Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le château se dresse sur un éperon granitique séparé du plateau par un large fossé taillé dans le roc. Il domine le village et surplombe les gorges de la Têt au lieu-dit la guillera avant son débouché sur la plaine.
Construit en l’an mille, le château constituait un véritable verrou. En effet, il assurait la surveillance de la vallée de la Têt, contrôlait le passage du col de Ternère et du canal royal de Thuir (celui-ci alimentait le palais du roi de Majorque à Perpignan).
Sa première mention remonte vers 1080 lorsque le vicomte de Cerdagne-Conflent Ramon prête foi et hommage au comte de Cerdagne Guillem-Ramon pour les châteaux des deux vicomtés qu’il tient en fief de son seigneur. Le château fut inféodé aux barons de Domanova : ces derniers sont mentionnés pour la première fois en 1095 : Pierre de Domanova figure parmi les témoins dans le testament de Guillem comte de Cerdagne. Son fils Pierre Bernard prête serment quelques années plus tard pour le château de Rodès. La seigneurie passera en 1225 dans la maison de Canet. Après la disparition du royaume de Majorque (1344), Ramon de Perellos est nommé par Pierre IV d’Aragon châtelain de Rodès en 1359 en remplacement de Pierre de Millars...
Atteindre Le Puig del Pam depuis le Pla dels Avellans, un long périple qui serpente le long du magnifique site des Bouillouses et son lac majestueux. Une zone connue, fréquentée, mais toujours à redécouvrir avec le même plaisir. Surtout en hiver, lorsque le blanc manteau recouvre le sol, les roches et les arbres, embellit le paysage, comme si la nature jouissait d’une jeunesse éternellement renouvelée. Une randonnée qui nécessite un petit effort physique. Montées et descentes se succéderont avant la montée finale au sommet tant attendu.
Du Pla dels Avellans vers l’étang d’Aude en frôlant le Roc de Felip, atteindre les Corrals del Llaret, rejoindre la cabane de La Balmeta, longer la Serra dels Alarbs jusqu’au sommet. Du bonheur au bout des raquettes.
Si le nom du village Maurelianum est mentionné pour la première fois en l’an 1011, la présence humaine est attestée ici depuis 3000 ans par l’existence d’un dolmen de l’époque chalcolithique au lieu-dit la Siureda.
Reconstituer l’histoire de Maureillas revient à dire qu’il faut aussi y inclure Las Illas et Riunoguès, la fusion des trois communes s’étant réalisée en 1972. Les hameaux de La Selva et de l’Arbre Gros, formant au Moyen-Age une petite seigneurie, avaient déjà été rattachés à Las Illas en 1823, en même temps que Saint-Martin de Fenollar se joignait à Maureillas.
L’ensemble des territoires ainsi constitué forme aujourd’hui une vaste commune de 4210 hectares.
Son nom Maurelianum est d’origine romaine mais sa graphie sera modifiée au fil des ans : Maurellar (1147), Maurelanis (1233), Maurellans (1310), Maurellas (1395). Le premier seigneur de Maureillas serait Raimond de Maurellar, cité en 1147 mais il est probable que la seigneurie de Maureillas ait existé depuis le XIe siècle. Sous Jacques II de Majorque, celle-ci devient la propriété des frères Arnau Ier et Simon de Llupia. Par la suite, Arnau II, fils d'Arnau Ier, commet l'erreur d'être resté fidèle à Jacques III de Majorque et est dépossédé de la seigneurie par Pierre IV d'Aragon (1344)............
SI LES PRÉVISIONS MÉTÉO SONT MAINTENUES (VENT >80 km/h), UNE RANDONNÉE DE SUBSTITUTION AVEC SENSIBLEMENT LES MÊMES CARACTÉRISTIQUES, SERA PROPOSÉE SUR UN PARCOURS MOINS EXPOSÉ EN CERDAGNE.
REMPLACÉE PAR COMA DOLÇA AU DEPART DE LLO
Nous démarrerons du petit hameau d’Odelló de Réal, juché sur la rive Est du lac de Puyvalador. Le peu de neige remet en question l’itinéraire de montée prévu initialement par le Serrat de l’Ós. C’est donc le traditionnel GR de Pays distribuant les coquets refuges Oller et Becet que nous emprunterons jusqu’au Madres.
Au retour, nous suivrons la crête jusqu’au coll dels Gavatxos depuis lequel nous rejoindrons le Roc Marí à quelques minutes de marche en contrebas. La suite se fera soit par l’itinéraire du matin, soit si le cœur nous en dit, par el Bac de les Planes pour retrouver Odelló avant d’aller faire le bilan de notre périple capcinois en partageant fines mousses et chocolats chauds…
Sur les crêtes, l'enneigement nous permettra peut-être d’observer en cette altitude exceptionnelle, les vestiges de deux dolmens avec tumulus bravant les éléments depuis plusieurs milliers d’années.
