Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
A la recherche de la neige perdue, c’est avec une classique des classiques que je vous propose de «raquetter» ce dimanche.
Parvenir au vaste Pla Segala, c’est déjà profiter d’un panorama qui s’étend des pics Cerdans au Roussillon en passant par le Madres, avec en arrière-plan les Corbières.
Mais, toujours sous l’oeil malicieux du Canigó. Grimper à «l’étage supérieur», c’est accéder à une vision splendide de l’Espagne et du Vallespir, depuis le Roc Colom où la frontière bifurque au Sud...
Circuit en partant de Calce pour aller à Las Founts, un mas fortifié, ce lieu mérite d'être connu.
Avec sa tour crénelée et ses fortifications, le «Mas de les Fonts» tient en fait plus du château médiéval que du mas catalan classique.
Ce site isolé a vécu une longue histoire ...
Nous partirons de la station de Formiguères (1763 m), pour atteindre la Serra de Mauri (2392 m). Puis nous suivrons le tracé du GR Tour des Pérics. Du haut du Mortiers remarquable vue à 360° sur les sommets de l’Ariège, le Pic de l’homme mort et sur les Pérics. Retour par le même itinéraire avec une petite variante par le col de l’homme mort.
Pour ceux qui ont une luge pelle à neige nous vous assurons quelques descentes amusantes.
Le site de Reynès était déjà habité entre le néolithique (-5000 av J-C) et le chalcolithique (-2000 av J-C).Des fouilles archéologiques à la Cova de la Dona ont permis de trouver des fragments de poteries, une petite hache de pierre verte polie, des éléments d’un ou plusieurs colliers et un poinçon en os poli.
Un dolmen, pillé et ruiné, est signalé dans le nord de la commune au lieu-dit Camp d’En Seris non loin de la chapelle Notre Dame de la Roure.
Durant la domination romaine, il était une étape sur la Via Vallespiri qui reliait la plaine aux thermes d’Aquae Calidae (Amélie-les-Bains).
Reynès comporte une multitude de lieux-dits : le village proprement dit et plusieurs hameaux : le Pont, Le Vila, Saint-Paul, La Cabanasse, La Farga… et le tout récent Vert-Vallon.
La mention la plus ancienne du site de Reynès date de 988, sur un acte de donation d’une vigne au monastère d’Arles. Le Vallespir faisait alors partie du comté de Besalù.
Le petit village de Reynès est groupé à la base méridionale d’un cône, isolé au milieu de la vallée, entre les ruisseaux de Can Guillet et du Llargo. C’est au sommet de ce cône que veillait le château, comme en témoigne un reste de mur très épais, long de 7 à 8 m, percé de deux petites ouvertures en forme de meurtrière rustique.
Beaucoup plus bas, dominant de peu la maison la plus haute du village, on voit une très grande bâtisse en ruines, étayée de solides contreforts, percée de fenêtres rectangulaires en pierre de taille ; celle-ci est désignée comme étant lo castell.
Comme de nombreux villages à cette période, Reynès était protégé par un château construit au XIe siècle et appartenant au comte de Besalu. En 1111, le comté fut intégré à la maison des comtes de Barcelone puis par mariage dépendra du comte-roi d’Aragon.
La généalogie des seigneurs de Reynès nous est inconnue, si ce n’est un dénommé Alexis d’Albert qui, en 1600 accorde la construction d’une forge (d’où le vocable Farga de Reiners)...
Le pic du Bernard Sauvage au départ du Col de Jau par la Glèbe en remplacement du Pilo de la Miranda
Le couvre-feu nous impose des gymnastiques horaires et l’adaptation de nos
randonnées. Le massif du Madres répond à ces exigences, avec l’avantage d’être une
valeur sûre quant à la neige. Nous partirons de l’ancienne station de ski du col de
Jau, puis nous monterons vers le refuge du Callau, malheureusement à l’abandon. De
là, d’anciens chemins d’estives nous mèneront jusqu’à l’orri de la Rouquette, et la
crête nous guidera vers le Piló de la Mirande, en passant par le pic de la Roqueta (ou
Rouquette). Sur les hauteurs, la position avancée du massif nous permettra
d’apprécier la vue dégagée, si la tendance météo se confirme.