Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Site naturel classé, dont la renommée n’est plus à faire, les Gorges de la Carançà attirent un tel nombre de visiteurs durant la période estivale, que le plaisir de les parcourir en est altéré. Puisqu’il ne s’agit donc pas de rechercher un bain de foule ni la fraicheur du cours d’eau en ce mois d’octobre, nous y prendrons un bain bien plus délicat, celui des couleurs de l’automne.
L’itinéraire en circuit proposé débute par le fameux passage de la corniche taillée en 1943 à une centaine de mètres en aplomb du torrent afin de desservir le chantier de percement du tunnel captant les eaux de la Carança et alimenter ainsi l'usine hydroélectrique de Thuès. La largeur relative de la plateforme, l’existence d’une main courante tout du long et la présence réconfortante du groupe, rassureront les plus hésitants. Viendra ensuite la série des passerelles, parcours tout aussi impressionnant mais bien plus ludique. Nous quitterons enfin les airs et prendrons pied sur la rive gauche du cours d’eau que nous remonterons jusqu’à la Peira Dreta défendue par une petite grimpette d’une dizaine de minutes. Nous y abandonnerons le chemin menant au Ras de Carançà pour nous hisser sans effort sur les hauts de la Forêt de Campilles par le Camí Ramader.
Après avoir dépassé le Gendarme nous entrerons dans la zone de pâture de Campilles où de nombreux et beaux vestiges témoignent d’une occupation séculaire. Il sera temps de "passer à table" et l’accueillante terrasse ensoleillée du Roc de Calma Dolç nous en offrira l’idéale occasion.
La descente par le Refuge de Dona Pa, auquel nous rendrons visite en passant, s’achèvera par les multiples lacets d’un magnifique chemin bâti pour traverser les siècles… et la forêt.
Revenus au niveau de la première demi-heure de montée du matin, nous prendrons sans hésiter le "bonus", c'est à dire la variante par la corniche haute menant à la conduite forcée et directement à la caisse automatique…
Le départ se fera de Ria. Nous cheminerons en sous bois sur un agréable sentier jusqu’à Conat. Nous prendrons un chemin de crête pour basculer de l’autre côté de celle-ci avec une vue magnifique sur la vallée de la Têt, en cours de progression nous pourrons admirer des gravures sur des pierres dont un cadran solaire. Puis nous redescendrons à travers la Lande pour rejoindre la capella Santa Margarita et profiter d'un magnifique point de vue sur le Village de Conat, avant de redescendre à Ria par le joli hameau de Llugols.
Curtis Savini ou ferme de Savin est pittoresquement bâti sur une chaîne du massif de la Soca. Le village est dominé par les ruines de l’antique château seigneurial où se trouvait une chapelle dédiée à St Jacques.
Du château féodal, il ne reste plus rien si ce n’est que quelques blocs de pierre trop volumineux pour être déplacés. Le restant servit de carrière pour les nouvelles constructions qui s’agglutinèrent à ses pieds. On peut accéder à la plate-forme sur laquelle il était assis depuis les greniers de
certaines maisons.
Une voûte placée au centre du château fut découverte vers la fin du XIXe siècle. Elle recouvrait une citerne d’une extrême profondeur, si l’on en juge par l’écho lointain des pierres lancées à l’intérieur. Elle n’est plus visible actuellement, Dans un but de sécurité, la margelle fut recouverte et dallée.
Dès 1007, il est fait mention d’une donation par Bernard Tallefer, à l’abbaye d’Arles, qui cite parmi les confronts le féo de Cortsavino. Ceci semblerait indiquer que Cortsavi n’était composé à l’origine, que d’étables servant à loger les nombreux troupeaux qui fréquentaient cette région aux riches pâturages.
Ces étables qui appartenaient au comte de Besalu, « Bernard Tallefer », étaient certainement tenues en fief, à l’origine, par un seigneur qui s’appelait Savin, d’où le nom de Cort Savino.
Ce qui semble confirmer cette hypothèse, c’est un legs que fit, en 1020, le dit comte « Bernard Tallefer » à sa fille Constancia, du fief de CortSavino tenu, cette fois, par le seigneur Oriol..........................
Avec ses charmants villages et ses superbes forêts , la région du Donezan est un petit joyau qui délimite la partie nord-est de l’Ariège.
Le départ de la randonnée se fera du parking de la Restanque que nous aurons atteint en traversant le village de Mijanés et en prenant dans le grand virage, la route forestière de la Bruyante, en excellent état en juillet 2021.
De notre point de départ, nous monterons tranquillement vers le col de l’Egue en admirant au passage l’ étang caché de l’Estagnet.
De ce col, nous pourrons admirer la magnifique dent d’Orlu dans le prolongement de la serre de Casalins. Après un magnifique sentier, nous aménera au pic de Bragues, sans oublier au passage de nous délecter, de ces écrins que sont les étangs bleu, noir et de Rabassoles ou une rapide descente nous aménera à notre point de départ .
La première mention de Sureda, qui doit son nom aux forêts de chêne-liège qui l’entouraient-« siureda » en catalan-date de l’an 898. Le 9 octobre, l’église d’Elna et son évêque Riculfe reçoivent en donation du dit Guatafonsus et son épouse Narbona deux vignes sises au lieu de Sureda « in locum Sunvereta » et une autre à « Zacindecxi », qu’on écrira aussi « Elchindexi » en 944 un nom étrange qui pourrait être d’origine arabe et dont on ignore le lieu géographique. Pendant longtemps, la graphie du nom varie et on trouve Suvereta, Suvere, Sureta, Siureda et enfin Sureda (1188) qui sera plus tard francisé en Sorède.
Dominant le village, le château d’Ultrera, d’origine romaine mais reconstruit par les Wisigoths au VIe siècle dresse sa silhouette sur un éperon rocheux et aride. Il faisait partie d’un ensemble de fortifications surveillant un passage naturel entre le Roussillon et la Catalogne. Les seigneurs de Sureda et d’Ultrera y séjournèrent jusqu’au moment où un « castell » fut élevé au village.
L’église paroissiale, jouxtant le nouveau château et mentionnée dans un acte en 1051 est dédiée à St-Assiscle et Ste-Victoire. Elle a cependant été reconstruite vers le XIVe siècle puis en 1733.
L’architecture du clocher-mur n’étant pas prévue pour accueillir une horloge, jugée indispensable par la population, la municipalité de 1879 a fait construire à ses côtés une tour-horloge en briques rouges.
A la fin du XIIIe siècle, la seigneurie de Sureda était entre les mains de Dalmau 1er de Castellnou. Elle passera plus tard aux Béarn de Foix puis à la famille d’Oms. Au XVe siècle, un moulin à huile « El Moli de la Sanch », dont subsistent des vestiges, fut construit sous Gaston de Foix et de Béarn.......