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Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Le pic de Bentaillole fait partie de ces sommets injustement peu connus avec son altitude de 1965m adossé à son frère jumeau l'Ourtiset culminant à 1933m.
Nous cheminerons en partant du silencieux village de Campagna-de-Sault, jusqu’à la jasse du Clôt du Gourg et en frôlant le petit sommet du Bac du Campeil nous atteindrons par une crête débonnaire le Pic de Bentaillole.
La descente se fera par le col de Seillis où une descente sportive nous mènera de la Borne rouge à notre point de départ.
Les 30 avril et 1er mai 1794, Montesquieu fut le théâtre d’une bataille entre les troupes françaises et espagnoles dont l’heureuse issue pour nos soldats permit d’enlever le camp de l’armée espagnole et de la rejeter de l’autre côté des Pyrénées, libérant ainsi le sol national.
Après l’exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, le roi d’Espagne Charles V qui, jusque-là était resté neutre vis-à-vis de la France, ne put que briser les fragiles et derniers liens qui le retenaient. Les premiers symptômes d’hostilité se manifestèrent : prohibition des écrits français, mauvais traitements à nos nationaux, assistance aux émigrés… C’est dans ces conditions que le 7 mars 1793, la Convention déclara solennellement la guerre à l’Espagne.
Au mois d’avril, débouchant par Saint-Laurent de Cerdans et le col de Portell, l’armée espagnole, commandée par le général Ricardos, dévale dans la plaine le long du Tech jusqu’à Palau del Vidre… Prats de Mollo, Fort-les-Bains, Le Boulou puis Bellegarde tombèrent.
La chute de Bellegarde ouvrait à l’invasion la grande route de France et les troupes de l’armée de Ricardos se déployèrent jusqu’à Perpignan et Peyrestortes. L’avance fut stoppée devant Perpignan par le général Dagobert à la bataille du mas Ros au Serrat d’en Vaquer. Cette journée fut le Valmy des Pyrénées.........
Le Pays de Sault fait partie de ces endroits où l’on revient toujours avec plaisir car il allie l’authenticité de la vie en moyenne montagne à des possibilités multiples de randonnées raquettes dans un environnement sauvage. Puisque l’an dernier, nous avons pu arriver au Pic Fourcat, cette année, ce sera le Pic de Serembarre qui sera notre objectif. Il a aussi tous les atouts qui garantissent une belle randonnée, avec des paysages et un relief variés, ainsi que de larges crêtes dégagées. La veillée, au gîte de Comus, haut lieu apprécié des amoureux des Pyrénées, devrait être l’occasion de passer comme à chaque fois une bonne soirée.
Autour du Grand Rocher : Les fouilles réalisées avant la mise en eau du lac montrent que l’activité humaine était implantée d’abord sur la rive gauche de l’Agly puis se déplace au Moyen-Age sur la rive droite à l’emplacement de l’ancien cimetière. Elle se rapprochera par la suite pour des raisons de sécurité au «Grand Rocher» (ker magna) d’où le nom du village.Le nom s’est en effet formé sur une racine pré-indo-européenne Kar ou Kar ou Quer désignant un rocher et many venant du latin magnus signifiant grand.C’est sur celui-ci qu’est érigé le château fort autour duquel se regroupera le village. Le château est cité en 1307 (castrum de Caramanho).La 1èremention connue du village remonte à 1085 alors que l’existence d’une famille seigneuriale est attestée en 1242. Cette année-là, Huguet de Caraman est l’un des principaux chevaliers de la vicomté de Fenouillèdes . . .
Le pays du Donezan occupe une belle place dans notre coeur d’amateurs d’espaces sauvages et de montagnes propices à la pratique de la randonnée raquettes. A la fois isolée et proche de Perpignan, cette enclave ariégeoise limitrophe des P.O. et de l’Aude a une histoire et une géographie singulière, avec notamment un rude micro-climat bien utile à la présence de la neige. Le Tarbésou en est un des classiques, qui par sa topographie est relativement facilement accessible, moyennant quelques efforts et de bonnes conditions météo. Dans tous les cas, de nombreuses variantes plaisantes s’offriront à nous.
Posée sur les flancs du massif des Albères, dominant la mer et la plaine du Roussillon, l’ermitage Notre-Dame de Vie a été construit au XVIIe siècle.
L’ermitage est construit sur un lieu-dit portant le nom de Sainte-Madeleine. Le personnage bénéficie d’une grande vénération sur les rivages méditerranéens car Marie-Madeleine, fuyant les persécutions romaines, serait venue terminer sa vie en ermite dans la Sainte-Baume (sainte grotte) en Provence. Originaire de Magdala en Galilée, cette disciple de Jésus est, selon les Evangiles, le premier témoin de la résurrection du Christ.
