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Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
C’est en l’an 981 qu’apparaît la première mention écrite de Banyuls, sous la graphie de Balneum. Le roi de France Lothaire, fils de Louis IV, concédait alors les terres désertiques du lieu au comte d’Empuries-Roussillon.
Un siècle plus tard, le nom est modifié, devenant Bannils de Maritimo, sans doute pour différencier de l’autre Banyuls, Banyuls dels Aspres. En 1674, le lieu se nomme Banyuls del Marenda.
En toponymie, le nom de Banyuls renvoie toujours à la présence d’un étang. Il s’agit ici de la Bassa, un marécage formé par l’embouchure de la rivière Baillaury (anciennement Vallauria) et qui fut asséché en 1872. Quant au terme Marenda, il ne s’agirait pas de l’équivalent de « maritime », contrairement aux idées reçues. Ce toponyme se retrouve en France dans les lieux bien éloignés de la mer, comme en Auvergne par exemple. Ce nom a pu désigner autrefois un marais, plus que le bord de mer...
...A Banyuls où la vigne est reine, ce qui frappe le visiteur ce sont les coteaux pentus et morcelés par des terrasses étroites où toute mécanisation est impossible. Et aussi les murettes en schiste, il y en aurait 6000 km sur le territoire, entrecoupées par les canaux d’évacuation d’eaux pluviales selon un schéma dit « peus de gall » (pattes de coq).
Ce qui confère au viticulteur sculpteur un statut spécial dans la corporation. Chaque jour le vigneron a appris à domestiquer davantage cette liane vivace qu’est la vigne afin d’enrichir nos verres de tous les arômes. Leurs vignes, depuis toujours, sont l’objet de soins particuliers, constants et si leur vin est l’un des meilleurs du Roussillon, c’est un juste retour des choses...
Départ au village de Thuir d’Evol ,le Cami Ramader démare après le village dans un cadre boisé verdoyant. Un parcours en balcon longeant le torrent d’Evol qui descent du Gorg Négre. Avec un passage au refuge de la Mouline et au Cortal de les Quieu , nous finirons au Pla de la Valletta ALT 1735 m , ou nous prendrons le repas sur un vaste plateau herbageux calme et abrité. Le retour se fera par le Coll du Portus, descente par la forêt ou nous quitterons celle ci pour prendre un sentier avec une vue majestueuse jusqu’au ruines du château d’Evol.
L’ermitage est situé sur une colline à 300 m d’altitude, à 5 km au nord de Céret en empruntant la route de Llauro, sur la rive gauche du Tech.
Le pays catalan est particulièrement riche en églises paroissiales, en ermitages dédiés à Notre-Dame (près d’une centaine) au point que l’on a pu dire que le Roussillon était « le Jardin de Marie ». Mais, beaucoup de ces ermitages sont des sanctuaires de dévotion créés à la suite d’un vécu, d’un évènement, d’un miracle, du passage plus ou moins historique d’un saint personnage, et dans nombre de cas, de la découverte (de l’invention) d’une statue de la Vierge.
En réalité l’origine de beaucoup de ces sanctuaires s’explique par la volonté de christianiser des lieux sacrés, d’origine païenne.
Le choix de l’emplacement de ces lieux est très varié. Certains ermitages sont retirés en un lieu sauvage et aride comme Notre-Dame de Pena juché sur un sommet dominant une falaise vertigineuse ou N-D de Vie surplombant la vallée de la Têt. D’autres édifices pieux nichent dans un vallon plus riant, dans un écrin de verdure : N.-D. de Coral, la Salud, Juhègues sont ombragés de hauts platanes, N-D de Consolation de marronniers, tilleuls…ou se trouvent dans des
sites à la vue dégagée offrant une vue panoramique imprenable. Ils jouent le rôle de vigie : Força Real, N.D. du Château, StMartin de la Roca....
C’est une erreur de transcription scripturale qui est à l’origine du non-sens faisant de LaTour-de-France un administratif Latour-deFrance alors que l’on sait que le village tient son nom de sa tour médiévale. Vers l’an 873, le pays de Fenouillèdes ou « pagus Fenolientensis » ne forme qu’une viguerie, séparée du comté de Rasès mais ne constituant qu’un seul domaine avec lui. Ce comté de Rasès était possédé en commun par Wilfred le Velu, comte de Barcelone, Miron, comte de Roussillon, son frère, et par les deux frères Oliba I et Acfred I, comtes de Carcassonne. Comme on sait que les comtes de Barcelone et ceux de Carcassonne sont de la même famille, on a pu en déduire que, à la suite d’un partage familial, le territoire fut scindé en deux, créant d’un côté le pays de Rasès et de l’autre le comté de Fenouillèdes. Vers 930, le comté appartient à Seniofred, comte de Barcelone qui, par testament, le cède à son frère Oliba Cabreta, également comte de Cerdagne. En 990, c’est Bernard Taillefer, comte de Besalu, qui hérite de son père Oliba le comté de Fenouillèdes.
