Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Véritable barrière géologique et météorologique entre l'Aude et les Pyrénées Orientales, la Serre de la Quille s’étend sur une dizaine de kilomètres de long et offre de somptueux points de vue sur les deux départements.
Notre cheminement en partant du parking du Grau de Maury nous amènera à travers un parcours très accidenté, tout en dents-de-scie et soumis en grande partie à la tramontane.
Et comme le terrain est uniquement calcaire, on trouve régulièrement sous les semelles, soit de la castine ou de gros blocs, soit de fines lames aiguisées par l’érosion.
Après l’ascension de la Quille nous reviendrons sur nos pas et par le chemin de la boite aux lettres nous rejoindrons le groupe de JF à Cucugnan.
Cucuniano est mentionné pour la première fois en 951 : le comte du Razès, Roger de Carcassonne, fait don de certaines de ses possessions sur le territoire de Cucugnan à l’abbaye de Lagrasse.
Le territoire de Cucugnan fait partie du pagus du Perapertusès, division administrative du comté de Razès, alors sous le contrôle des souverains carolingiens.
Dans les années 863-864, le comté du Razès est octroyé au comte de Carcassonne. Après la guerre du Razès en 981, une majeure partie du Perapertusès, dont Cucugnan passa entre les mains du comte de Besalu vers 1010.
A la fin du Xe siècle, l’émiettement du pouvoir carolingien entraîne la multiplication des forteresses sur les hauteurs (Quéribus, Peyrepertuse).
En 1111, Peyrepertuse et tout le territoire qui appartient au comte de Besalù entrent dans le domaine du comte de Barcelone....
Le départ de la randonnée se situe sur le parking à l'entrée du village de Saint-Marsal. On rejoint ensuite le village de La Bastide puis le col de Palomère.
Un itinéraire en amont nous permet d'atteindre une portion de l'ancienne voie ferrée minière de la Pinosa puis le GR de la Ronde du Canigou jusqu'à la tour de Batère au splendide panorama si le temps le permet...
Le retour s'effectue par une crête riche d'un magnifique "pou de gel" et finit en plongée sur Saint-Marsal en contrebas.
Après un énième reconfinement, nous retrouverons avec plaisir nos montagnes et le massif de notre pic sacré, le Canigou.
Le point de départ de notre rando est le village de Baillestavy, site occupé depuis l'antiquité du fait de la présence de minerai de fer. Un inventaire archéologique a recensé 37 sites liés à la métallurgie et à l'extraction minière. Cette activité se retrouve dans la toponymie du hameau de La Farga d'où nous commencerons notre balade.
Un vieux chemin, puis une piste nous mèneront au mas Miquelet. Ce nom peut être une référence à l'héro historique local Joan Miquel Mestres un des plus célèbres Angelets de la Terra lors de la rébellion du XVII ème siècle. Après avoir tenu tête à l'armée de Louis XIV, il se réfugia vers Olot et fit une brillante carrière militaire à la tête de ses "Miquelets".
Une fois la piste disparue nous longerons une clôture qui monte rudement vers la crête, la fin de la montée se fera hors sentiers à travers les broussailles typiques des maquis, les shorts ou bermudas sont déconseillés. Sur la crête du Serrat del Ginebre nous retrouverons un terrain moins hostile, après un long faux plat nous effectuerons la dernière montée pour atteindre notre point culminant de la journée. Sur ce mont arrondi, nous retrouverons les ruines de l'ancienne chapelle Sainte Anne construite en 1699, et qui abritera même un ermitage sur la seconde moitié du XVIIIème siècle avant de tomber en ruines.
Nous profiterons de ce joli site pour prendre notre repas et profiter du panorama sur le Canigou et la plaine du Roussillon.
Par la suite la descente sera abrupte vers le col de Montportell, puis plus douce jusqu'à la Creu d'en Touron. Nous abandonnerons la crête pour un chemin plus ombragé en direction des ruines de Rabollèdes avec leurs anciens fours à Chaux. La descente s'achèvera quand nous retrouverons la Lentilla que nous longerons jusqu'au Pont de Ferro. Ce petit pont de fer nous permettra de traverser le torrent, et retrouver la route de Baillestavy.
Pratum est mentionné pour la 1ère fois dans les textes en 878. La première agglomération « vila vella » se développe au pied d’une cella (cellule) bénédictine et d’un castrum ou «palau » bâti par le comte de Besalù pour y séjourner l’été.
C’est entre 984 et 988 que l’église, dédiée aux saintes Juste et Ruffine, est consacrée par l’évêque d’Elne Hildesind en présence d’Oliba comte de Besalù. Aucun vestige de l’église primitive n’est parvenu jusqu’à nous car la construction sur son emplacement au XIIIe siècle d’une église romane puis au XVIIe siècle (de 1643 à 1681) d’une église plus vaste a entraîné sa complète disparition. Ne subsiste qu’une grande cuve monolithe de granit qui sert de fonds baptismaux.
En 1245 une nouvelle église de style roman sera consacrée par l’évêque d’Elne Bernard Berga.
Prats verra son destin changer au fil du temps et des différents seigneurs qui se succéderont entre 1111 et 1344. De village agro-pastoral de montagne elle deviendra une ville royale, franche, marchande, consulaire, fortifiée et industrieuse.
D’abord sous l’autorité du comte de Cerdagne, Prats de Mollo passe sous la tutelle des comtes de Besalù. Lorsque le dernier comte de Besalù meurt sans descendance en 1111, son héritage est capté par le comte de Barcelone qui devient par alliance roi d’Aragon. Enfin le royaume de Majorque est créé (1276-1344) en faveur de son fils cadet par le roi Jacques 1er d’Aragon. A sa disparition en 1344 le Vallespir réintégrera le royaume d’Aragon....