Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Nous partirons du hameau de la Llau (à droite après le village Le Tech) pour rejoindre le refuge de Sant Guillem, de là nous poursuivrons le chemin jusqu’au col de l’Estagnol pour revenir ensuite au refuge où les gardiens Nathalie et Stéphane nous auront concocté un bon repas.
Ceux qui ne souhaitent faire que la 1ère étape de la rando pourront rejoindre le refuge plus tard.
Il faut compter 1 heure 1/4 de montée en partant de la Llau.
Repas pris en commun aux alentours de 13 heures.
Cet itinéraire permet de gravir rapidement un joli sommet qui domine l’étang du Lanous et les Pyrénées si le temps le permet.
Après une montée boisée vers l’étang de Font Vive, il rejoint une portion du tour du Carlit en balcon jusqu’au barrage de l’étang du Lanous. De là, le dénivelé s’accentue et le sommet du pic de la Coma d’or est atteint par des pentes herbo-caillouteuses.
Le retour s’effectue par une crête facile plein sud qui rejoint le lac par la porteille du Lanous et son rec. La suite par le même chemin qu’à l’aller.
En remontant le Mondony, d’abord ses gorges, puis son étroite vallée, l’horizon devant nous est barré par une curieuse montagne qui se termine en dents de scies. Cette montagne s’appelle « Roc Saint-Sauveur* », mais son nom primitif est certainement « Mont Doyn », d’où jaillit le Mondony du côté oriental et le Terme du côté occidental. Les deux torrents se rejoignent en aval du hameau de Montalba, au lieu-dit « Riu Banys »
Le Montdony : (du latin Mons-Montis désignant aussi bien un mont qu’un château situé sur une hauteur) ; château portant le nom d’un possesseur soit Dominus, soit Donnius, soit Dominus ; tous trois attestés et aboutissant à Doimno ou Doinno puis à Dony d’après Lluis Basseda.
Le castrum de Monte Domno est mentionné pour la 1ère fois en 1020 dans un acte par lequel le comte de Besalu Bernard « Taillefer » lègue à sa femme Tota, en douaire, le Vallespir avec Castellnou et le château de Monte Donno et à sa fille, Constancia, l’alleu de Cortsavi. Il est encore cité au XIIe siècle sous les noms de Mons Doin et la Roca de Mont Doyn.
En 1241* sont mentionnés simultanément les châteaux de Mondony et de Montalba. Ce dernier, situé juste au-dessus du village, supplante alors l’ancien château de Mondony, plus isolé et progressivement délaissé, bien que celui-ci soit encore mentionné en 1400 sous le nom de Sant Salvador de la Roca de Montdony.........
Durant cette période entre-deux saisons, les environs de Mantet offrent toujours de belles opportunités de randonnées. Celle-ci va nous permettre de découvrir des vestiges de la vie pastorale en remontant la sauvage vallée du Callau, d’abord encaissée puis qui s’élargit doucement. En sortant de la vallée, après un bel orri encore utilisé par le berger, nous changerons de cap en suivant une ancienne sente. Nous la laisserons pour grimper hors sentier mais sans difficulté vers les Rocs Blancs, les biens nommés. Par ces vallées peu fréquentées, nous aurons peut-être la chance de voir des isards, nombreux dans la zone et d’entendre siffler les dernières marmottes, avant que les rigueurs hivernales n’arrivent. Le retour se fera par le chemin du berger, en passant par les collets verds, puis par la vallée de l’Alemany.
La première mention historique et origine du nom de Saint Martin apparaît à la fin du XIIIe siècle sous la forme Sant Marti d’Endalens. Endalens (aujourd’hui En Dallen) est le nom du plateau cultivé de vignes situé à l’ouest du village. Le village est encore appelé Saint Martin Dindalens sur la carte de Cassini (XVIIIes). Au XIVe siècle, Taïchac (Taissac en 1371,Taxac en 1395) était un petit village. Il possédait même son église. Le château, avec sa tour quadrangulaire, a vraisemblablement été construit à cette époque. Une charte de 1596 nous renseigne sur la famille qui teint la seigneurie, la famille du Vivier. Du château et de son village annexe, cédés aux habitants de Saint Martin vers la fin du XIXe siècle et utilisés jusqu’à la moitié du XXe siècle comme locaux agricoles, il ne reste que des ruines. Aujourd’hui sur les coteaux de cette ancienne seigneurie s’étend le vignoble réputé de Saint Martin.
Point de rencontre entre les plaques tectoniques afro-ibérique et européenne, le territoire de Saint Martin de Fenouillet offre de nombreuses curiosités géologiques, naturelles et paysagères. Nos pas nous amèneront à travers les vignes, la garrigue parfumée et la forêt méditerranéenne typique jusqu’aux falaises surplombant la vallée de l’Agly et le synclinal de St Paul de Fenouillet.....
Cette randonnée s’effectuera sur deux jours. Un hébergement en demi-pension est prévu au refuge de Bassiès idéalement situé au creux de la vallée et dominant le chapelet d’étangs éponymes qui nous accompagneront dès notre première journée.
Du parking de Massada nous emprunterons la route sur 200m jusqu’au virage en épingle où débute le sentier. Dans un premier temps il s’élève doucement avant de grimper plus franchement par des lacets serrés jusqu’au sortir de la forêt où la vue s’ouvre alors sur le vallon de Bassiès.
