Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
REPORTEE
Cette ascension courte mais partiellement exposée, est conditionnée à une neige stabilisée. Elle nécessite également d’être munis de crampons et d’un piolet.
Dénivelé+: 700m
Durée totale: 5h30
Niveau: randonneur expérimenté
Équipement: vêtements et matériel d’hiver – chaussures montantes/raquettes-crampons-piolet
Assurance / participation pour les non licenciés : 3€
Départ: 7h00 de Perpignan-piscine du Moulin à Vent, 7h30 de Marquixanes, 9h15 Coll Pimorent
C’est par le versant sud de la chaine délimitant le département des Pyrénées-Orientales que nous progresserons vers ce belvédère dominant la Haute Vallée de l’Ariège. Le parcours proposé démarre du col de Puymorens depuis lequel nous nous engagerons dans la Coma d’en Garcia jusqu’au terminus de l’ancienne piste au-delà de laquelle le sentier d’été se poursuit en direction du pic de la Coma d’Or. C’est à ce niveau que nous quitterons le balisage et viserons le déversoir de la Bassa de Mercader, petit étang caché une cinquantaine de mètres plus haut. C’est par le petit vallon suspendu s’ouvrant vers l’ouest en amont du laquet que nous continuerons notre progression. Après une courte traversée dont l’inclinaison nécessitera toute notre attention, nous prendrons pied sur un épaulement nous permettant d’accéder plus aisément au sommet.
Pour le retour, nous emprunterons la crête, face au soleil, en direction du Tossal Mercader d’où nous plongerons vers nos voitures par le Rec de l’Eixerca.
Renseignements: Daniel 06 67 39 17 10
Cette agréable ville est assise sur le versant de la montagne du Bularic. La douceur de son climat, sa position géographique, ses cerises mais aussi son histoire font de cette ville une attachante cité aux facettes multiples où se marient de façon heureuse les traditions populaires et l’art moderne.
La ville de Céret est nationalement connue pour ses cerises. Chaque année les premiers fruits récoltés de la saison sont destinés au chef de l’Etat.
Le nom de Ceret apparaît dans la documentation en 814 sous la forme primitive de « vicus Sirisidum » ainsi que l’église Saint Pierre. Cette précocité, le terme de vicus (village) et la mention de l’église déjà existante, font penser à un petit centre rural d’origine antique, bien installé dans la partie la plus fertile et la mieux exposée de la vallée du Tech. La forme sirisidum procède du latin ceresetum (cerasus= cerisier) et suggère une plantation de cerisiers ce qui correspondrait à la tradition arboricole du lieu...
Nous voici de retour à Valcebollere, charmant village au sud de la Cerdagne française, préservé de l’urbanisation intensive. Le site est un de ces lieux propice à la randonnée raquettes qui fait le charme de nos montagnes catalanes. Nous monterons jusqu’à la jasse del Pau, puis le ravin du rec de la vila nous conduira jusqu’à la crête frontière et le pla de Castelló.
Bien évidemment, la randonnée sera modulée en fonction de la météo.
Les premières mentions connues du lieu de Baixas remontent en l’an 843 sous la forme de Baxianum ou encore Baxianos, dans un jugement et une déclaration de témoins lors d’un « plaid » (assemblée des grands Comtes et Evêques à l’époque franque) tenu à Saint-Estève del Monestir. Il s’agit d’une simple mention puisque Baixas est cité parmi les limites de la Villa de Baho. Le terme de villa inclut tout le territoire d’une villa. Cependant, le lieu est habité dès la préhistoire car il a été retrouvé en 1976, au lieu-dit « Amaga la dona », une sépulture datant d’environ 18 siècles avant notre ère. L'aven de la Cova de l'Amaga la Dona, situé au nord-ouest de la commune, révèle en effet des vestiges de l'Âge du cuivre, incluant notamment les restes de nombreux ossements humains ainsi que des silex, des parures diverses et des fragments de vases campaniformes.
Au IXe siècle, le lieu de Baixas appartient aux vicomtes de Narbonne mais ceux-ci, en 925, cèdent le territoire au chapitre d’Elne qui en conservera la seigneurie jusqu’à la Révolution.......
Et nous allons nous "encouseranner" une fois de plus dans le Far West ariégeois pour nous rapprocher du pic de Paumade et de la Calabasse. "S’encalabasser" sera le thème d’une prochaine rando : cette neige instable constatée ce dimanche dernier ne nous permet pas d’aborder la partie sommitale et de l’atteindre dans des conditions optimales.
Qu’à cela ne tienne ! Fantastique belvédère, le pic de Paumade offre des vues somptueuses sur les Pyrénées.
Après un petit cheminement en forêt, nous remonterons une série de granges et viserons le col de Quimes. Nous emprunterons un long parcours de crête (col de Lourech, col de Célade) sans grosses difficultés, qui nous mènera par des montés parfois rudes au pic de Paumade. Le retour initialement prévu par une descente sur les fesses de plus de 400m dans la Coume du Louch est compromise. Nous aviserons alors…
En 929 a lieu la vente de certains casals dans la villa d’Eus. (Alart : Z-244). C’est la première mention du village.
Par ailleurs, toutes les anciennes graphies de ce mot apparaissent sous la forme « Elzina ». Sa graphie actuelle date de 1359. EUS vient du latin ilex, ilicis, qui veut dire yeuse ou chêne vert, en catalan alzina : il s’agit d’un lieu où abonde le chêne vert.
