Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
la villa Fictorio est mentionnée dès 990 et le castrum de Fitorio en 1271. Fitou était la 1ère place que les Espagnols rencontraient après avoir franchi la frontière. Ce redoutable privilège valut à la région d’être régulièrement ravagée jusqu’au milieu du XVIIème siècle. Installé sur l’éperon rocheux qui domine le village, le château n’a rien de médiéval encore moins d’une forteresse. Comme le montrent les fentes à mousquet, il fut construit lors des guerres des XVIème et XVIIème siècle lorsque Fitou devait surveiller la voie d’invasion nord sud située au pied des Corbières et jouait un rôle de sentinelle avancée pour la forteresse de Leucate. Fitou présente la particularité d’être un village construit dans une combe au-dessus de laquelle existe un espace géologiquement exceptionnel appelé le « Pla de Fitou ».Cet espace comporte deux cuvettes au sol argileux- donc peu perméable- qui retiennent les eaux pluviales de l’hiver et qui les restituent durant les étés torrides. Les recherches géologiques et archéologiques menées sur le site ont conclu à l’existence d’un lac et d’une présence humaine durant la préhistoire. L’aménagement et l’assainissement des lieux furent certainement l’œuvre des romains experts dans l’approvisionnement et le traitement de l’eau. Le village actuel de Fitou n’a réellement été fondé que sous la dynastie carolingienne, lors de la mise en place de l’organisation féodale par Pépin le Bref et Charlemagne. Les deux souverains eurent deux priorités : asseoir l’autorité de l’Eglise et tisser une trame administrative performante dans les lointaines contrées de leur état...
EN REMPLACEMENT DE LA RANDONNÉE PRÉVUE DANS LE DONEZAN C'EST UN PARCOURS DANS LA FORÊT DE BOUCHEVILLE AU DÉPART DE FENOLHET QUI NOUS A ETE PROPOSÉ.
LE REFUGE DU GAI SOURIRE NOUS A ABRITE LE TEMPS DU REPAS PRES DU FEU
La neige tombée abondamment nous a offert un paysage féerique Un vrai régal des yeux.
LES PHOTOS SONT CONSULTABLES
Le point de départ de cette randonnée est le premier parking en terre de las Ribes avant d'arriver aux gorges. Nous commencerons par une bonne descente vers les rives de l'Agly pour rajouter du dénivelé et éviter une portion de route. Une fois arrivés aux berges nous attaquerons la première petite montée vers l'oratoire en bord de route en empruntant le GR36 puis le GR367A. Une fois arrivé au second parking en béton commence alors le spectacle des gorges du Galamus. Si le passage est ouvert nous traverserons le magnifique ermitage de Saint-Antoine de Galamus Cet site aurait commencé à être aménagé au XVème siècle, la chapelle a été édifiée en 1782 et la réhabilitation contemporaine a débuté en 1843. Après ce passage nous retrouverons la route creusée dans la roche en 1892 à l'instar de l'Agly en sculptant ses gorges. Vingt minutes de magnifiques paysages. Une fois arrivés à la frontière avec l'Aude nous quitterons la route pour une montée très soutenue. Les bâtons de randonnée sont conseillés car le sentier en sous-bois humide est glissant et abrupt jusqu'au col Das Souls où nous retrouverons le GR367. Par la suite le chemin devient plus favorable et sec, après une courte descente, la montée sera plus douce jusqu'au Pech d'Auroux où nous attendent de jolis panoramas sur les Fenouillèdes et le massif du Canigó. Selon le temps et surtout le vent, le repas seras pris soit près du sommet soit en contrebas au pla de Brézou plus à l'abri des éléments. Nous effectuerons la dernière longue descente en empruntant le GR36. Afin d’éviter le dernier tronçon de route nous effectuerons une dernière montée un peu plus longue pour retrouver une piste qui nous ramènera sur la route à proximité de notre parking initial.
Modeste bourgade agricole encore en 1927, Tautavel a changé de statut dans les années 70, avec la découverte de l’homme le plus vieux d’Europe.
Il était une fois un village roussillonnais que rien ne semblait distinguer des autres. Et puis un jour, un savant paléontologue et aussi pharmacien à Perpignan, du nom de Joseph Farines, né à Espira de l’Agly le 12 juillet 1792, découvre en 1829 dans une grotte dénommée « l’Argou » (sans doute une déformation phonétique de l’Arago d’aujourd’hui) une dent fossile et des ossements du genre rhinocéros. On trouve une trace écrite des travaux et découvertes de Farines dans les bulletins de la Société philomatique de Perpignan édités entre 1820 et 1830.
