ainsi préservé un savoir qu’elles nous transmettent aujourd’hui. Saurons-nous appréhender le sens du message qu’elles véhiculent depuis la nuit des temps ?
Les anciens du village d’Ansignan, au coeur des Fenouillèdes nous ont transmis cette légende étonnante évoquant la construction du fameux aqueduc, la reine Sémiramis et les jardins suspendus de Babylone…
Le pont aqueduc d’Ansignan est une curiosité architecturale qui a fait couler beaucoup d’encre, sans qu’on puisse déterminer avec précision ce qui justifia la construction en ce lieu d’un ouvrage de 170 mètres de long.
Une analyse du laboratoire d’archéométrie de l’université de Rennes permet de dater les briques qui entrent dans la construction des arches du milieu du 3ème siècle de notre ère...
Quelle magnifique vallée sauvage et préservée.
Au fil d’une montée régulière et tranquille,dans le fond d’une vallée suffisamment large et ouverte pour être lumineuse,mais bordée de pics rocheux pour un cadre grandiose,vous traversez l’ensemble des étages montagnards,jusqu’au large col d’altitude,à la frontière des trois pays :Andorre,Espagne et France.