C’est donc vers 900 qu’une modeste bourgade regroupe ses maisons sur un promontoire schisteux dominant le cours de l’Agly. Très vite, de par sa position stratégique, le village est doté d’une puissante tour, la Tour de Triniac, qui donne son nom au village, puis d’un château et de fortifications...
Pour le dernier bivouac de l’été, nous irons nous perdre dans le plus occidental des cirques de Cerdagne adossé à la principauté d’Andorra : Els Estanys de la Pera.
Sur la route de la Seu d’Urgell, au sortir de Martinet, la route que nous emprunterons à droite nous conduira à Lles de Cerdanya et au-delà à ses pistes de ski de fond. Arrivés donc à Cap de Rec, nous prolongerons notre trajet motorisé par une piste carrossable jusqu’au Refugi de Pollineres (2140m), point de départ de notre randonnée.
En moins d’une heure nous joindrons le premier lac (2300m) par le GR11 qui, à ce niveau, emprunte avantageusement le magnifique vallon au creux duquel coule le torrent sauvage, plutôt que la piste réglementée.
Après un petit effort supplémentaire, nous choisirons alors le lieu de notre campement qui pourrait se situer idéalement sur les berges du Bassot de Claror à 2460m. La nuit qui nous avalera progressivement n’arrivera pas à nous envelopper dans un sentiment de solitude tant nombreuses seront les étoiles à illuminer ce morceau de ciel noir cerné par les géants de pierre.
La clarté du matin (Claror oblige !...) nous permettra de suivre du regard notre parcours sur les cent quatre-vingt degrés qui séparent le Monturull des Estanyons.
Quatre pics et trois cols, un vrai régal ! et à chaque port intermédiaire la possibilité de revenir rapidement à la case départ…
Vu du littoral audois, le massif de la Clape laisse deviner son caractère insulaire. Le vert à défaut du bleu, dessine aujourd’hui ses contours. Si collines ombrées de pins d’Alep, vallons quadrillés de vignes, étangs et marais ont remplacé la mer, le massif de la Clape tire de cette réminiscence insulaire sa singularité.
Il était une fois, voici quelque 45 millions d’années…La poussée de la chaîne pyrénéo-provençale déplace les nappes rocheuses et exile, à plusieurs dizaines de kilomètres, le massif de la Clape de sa matrice d’origine, les Corbières.
L’affaissement progressif, quelque quinze millions d’années plus tard, de l’actuel golfe du Lion, autorise l’incursion de la mer dans ces fossés d’effondrement. L’inondation, qui engloutit toute la région de Narbonne, transforme le massif en île. Une configuration dont les premiers géographes, les grecs Strabon puis Ptolémée, sont encore les témoins qui, au début de notre ère, décrivent un chaînon d’îles ourlant le golfe formé par les bras de l’Atax (Aude)….
Dans les images montagnardes du département, le Gallinas est surtout connu avec son sommet siamois, le Redoun, pour donner à voir ce qui est le plus beau col des Pyrénées Catalanes, à la symétrie presque parfaite, le Coll Mitja, le bien nommé. Généralement, le sommet se gravit à partir du col. Il s’agit d’un tout autre itinéraire qui va vous être proposé, en grimpant au sommet par une autre crête, fort peu fréquentée, car quasiment entièrement hors sentier. Après une mise en jambe sur piste, nous grimperons vers des vieux corrals en ruine, puis une sente nous amènera jusqu’à la crête. A partir de là, en naviguant sur cette dernière, après quelques efforts, nous grimperons jusqu’au sommet en passant par le coll Pams. Le retour se fera sans difficulté par l’itinéraire classique, qui présente l’avantage d’être à la fois direct et confortable, ce qui sera appréciable après l’effort matinal.
A partir de Mijanès, une piste mène rapidement au parking en aval de la Restanque, point d’accés aux confins occidentaux du Donezan.
De cette plateforme herbeuse, lieu du bivouac situé à 5mn du parking, la randonnée commence entre les grands sapins du bois d’Agréboul puis rejoint l’étang de Rabassoles. L’étang Bleu et l’étang Noir le surplombent en amont et la crête est vite atteinte ensuite. La vue vers la dent d’Orlu et la chaîne des Pyrénées ariégeoises est splendide. On la suit jusqu’au Roc de Bragues puis à partir d’un petit col, un itinéraire plus facile permet de rejoindre le col de l’Egue, dernier effort avant la descente et dernier mirador vers la chaîne à l’ouest.
La descente s’effectue par la Coume de l’Estagnet jusqu’au point de départ.
Aussi appelé pic de Ruillet, ce sommet présente une grande diversité de voies d’accès, offrant son ascension au randonneur moyen et réservant quelques surprises au plus chevronnés.
Aux portes de l’Andorre , le Rulhe fait partie de la chaîne ariégeoise, la plus sauvage des Pyrénées.
Une succession de petits laquets plus bleus les uns que les autres,cimes déchiquetées, sommets culminant entre 2000 et 2600m.
La présence de plusieurs cabanes pastorales et du refuge gardé de Rulhe font de ce secteur un terrain d’aventure privilégié.