Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Culminant à 61m d’altitude, le cap Leucate fut de tout temps, un repère important pour la navigation maritime. Au début de l’Antiquité, les grands navigateurs que furent les Grecs, les Phéniciens, les Etrusques…repèrent ce point singulier et il semble que les Grecs y installèrent un semblant de comptoir qu’ils nommèrent LEUKATES. Dérivant du grec « leukos »qui signifie blanc, cette appellation aurait été choisie pour la couleur de la falaise.
Dans le cadre de la mise en place de la féodalité, un château fut érigé au XIe siècle sur le « pech » de Leucate. Le choix de ce site était sans doute judicieux car, à l’exceptionnel panorama qu’il offre alentour, il ajoutait les avantages d’un poste de surveillance sur la grande voie communication nord-sud qui passe au pied du massif des Corbières.
Le 1er seigneur de Leucate aurait été un certain Gausbertus de Leocata dont le nom apparaît dans des textes datant de 1036.Il était vassal du vicomte de Narbonne lequel était aussi vassal du comte de Toulouse.
Protégés par les vicomtes et par les archevêques de Narbonne, les seigneurs de Leucate ne furent concernés ni par l’hérésie cathare, ni par la croisade des albigeois (1209-1229).
En 1258, le château appartenait en co-propriété à Bernard de Durban et à Gausbert de Leucate. Le traité de Corbeil (1258) qui confirma l’annexion du Fenouillèdes et du Perapertusès à la Couronne de France fixa la nouvelle frontière entre les royaumes de France et d’Aragon.
Ce traité ne généra aucun conflit dans l’immédiat, le Royaume éphémère de Majorque (1276-1344) se comporta comme un allié de la France. Seule la France prit l’initiative d’une malheureuse croisade contre le roi d’Aragon, croisade au cours de laquelle Philippe le Hardi perdit la vie (1285).........
Nous partirons du hameau de la Llau (à droite après le village Le Tech) pour rejoindre le refuge de Sant Guillem, de là nous poursuivrons le chemin jusqu’au col de l’Estagnol pour revenir ensuite au refuge où les gardiens Nathalie et Stéphane nous auront concocté un bon repas.
Ceux qui ne souhaitent faire que la 1ère étape de la rando pourront rejoindre le refuge plus tard.
Il faut compter 1 heure 1/4 de montée en partant de la Llau.
Repas pris en commun aux alentours de 13 heures.
Cet itinéraire permet de gravir rapidement un joli sommet qui domine l’étang du Lanous et les Pyrénées si le temps le permet.
Après une montée boisée vers l’étang de Font Vive, il rejoint une portion du tour du Carlit en balcon jusqu’au barrage de l’étang du Lanous. De là, le dénivelé s’accentue et le sommet du pic de la Coma d’or est atteint par des pentes herbo-caillouteuses.
Le retour s’effectue par une crête facile plein sud qui rejoint le lac par la porteille du Lanous et son rec. La suite par le même chemin qu’à l’aller.
En remontant le Mondony, d’abord ses gorges, puis son étroite vallée, l’horizon devant nous est barré par une curieuse montagne qui se termine en dents de scies. Cette montagne s’appelle « Roc Saint-Sauveur* », mais son nom primitif est certainement « Mont Doyn », d’où jaillit le Mondony du côté oriental et le Terme du côté occidental. Les deux torrents se rejoignent en aval du hameau de Montalba, au lieu-dit « Riu Banys »
Le Montdony : (du latin Mons-Montis désignant aussi bien un mont qu’un château situé sur une hauteur) ; château portant le nom d’un possesseur soit Dominus, soit Donnius, soit Dominus ; tous trois attestés et aboutissant à Doimno ou Doinno puis à Dony d’après Lluis Basseda.
Le castrum de Monte Domno est mentionné pour la 1ère fois en 1020 dans un acte par lequel le comte de Besalu Bernard « Taillefer » lègue à sa femme Tota, en douaire, le Vallespir avec Castellnou et le château de Monte Donno et à sa fille, Constancia, l’alleu de Cortsavi. Il est encore cité au XIIe siècle sous les noms de Mons Doin et la Roca de Mont Doyn.
En 1241* sont mentionnés simultanément les châteaux de Mondony et de Montalba. Ce dernier, situé juste au-dessus du village, supplante alors l’ancien château de Mondony, plus isolé et progressivement délaissé, bien que celui-ci soit encore mentionné en 1400 sous le nom de Sant Salvador de la Roca de Montdony.........
Durant cette période entre-deux saisons, les environs de Mantet offrent toujours de belles opportunités de randonnées. Celle-ci va nous permettre de découvrir des vestiges de la vie pastorale en remontant la sauvage vallée du Callau, d’abord encaissée puis qui s’élargit doucement. En sortant de la vallée, après un bel orri encore utilisé par le berger, nous changerons de cap en suivant une ancienne sente. Nous la laisserons pour grimper hors sentier mais sans difficulté vers les Rocs Blancs, les biens nommés. Par ces vallées peu fréquentées, nous aurons peut-être la chance de voir des isards, nombreux dans la zone et d’entendre siffler les dernières marmottes, avant que les rigueurs hivernales n’arrivent. Le retour se fera par le chemin du berger, en passant par les collets verds, puis par la vallée de l’Alemany.