Cette randonnée est une aventure, garer nos véhicules au fin fond du Vallespir près de Vilaroja au Pla de Castanyer, près de la frontière est un ravissement.
Nous franchirons pédestrement parlant El torrent de la Muga ainsi que l’ancien Hostal bien connu des anciens. En laissant les ruines de l’église de Sant Comeli et en franchissant les cols de Prior et Abellar nous arriverons à la Creu de Principi et au col du même nom.
Au col nous laissons la piste principale et un large chemin nous dépose au Pla de la Bateria.
Il nous faudra grimper en nous aidant des mains les dix à quinze derniers mètres, des chaînes facilitant la tâche et qui en définitive en devient un jeu.
Le retour se fera par le même chemin et peut-être si le temps nous le permet nous ferons un tour à la Cova d’en Massot mais ceci est une autre histoire…
Nous démarrerons de Py, charmant village du haut Conflent, aux rues pentues, aux maisons étagées. À peine aurons-nous effectué quelques pas, qu’il nous faudra déjà franchir La Rotja et ses eaux impétueuses. Un pont salvateur nous évitera d’affronter le courant glacial. Peu après, sur la gauche, un sentier empierré et arboré nous élèvera vers les crêtes. Grâce à des repères ténus, le sentier se faisant rare par endroits, nous louvoierons sur les pentes. Ici et là, des ruines, témoignages d’une activité pastorale et agricole intense par le passé. Nous finirons par déboucher sur une piste qui nous mènera à la Collada de Botifarra. Nous atteindrons alors rapidement les Mates Roges, puis la Collada de Mates Roges.
Pour cette rando d'automne, nous aurons le plaisir d'aborder deux pics majestueux le roc Sant Salvador et le Roc de la Sentinelle. Le point de départ est Pujol del mitg, les places de stationnement étant limitées et la route étroite, nous devrons favoriser le covoiturage depuis Amélie les bains. Pour commencer la randonnée et nous mettre en jambes nous emprunterons assez brièvement la piste forestière qui mène à Saint Laurent de Cerdans. Très vite nous abandonnerons cette piste pour s'engager sur le sentier qui mène à la Grifa Baixa. Aprés avoir traversé le ruisseau , nous devrons quitter ce sentier qui a été « privatisé » par un écovillage. La montée sera alors plus rude jusqu'au col de Louis, puis nous devrons être plus prudent pour aborder la zone du majestueux Sant Salvador.
Nous contournerons le pic , puis la brève descente nous mènera au coll Cerda . Par la suite nous ferons la dernière grande mondée par le GR10 jusqu'à la collada de Sant Marti lieu idéal pour le repas si le beau temps est de mise. Après la pause restauratrice nous suivrons la ligne de crête frontalière avec en panorama le Canigó . Nous atteindrons par la suite les somptueux roc de la Campana et de la Sentinelle. La descente va alors se présenter à nous vers les Collades puis le col de la Dona Morta. Nous quitterons alors la ligne de crête frontalière , la descente dans un premier temps assez douce sur des chemins larges s'accentuera surtout au niveau de l'Esquerra pour suivre un sentier plus étroit avec lequel nous retrouverons la piste forestière initiale.
Nous partirons de Leca riant petit hameau situé à côté de Corsavy, et nous grimperons sereinement, dans la gaité, la bonne humeur, dans les hêtraies et les forêts de pins jusqu’au refuge de la Devèse où nous opèrerons la descente à travers les pâturages vers le hameau de Leca.
De là, nous reprendrons nos véhicules et nous irons à notre rendez-vous gastronomique : « Chez Françoise » à Corsavy.
L’ancien domaine agricole de Les Fonts est situé sur les premiers contreforts des Corbières dominant la plaine de Baixas, à proximité des carrières.
Avec sa tour crénelée et ses fortifications, le « Mas de les Fonts » tient en fait plus du château médiéval que du mas catalan classique. Ce site isolé a vécu une longue histoire… Remontant au moins à 898, date de sa première mention, il se nomme alors « villarunculo de Fonte Tentenata ».
L’église Sainte-Marie de les Fonts, elle, est citée dès 1119… la propriété de la seigneurie de Les Fonts est reconnue à l’abbaye de Lagrasse par une bulle du pape Gelase II, avec St-Cyprien de Cuxous, St-Etienne et St-Vincent d’Estagel, Saint-Saturnin de Pezilla, Sainte-Marie et Saint André de Rivesaltes. L’abbaye de Lagrasse gardera la suzeraineté de cette seigneurie depuis son attribution en 1119 jusqu’à la Révolution.
La première mention d’une fortification de cette seigneurie est du 4 mars 1273. Date à laquelle le prévôt de Pezilla concède : « à tous les hommes habitant le château et la villa des Fonts » le territoire dit « des Parades, avec droit d’y construire des fours à chaux et d’y prendre du bois, à l’exclusion des habitants de Baixas ». Un des témoins de cet acte est le chapelain du lieu, qui sera inféodé successivement à différentes familles...