A l’époque, les moyens mis à la disposition des chercheurs sont dérisoires, le passé n’intéressant que peu de monde et l’état d’avancement de la science ne permet pas de dater avec précision l’âge des trouvailles. Néanmoins, le site est répertorié et mis en attente de recherches organisées.
Les années passent et, en 1964, le professeur Henry de Lumley ouvre le chantier de fouilles qui se poursuivra chaque année pendant quelques mois. Puis vient ce jour de juillet 1971 où un crâne humain vieux de 450.000 ans est mis à jour, donnant naissance à « L’Homme de Tautavel ».
En quelques années, le site sera connu du monde entier. D’après l’Universitaire Cyr Descamps, notre compatriote Jean Abelanet -docteur en Histoire et en Préhistoire- a joué un rôle éminemment conséquent dans la « mise en évidence du remplissage archéologique de l’Arago ». Il sera d’ailleurs Conservateur du Musée de Tautavel de 1978 à 1990.
Aujourd‘hui, la grotte de « L’Homme de Tautavel » est l’un des plus importants gisements préhistoriques du monde et les travaux de fouilles continuent sous l’égide du Centre Européen de Recherches Préhistoriques crée en 1992 et dont le président est Henry de Lumley...
Pour cette randonnée automnale nous retrouverons les Garrotxes aux confins du Conflent. En catalan, une garrotxa est une terre dure, rugueuse et ingrate, la région est donc restée préservée , sauvage et naturelle.
Nous partirons du petit hameau de Talau, cette ancienne commune a vu sa population divisée par dix de 1826 à 1982 (passant de 150 à 15 habitants) avant de fusionner avec Ayguatébia. Une première montée peu soutenue en lacets nous permettra de rejoindre la crête de la Serra del Bac au niveau du pic de l'Home. La suite de la montée sera presque en ligne droite en longeant la crête, une montée régulière en douceur avec quelques courts rampaillous et des replats à la collada del Tort et au pla del Toll.
Le repas ne sera pas pris au sommet arrondi de la serra Clavera mais un peu plus en contrebas à l’abri du vent et avec un plus beau panorama sur le massif du Canigou. Pour la première partie de cette descente nous emprunterons le célèbre chemin Vauban qui rejoint Villefranche de Conflent à Mont-Louis. Nous basculerons alors de la forêt domaniale de Clavera vers la forêt domaniale des Llançades.
Nous quitterons ce sentier Vauban en empruntant une première piste en légère montée pour traverser le ravin du torrent de Barbot. Le suite de la randonnée sera alors en hors sentier, avec une descente plus abrupte longeant la serra de les Esquerdes puis en empruntant des tires forestières pour retrouver une autre piste. C'est par l'ancien chemin d'Olette que nous finirons notre randonnée, en léger faux plat montant jusqu'à l'ancien hameau de Moncles puis en faux plat descendant jusqu'à Talau pour une boucle aboutie.
Le village parait bien triste quand on le traverse : façade abîmée, maisons abandonnées, on se demande même pourquoi Serdinya vit encore. Et puis il suffit de garer son véhicule sur les quelques petits parkings au début et à la fin du village pour mieux le comprendre.
En fait, en le traversant, on ne voit qu'une partie peu fréquenté par les habitants, qui vivent face au Soleil, côté Sud. Quelques petites rues très escarpées descendent vers le coeur du village et rencontrent une rue transversale qui longe la Nationale mais en contrebas. Totalement invisible du haut, elle est plutôt agréable et curieusement on n'entend pas trop la route.
Tout en bas il y a une place centrale en forme de cercle. Elle est arborée et dispose d'une fontaine, d'une aire de grillade, et même d'un parking souterrain. C'est surprenant, on ne s'y attend pas, et pourtant, c'est bien la preuve d’un village dynamique, qui organise des festivités et possède des associations. De l'autre côté de la Têt, se trouve le village primitif et l'église paroissiale.
Il y avait à Serdinya une église paroissiale dont le village était sur la rive droite et un hameau tout proche, sur la rive gauche. Ce hameau était considéré comme un second village (Secundinianum), qui a donné au XIe siècle Segondaniano, puis Sechdeniano au XIVe et enfin Seddiniano au XVIe, puis Serdinya de nos jours.
L'histoire de Serdinya commence durant la période romaine. En 121 avant JC les troupes romaines envahissent le Roussillon et remontent vers la Cerdagne. Peu à peu ils structurent la région et construisent de grandes voies de communication.
La Via Confluentana reliait la plaine à la Cerdagne (l'ancêtre de la RN116), elle était régulièrement parsemée de gîtes d'étape pour faire reposer les voyageurs et leurs chevaux. Serdinya était l'une de ces étapes....