Arrivés à la passerelle monumentale bâtie de pierres, il ne nous restera plus qu’une heure de marche environ pour atteindre le refuge par un chemin très agréable longeant les étangs.
Dimanche l’itinéraire en circuit empruntera le creux du vallon jusqu’à l’orri de l’Escale avant de s’élever jusqu’aux étangs des Lavants, sertis dans un superbe environnement minéral. Par un cheminement à flanc, nous rejoindrons alors le sentier arrivant du Pic des Fouziès que nous longerons vers le sud pour atteindre notre objectif. Après la pause repas nous quitterons ce formidable belvédère face au massif du Montcalm par la crête filant vers le nord jusqu’au Port de Bassiès d’où nous descendrons directement sur le refuge. Après y avoir récupéré quelques effets, notre retour aux voitures se fera tranquillement par le sentier emprunté la veille.
Avant que les derniers feux de l’été ne se terminent, la randonnée proposée va nous faire visiter la vallée de Planès. Contrairement aux autres vallées environnantes, généralement ouvertes par un col frontalier, le fond de vallée est fermé par le cirque de la Conca, entouré de barres impressionnantes telles celles du Malaza et dominé par la Tour d’Eyne. Cette situation lui donne son caractère sauvage et préservé. Elle est aussi caractérisée par une flore riche, en partie endémique, partagée en différents étages, de la forêt à la moraine glacière, en passant par les prairies d’altitude, et même du génépi, peu fréquent dans nos contrées. Avec un peu de chance, nous pourrons aussi croiser des troupeaux d’isards, présents dans la zone. De plus, la fin de vallée qui semble infranchissable nous révélera une surprise, car il existe une petite sente réservée aux initiés qui nous permettra d’accéder au Serrat de les Fonts puis au Cambre d’Ase, le long d’une crête perchée à plus de 2700 m d’altitude… privilège de nos belles Pyrénées catalanes. Le départ se fera de Saint-Pierre dels Forcats, ce qui raccourcira la randonnée, au parcours déjà bien rempli.
Sorède. Au pied du majestueux Pic Neulos
On l’appelle aussi « la perle des Albères » autant pour ses richesses patrimoniales que pour l’exceptionnel cadre de vie qu’elle offre à ses résidents.
La première mention de Sureda, qui doit son nom aux forêts de chêne-liège qui l’entouraient-« siureda » en catalan-date de l’an 898. Le 9 octobre, l’église d’Elna et son évêque Riculfe reçoivent en donation du dit Guatafonsus et son épouse Narbona deux vignes sises au lieu de Sureda « in locum Sunvereta » et une autre à « Zacindecxi », qu’on écrira aussi « Elchindexi » en 944 un nom étrange qui pourrait être d’origine arabe et dont on ignore le lieu géographique. Pendant longtemps, la graphie du nom varie et on trouve Suvereta, Suvere, Sureta, Siureda et enfin Sureda (1188) qui sera plus tard francisé en Sorède.
Dominant le village, le château d’Ultrera, d’origine romaine mais reconstruit par les Wisigoths au VIe siècle dresse sa silhouette sur un éperon rocheux et aride. Il faisait partie d’un ensemble de fortifications surveillant un passage naturel entre le Roussillon et la Catalogne. Les seigneurs de Sureda et d’Ultrera y séjournèrent jusqu’au moment où un « castell » fut élevé au village.
L’église paroissiale, jouxtant le nouveau château et mentionnée dans un acte en 1051 est dédiée à St-Assiscle et Ste-Victoire. Elle a cependant été reconstruite vers le XIVe siècle puis en 1733.
L’architecture du clocher-mur n’étant pas prévue pour accueillir une horloge, jugée indispensable par la population, la municipalité de 1879 a fait construire à ses côtés une tour-horloge en briques rouges.......
Dominé par le fier roc Blanc, le pic de la Camisette par son altitude moyenne semble effacé face à son grand frère.
Pourtant prendre à la sortie du village de LE PLA vers Artigues, la piste vers le village de vacances « la Pradeille » et vers la plaine d’artigues n’est pas une mince affaire, sinon 45mn d’une piste relativement en bon état….j’ai vu pire.
Nous remonterons tranquillement vers la coume de Barboullère, frolant en passant, Le Bassadus du bas et du haut, refuges précaires, jusqu’à environ 2000m d’altitude ou en levant la tête, le Pic de la Camisette nous attirera avec ses lignes pures et rocailleuses.
En faire plus :
Le retour peut se faire vers les étangs de la Camisette mais à l’issue d’un cheminement délicat dans des éboulis.
Nous aviserons ensemble suivant le groupe.
C’est dans la vallée du Carol, ancienne vallée glaciaire, que commence cette randonnée.
Il faudra donc s’acquitter au départ d’une montée ardue et soutenue (2h), le long d’un ruisseau abondant et en cascades qui témoigne d’un bassin versant en amont invisible de la vallée.
Le chemin n’est pas très bien marqué dans la forêt dense mais, heureusement, des bergers l’ont débroussaillé et balisé récemment.
Une fois atteinte, la vallée suspendue se découvre à nos yeux ébahis. C’est ici qu’est installé le camp des bergers. A partir de là, la pente est moins rude et le ruisseau serpente dans les prairies et les rhododendrons jusqu’à la crête qui offre un point de vue panoramique inhabituel.
Le retour s’effectue par le même chemin en prenant garde à bien repérer les balises.