Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Afin de boucler notre belle année 2021, mais un peu perturbée par la situation sanitaire, quoi de plus réjouissant que d’aller se ressourcer dans la réserve naturelle de la Maçana.
En partant du village de La Vall nos pas nous guideront du roc de les Medes vers le col des Trois Hêtres (ou Tres Faigs) où par un magnifique sentier, nous rejoindrons la barraque des Colomates, avec une pause restauratrice à la clé.
Le retour se fera en passant par le guet médiéval de la Maçana ou nous rejoindrons notre point de départ.
Pour cette rando de fêtes de fin d'année, nous irons chercher un peu de douceur méditerranéenne en retrouvant la sublime Costa Brava et les non moins charmantes Albères.
Le départ sera donné du village de Port-Bou, si étymologiquement cela signifie « port de Pêcheurs », la commune est plus connue pour sa gare internationale qui a beaucoup perdu de son lustre d'antan.
Le premier sentier surplombera le récent port de plaisance, puis nous entamerons notre première ascension soutenue pour atteindre le Puig del Claper qui surplombe d'impressionnantes falaises au-dessus de la Méditerranée. Dans cette zone nous découvrirons différents bunkers construits sous Franco, sans raisons rationnelles, au lendemain de la chute des nazis à Paris. Au coll del Frare nous aurons la chance d'emprunter le GR92 sur une portion en terrasse avec de magnifiques vues sur les stations balnéaires de Colera et de Port de la Selva, ainsi que sur le Cap de Creus.
Nous quitterons le GR pour remonter sur la ligne de crête au niveau du Puig del Falco. Une petite descente nous mènera alors au col éponyme.
Le chemin se dressera à nouveau tout doucement avec une piste jusqu'au col de las Llaceres. Un chemin plus délicat va se présenter pour franchir le Puig del Colom. Par la suite nous retrouverons des chemins plus confortables avec des pistes qui nous mèneront au Pla del Ras et le Coll des Rumpissar.
A partir de là nous effectuerons un aller-retour vers la tour del Querroig point culminant de notre rando. C'est à côté de cet ensemble de fortifications médiévales en ruine que nous effectuerons la pause déjeuner.
Après avoir rejoint à nouveau le Coll des Rumpissar, pour la descente nous emprunterons le chemin Walter Benjamin. Il s'agit réellement de l'itinéraire suivi par le critique littéraire en septembre 1940 pour fuir la menace nazie et le régime complice de Vichy. Ce chemin nous ramènera à Port-bou, où le philosophe a tragiquement mis fin à ses jours le 26 septembre 1940.
C'ETAIT LA SOIREE DU POT AU DOMAINE DE ROMBEAU
2 avenue de la Salanque-66600 Rivesaltes - 04 68 83 60 92
Avec animation musicale après le repas
Le départ de cette randonnée a lieu à En, lieu-dit accessible par une route puis piste à emprunter à l'entrée du village de Nyer (se garer au dessus de la chapelle au croisement de deux pistes).
Nous joindrons les deux Thuès pour suivre ensuite des chemins ancestraux, à travers des forêts grandioses.
L'itinéraire ayant lieu en majorité sur l'ubac de la vallée,il vaut mieux prévoir des vêtements chauds .
S'il fait beau, une agréable halte est prévue à la maison forestière de Godell (équipée pour griller).
Sinon, on peut se réfugier dans la partie refuge autour de l'âtre.
Dans l'éventualité d'une météo très sévère, un plan B sera proposé.
Cette rando d'automne nous permettra de découvrir les hautes Aspres, territoire aride et sous-peuplé mais aux charmes naturels indéniables.
Le départ de la balade sera le charmant village de Boule d'Amont qui compte à peine 50 habitants alors qu'il se situe à 26 kilomètres de vol d'oiseau de Perpignan.
La première partie de la rando est en montagne russe via le coll de l'Aspic, enchainant montées et descentes jusqu'à Serrabone. C'est dans cette ancienne commune, rattachée depuis 1822 à Boule d’amont, qu'on retrouvera le prieuré éponyme considéré comme le plus bel ensemble de sculpture romane du Roussillon.
Une fois passée Veinat d'en Baix et Can Castanyer, nous commencerons la première ascension soutenue jusqu'au Roca Roja. Avant d'atteindre ce premier sommet, sur la ligne de crête nous allons trouver l'un des plus beaux puits à neige du département qui aurait alimenté en glace l'hôpital de Perpignan.
Par la suite nous profiterons d'un court répit jusqu'au coll de les Arques et ses pierres dressées vestiges du mégalithique. La dernière ascension sera alors au programme jusqu'au sommet du jour la Roca Durena. A la suite du repas nous ferons la première descente sur le même trajet en sens inverse jusqu'au coll de les Arques, puis dans le même rythme soutenu nous atteindrons le coll de Saleig et le Planell de la Roqueta. La descente rapide seras alors un peu plus souple, nous emprunterons des pistes nous permettant d'éviter le Mas domingo et els Masos avant de retrouver le village de départ.
