Il y a 17 photos transférées
Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
C’est en l’an 981 qu’apparaît la première mention écrite de Banyuls, sous la graphie de Balneum. Le roi de France Lothaire, fils de Louis IV, concédait alors les terres désertiques du lieu au comte d’Empuries-Roussillon.
Un siècle plus tard, le nom est modifié, devenant Bannils de Maritimo, sans doute pour différencier de l’autre Banyuls, Banyuls dels Aspres. En 1674, le lieu se nomme Banyuls del Marenda.
En toponymie, le nom de Banyuls renvoie toujours à la présence d’un étang. Il s’agit ici de la Bassa, un marécage formé par l’embouchure de la rivière Baillaury (anciennement Vallauria) et qui fut asséché en 1872. Quant au terme Marenda, il ne s’agirait pas de l’équivalent de « maritime », contrairement aux idées reçues. Ce toponyme se retrouve en France dans les lieux bien éloignés de la mer, comme en Auvergne par exemple. Ce nom a pu désigner autrefois un marais, plus que le bord de mer...
...A Banyuls où la vigne est reine, ce qui frappe le visiteur ce sont les coteaux pentus et morcelés par des terrasses étroites où toute mécanisation est impossible. Et aussi les murettes en schiste, il y en aurait 6000 km sur le territoire, entrecoupées par les canaux d’évacuation d’eaux pluviales selon un schéma dit « peus de gall » (pattes de coq).
Ce qui confère au viticulteur sculpteur un statut spécial dans la corporation. Chaque jour le vigneron a appris à domestiquer davantage cette liane vivace qu’est la vigne afin d’enrichir nos verres de tous les arômes. Leurs vignes, depuis toujours, sont l’objet de soins particuliers, constants et si leur vin est l’un des meilleurs du Roussillon, c’est un juste retour des choses...
Départ au village de Thuir d’Evol ,le Cami Ramader démare après le village dans un cadre boisé verdoyant. Un parcours en balcon longeant le torrent d’Evol qui descent du Gorg Négre. Avec un passage au refuge de la Mouline et au Cortal de les Quieu , nous finirons au Pla de la Valletta ALT 1735 m , ou nous prendrons le repas sur un vaste plateau herbageux calme et abrité. Le retour se fera par le Coll du Portus, descente par la forêt ou nous quitterons celle ci pour prendre un sentier avec une vue majestueuse jusqu’au ruines du château d’Evol.
L’ermitage est situé sur une colline à 300 m d’altitude, à 5 km au nord de Céret en empruntant la route de Llauro, sur la rive gauche du Tech.
Le pays catalan est particulièrement riche en églises paroissiales, en ermitages dédiés à Notre-Dame (près d’une centaine) au point que l’on a pu dire que le Roussillon était « le Jardin de Marie ». Mais, beaucoup de ces ermitages sont des sanctuaires de dévotion créés à la suite d’un vécu, d’un évènement, d’un miracle, du passage plus ou moins historique d’un saint personnage, et dans nombre de cas, de la découverte (de l’invention) d’une statue de la Vierge.
En réalité l’origine de beaucoup de ces sanctuaires s’explique par la volonté de christianiser des lieux sacrés, d’origine païenne.
Le choix de l’emplacement de ces lieux est très varié. Certains ermitages sont retirés en un lieu sauvage et aride comme Notre-Dame de Pena juché sur un sommet dominant une falaise vertigineuse ou N-D de Vie surplombant la vallée de la Têt. D’autres édifices pieux nichent dans un vallon plus riant, dans un écrin de verdure : N.-D. de Coral, la Salud, Juhègues sont ombragés de hauts platanes, N-D de Consolation de marronniers, tilleuls…ou se trouvent dans des
sites à la vue dégagée offrant une vue panoramique imprenable. Ils jouent le rôle de vigie : Força Real, N.D. du Château, StMartin de la Roca....
C’est une erreur de transcription scripturale qui est à l’origine du non-sens faisant de LaTour-de-France un administratif Latour-deFrance alors que l’on sait que le village tient son nom de sa tour médiévale. Vers l’an 873, le pays de Fenouillèdes ou « pagus Fenolientensis » ne forme qu’une viguerie, séparée du comté de Rasès mais ne constituant qu’un seul domaine avec lui. Ce comté de Rasès était possédé en commun par Wilfred le Velu, comte de Barcelone, Miron, comte de Roussillon, son frère, et par les deux frères Oliba I et Acfred I, comtes de Carcassonne. Comme on sait que les comtes de Barcelone et ceux de Carcassonne sont de la même famille, on a pu en déduire que, à la suite d’un partage familial, le territoire fut scindé en deux, créant d’un côté le pays de Rasès et de l’autre le comté de Fenouillèdes. Vers 930, le comté appartient à Seniofred, comte de Barcelone qui, par testament, le cède à son frère Oliba Cabreta, également comte de Cerdagne. En 990, c’est Bernard Taillefer, comte de Besalu, qui hérite de son père Oliba le comté de Fenouillèdes.
C’est donc vers 900 qu’une modeste bourgade regroupe ses maisons sur un promontoire schisteux dominant le cours de l’Agly. Très vite, de par sa position stratégique, le village est doté d’une puissante tour, la Tour de Triniac, qui donne son nom au village, puis d’un château et de fortifications...