Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Pour cette randonnée automnale nous retrouverons les Garrotxes aux confins du Conflent. En catalan, une garrotxa est une terre dure, rugueuse et ingrate, la région est donc restée préservée , sauvage et naturelle.
Nous partirons du petit hameau de Talau, cette ancienne commune a vu sa population divisée par dix de 1826 à 1982 (passant de 150 à 15 habitants) avant de fusionner avec Ayguatébia. Une première montée peu soutenue en lacets nous permettra de rejoindre la crête de la Serra del Bac au niveau du pic de l'Home. La suite de la montée sera presque en ligne droite en longeant la crête, une montée régulière en douceur avec quelques courts rampaillous et des replats à la collada del Tort et au pla del Toll.
Le repas ne sera pas pris au sommet arrondi de la serra Clavera mais un peu plus en contrebas à l’abri du vent et avec un plus beau panorama sur le massif du Canigou. Pour la première partie de cette descente nous emprunterons le célèbre chemin Vauban qui rejoint Villefranche de Conflent à Mont-Louis. Nous basculerons alors de la forêt domaniale de Clavera vers la forêt domaniale des Llançades.
Nous quitterons ce sentier Vauban en empruntant une première piste en légère montée pour traverser le ravin du torrent de Barbot. Le suite de la randonnée sera alors en hors sentier, avec une descente plus abrupte longeant la serra de les Esquerdes puis en empruntant des tires forestières pour retrouver une autre piste. C'est par l'ancien chemin d'Olette que nous finirons notre randonnée, en léger faux plat montant jusqu'à l'ancien hameau de Moncles puis en faux plat descendant jusqu'à Talau pour une boucle aboutie.
Le village parait bien triste quand on le traverse : façade abîmée, maisons abandonnées, on se demande même pourquoi Serdinya vit encore. Et puis il suffit de garer son véhicule sur les quelques petits parkings au début et à la fin du village pour mieux le comprendre.
En fait, en le traversant, on ne voit qu'une partie peu fréquenté par les habitants, qui vivent face au Soleil, côté Sud. Quelques petites rues très escarpées descendent vers le coeur du village et rencontrent une rue transversale qui longe la Nationale mais en contrebas. Totalement invisible du haut, elle est plutôt agréable et curieusement on n'entend pas trop la route.
Tout en bas il y a une place centrale en forme de cercle. Elle est arborée et dispose d'une fontaine, d'une aire de grillade, et même d'un parking souterrain. C'est surprenant, on ne s'y attend pas, et pourtant, c'est bien la preuve d’un village dynamique, qui organise des festivités et possède des associations. De l'autre côté de la Têt, se trouve le village primitif et l'église paroissiale.
Il y avait à Serdinya une église paroissiale dont le village était sur la rive droite et un hameau tout proche, sur la rive gauche. Ce hameau était considéré comme un second village (Secundinianum), qui a donné au XIe siècle Segondaniano, puis Sechdeniano au XIVe et enfin Seddiniano au XVIe, puis Serdinya de nos jours.
L'histoire de Serdinya commence durant la période romaine. En 121 avant JC les troupes romaines envahissent le Roussillon et remontent vers la Cerdagne. Peu à peu ils structurent la région et construisent de grandes voies de communication.
La Via Confluentana reliait la plaine à la Cerdagne (l'ancêtre de la RN116), elle était régulièrement parsemée de gîtes d'étape pour faire reposer les voyageurs et leurs chevaux. Serdinya était l'une de ces étapes....
Après les hauts sommets de la fin d’été, nous allons commencer à descendre en altitude, avec les premiers froids qui annoncent l’hiver qui approche. C’est ainsi que notre route va nous mener dans les Pyrénées Audoises, et plus précisément dans le Pays de Sault, gravir le Picou Negre. Ce dernier est un des sommets secondaires situé au sud de ce « Pays », surplombant la forêt domaniale de Rébenty. Il s’agira en conséquence d’un itinéraire bucolique parsemé de prairies et de forêts, qui nous mènera vers un sommet bien dégagé où la vue vaut bien le détour, malgré son altitude modeste. S’il s’agit d’un itinéraire sans difficultés particulières, je vous invite cependant à faire attention aux chaussures, le terrain risque d’être par endroit boueux.
REPORTEE EN RAISON DE MAUVAISES CONDITIONS METEOROLOGIQUES
Programme :
Samedi 26/09/20 Bivouac au pied du Cirque de CAGATEILLE
Dimanche 27/09/20 Circuit par l'ETANG DE LA HILLETTE (1797 m) et l’ETANG D'ALET (1904 m)
Dénivelé: 1000 m
Difficulté : bonne condition physique
Durée : 6h45
Equipement: Rando Equipement haute montagne.
Rendez vous:
Samedi à 13 heures piscine du Moulin à vent ou Baliar Centre (Sur la D117, 5 Km avant St Girons, prendre sur la gauche à la hauteur du "radar cathédrale") où je vous attends vers 15H50
Dimanche à 7H40 au parking du Cirque de Cagateille (980 m)
Carte : N°2048 OT Aulus les Bains au 1/25000.
Conditions : 3€ d’assurance pour les non licenciés FSGT
Merci de me faire part de votre participation
En cas de prévisions météorologiques défavorables une sortie de remplacement pourrait être proposée le dimanche. En pareil cas vous en serez avisés le samedi matin au plus tard (site http://www.potrandos.fr)
Début Juillet, nous nous sommes quittés par la descente bucolique de la vallée glaciaire du Mont Valier (Milouga, Muscadet) et avons laissé la vallée du Riberot pour se retrouver cette fin de semaine, toujours dans le Haut Couserans pour une rando plus intimiste puisque nous la partagerons avec 12 ours (officiellement recensés) sédentarisés dans le massif d'Ustou où la pitance est bonne et grasse (Cf. actualité de cet été).
Nous remonterons en voiture cette magnifique vallée d'Ustou (le Couserans compte 18 vallées qui démarrent de St Girons), ponctuée de granges traditionnelles, qui nous amènera au pied du cirque de Cagateille, considéré de l'avis même des Ariégeois non chauvins comme le 2ème plus beau Cirque glaciaire des Pyrénées derrière celui de Gavarnie.
Si en effectuer la boucle est bien le but de la journée, y ajouter les deux étangs, alors là, c'est le bonheur complet !!!!
Renseignements: Jean D 06 72 78 26 58
Une tradition solidement ancrée voudrait que «Trevillach » signifie « les trois villages », ce qui est une vérité historique mais une profonde erreur linguistique. Il y avait bien trois villages sur le territoire actuel de Trevillach. Sequera, Roquevert et Trevillach étaient trois agglomérations différentes, groupées chacune auprès de leur château.
Il faudra attendre la Révolution et la formation des municipalités modernes pour que ces trois lieux soient effectivement réunis.
Cependant, on est en droit de penser que, dès le XIVe siècle, les habitants de Sequera et de Roquevert ont abandonné leur village décimé par les pestes et l’insécurité permanente.
Le village est cité pour la première fois en 1026 sous la forme « Trivilanum ». Quant à son église dédiée à Saint-Martin, elle pourrait être mentionnée en 1109 parmi les diverses possessions de l’abbaye de Lagrasse où apparaît une église St Martin de « Triviaco ». Notons cependant que les chartres énumérant les biens de cette abbaye sont souvent des documents auxquels il faut accorder une confiance limitée......