Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
REPORTEE EN RAISON DE MAUVAISES CONDITIONS METEOROLOGIQUES
Programme :
Samedi 26/09/20 Bivouac au pied du Cirque de CAGATEILLE
Dimanche 27/09/20 Circuit par l'ETANG DE LA HILLETTE (1797 m) et l’ETANG D'ALET (1904 m)
Dénivelé: 1000 m
Difficulté : bonne condition physique
Durée : 6h45
Equipement: Rando Equipement haute montagne.
Rendez vous:
Samedi à 13 heures piscine du Moulin à vent ou Baliar Centre (Sur la D117, 5 Km avant St Girons, prendre sur la gauche à la hauteur du "radar cathédrale") où je vous attends vers 15H50
Dimanche à 7H40 au parking du Cirque de Cagateille (980 m)
Carte : N°2048 OT Aulus les Bains au 1/25000.
Conditions : 3€ d’assurance pour les non licenciés FSGT
Merci de me faire part de votre participation
En cas de prévisions météorologiques défavorables une sortie de remplacement pourrait être proposée le dimanche. En pareil cas vous en serez avisés le samedi matin au plus tard (site http://www.potrandos.fr)
Début Juillet, nous nous sommes quittés par la descente bucolique de la vallée glaciaire du Mont Valier (Milouga, Muscadet) et avons laissé la vallée du Riberot pour se retrouver cette fin de semaine, toujours dans le Haut Couserans pour une rando plus intimiste puisque nous la partagerons avec 12 ours (officiellement recensés) sédentarisés dans le massif d'Ustou où la pitance est bonne et grasse (Cf. actualité de cet été).
Nous remonterons en voiture cette magnifique vallée d'Ustou (le Couserans compte 18 vallées qui démarrent de St Girons), ponctuée de granges traditionnelles, qui nous amènera au pied du cirque de Cagateille, considéré de l'avis même des Ariégeois non chauvins comme le 2ème plus beau Cirque glaciaire des Pyrénées derrière celui de Gavarnie.
Si en effectuer la boucle est bien le but de la journée, y ajouter les deux étangs, alors là, c'est le bonheur complet !!!!
Renseignements: Jean D 06 72 78 26 58
Une tradition solidement ancrée voudrait que «Trevillach » signifie « les trois villages », ce qui est une vérité historique mais une profonde erreur linguistique. Il y avait bien trois villages sur le territoire actuel de Trevillach. Sequera, Roquevert et Trevillach étaient trois agglomérations différentes, groupées chacune auprès de leur château.
Il faudra attendre la Révolution et la formation des municipalités modernes pour que ces trois lieux soient effectivement réunis.
Cependant, on est en droit de penser que, dès le XIVe siècle, les habitants de Sequera et de Roquevert ont abandonné leur village décimé par les pestes et l’insécurité permanente.
Le village est cité pour la première fois en 1026 sous la forme « Trivilanum ». Quant à son église dédiée à Saint-Martin, elle pourrait être mentionnée en 1109 parmi les diverses possessions de l’abbaye de Lagrasse où apparaît une église St Martin de « Triviaco ». Notons cependant que les chartres énumérant les biens de cette abbaye sont souvent des documents auxquels il faut accorder une confiance limitée......
C’est une randonnée pour les curieux que je vous propose ce dimanche.
Notre départ sera éminemment classique, sur le chemin de l’étang du Lanoux et la cabane de la Coma Joan,
Peu après sur la droite nous attend un sentier inattendu et peu fréquenté.
Nous découvrons en chemin les « Llacs de Coma d’Orlu » en longeant sereinement la Serra de les Xemeneies. Arrivés dans ce site remarquable, le Puig se dévoile à nous : la suite nous la construirons ensemble.
Il est l’un de ces sommets que l’on remarque peu, notre regard attiré par ses illustres voisins de quelques mètres seulement ses aînés.
Et pourtant c’est bien grâce à sa présence que l’Estany Blau reste habillé de son précieux névé tardif à l’ombre de son imposante silhouette rappelant l’échine pétrifiée d’un monstre des temps anciens…
C’est bien lui qui, scindant la haute vallée par son milieu, taquina longtemps le géographe en charge de statuer avec précision le lieu de naissance de la Têt (La Grava ou la Llosa ?)
Et bien voilà l’occasion de lui rendre un bel hommage, à la hauteur de sa discrétion, de son espièglerie, de sa beauté sauvage et de son altitude, ça va de soi…
Illustration: Aquarelle de Vincent Desplanche dont je vous invite à visiter le site https://www.flickr.com/photos/vincentdesplanche/albums
C’est en 1415 que par acte notarié, le seigneur de Sureda permet aux habitants de défricher et de travailler les terres en friches de la partie de terroirs appelés Las Dechs. La pratique du Tallat i sembrat permettra aux habitants de cultiver la terre pour leurs propres besoins.