Après les hauts sommets de la fin d’été, nous allons commencer à descendre en altitude, avec les premiers froids qui annoncent l’hiver qui approche. C’est ainsi que notre route va nous mener dans les Pyrénées Audoises, et plus précisément dans le Pays de Sault, gravir le Picou Negre. Ce dernier est un des sommets secondaires situé au sud de ce « Pays », surplombant la forêt domaniale de Rébenty. Il s’agira en conséquence d’un itinéraire bucolique parsemé de prairies et de forêts, qui nous mènera vers un sommet bien dégagé où la vue vaut bien le détour, malgré son altitude modeste. S’il s’agit d’un itinéraire sans difficultés particulières, je vous invite cependant à faire attention aux chaussures, le terrain risque d’être par endroit boueux.
REPORTEE EN RAISON DE MAUVAISES CONDITIONS METEOROLOGIQUES
Programme :
Samedi 26/09/20 Bivouac au pied du Cirque de CAGATEILLE
Dimanche 27/09/20 Circuit par l'ETANG DE LA HILLETTE (1797 m) et l’ETANG D'ALET (1904 m)
Dénivelé: 1000 m
Difficulté : bonne condition physique
Durée : 6h45
Equipement: Rando Equipement haute montagne.
Rendez vous:
Samedi à 13 heures piscine du Moulin à vent ou Baliar Centre (Sur la D117, 5 Km avant St Girons, prendre sur la gauche à la hauteur du "radar cathédrale") où je vous attends vers 15H50
Dimanche à 7H40 au parking du Cirque de Cagateille (980 m)
Carte : N°2048 OT Aulus les Bains au 1/25000.
Conditions : 3€ d’assurance pour les non licenciés FSGT
Merci de me faire part de votre participation
En cas de prévisions météorologiques défavorables une sortie de remplacement pourrait être proposée le dimanche. En pareil cas vous en serez avisés le samedi matin au plus tard (site http://www.potrandos.fr)
Début Juillet, nous nous sommes quittés par la descente bucolique de la vallée glaciaire du Mont Valier (Milouga, Muscadet) et avons laissé la vallée du Riberot pour se retrouver cette fin de semaine, toujours dans le Haut Couserans pour une rando plus intimiste puisque nous la partagerons avec 12 ours (officiellement recensés) sédentarisés dans le massif d'Ustou où la pitance est bonne et grasse (Cf. actualité de cet été).
Nous remonterons en voiture cette magnifique vallée d'Ustou (le Couserans compte 18 vallées qui démarrent de St Girons), ponctuée de granges traditionnelles, qui nous amènera au pied du cirque de Cagateille, considéré de l'avis même des Ariégeois non chauvins comme le 2ème plus beau Cirque glaciaire des Pyrénées derrière celui de Gavarnie.
Si en effectuer la boucle est bien le but de la journée, y ajouter les deux étangs, alors là, c'est le bonheur complet !!!!
Renseignements: Jean D 06 72 78 26 58
Une tradition solidement ancrée voudrait que «Trevillach » signifie « les trois villages », ce qui est une vérité historique mais une profonde erreur linguistique. Il y avait bien trois villages sur le territoire actuel de Trevillach. Sequera, Roquevert et Trevillach étaient trois agglomérations différentes, groupées chacune auprès de leur château.
Il faudra attendre la Révolution et la formation des municipalités modernes pour que ces trois lieux soient effectivement réunis.
Cependant, on est en droit de penser que, dès le XIVe siècle, les habitants de Sequera et de Roquevert ont abandonné leur village décimé par les pestes et l’insécurité permanente.
Le village est cité pour la première fois en 1026 sous la forme « Trivilanum ». Quant à son église dédiée à Saint-Martin, elle pourrait être mentionnée en 1109 parmi les diverses possessions de l’abbaye de Lagrasse où apparaît une église St Martin de « Triviaco ». Notons cependant que les chartres énumérant les biens de cette abbaye sont souvent des documents auxquels il faut accorder une confiance limitée......
C’est une randonnée pour les curieux que je vous propose ce dimanche.
Notre départ sera éminemment classique, sur le chemin de l’étang du Lanoux et la cabane de la Coma Joan,
Peu après sur la droite nous attend un sentier inattendu et peu fréquenté.
Nous découvrons en chemin les « Llacs de Coma d’Orlu » en longeant sereinement la Serra de les Xemeneies. Arrivés dans ce site remarquable, le Puig se dévoile à nous : la suite nous la construirons ensemble.