Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Nous partirons de la station de Formiguères (1763 m), pour atteindre la Serra de Mauri (2392 m). Puis nous suivrons le tracé du GR Tour des Pérics. Du haut du Mortiers remarquable vue à 360° sur les sommets de l’Ariège, le Pic de l’homme mort et sur les Pérics. Retour par le même itinéraire avec une petite variante par le col de l’homme mort.
Pour ceux qui ont une luge pelle à neige nous vous assurons quelques descentes amusantes.
Le site de Reynès était déjà habité entre le néolithique (-5000 av J-C) et le chalcolithique (-2000 av J-C).Des fouilles archéologiques à la Cova de la Dona ont permis de trouver des fragments de poteries, une petite hache de pierre verte polie, des éléments d’un ou plusieurs colliers et un poinçon en os poli.
Un dolmen, pillé et ruiné, est signalé dans le nord de la commune au lieu-dit Camp d’En Seris non loin de la chapelle Notre Dame de la Roure.
Durant la domination romaine, il était une étape sur la Via Vallespiri qui reliait la plaine aux thermes d’Aquae Calidae (Amélie-les-Bains).
Reynès comporte une multitude de lieux-dits : le village proprement dit et plusieurs hameaux : le Pont, Le Vila, Saint-Paul, La Cabanasse, La Farga… et le tout récent Vert-Vallon.
La mention la plus ancienne du site de Reynès date de 988, sur un acte de donation d’une vigne au monastère d’Arles. Le Vallespir faisait alors partie du comté de Besalù.
Le petit village de Reynès est groupé à la base méridionale d’un cône, isolé au milieu de la vallée, entre les ruisseaux de Can Guillet et du Llargo. C’est au sommet de ce cône que veillait le château, comme en témoigne un reste de mur très épais, long de 7 à 8 m, percé de deux petites ouvertures en forme de meurtrière rustique.
Beaucoup plus bas, dominant de peu la maison la plus haute du village, on voit une très grande bâtisse en ruines, étayée de solides contreforts, percée de fenêtres rectangulaires en pierre de taille ; celle-ci est désignée comme étant lo castell.
Comme de nombreux villages à cette période, Reynès était protégé par un château construit au XIe siècle et appartenant au comte de Besalu. En 1111, le comté fut intégré à la maison des comtes de Barcelone puis par mariage dépendra du comte-roi d’Aragon.
La généalogie des seigneurs de Reynès nous est inconnue, si ce n’est un dénommé Alexis d’Albert qui, en 1600 accorde la construction d’une forge (d’où le vocable Farga de Reiners)...
Le pic du Bernard Sauvage au départ du Col de Jau par la Glèbe en remplacement du Pilo de la Miranda
Le couvre-feu nous impose des gymnastiques horaires et l’adaptation de nos
randonnées. Le massif du Madres répond à ces exigences, avec l’avantage d’être une
valeur sûre quant à la neige. Nous partirons de l’ancienne station de ski du col de
Jau, puis nous monterons vers le refuge du Callau, malheureusement à l’abandon. De
là, d’anciens chemins d’estives nous mèneront jusqu’à l’orri de la Rouquette, et la
crête nous guidera vers le Piló de la Mirande, en passant par le pic de la Roqueta (ou
Rouquette). Sur les hauteurs, la position avancée du massif nous permettra
d’apprécier la vue dégagée, si la tendance météo se confirme.
Le nom découlerait de l’ancien occitan qui désignait une taxe dont devaient s’acquitter ceux qui souhaitaient pêcher sur les terres du seigneur. Le village se trouve au bord d’un étang. Il est cité sous l’appellation Palma dans un document de 814.
Il existe une autre thèse qui fait dériver le toponyme du latin palma (= branches, jeunes bois).
Durant la préhistoire et durant l’Antiquité, le cordon littoral sableux qui cerne l’étang de La Palme n’était pas encore formé. Le site de l’actuel village se trouvait donc en bordure de mer.
Dès 805, Charlemagne fit don du site de l’actuel village à la prestigieuse abbaye bénédictine de Lagrasse. A la même époque le lieu-dit Saint Pancrace devint le fief de la maison seigneuriale de Narbonne.
Des textes datant de 814 attestent de l’existence d’un lieu de culte « palma cella » dédié à Saint Jean l’Evangéliste. Au XIe siècle un château appartenant à la puissance ecclésiastique fut construit près de l’église Saint Jean. Il aurait abrité un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Lagrasse.
Le village s’est constitué au XIIe siècle autour de ce lieu de prière. La petite chapelle s’avéra trop petite pour dispenser le besoin de spiritualité locale. C’est ainsi que l’église actuelle fut appelée à remplacer le vieil édifice. Sa consécration intervint en 1147.
En 1206 le vicomte de Narbonne aurait donné en fief le site de Saint Pancrace à un certain Amiel d’Auriac. Ce dernier était apparenté à la puissante famille seigneuriale de Termes. Il reste encore en ce lieu une chapelle du Xe siècle.
L’actuel territoire de la commune était partagé entre deux seigneurs l’abbé de Lagrasse et Amiel d’Auriac.
La croisade des Albigeois (1209-1213 et 1226-1229) épargne La Palme. La protection de l’archevêque s’avéra déterminante. Le village devint le siège d’un archiprêtré en 1254 qu’il perdra le siècle suivant au profit de Roquefort les Corbières (1318)....
[rouge]Pour se
Nous monterons par le sentier qui contourne le pic de Cucurucull (1885 m), il monte d’une façon soutenue mais régulière dans un très joli sous bois. Arrivés aux collets d’Avall où la vue s’élargit sur les sommets alentour, nous poursuivrons sur la piste pour arriver au col Mitjà.