Après la Révolution, ce droit d’usage est repris dans le Code Civil, mais ce n’est qu’en 1839 que la municipalité consent à distribuer des vacants communaux sous l’appellation Les Dechs.
Ces tallats étaient louées, à peu de frais, aux familles de Sorède, sur des terres communales, situées sur le piémont des Albères. Ces familles s’engageaient à les défricher et à les mettre en culture. La pente naturelle des parcelles après de longs et pénibles labeurs laissait place à des gradins de terrasses soutenues par des murets de pierres sèches.
L’avantage pour tout le village était de repousser le maquis de bruyères qui favorisait les risques d’incendie. De plus le gros gibier comme les sangliers était éloigné.
La plupart des chefs de famille qui entretenaient des tallats étaient employés à la fabrique de micocouliers, à la scierie ou dans des exploitations agricoles de la plaine. Sur les tallats, ils cultivaient la vigne, plantaient quelques arbres fruitiers comme les cerisiers, les pommiers et l’incontournable figuier à côté de la non moins incontournable citerne. En effet on ne compte qu’une seule source, celle du Pardal.
Aussi, ils installaient des citernes de pierre qui recueillaient les eaux lors des orages provenant des « feixes » (plates-bandes cultivées).
Sur chaque tallat était construit en pierres sèches, un abri ou « barraca » ou « casot », quand le toit était de tuiles pour y mettre leurs outils et de quoi réchauffer le repas apporté du village. Certains possédaient également une cheminée. Aucun abri n’est semblable à un autre. Ce sont des illustrations d’architecture rurale populaire.
Les tallats étaient surtout travaillés les dimanches et jours de fête, en famille, mêlant jeunes et anciens.
La pratique des tallats s’est éteinte avec l’exode rural et le maquis des bruyères a retrouvé tous ses droits et le temps a eu raison des abris.
Aussi, l’Association PASTOR, a restauré quelques abris et a fait le choix difficile, parfois plus de sept familles se sont succédées sur le même tallat, de mettre un nom de famille sur chacun d’entre eux afin de rappeler que les tallats ont été des lieux de vie et de travail et que la montagne de Sorède n’a pas toujours été seulement cet agréable lieu de promenade dont la découverte vous est proposée.
Après les rudes conditions hivernales du week-end dernier, pour nous rappeler que l’été se terminera dans quelques temps, le cours tranquille du réchauffement climatique peut reprendre son cours. Ce sera donc probablement avec un meilleur temps que nous pourrons gravir le Cambre d’Ase. Si ce sommet emblématique fait parti des classiques de notre département, la montée ici proposée nous fera sortir des sentiers battus. Nous commencerons tranquillement par la vallée d’Eyne, puis lorsque nous sortirons de la forêt, nous quitterons le sentier pour bifurquer par l’orri de baix, et monter hors sentier mais sans grande difficulté jusqu’à la crête, malgré un bon raidillon de plus de 500 m de dénivelé pour l’atteindre… La suite sera plus aisée pour arriver au sommet et profiter de cette sentinelle perchée entre Conflent et Cerdagne.
La vallée de Porta s’étire jusqu’à la Portelle Blanca d’Adorra, ancien chemin des Bons-hommes. Elle nous accueillera pour le bivouac au niveau de la cabane pastorale. Le lendemain, l’ascension empruntera un chemin d’estive à flanc jusqu’à la Jasse de La Cabaneta. Puis, par degrés et passages de cols, nous atteindrons la crête et le sommet offrant une vue panoramique. Le retour variera selon le temps ou les forces restantes.
Les 2/3 de la randonnée se déroulent hors sentier sur pente raide couverte de gispet. Les bâtons seront alors d’une grande utilité.
c'était la dernière randonnée avant la pause estivale.
Le confinement sanitaire ayant bouleversé le programme, le POT vous propose une randonnée supplémentaire ce dimanche. Après les dernières randonnées montagnardes, nous vous proposons de cheminer vers des contrées moins abruptes, mais non moins sauvages, dans les Garrotxes. Sansa, petit village niché au fond de la vallée, est une entrée naturelle du massif du Madres. Ce massif isolé, est riche d’une faune variée, protégée par de nombreuses réserves naturelles. Et le sommet, malgré son altitude relativement modeste offre une très belle vue à 360 °. Etant donné les élections municipales en cours, la fin de la rando est prévue avant 16 h pour pouvoir voter avant 18 h
Cet itinéraire permet de gravir rapidement un joli sommet qui domine l’étang du Lanous et les Pyrénées si le temps le permet.
Après une montée boisée vers l’étang de Font Vive, il rejoint une portion du tour du Carlit en balcon jusqu’au barrage de l’étang du Lanous. De là, le dénivelé s’accentue et le sommet du pic de la Coma d’or est atteint par des pentes herbo-caillouteuses.
Le retour s’effectue par une crête facile plein sud qui rejoint le lac par la porteille du Lanous et son rec. La suite par le même chemin qu’à l’aller.