Vers l’an mille, trois sites habités sont répertoriés : le premier village d’Eus, situé sur la rive gauche de la Têt, un autre village appelé Cavalera ou Llisco dont rien ne subsiste aujourd’hui et enfin Coma, au nord, un village qui sera rattaché à la commune d’Eus en 1790.
Le village primitif (Vila Vella dont le terme apparaît au XIVe s pour désigner le vieux village) et son église dédiée à Sant Vicenç étaient en effet situés au pied de la serra au bord du riveral. Elle fut donnée par le comte de Cerdagne Guifred, en 1035, au monastère de Canigou, nouvellement fondé. Le village s’est développé ensuite sur un site défensif, voisin, au pied du château bâti sur l’éperon rocheux qui domine le profond ravin de la Ribella.
C’est depuis la station de ski de Porté-Puymorens que nous débuterons tranquillement l’ascension, raquettes ou crampons aux pieds selon l’état de la neige. Après avoir gravi les premiers deux cents mètres le long d’une large piste, nous arriverons près du lac de l’Estanyol. C’est ici que nous abandonnerons le domaine skiable et entamerons une progression par la forêt en direction des Basses de Fontfreda. Nous déboucherons alors sur une très belle vallée suspendue qui nous accompagnera avec une pente s’accentuant progressivement jusqu’au col séparant le Pic de Fonfreda de celui de l’Estanyol. Une trentaine de mètres sous le sommet une corniche bien stabilisée et à l’abri du vent nous accueillera pour la pause repas. La descente se fera dans un premier temps sur nos traces de montée jusqu’au Roc de les Ombres d’où nous basculerons directement sur la Coma de l’Estanyol.
La ville d’Arles sur Tech, au pied du mont Canigou, est située sur la rive gauche du Tech et son emplacement actuel n’est pas son lieu de naissance. En effet si la création de la ville se confond avec celle de la primitive abbaye Sainte Marie, celle-ci fut fondée vers la fin du VIIIème siècle sur le site des anciens thermes romains dits « Els Banys d’Arles » soit l’actuel ville d’Amélie-les- Bains.
Le moine fondateur, Castellanus, qui fuyait les persécutions arabes, trouva ici un refuge sur ces terres récemment libérées. A la fin du IXème siècle, le siège du monastère fut transféré par l’abbé Suniefred sur le site de l’actuelle ville d’Arles. Cette abbaye, qui est le plus ancien monastère bénédictin des pays catalans fondé après la libération de l’occupation arabe, gagna rapidement en prospérité, grâce à la protection des comtes de Cerdagne puis de Besalu et elle devint la seconde plus importante du pays, après St Michel de Cuxa.
Le site choisi n’était pas le fruit du hasard mais l’affirmation du contrôle exercé par l’abbaye sur les zones d’exploitation du minerai de fer dont les flancs du Canigou regorgent. L’extraction du fer dans la haute vallée du Riuferrer (rivière du fer) était déjà, à l’époque romaine, une activité reconnue. L’abondance de débris de poteries et d’amphores souvent mêlés aux scories de minerai prouve que l’extraction et le traitement du fer s’effectuaient sur les rives du Riuferrer.
Jusqu’à la Révolution, ce sont les moines qui accordent les concessions minières aux maîtres de forge et ceux-ci installent leurs ateliers de fonte de minerai et du forgeage de fer sur les lieux mêmes d’extraction, à proximité de sites boisés. Car il faut beaucoup de bois pour produire du fer mais on tire parti des zones déboisées qui deviennent des pâtures pour l’élevage des moutons dont on utilisera la laine.
La vie au quotidien, pour un homme du Moyen Age, se partage entre la culture d’un petit lopin de terre, le travail à la mine ou la forge et, en hiver, le filage de la laine et le tissage sur de petits métiers familiaux...
Au fil d’une montée régulière et tranquille, dans le fond d’une vallée suffisamment large et ouverte pour être lumineuse, mais bordée de pics rocheux dans un cadre grandiose, vous traverserez l’ensemble des étages montagnards, jusqu’à un large col d’altitude, à la frontière des trois pays : Andorre, Espagne, France. (en cas de mauvais temps la cabane de Campcardos nous sera offerte).
St Hippolyte
C’est en l’an 963 qu’apparaît pour la première fois le nom de Saint Hippolyte sous la forme Sanctus Ipolitus. Il est cité dans une charte par laquelle Almaric, archiprêtre, donne à son église d’Elna ses vignes de Saint Hippolyte.
Une présence humaine est attestée depuis les Romains. Une borne milliaire a été retrouvée en 1847 dans l’abside de l’église du village où elle était utilisée comme support d’autel. Le milliaire provient en effet de la Voie Domitienne qui passe à proximité de Saint-Hippolyte et qui reliait Rome au sud de l’Espagne. Il porte une inscription mentionnant l’empereur Constantin le Grand (306-337). La borne est exposée à l’entrée de l’église actuelle.
En 1101 apparaît une famille éponyme, avec Guillem Raimond lequel tient, pour Pierre-Bernard d’Alvari, un fief à la fontaine de Salses. On trouve mention d’un château en 1192 aux mains de Raymond de Saint Laurent lequel fait aveu au roi Alphonse II pour le castellum Sancti Ipolit.
C’est au XIIIe siècle que la Commanderie du Mas Deu de l’ordre des Templiers prend progressivement possession du territoire et de la seigneurie de St Hippolyte......