Le départ se fait d’Olette. Nous cheminerons en sous bois sur un agréable sentier jusqu’au refuge des Hautes Comeilles. Ensuite ce sera un mixte de pistes et sentier. Puis la descente sur un petit sentier face au Canigou vers le château d’Evol. (Magnifique promontoire au dessus du village)
Notre randonnée nous amènera aujourd’hui vers le village de Montferrer après Arles-sur-Tech.
Il est parfois difficile pour les accompagnateurs de choisir des itinéraires originaux après des décennies de randonnées.
A ma connaissance le POT n’a jamais vaincu ce pic, c’est dans ce sens que je vous le propose .
Notre périple nous permettra de visiter d’anciennes exploitations minières de zinc et de plomb , de visiter la grotte de Can Pey, qui a dévoilé d’anciennes sépulture Néolithiques et passer à flanc des impressionnantes falaises de Roca Maler.
C’est le 24 1 1129 que l’évêque d’Elne « donne à N.S. J-C et à son Saint Sépulcre, à la congrégation des chanoines et à leurs successeurs, et remet, entre les mains du Prieur Jean, l’église Sainte Marie de Marcevol libre et franche avec tous ses droits présents et à venir ». Ainsi s’ouvre une période de trois siècles et demi pendant laquelle les chanoines du Saint-Sépulcre occuperont à Marcevol un prieuré.
La création de l’ordre du Saint-Sépulcre est liée à la conquête des lieux saints lors de la première croisade (1096-1099) qui verra également naître l’ordre des Templiers et celui des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Ces trois ordres auront un succès tel que des succursales s’ouvriront dans toute l’Europe notamment en France. Marcevol fut le seul prieuré de l’ordre en Roussillon et en Conflent.
Les chanoines et le prieur étaient soumis à la règle de vie de Saint Augustin : ils adoptaient les valeurs monastiques de la vie communautaire en les mêlant à l’action pastorale séculière.
Les XIème et XIIème siècles voient donc se multiplier les prieurés augustins (Serrabone, Espira de Conflent, Corneilla de Conflent, Monastir del Camp).Le phénomène monastique prend une importance considérable rencontrant un indéniable succès auprès des populations.
En effet pour le salut de leur âme, pour le rachat de leur faute, les pécheurs, soit abandonnaient les biens terrestres en décidant de finir leur jour dans un monastère (ce que fit Bernat de Arbussols en entrant au Monestir de Marcevol), soit gagnaient des indulgences en donnant aux moines toutes leurs richesses...............
Le départ de la randonnée se situe à côté du cimetière à l'entrée d'Escaro. Le sentier monte sur la face nord du pic de Tres Estelles et passe par la maison forestière de Fontguéra. Le sommet atteint, nous jouirons, si le temps le permet, d'une superbe vue sur le Canigou et la chaîne avec ses plats d'altitude.
La descente pourra s'effectuer par la crête ouest vers le col de la Llosa en amont d'Escaro où le GR de pays nous ramènera au point de départ.
C’est dans le dernier quart du Xe siècle que le nom d’Espirà apparaît dans les textes. Ainsi, en 981, un précepte du roi Lothaire en faveur de Sant Genis des Fontanes mentionne, parmi les possessions de cette abbaye nouvellement reconstruite des biens « in villa Asperi ».
De son côté, Pierre Ponsich signale plusieurs actes des archives de l’église d’Urgell datés des années 979, 982, 984 et 1003. Selon lui, ces documents indiquent que les vicomtes du Conflent ont acquis peu à peu divers alleux qui leur donnent dès l’an mil la seigneurie de la plupart des terres d’Espirà.
Ces textes laissent également supposer qu’Espirà et Estoher ne formaient qu’un seul et même domaine, Espirà n’étant qu’une partie de la « villa Astover » : l’acte de 984 parle d’une possession « in apendicio de Astovero in loco ubi dicitur Aspirano » ; autrement dit dans les limites d’Estoher, au lieu-dit Espirà.
Le nom d’Espirà fait référence à un domaine dont le possesseur initial aurait été un nommé Aspirius, prénom encore mentionné dans des chartes au IXe siècle.
La dénomination officielle d’Espirà de Conflent ne date que de 1932. Il s’agissait de différencier le village de celui d’Espirà de l’Agly.
A partir du XIesiècle, le nom d’Espirà revient fréquemment dans les chartes.
Beaucoup d’abbayes et de prieurés y possèdent quelques terres. C’est le cas de St Miquel de Cuixà (1011), puis plus tard Serrabona, Cornella de Conflent, ou encore Le Puy en Auvergne.
Selon Pierre Ponsich, la seigneurie laïque se trouve au début du XIIe siècle entre les mains de la famille d’Urg (branche de Nahujà) puis passe dans le domaine royal. En 1165, le roi d’Aragon.....