Le nom figure dès 1292 sur le Capbreu d’Argelès. Il est mentionné en 1688 sous la forme « Hermita de Santa Magdalena ». Notre-Dame de Vie n’apparaît qu’au XVIIIe siècle.
Il a été restauré par l’Association des ermitages d’Argelès qui en assure la pérennité. Situé sur un site classé depuis 1944, entouré de chênes lièges et d’érables méditerranéens, le bâtiment principal se compose d’un sanctuaire au rez-de-chaussée et du logement de l’ermite à l’étage.
Le mur sud de l’édifice est bâti sur le rocher. Sous un arceau pratiqué dans l’épaisseur du mur figure la statue de Sainte-Madeleine en méditation dans une position semi-allongée devenue traditionnelle.
En face, sous l’arceau opposé, l’autel du Christ. Dans le sanctuaire de nombreux ex-voto sont dédiés à Sainte-Madeleine et à Notre-Dame de Vie dont de rares ex-voto maritimes.
Au départ l’esprit de cette journée était de proposer une randonnée découverte de la raquette pour tous mais vu l’absence de neige et son état de neige dure, je vous propose d’en faire une sortie classique pédestre avec des passages peut-être un peu glissants.
Après avoir passé la chapelle romane de Sant-Marti-d’Envalls (1570m) autrefois refuge hospitalier nous passerons par la cabane de Nescale et nous poursuivrons par la montée de la Pleta des Escaldes.
De la source des tres Font nous arriverons en franchissant une bute à la Pleta dels Llops pour trouver le refuge de Veirat avec en toile de fond les sommets du Carlit et les pics Col Roigt et Perics…Le retour si le temps nous le permet se fera en basculant sur le Rec del Mesclan d’Aigues où nous passerons rive gauche pour rejoindre notre point de départ.
Dès la sortie du village de Formiguères sur la route menant aux pistes de ski et juste avant l’Estany de l’Oliva, nous emprunterons la piste longeant la rive gauche du ruisseau de la Lladura. Après une petite demi-heure de marche sur un profil de fond de vallée nous traverserons le ruisseau pour nous hisser sur la Jaça de Ganyada. A partir de là, la montée se fera à travers bois jusqu’à la côte 2100 où nous déboucherons sur la crête menant droit au sommet.
Avant-poste du massif du Péric, ce belvédère à la vue parfaitement dégagée, nous offrira un formidable panorama à 360° sur les sommets environnants. Par la crête débonnaire filant sud-ouest, nous irons chercher le meilleur itinéraire pour accéder au creux du vallon de Les Tres Fonts. En cas de mauvaises conditions pour y faire la pose méridienne, la Cabana dels Pastors située deux-cent-cinquante mètres sous le sommet, pourra nous accueillir à l’abri avant de redescendre vers les Camps de Vallsera et retrouver la Lladura qui nous guidera jusqu’aux voitures.
C’est en l’an 960 qu’apparaît la première mention écrite du village. Il s’agit d’un document dans lequel il est stipulé que le comte de Cerdagne Seniofred, ayant en charge la vicomté de Fenouillèdes, cède par testament ses possessions de Sournia à l’abbaye de St-Michel de Cuxa. Quant à l’origine du nom, rien n’est tout à fait certain, les historiens étant en désaccord au niveau de la localisation d’une forteresse nommée Sordonia en 673.
Cependant, Jean-Patrick Bénézis, de Sournia, a étudié en détail l’itinéraire des armées du roi Wisigoth Wamba remontant d’Espagne pour rejoindre Narbonne, afin de soumettre des conjurés voulant se séparer du royaume. Parmi les trois voies suivies, la troisième doit, « à travers la vallée du Sègre, investir les citadelles de Cirritiana(Cerdagne), pénétrer dans la vallée Tetis(Têt) et s’emparer d’une forteresse nommée Sordonia ». J-P Bénézis, s’appuyant sur le fait qu’il existe à Sournia des preuves que la cité était une voie de passage déjà fréquentée bien avant les Wisigoths, partage ainsi l’avis du géographe Charles Walkenaer qui dit que « l’antique Sordonia n’est autre que Sournia ». A noter ici que l’orthographe du nom a subi par la suite quelques modifications : Sornianum, Sournham, Sornhe, Sorne et enfin Sournia.......
Le départ de la randonnée se fera à l’entrée du village de Serdinyà au parking sur la droite (538m alt).
Nous passerons par les ruines de la Guardia, et le mas Marignans, puis le hameau et église de Flassa.
C’est une magnifique balade qui nous offre des superbes vues sur les sommets du Conflent, et sur le massif du Canigó, exposée au sud très ensoleillée et abritée de la Tramontane, sur le chemin nous trouverons de très jolies bergeries, nous observerons aussi des rapaces qui survolent ce versant.
Nous prendrons le repas au Cortal del Soler Alt 1420 m avec un panorama exceptionnel.
Retour par le refuge de Roca Fumada et descente par la forêt.